Les rayons du soleil déclinant venaient se poser sur les fabuleuses collines de Godric Hollow's, submergeant le village durant un court instant d'une vague d'or. Alentour, les habitants du coin rentraient du travail. Certains fermiers, d'autres boulangers. Certains revenaient de la ville la plus proche pour passer le week-end parmi les leurs. Parmi eux, quelques uns devaient avoir transplanner depuis peu. Les sorciers à Godric Hollow's n'étaient pas rares mais pourtant si méconnaissables parmi les autres, les « Moldus ».

_ J'aimerais qu'ils admettent enfin leurs sentiments pour qu'on n'ait plus à arbitrer de futiles disputes.

_Les miracles n'existent pas Harry. Tu devrais le savoir depuis le temps répliqua Drago, amusé.

_ Cela ne nous empêche pas d'y croire pour autant, Malefoy.

Le jeune brun ébouriffa ses cheveux, signe chez lui d'une profonde réflexion. Les deux jeunes hommes se connaissaient depuis toujours et même si certaines dissonances séparaient leurs familles, ils étaient bien trop liés pour en être affectés. Aux abords du Manoir des Potters, le jeune brun se tourna vers son meilleur ami.

_Seras-tu des nôtres ce soir?

_ Non, mon père souhaite m'entretenir d'un sujet de la plus haute importance. Si tu entends parler d'un éventuel meurtre d'ici demain, tâches d'en savoir plus. Pour indice, le cadavre pourrait être âgé d'une quarantaine d'année, de longs cheveux platines et un sourire arrogant, défiant sûrement la mort.

Harry retint un rire, opinant cependant.

_ Fais que cela n'arrive pas.

_ Je ne te promets rien soupira le jeune blond en assénant une tape sur l'épaule de son ami avant de transplaner.

Le jeune Potter apprécia un moment le crépuscule, une des plus belles choses qu'il avait eu à apercevoir. Comme si le ciel prêtait un peu de sa richesse à la céleste Terre mais qu'avare comme il l'était, il le reprenait dès que cette dernière avait le dos tourné. Harry secoua la tête un moment, reprenant ses esprits avant de pénétrer dans l'immense demeure. Un elfe apparut dès qu'il en eut franchit le seuil, le débarrassant de sa veste.

_ Bonsoir Mr Potter.

_Bonsoir Gaby. Mes parents sont-ils rentrés?

_ Ils vous attendent dans le grand salon accompagné de votre parrain et de Mr Lupin.

_ Merci Gaby.

Harry rejoignit son « étrange » famille, souriant déjà à la perspective de revoir les maraudeurs. Ils conversaient gaiement lorsqu'il fit son entrée. Sirius prenait ses aises sur le fauteuil d'en face, posant ses jambes croisées sur la table basse, alors que sa mère Lily fronçait les sourcils face à si peu de bonnes manières. Elle avait ramené ses cheveux en un chignon lâche d'où s'échappaient quelques mèches qu'elle avait réussit à tenir derrière ses oreilles grâce aux branches de ses lunettes. Elle avait cet air stricte qui ne lui convenait pas totalement. Elle pouvait être très...spontanée lorsqu'elle le voulait. Son père lui avait conté quelques unes de leurs anecdotes. Ce dernier était installé à ses côtés, passant un bras autour de ses épaules. Rémus, face à eux, tentait de retenir un rire.

_ Bonsoir s'exclama Harry en entrant.

_ Hey mon filleul adoré! Scanda Sirius, venant à son rencontre, lui assénant une tape magistrale sur le dos. Harry grimaça avant de secouer la chevelure déjà désordonnée de son parrain. Ils avaient pratiquement la même taille, ce que son parrain continuait à démentir.

_ Hey bourreau des coeurs! Répondit ledit filleul, hilare.

_ Je ne te le fais pas dire murmura ce dernier assez bas pour que Lily ne puisse pas entendre.

Harry se contenta de secouer la tête avant de s'en aller vers Remus. Il appréciait le calme légendaire de l'ami de son père. Comme si parmi les « rustres maraudeurs », il tentait de sauver les apparences. Il lui arrivait d'avoir de longues discussions avec Remus sur des choses et d'autres. Il était un passionné sur les Lycans et avait même mené une longue étude sur le sujet, espérant un jour trouver un remède contre ce mal qui brisait de nombreuses familles. Remus avait vu son jeune frère subir ce la. Le plus horrible était que Caïus, ledit frère avait exigé que son propre père abrège sa souffrance. En bon père, Phineas avait exaucé les derniers souhaits de son fils. Depuis, il avait légèrement perdu la tête.

_ Harry, comment vas-tu?

_Très bien et toi Remus?

_ On ne peut mieux. Un léger surmenage qui ne devrait être que de passage.

Les cernes qui dessinaient ses yeux le confirmaient véhémentement.

_ Comme toujours, Remus.

Il eut un sourire avant de se tourner vers sa mère.

_ Drago ne sera pas des nôtres ce soir. Conférence au sommet ironisa Harry d'une voix pompeuse.

Les personnes présentes comprirent de suite avant de grimacer. Lucius était connu pour son peu de jugeote concernant son fils. Il était du genre cruel, ne laissant à Drago aucune raison d'apprécier cette figure paternel. Bien heureusement, le fils avait mieux tourner que le père et cela grâce à Narcissa Malefoy, cousine germaine de Sirius. Bien qu'elle soit lié à Lucius, qu'elle disait aimer tendrement, elle avait conserver légèrement une once de sympathie de sorte qu'il était possible pour Sirius de voir sa cousine sans vouloir l'étriper. Les Potters n'appréciaient pas trop les Malefoys à cause de leurs idées bien trop conservatrices en ce qui concernait la pureté du sang. Pour ces derniers, ne méritait d'être un sorcier qu'un Sang-Pur. Lily était née de parents Moldus ne pouvaient donc supporter le spécimen « Lucius Malefoy ».

_Nous devrions passer à table déclara Lily, les entraînant à la pièce d'à côté.

_ Quelle fabuleuse idée as-tu eu là ma chère Lys!Rétorqua Sirius.

_On pourrait croire que tu ne le nourris pas Lunard s'insurgea faussement James en prenant place autour de la table dressée par Gaby.

_Jusqu'à preuve du contraire, Cornedrue, je ne suis pas l'épouse de Patmol.

_Il est vrai qu'il est tant que tu trouves la perle rare mon Patmol adoré. Après tout, tu commences à avoir des cheveux blancs commenta James, hilare, suivit par son fils.

_ Cesses de raconter des âneries. Je suis super « cool et jeune ».

_ Comment s'est passé ta journée? S'enquit Lily à l'intention de son fils, laissant les maraudeurs à leur discorde.

_ J'étais avec Drago, nous nous entraînions au Quidditch répondit Harry, en se servant une grosse cuillère de purée.

_ Et Ron? S'étonna son père, oubliant durant un instant les problèmes existentielles de Sirius.

_ Il a eut un accrochage avec Hermione au sujet de Krum, son correspondant Bulgare. Il a tourné les talons lorsqu'elle admit le trouver mignon, blessant l'égo de ce cher Ronnie qui ne trouva rien mieux à faire que de fuir lâchement la dispute, se réfugiant au Terrier. Hermione, laissée en planc, s'est mise à pleurer, insultant mon meilleur ami de tous les noms, et est retournée chez elle. Ginny, meilleure amie d'Hermione, a souhaité consoler son amie, de ce fait, elle a demandé à Neville de l'emmener là-bas, vu qu'elle n'a pas encore dix-sept ans et qu'elle n'a donc pas le droit de transplaner. De ce fait, j'ai passé mon après-midi avec Drago, cela te convient-il comme réponse, Papa? Acheva Harry, avalant un morceau de steak de son assiette, offrant un large sourire à son père.

Il y eut un court silence avant que de nombreux éclats de rire ne résonne dans toute la pièce.

_ On se croirait dans un roman photo. Tu sais, les romans photos moldus que Lily aimait plus jeune nota Sirius.

_ Je n'ai jamais aimé cela s'insurgea Lily.

_ Mais si, mais si: Peter aime Rachelle qui aime Henry qui sort avec Josiane qui est l'ex-femme de Dominic qui est attiré par Stefan...Commença James.

_ Mais Stefan a perdu Matthew, l'homme de sa vie dans un tragique accident et il avait voeu de chasteté...Poursuivit Sirius.

_Patmol, tu as oublié de parler de la servante Adèle, qui finira, on le sait tous avec Henry car Josiane va le quitter pour revenir à Dominic qui, lassé d'attendre Stefan, souhaitera retrouver le bonheur...

_ Ca suffit James! Maugréa Lily, l'air agacé.

_ Bien sûr mon ange, tout ce que tu veux susurra-t-il avant qu'elle ne lui tape l'épaule.

Harry était hilare. Il adorait ce genre de soirée où il était impossible de s'ennuyer.

_ Pour revenir à Ron et Hermione, je trouve cela plutôt romantique reprit Lily.

_ Romantique? Maman, il est impossible d'avoir une conversation normale sans que cela nous ramène à Krum.

_ Qui est ce Krum, par Merlin? L'as-tu déjà rencontré? S'enquit Remus.

_ Et c'est là que tout se clarifie, Krum n'a jamais les pieds en Angleterre et aux dernières nouvelles, il ne compte pas les mettre.

_ Pour résumer, Ron est jaloux d'un garçon que Hermione n'a jamais vraiment rencontré ou vu? Demanda James, hébété.

_ Exactement, Chère Père termina Harry.

_Tu vois Lily, j'ai longtemps pensé que notre histoire était exceptionnelle. Malgré tes innombrables refus, j'avais réussi à te séduire. Mais là, j'ai vraiment le regret de t'annoncer que ces deux-là, nous surpasse de ci-loin.

_ James, cesses de faire l'idiot s'exclama Lily, exaspéré.

Sirius sourit face à la mine déconfite de son meilleur ami.

A la fin du dîner, un hibou tambourina à la vitre de la salle à manger. Se retournant sur sa chaise, Harry reconnut Jasmin, le hibou de Hermione. S'excusant envers ses invités, il se leva pour ouvrir au volatile qui lui mordilla affectueusement le doigt. Il détacha le parchemin qu'il tenait à la patte puis le laissa s'en aller.

Harry,

Excuses-moi de t'avoir laissé en plan. Je sais que nos disputes t'exaspèrent et j'ai beaucoup de mal à le supporter également. Mais Ron et moi avons du mal à nous comprendre. C'est comme s'il tournait tout ce que je disais de la mauvaise manière, me faisant passer pour la méchante. J'aimerais parfois le secouer pour qu'il se rende compte de son idiotie. Je sais que je ressens certaine chose à son égard, c'est plus fort que de l'amitié mais de là à parler d'amour, c'est encore flou dans ma tête. Pour l'instant, j'aimerais au moins retrouver mon meilleur ami parce que j'ai l'impression de n'être plus rien à ses yeux. Désolée de t'ennuyer avec tout cela mais je suis dans ce stupide parc près de chez moi et je me demande sur quoi va porter notre prochaine dispute.

Et puis, c'est quoi son problème avec Krum? Ginny pense qu'il est jaloux. Le penses-tu aussi? Si c'est le cas, il suffirait que je ne parle plus de lui. Le pauvre, il ne sait même pas les ennuis qu'il provoque.

Harry, éclaires moi sur ce sujet. J'ai beau être la fille la plus intelligente de Poudlard, lorsqu'il s'agit de Ron, j'ai l'impression d'être plus stupide que Milicent Bullstrode.

Je t'embrasse

Hermione.

L'encre s'écoulait irrégulièrement sur le parchemin, signe de son anxiété. Elle était nerveuse, déboussolée. Il la voyait parfaitement, recroqueviller sur sa balançoire, se balançant sans rythme.

_Je dois sortir. Je ne tarderais pas.

_Où vas-tu? S'enquit sa mère.

_ Sauver une demoiselle en détresse annonça-t-il en souriant.

Il prit sa veste et transplana. Arrivé au parc de Shetlon Road, il la vit assise sur cette balançoire, exactement comme il avait prévu la trouver. Soupirant, il maudit intérieurement l'aveuglement notoire de Ron.

_ Mione

A la mention de son nom, elle releva la tête pour essuyer à la hâte les larmes qui s'y déversaient. Elle tenta de lui sourire alors qu'il arrivait à sa hauteur. Il ne dit rien, prenant place sur le siège près d'elle, attendant qu'elle s'exprime d'abord. Il n'avait jamais été doué lorsqu'il s'agissait de consoler une fille. La dernière fois qu'il avait eu à faire cela, c'était pour réconforter Ginny lorsque cette dernière avait rompu avec Michaël Corner, un camarade de classe à l'égo surdimensionné. A l'époque, c'était facile, il suffisait de fustiger Corner, et cela il en était capable. Mais fustiger Ron était une autre affaire.

_Je suis perdue.

_ Je sais.

_Je n'ai jamais pensé à lui de cette manière. Du moins, pas consciemment.

Il se retourna à ses mots. Que voulait-elle dire par « pas consciemment »? Sentant son regard interrogateur sur elle, elle rosit légèrement avant de jeter un regard alentour, tentative pour fuir l'attention que lui portait son meilleur ami.

_ J'ai déjà fait quelques rêves... peu décents...

Harry se mordit la joue intérieure pour ne pas avoir à rire. Les larmes lui montaient presque aux yeux. Il savait que les garçons avaient coutume de faire ce genre de rêve mais les filles, il n'y aurait pas pensé. Surtout pas venant de Hermione. Ce qui lui fit se rendre compte que durant trop longtemps, il avait considéré Hermione comme la bonne copine, sage et innocente sans imaginer qu'elle pouvait elle-aussi avoir des désirs. S'il pensait à Hermione ainsi, peut-être Ron la voyait également de cette manière de sorte qu'il n'imaginait pas qu'elle puisse l'apprécier aussi. Tout ce qu'il avait à faire c'était de lui montrer que Hermione était une fille avant tout et une charmante jeune fille.

_Ne ris pas Harry, j'en suis moi-même gênée.

_Tu n'as pas à l'être. Je suppose que c'est normal de fantasmer sur un garçon. Non pas que je le fais. Je peux t'assurer avoir toujours eu un profond intérêt pour les filles.

Elle rit à sa stupide remarque. Au moins, une chose de faite, elle sourit. Elle reprit peu à peu ses esprits, revenant sur la cause de sa venue.

_ Je...crois l'aimer...Après tout, je ne sais pas grand chose de l'amour, il serait le premier.

_ Je n'y connais pas grand chose mais je pense que tu l'aimes.

_ Mais Ron...

_ t'aime aussi. Il est juste un peu trop borné. Il a tellement peur d'être rejeté qu'il joue les aveugles.

_ Tu crois? S'enquit-elle et il vit dans ses prunelles briller ce qui devait être de l'espoir.

_ J'en suis certain.

_ Que dois-je faire alors?

Il eut un instance moment de réflexion, s'ébouriffant davantage les cheveux avant de reporter son attention sur la jeune fille.

_ Etre toi-même

_ Mais c'est justement cette personne avec qui il se dispute tout le temps.

_ Oui parce que c'est cette personne qu'il aime et avec qui il a du mal à s'exprimer alors il essaie avec les moyens qu'il possède de lui faire comprendre la vérité.

Elle parut pensive un moment avant de sembler convaincue. Ce qu'il disait n'était pas totalement dénué de fondement après tout. Il fallait juste qu'elle reste elle-même, qu'elle ne parle plus de Krum. Elle ne perdait rien à essayer. Sur cette pensée, elle fut plus déterminée que jamais. Elle se tourna vers son meilleur ami, lui souriant enjoué avant de l'enlacer.

_ Merci Harry.

_ Tant que je peux éviter de voir ces larmes couler, ça me va.

Elle rit de nouveau avant d'apercevoir au loin, une silhouette s'approcher. Elle sourit en reconnaissant Ginny.

_ C'est à cela que tu t'occupes quand tu me dis vouloir prendre l'air? J'étais dans ta chambre à m'inquiéter tu vois alors que tu te prélassais dans les bras d'un charmant jeune homme.

Harry fut fier comme un paon, bombant le torse avant que Ginny ne lui assène une tape sur le sommet de la tête.

_ Redescends sur terre, Potter.

Ce dernier grogna, pestant contre le caractère rabat-joie de la jeune Weasley. Le visage de cette dernière s'adoucit sous le réverbère lorsqu'elle s'enquit de l'état de son ami.

_ As-tu réussi à faire entendre raison à cette cervelle d'oiseau?

_ Je pense que oui, Weasley. N'est-il pas Granger?

Cette dernière fit mine de penser avant d'opiner lentement.

_ Je pense pouvoir y arriver. Peut-être pourrais-je lui écrire un mot pour commencer, essayer de calmer le jeu?

_ Excellente idée l'encouragea Harry, alors qu'elle retournait chez elle. A mi-chemin, elle interpella sa meilleure amie.

_ J'arrive dans un moment.

Une fois que Hermione fut hors de portée, elle sauta au cou du jeune Potter qui la réceptionna, hilare. Les mèches rousses de la jeune fille envahirent son champ visuel alors que son odeur l'embaumait totalement.

_ Merci Potter. J'avais tant de mal à la consoler.

_ A votre service.

Elle descendit de son perchoir, ravie. Il adorait ses accès d'enthousiasme. Cette fille était pleine d'énergie. Une vraie batterie sur patte. Elle avait toujours un sourire aux lèvres et une bonhomie à revendre. C'était pour cela qu'il s'était toujours promis que jamais ce sourire ne s'effacerait de ce visage. C'était en quelque sorte sa mission en tant qu'ami de faire en sorte qu'elle continue à être tout aussi joviale qu'à l'instant. Il avait de nombreuses fois faillit dans le passé mais avec le temps, il réussissait à arranger les choses.

_ Et puis, c'est mieux que de se faire taquiner par Sirius.

_J'en conclus que les maraudeurs sont chez toi?

_ Comme toujours, à croire que ma mère a épousé trois hommes à la fois.

_ Je ne pense pas que Tonks aimerait entendre cela.

Ils rirent à la pensée de leur amie tenant Remus par l'épaule pour le forcer à rentrer chez lui. Elle pouvait être possessive quant elle le voulait. Il passa un bras autour de ses épaules, lui proposant de la raccompagner jusqu'au domicile des Grangers.

_ Je vais parler avec Ron, tenter de lui faire entendre raison.

_ Peut-être pourrais-tu lui fournir un cerveau par la même occasion? Marmonna la jeune Weasley.

_Excellente idée. J'y penserais à l'avenir.

Elle frissonna légèrement alors qu'il raffermissait sa prise autour de son épaule. Elle n'avait enfilé qu'un léger débardeur tandis que les soirées se faisaient de plus en plus fraîche. Le chemin était plutôt court et ils arrivèrent rapidement sur le perron du domicile des Grangers. Il replaça une mèche derrière son oreille, appréciant son chaleureux sourire.

_ Bonne nuit Pumpkin

Elle se renfrogna au surnom dont il l'avait affublé depuis qu'elle avait six ans en raison du large sourire édentée qu'elle arborait à l'époque. Si au début, elle lui avait voulu, elle avait prit goût à ce surnom qui n'appartenait qu'à elle et que lui seul utilisait. C'était une sorte de « connexion » entre eux. Une franche amitié, une complicité inédite différente de celle qu'elle partageait avec ses frères ou avec Drago ou Neville. Face à son sourire, elle se mit sur la pointe des pieds et déposa un baiser sur sa joue.

_ Fais de beaux rêves Potter.

_Merci Pumpkin.

Elle disparut alors derrière la porte alors que le jeune Potter s'en retournait vers chez lui, amusée par la tournure qu'avait prise la soirée. Lorsqu'il fut de retour, les Maraudeurs s'en étaient déjà allés. Il salua ses parents, faisant son chemin jusqu'à sa chambre à l'étage du dessus.