A QUOI RÊVENT LES ANGES ?
Blabla de l'auteur : Nous y voili, nous y voilou.
La plèbe grouillante à parlé. Enfin, 27 lecteurs au moins ont parlé. Ce sera donc l'épilogue sombre ( le 2) qui verra son bonus publié, à 17 voix contre 10.
Je dois me confesser avant de vous le livrer. Voila. Désolé mon petit lecteur en pate d'amande, j'ai pêché, je le confesse. Je t'ai sous-estimé. Honte à moi. J'ai eu peur que, aveuglé par votre envie tout à fait légitime de voir une histoire qui vous a tenu à cœur (c'est pas moi qui le dit, c'est vous) finir bien, vous votiez massivement et aveuglément pour le premier épilogue. Je pensais déjà, vaincue d'avance, que la guimauve s'exprimerait dans l'urne virtuelle comme un fascisme latent dans les urnes réelles. Oui, je sais, moi et mes grands mots. Mais mes petits lecteurs adorés m'ont surpris, ils m'ont prouvé combien j'avais tord, combien mon lectorat était plus évolué que ça. Parce que même si vous préférez pour la plupart une fin heureuse, vous avez été plusieurs à avoir le raisonnement suivant : le bonheur, c'est simple, c'est facile, ca se suffit à soi même. Qu'y a-t-il à ajouter à l'épilogue 1 après tout ? Le bonheur c'est le bonheur. Tout était dit. Et « tout était bien ». Mais l'épilogue 2, celui là vous a semblé atrocement inachevé, laissant Drago en suspens dans son désespoir et sa solitude. Alors voila, comme demandé, le bonus, pour mettre fin au doute. Et promis sur tout ce qu'il y a de beau et de pur sur terre: plus jamais je ne douterais de vous, mes petits lecteurs chéris!
Bonne lecture
Nella
Disclaimer : On m'a menacé. Oui, moi, menacé ! Non mais vraiment, dans quelle monde vit-on ? La menace portait sur ce disclaimer. Une lectrice colérique et capricieuse dont je terrais le nom par peur de représailles (lol) a exigé (genre on peut exigé quoi que ce soit de moi ! Sachez, lecteurs et lectrices, que je suis incorruptible, indestructible, et que je n'ai peur de rien (à part des criquets peut-être…) et surtout pas du chantage et des menaces !) que je fasse un putain de blabla/disclaimer/toussatoussa pour ce bonus. Le problème qui m'a donc occupé l'esprit était le suivant : j'allais forcément faire une intro géniale pour le bonus, je veux dire, je suis Nella quoi ! Mais si je le faisais, elle allait croire que c'était ses ridicules menaces qui m'avaient fait faire ca ! Alors voilà la solution. Voici le disclaimer rien que pour le vilain corbeau dont je ne citerais pas le nom : Tout est à JKR. Et pour les autres, vous avez le droit de continuer votre lecture ! Et donc là, maintenant, il faut que je trouve un truc trop drole à vous dire, parce que , je veux dire, je suis Nella quoi !... Humm. Tout est à JKR ! =D Lol ! Allez, avouez, vous êtes pas décus hein ! Putain comment je vends trop du rêve dans mes disclaimers, c'est un truc de fou ! =) Sérieux, je me respecte !
Fond Musical Proposé : J'ai hésité. Et j'ai craqué. Ma chanson préféré pour clore ma fiction préférée. Mad World, de Gary Jules (l'original était de Tears For Fears, mais la reprise déboite tellement plus !). C'est doux, triste, mélancolique, ca parle d'absurdité, d'être perdu. De la poésie et de la beauté. Un piano. Et une boule dans ma gorge.
Je propose et tu disposes, petit lecteur flasque ( la faute au foie gras et autre ) )
Enjoy
BONUS SOMBRE
κ Il fait bon. L'air est doux. J'ai toujours adoré marché dans les rues de Paris, tard le soir en été. Il fait bon. C'est frais, et ca dégrise un peu. Juste un peu. Pas assez, ca c'est sur. Ma mère va me tuer… Un petit vent frais, chargé d'une odeur de … frites et de kebab, odeurs soudain synonymes de réalité. Redescendre un peu sur terre après cette soirée surréaliste…
Ma première expo. C'était tellement incroyable… Je sais que monsieur Potter est très fier de moi. Je l'ai vu dans ses yeux. Ses jolis yeux verts qui me font toujours craquer.
C'est indécent, un prof aussi canon ! Mais plus que ses yeux sublimes, ce qui m'attire, c'est l'aura de douleur latente qui l'entoure, la tristesse, comme un horrible vide qu'il n'arriverait pas à combler, une question au fond de ses yeux alors qu'il semble chercher quelque chose perpétuellement. Et bêtement, comme un instinct devant tant de détresse, on a envie de se faire doux, et de lui dire que tout va bien, et de le rassurer, et de combler le vide dans tous les sens du terme…
Mon ricanement gras d'ivrogne résonne dans la rue quasi déserte alors que je trébuche un peu. J'ai trop fêté ça, l'alcool me rend atrocement grivois. Mais hé, après tout, ça se fête, sa première expo ! Ca n'arrive qu'une fois dans une vie !
Je tourne et m'engage sur le pont du Carrousel, mes pas me menant d'eux même vers mon métro au Louvre. Mon métro, ma petite chambre, ma réalité. Et moi, loin au dessus de tout ca, je flotte.
Il y avait des chasseurs de talents ce soir, dont un gros bonhomme qui a beaucoup parlé avec Mr Potter. Il triturait sa moustache en me jetant des petits coups d'œil en coin, hochant la tête quand mon professeur parlait d'un air enthousiaste avec de grands gestes. J'ai envie de croire que j'étais le sujet….
Pourtant il n'y a pas deux jours de ça, j'ai discuté avec lui de mon avenir. De ma carrière. De mon inspiration. Ou plutôt de ma non-inspiration. Parce que là où d'autres arrivent à créer spontanément, la moindre idée me demande d'intenses réflexions, un long travail de conception,… En somme, je suis bien trop cérébral pour être un artiste. L'artiste est dans l'instant, dans l'instinct, pas dans le procédé de construction complexe. Ou alors pas seulement.
Je suis un architecte, un graphiste, un esthète, je suis beaucoup de chose, mais je n'ai pas ce fluide essentiel qui caractérise les artistes.
Je suis pleinement conscient de cela, et à la faveur d'une rencontre fortuite dans un café non loin de l'école avec ce professeur sexy que je respecte et que j'admire infiniment, et qui était seul par le plus grand des hasards, j'ai amené le sujet. Etrangement, j'ai eu l'impression que ca l'a rendu très triste, une sorte de douloureuse nostalgie a teinté son regard et il a détourné les yeux. Je voyais ses mâchoires se serrer. Il a avalé une gorgé de café, et a soupiré avant de me sourire, un sourire doux.
« Tu sais Colin, tu me rappelles beaucoup quelqu'un que j'ai connu il y a quelques années.
‒ Ah oui ? Et comment cette personne a résolu le problème ? »
Il m'a souri et a dessiné quelques secondes du bout du doigt dans le sucre en poudre qu'il avait répandu sur la table, avant de répondre d'une voix un peu lointaine, rêveuse :
« Il a trouvé son bonheur. Et ça l'a presque tué. »
J'ai sursauté.
« Pardon ? »
Il est sorti de sa rêverie et a à nouveau soupiré.
« Je sais que tu as le potentiel. Il suffit juste que tu passes le cap. Mais ça ne dépend pas de ta volonté ou de ton travail. Ca dépend juste de… de la chance, du destin, de Dieu, du hasard ou de ce que tu voudras. Un jour ça t'arrivera, et ça bouleversera tout ce que tu as toujours cru, tout ce que tu as connu, qui tu es jusqu'au plus profond de ton âme. Mais tu ne dois pas courir après ça. Ca arrivera, fait confiance à la vie.
‒ Quand ?
‒ Ca, personne ne peut le prévoir.
‒ Comment alors ?»
J'étais tellement frustré que je lui jetais mes questions au visage, presque avec agressivité. Il restait calme, et chacune de ses réponses était précédée de quelques secondes de réflexion.
« Ca peut se faire tout seul, un déclic spontané, quand l'heure sera venu. Ou bien… »
Il s'est mordu la lèvre, et un éclat douloureux a fait briller ses yeux. Dans ma fièvre de savoir, j'ai refusé de lui accorder le silence qu'il méritait pour ravaler ses souffrances, aveuglé par la grisante sensation de sentir la réponse à ma portée, tout près, si près…
« Ou bien ?
‒ Ou bien tu peux… tu peux trouver un catalyseur. Une muse. »
Le silence qui a suivi cette assertion a été assourdissant. Une muse ? C'est quoi cette connerie mythologique qu'il me sort ?
« Pardon ?
‒ Une muse. Une personne qui… qui déclenchera quelque chose en toi… quelque chose de bouillonnant et de dévorant, comme un raz de marée, une lame de fond qui t'entrainera sans que tu puisses lutter. Quelque chose… quelque chose qui changera ta vie. Et cette personne deviendra le point autour duquel gravitera ton univers tout entier. »
Il m'a regardé, et je crois que ce qu'il a vu dans mes yeux l'a effrayé. Peut-être mon air rêveur, presque avide. Mon envie, l'envie de connaitre ça. L'envie de sentir une rencontre transcender ma petite existence.
« Je sais que ça a l'air fabuleux comme ça, et ça l'est. Mais… mais c'est à double tranchant. C'est tellement grand, et tellement bon que tu risques de te laisser dévorer par cette relation, et de finir détruit, consumé par un lien trop puissant, englouti par un amour né par erreur… un lien qui ne devrait peut-être pas exister. C'est une aberration de la nature… »
D'un air sombre, il termina ainsi son prêche de mauvais augure. Il se racla la gorge à la vue de mon air effaré, et avec un sourire d'excuse il embraya :
« Mais bon, chacun doit faire ses propres erreurs. Dans tous les cas, sache que je suis là pour toi si tu as besoin de parler ! Et je crois en toi, en ton potentiel. Je suis persuadé que le déclic arrivera. Soit patient. Et crois-y ! »
Après une tape paternelle sur l'épaule, il est parti, laissant dans son sillage un léger parfum de fleur, et un étudiant stupéfait par les révélations que son professeur lui avait faites sur lui-même sans le vouloir. Alors comme ça, Mr Potter était artiste avant, et il avait une muse… Des dizaines de connexion se font, ça peut justifier tellement de choses, sa tristesse , sa solitude manifeste, et ce néant terrible qu'il n'arrivera jamais à combler parce que la personne qui pouvait le faire est partie pour une raison ou une autre…
Moi aussi je veux avoir une muse. Trouver quelqu'un qui rendra mon monde totalement différent. Quelqu'un qui donnera de l'intensité à ma vie. Pour Mr Potter, l'issue n'a apparemment pas été heureuse. Mais il n'y a pas de raison que ça se finisse mal pour moi. J'ai envie de croire ! Envie de croire que ma vie peut changer ! Que je peux devenir un artiste, un vrai, pas juste un mec doué de ses mains qui arrive à vendre quelques toiles par ci par là.
Tout à mes pensées ambitieuses, je marche sans faire attention – l'ébriété n'aidant pas de ce coté là – sur un chewing-gum collé sur le bitume. Après quelques secondes à me débattre et à jurer au milieu du pont, je relève les yeux et aperçoit une silhouette irréelle un peu plus loin, forme blanche teintée de jaune par les lampadaires qui rendent presque superflue la lumière plus pure de la lune.
Je me frotte les yeux.
Quelqu'un est assis sur le parapet, les jambes dans le vide. Mon cœur bat à toute allure tout à coup, comme un pressentiment. Les bruits semblent avoir tous disparus. Les klaxons se sont tus un instant, et il ne reste que la mince silhouette voutée, mon corps vacillant, et ce pont balayé par une brise fraiche.
Je m'approche un peu. Un homme en chemise blanche. Son corps frêle frissonne sous le tissu immaculé. Il est assis, vouté en avant. Ses cheveux libres cachent son visage, ondulant dans la brise. Ils sont mi-longs, atteignant sans doute ses épaules ou presque. Et d'un blond quasiment surréaliste, pâle comme un rayon de lune.
Il n'est plus qu'à un mètre, et les battements de mon cœur résonnent à mes oreilles. Ses jambes se balancent lentement dans le vide. Un étrange instant suspendu, l'apesanteur. Il ne sait pas que je suis là. Moi-même je ne sais pas pourquoi je suis là.
« Excusez-moi… »
Je devrais tenter de trouver quelque chose à dire, mais il a tourné son visage vers moi, et je suis pétrifié. Ses traits sont fins, délicats, presque féminins. Mais plus que la perfection de son visage, c'est la façon dont sa peau accroche la lumière qui me choque. Ses yeux sont cernés, ses joues sont creusées, il semble épuisé, mais malgré tout, sa peau blanche se pare d'un léger halo surnaturel quand il laisse la lumière de la lune, pleine dans le ciel, venir caresser son visage. Ou bien je suis complètement torché…
Alors que je bug comme un crétin – l'alcool ne me réussit vraiment pas – sur son physique irréel, il parle.
« Il a vendu la méridienne… »
Ses mots mystérieux me ramènent à la réalité, et j'en cherche le sens quelques secondes, mon esprit embrumé coinçant sérieusement.
Indifférent à mon trouble, il répète de sa voix rauque.
« Il a vendu notre méridienne… A un antiquaire quelconque, comme si ca ne comptait pas… Notre méridienne…
‒ Pardon ? »
Etrangement, il me dit quelque chose. Pourtant je sais que je me souviendrais clairement de lui si je l'avais déjà rencontré…
Ses yeux argentés se fixent sur moi, son regard accroche le mien, quelques secondes, et pour la première fois il réalise que je suis là. Est-ce qu'il est bourré ou défoncé ? Je me fais la réflexion – stupide – qu'il est trop beau pour être un junkie.
« Tu devrais rentrer chez ta mère te coucher.
‒ Hey ! Je ne suis pas un gamin ! J'ai 21 ans ! »
Il pouffe mollement. Ses yeux se perdent à nouveau dans le scintillement de la Seine.
« Et d'où tu viens comme ça ?
‒ Des Beaux Arts. »
Il se retourne vers moi avec une vivacité que je n'aurais jamais pu soupçonner, et me fixe, d'un regard indéchiffrable. Mal à l'aise, je ressens le besoin de continuer.
« Ce soir, c'était l'exposition des troisièmes années. Ma première expo… »
Je souris, fier, mais il éclate alors de rire, un rire froid, désespéré, fou, presque inhumain, puis détache complètement son attention de moi. Je suis vexé, et je pense à partir en le laissant là, mais quelque chose me gène. Déjà, une vague inquiétude : ce mec débloque, il va peut-être faire une connerie. J'ai appris à ignorer les autres, parisien oblige, mais j'ai encore un semblant de morale, et une vague notion de non assistance à personne en danger. Et surtout, une impression persistante et dérangeante : je l'ai déjà vu quelque part.
« Vous… vous êtes qui ? »
Je m'apprête à répéter ma question désespérément plate – le champagne sape totalement mon imagination on dirait – quand il répond dans un murmure qui pourrait presque confondre avec le sifflement léger du vent.
« Un mauvais rêve. Une hallucination. Tu as trop bu. Je suis un bad trip. »
Sa voix est rauque, basse, faible, et sort en un ronronnement caressant, hypnotique. Il se tourne vers moi à nouveau. Un sourire doux sur ses lèvres. Ses yeux argentés brillants dans l'ombre, irréels. Il murmure d'une voix cajoleuse :
« Ferme les yeux, et le cauchemar se dissipera vite… »
Sans savoir pourquoi, je ferme mes yeux, obéissant. Instant en suspens. Le silence. Le vent. Le clapotis de l'eau. Je frissonne. Un bruit d'éclaboussures. Je rouvre les yeux. Je cligne une fois, deux fois. Oh mon dieu… Je me précipite jusqu'à la rambarde. Le flot de la Seine est continu, paisible. Le silence de la nuit est à peine troublé par une sirène de police au loin. L'hallucination a disparu. L'ange s'est envolé. Adieu bel ange déchu. Un haut-le-cœur me retourne l'estomac, et je sens une larme rouler sur ma joue alors que je vomis sur le trottoir.
Voila. C'est la fin. Pour de bon cette fois. The end. Je pourrais être triste, mais étrangement, je me sens plutôt… soulagée. Cette fiction, c'était quelque chose de si… important pour moi que tant qu'elle n'était pas finie, j'avais la sensation de ne pas pouvoir passer à autre chose, une autre fiction, un autre texte. Savoir que je pose le point final en étant globalement contente de moi, fière de ce que j'ai fais de cette fiction, c'est un véritable souffle d'air frais. J'ai l'impression d'avoir vraiment accompli quelque chose. Un petit bébé de 140 pages. Et après quoi ? Après, on verra. Vous verrez. Je vais voguer vers de nouvelles aventures, et j'espère que vous me suivrez ! =)
J'espère aussi (oui c'est l'espoir qui me fait vivre) que ce bonus ne vous aura pas trop déçu. Je parle surtout à tous ceux qui ont voté pour l'épilogue 2 dans l'espoir que j'arrange les choses, et j'ai eu l'impression d'une confiance tranquille, dans vos reviews, comme s'il était impensable que ça empire encore. Mes chers, sous-estimer la cruauté de l'auteur est un crime ) Enfin, peut-être ai-je quand même réussi à vous conquérir même si ce que j'ai écris ici allait à l'encontre de tout ce que vous vouliez lire… Est-ce que c'est vraiment la fin, est-ce que la dernière scène de ma fic que j'ai voulu quasi irréelle et poétique par moment sera vraiment un mec ivre qui vomit sur le Pont du Carrousel ? Et bien oui. Désolé. La vie ne peut pas toujours être rose et propre, et, comme je le disais il y a peu dans une RàR, j'aime l'idée de faire de la romance avec pipi caca prout et mauvaise haleine =) ! Alors malgré vos suppliques de happy end arrangée, j'ai écris mon bonus death fic. A l'instar de Louis XIV, je dirais ceci : l'auteur, c'est moi ! )
Et comme promis, pour finir, la salve de mercis finale. Merci à tous d'être ici, tous ceux qui me lisent, que ce soit au fil des parutions ou plusieurs semaines/mois après que j'ai bouclé cette fiction (en somme, je parle aux générations futures quoi :P), merci à tous ceux qui restent dans l'ombre, masse silencieuse mais toujours présente, merci à tous ceux qui me laissent parfois/à chaque fois un petit mot (ou un moyen, ou un long, ou un Proustien !), merci à ceux qui discutent avec moi, merci à ceux qui me soutiennent, m'aident et m'encouragent, merci aux amies que je me suis faites sur ffnet, merci à ma bêta pour cette histoire et accessoirement concombre de mer personnelle Noweria, merci à toutes les personnes que j'aime et qui ne liront pas ces lignes parce qu'elles ne savent pas que j'écris (mes parents, mes meilleurs amis, mon frère). Merci. Merci de me permettre de vivre cette expérience d'auteur, tous à votre manière, consciemment ou inconsciemment. C'est quelque chose dont je ne me lasse pas (malgré le fait que les délais croissants entre les chapitres aient pu vous faire croire ca). Un émerveillement sans cesse renouvelé devant chaque review, chaque record, chaque larme avouée, chaque favoris, chaque délire partagé, chaque merci, chaque menace de mort si je ne publie pas plus vite. Je me répète mais je le pense : merci.
Passez de bonnes vacances de noël (pour le peu qu'il en reste), profitez de votre famille, de vos amis, de votre vie. Amusez vous, mangez du chocolat, du foie gras et des huitres, émerveillez vous devant votre sapin et la neige dehors. La vie est belle. Un peu plus encore grâce à vous. Et j'espère vous rendre la pareille à ma façon, qui sait.
A bientôt , sans faute.
Nella