Voil le 1er chapitre de ce tome 2.
Il se déroule 4 ans après le départ d'Edward... J'espère sincèrement que ça vous plaira. Donnez moi votre avis...
Une nouvelle vie…
Aujourd'hui nous sommes le 1er décembre, premier jour des partiels. Eh oui je suis étudiante en 3ème année de droit, mon ultime but dans la vie ? Non ce n'est pas d'être avocate mais plutôt d'être écrivain et de monter ma propre maison d'édition. Alors pourquoi choisir le droit ? C'est simplement pour avoir des notions juridiques et ne pas me faire avoir quand je devrais rédiger des contrats ou autres actes juridiques. Avant de m'y rendre, j'avais une halte à faire.
J'en ai pour trois petites heures, je reviens vite te chercher… Soit sage. J'embrassais sa joue et partit pour l'université.
Je partis alors pour mon épreuve qui se passa plutôt bien. Une fois finie je devais passer récupérer Carlie à la garderie. Nous rentrâmes à la maison pour préparer le déjeuné pour mon fiancé. Jacob était le seul qui ne m'avait pas tourné le dos et nous allions désormais nous marier. Oui même mon père m'avait tourné le dos à l'annonce de ma grossesse et il m'avait mis à la porte.
Flash-back :
Je venais de tenter de mettre fin à mes jours et encore une fois Jacob m'avait sauvé. Mais cette fois je m'étais retrouvé à l'hôpital et les médecins m'avait fait une prise de sang revenue positive aux hormones HCG, hormones de grossesse. L'annonce de cette grossesse m'avait choquée mais néanmoins rendu heureuse. Le docteur San m'avait fait encore une fois la morale en utilisant un argument choc cette fois : la santé de mon bébé. Mon bébé… une part de lui était et serait toujours avec moi finalement. C'est pour ce bébé que j'avais décidé d'arrêter mes conneries, j'avais décidé de le garder, de lui donner naissance et de prendre soin de mon seul lien unique avec l'amour de ma vie… Ce petit être à demi-vampire était devenu toute ma vie. Je devais annoncer la nouvelle à mon père… Pas facile du tout… J'attendais d'être sortit pour parler à Charlie.
Deux semaines que j'étais sorti de l'hôpital et je n'avais toujours pas eu le courage de parler à mon père. Ce soir c'est décidé je vais lui parler. Il était rentré de sa journée de travail et vint me saluer alors que je préparais le repas.
Bonsoir ma puce, ça va ? Me salua-t-il.
Bonsoir papa, tu veux t'asseoir j'ai à te parler. Lui annonçais-je.
Euh… Bella tu me fais peur. Me dit-il en s'asseyant.
… Je m'assis en face de lui et le regarde dans les yeux. Papa je…jesuisenceinte. Finis-je rapidement en dépit de mon hésitation.
Quoi ? Je n'ai rien compris. Déclara-t-il incrédule.
Je suis enceinte, je vais avoir un bébé… Lui avouais-je alors qu'il devenait livide.
… Il ne répondit rien mais avait les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte.
Papa… ? Dit quelque chose stp... Le suppliais-je.
AVORTE… Me hurla-t-il.
NON, HORS DE QUESTION. Hurlais-je à mon tour.
ALORS DEHORS, SORS DE CHEZ MOI, TU N'ES PLUS MA FILLE… Me lança-t-il froidement.
Sans aucune autre forme de politesse, je m'étais engouffrée dans mon camion et j'avais conduit jusqu'à La Push.
Fin de flash-back
Carlie était donc ma fille mais aussi celle d'Edward. Elle était un miracle, mon miracle. Elle ressemblait beaucoup à son père… Elle avait des jolis cheveux bouclés cuivrés, mes yeux chocolat mais surtout les traits physiques d'Edward, son joli petit nez, son super sourire en coin à croquer. Elle était magnifique et sage comme une image. Après notre mariage, Jacob voulait adopter officiellement Carlie et cette dernière en était plutôt contente et même si elle pensait très souvent à son père. Elle adorait Jacob et elle n'ignorait pas tout ce qu'il avait fait pour nous.
Depuis que nous étions rentrés de la garderie Carlie n'avait pas décroché un mot, elle qui était d'ordinaire si joyeuse à l'instar de sa tante Alice. Elle était partie s'allonger directement à plat ventre sur son lit en pleurant. Je ne pouvais supporter le chagrin de ma fille, Jacob me disait que je la couvais de trop mais elle n'avait pas l'air de s'en plaindre. Je me précipitais alors dans sa chambre et lui caressa tendrement les cheveux en m'essayant sur le rebord du lit.
Qu'est-ce qu'il y a mon bébé ? Demandais-je.
Maman… toi aussi tu va m'abandonner ? Me demanda-t-elle.
Non mon amour… bien sur que non… Pourquoi tu dis ça ? M'inquiétais-je de ces paroles.
C'est Colline qui l'a dit. Elle a dit que j'étais tellement moche qu'un jour tu ne reviendrais pas me chercher, que tu me laisserais comme papa et comme…. Pleura-t-elle.
Encore cette petite peste. Carlie regarde-moi. Lui ordonnais-je tendrement. Cette petite vipère a tord, elle dit ça par jalousie chérie parce que tu es bien plus jolie qu'elle. Et au sujet d'Edward… On en a déjà discuté, tu sais bien ma puce que s'il avait su que tu étais là, il ne serait jamais partit. Chérie ne fait pas attention à ce que te dis cette fille. La rassurais-je.
Pour me montrer qu'elle avait bien compris tout ce que je lui avais expliqué elle déposa sa petite mimine froide sur ma joue et me montra des images d'elle à la garderie puis des images d'Edward et moi heureux, une de sa… et enfin, une magnifique image d'elle souriante. Je déposais un baiser sur son front et lui dit de jouer le temps que je prépare le déjeuné. Je mettais la table quand Jacob rentra de son garage pour manger.
Salut ma puce. Me dit-il en déposant un baiser sur mes lèvres.
Bien travaillé ? Lui demandais-je.
Oui et toi tu as réussis ? Me répondit-il.
Oui je crois bien. Dis ce soir tu pourrais garder Carlie, Sawyer m'a appelé je dois remplacer Vanessa, elle s'est faite porter pâle. Lui annonçais-je.
Bien sur. Accepta-t-il. Carlie tu vas laver tes mains on va passer à table. Lui demanda-t-il.
Le repas c'étais passé plutôt tranquillement comme le restant de l'après-midi. J'avais joué avec ma puce, elle avait l'air heureuse. Et j'avais fait quelques cornets de dragées pour le mariage tandis que ma fille écrivait sa lettre au père Noël. Je sais qu'elle est très jeune mais elle a les capacités mentales de sa famille paternelle. Elle me l'avait donné pour que je la poste mais j'avais pris la liberté de la lire pour aiguiller le père noël maman-Jacob.
Petit papa Noël,
Je sais que je ne suis pas comme les autres de la garderie mais je suis sage quand même. Je ne te demande pas beaucoup de chose qui coûte de l'argent. J'aimerai juste que tu me ramènes mon papa et ma sœur pour Noël et que ma maman soit enfin heureuse parce que même si elle aime parrain je sais qu'elle aime encore plus mon papa. Merci.
Carlie Cullen, 4 ans.
A ces mots mon cœur se serra. Ma fille ne rêvait que d'une chose… que sa famille soit réunie. J'avais pourtant tout fait pour le cacher mais grâce au même don que son père ma puce avait lu dans mes pensées que je songeais souvent à Edward.
Sur les coups de 18 heures Jacob était rentré et moi je devais être à la station de ski où j'étais animatrice à 19 heures. Je saluais ma fille ne la révérant plus en rentrant puisqu'elle serait couchée.
Je partis pour animer la soirée en racontant des blagues pendant le dîner mais après je devais chanter avec mon groupe, j'avais un public masculin assez excité et j'avais donc régulièrement recours à un garde du corps qui était devenu un ami « Jared ». Après une assez bonne prestation et beaucoup de reconnaissance de la part des mâles surtout Jared me raccompagna chez moi.
Jacob et moi étions partis vivre à Vancouver, après tous ces jugements à propos de ma grossesse, j'avais voulu partir et Jake n'avait pas voulu me laisser seule une seule seconde, il avait tout plaqué pour me suivre, preuve de son amour envers moi.
C'était une jolie et assez grand maison, bien sur pas aussi luxueuse que la villa des Cullen mais elle était tout de même très confortable. J'entrais dans le salon et y trouvas mon homme endormi sur le canapé.
Mon cœur ? Tu devrais monter te coucher.
Hummm… snif snif… Plissa-t-il le nez en sentant quelque chose.
Au même moment, les pleurs de ma fille retentirent dans le baby phone. Je compris alors qu'il se passait quelque chose. Jacob se redressa aussi sec et se précipita très rapidement dans la chambre de ma fille, moi sur ses talons. Lorsqu'il ouvrit la porte, un courant d'air se fit sentir, preuve que quelqu'un était entré dans sa chambre. Jacob me cria de rester avec elle alors qu'il sautait déjà par la fenêtre à la poursuite de l'intrus. Ma fille pleurait terrifié dans son lit. Après avoir refermée la fenêtre, je me précipitais pour la prendre dans mes bras, la serrer fort contre moi avec la peur au ventre de la perdre et la berçait tendrement.
Chut…chut c'est fini mon amour… Jake va le faire fuir, il ne viendra plus t'embêter. Tentais-je de la rassurer pas vraiment convaincue moi-même.
Maman c'est un pas normal comme moi. M'annonça-t-elle me choquant au passage.
Chérie la normalité n'existe pas. Tu es juste un petit peu différente c'est tout. Ce monsieur était un vampire c'est ça ? Lui demandais-je pour m'en assurer.
Elle hocha la tête positivement et se blottit encore plus contre moi en crochetant ses petits bras autour de ma nuque. Qui était ce vampire qui voulait s'en prendre à ma fille ? Comment connaissait-il son existence ? Qu'est ce qu'il voulait à ma Carlie ? Bon sang je n'aimais pas ça, je sentais le retour des ennuis… Je ferais tout pour protéger mon bébé quitte à y laisser la vie. J'enroulais ma fille dans un plaid, plaça son doudou dans ses bras et la descendis sur le canapé avec moi en attendant le retour de Jacob. J'espérais sincèrement qu'il n'avait pas de problème avec ce vampire… Soudain, une boule me revint au ventre tiraillé par la peur de le perdre lui aussi…
Quelques dizaines de minutes plus tard Jacob revint sain et sauf… Dieu merci. Il courut s'asseoir auprès de nous en nous serrant dans ses bras. Il soupira de soulagement en nous déposant à toutes les deux, un baisé dans nos cheveux.
A peine une minute après le retour de Jacob, la porte s'ouvrit…