Coucou tout le monde ! ^^

Ça y est, voici la suite (Enfin !) de BB&FD (Petit raccourci pour le titre ! XD). Encore une fois je m'excuse d'avoir été si longtemps inscrite dans la liste des "abonnés absents" de la rubrique Sasodei. é_è Gomenasaiiii ! TT-TT

J'espère arriver à me faire pardonner...

Bon, je l'admets, ce chapitre ayant été fini à la va-vite, j'espère qu'il saura vous plaire parce qu'alors, entre deux valises, je ne sais plus où donner de la tête ! X) Et oui c'est ça de voyager... =='

Bon c'était pas nouveau que je ne me relisais pas beaucoup, mais là, c'est du total freestyle ! Alors si c'est mauvais, dites-le moi que j'aille me pendre.

Sinon, la chanson sélectionnée pour ce chapitre est Le Train d'Ina Ich. Une chanteuse en or massif, je vous le dis ! U_U

Voilà voilà, sur -ce je ne vous fais pas patienter plus longtemps ! ^^ Bonne lecture X3


4.

Le train.

Lorsque Deidara ouvrit les yeux, il était déjà treize heures. Un soleil radieux laissait passer quelques rayons dans la pièce, se moquant éperdument des rideaux bleu nuit qui avaient été mis là pour le stopper, et une légère odeur de friture emplissait la pièce, venant de l'extérieur où un restaurant situé un peu plus bas dans la rue servait plusieurs variétés de tempuras et autres nems. Les bruits au dehors, allant graduellement des ronronnements de moteurs d'automobiles jusqu'aux cris d'enfants en bas âge, avaient fini par avoir eu raison de son sommeil et le blond grogna en se mettant sur le ventre pour ensuite s'asseoir, comme il le faisait tout les jours depuis maintenant dix-neuf ans...

La douleur qui irradia son corps tout entier au point de lui arracher un cri de souffrance l'arrêta net. Et aussitôt, les souvenirs de la veille vinrent lui danser sous le nez, obscènes images qui remplirent ses yeux d'horreur. Ignorant la douleur dans un rapide mouvement du bassin, il pivota et parvint à s'asseoir, les larmes prêtes à jaillir cela dit. Allons donc, la journée commençait bien ! Il ne lui manquait plus que ça : Des courbatures ! Il se sentait comme un petit papi qui se plaignait de son lumbago...

Il essaya d'en rire, mais aucun son ne voulut franchir ses lèvres, un sanglot étranglé tout au plus. L'heure n'était pas à l'humour, il devait affronter la vérité en face, celle qui faisait très mal...

"Elle aurait été violée avant et après sa mort, le viol post-mortem ayant été réalisé avec un objet tranchant, probablement un couteau. C'est vous dire l'acharnement de..."

L'agresseur n'avait jamais été retrouvé.

Et Deidara, lui aussi, avait été violé. Comme elle. L'objet en moins, au moins ça !

A ce constat morbide, l'envie de vomir fut si violente qu'il eut tout juste le temps d'ouvrir la porte de ce qu'il pensa être la salle de bain et de se jeter sur le lavabo pour recracher la bile qui lui brûla la gorge, à défaut d'un repas qu'il aurait rendu s'il avait pu en prendre un hier soir. Son souffle était erratique, irrégulier, et le miroir devant lui lui donna l'impression qu'il était mort : Un visage déjà pâle par nature qui, cette teinte accentuée, lui parut être celui d'un cadavre, avec de grandes cernes noires sous ses yeux bleus dont l'un était entouré d'un bel hématome qui oscillait entre le noir, le violet et le jaune fané. Sa lèvre inférieure était marquée d'une petite cicatrice en forme de virgule, identifiable par une fine couche de sang coagulé, sang qu'on retrouvait également à la racine de ses cheveux et dans la longueur dorée de ces derniers, séché. Ce n'était vraiment pas beau à voir, ce n'était pas lui ! Où était sa beauté naturelle ? Sa nonchalance ? Son sourire qui faisait craquer les filles de son lycée, jadis ?

Oui, lorsqu'il se vit, Deidara eut la sincère impression qu'il était déjà mort. A vrai dire, c'était à peine s'il parvenait à se reconnaître dans ce miroir. Et puis ce qu'il ressentait était étrange : Comme s'il était dans un train, assis, à regarder sa vie s'écouler entre ses doigts fins, impuissant...

Je fais peine à voir, pensa-t-il en passant délicatement un doigt sur son œil au beurre noir. Même avec du fond de teint, cela ne pourra pas être caché, hm... Et la saleté sur ma bouche non plus ! Que faire...

Les larmes coulèrent sur son visage avant même qu'il s'en rende compte, frappé par la pensée qu'il venait d'avoir. Il pensait déjà à retravailler...

Deidara éclaboussa son visage d'eau fraîche et retourna lentement s'asseoir sur le lit aux grands draps blancs, en silence. Il eut mal, encore une fois. Mais il ne cria pas ; il préférait oublier ce qui était autour de lui pour se concentrer sur cette foutue pensée qui l'avait traversée ! Folie ! Foutaise ! Quel imbécile pouvait-il être parfois !

Je viens de me faire violer... Et je repense déjà à... Mon travail... Hm... Ridicule.

Il prit son visage entre ses mains, en larmes. Il avait l'impression de perdre la raison, une bonne fois pour toute...

Il avait atteint ses limites.

Oui, parfaitement ridicule !

C'est à ce moment-là qu'il sentit une odeur qui lui mit l'eau à la bouche. Relevant doucement la tête, les larmes roulant toujours sur ses joues, il pivota jusqu'à ce qu'il remarque le plateau en bois exotique posé sur la table de chevet. Un petit déjeuner digne de ce nom l'y attendait. A croire que quelqu'un pensait à...

Moi. Oui, il est vrai que je ne suis pas chez... Moi...

A cette pensée, il repensa à l'inconnu à la tignasse flamboyante. Celui qui l'avait sauvé. Celui qui passait son temps à le fixer depuis cette chambre d'hôtel.

Celui qui l'avait recueilli ici sans la moindre hésitation après l'avoir vu pris dans une tournante infernale, spirale de douleur dont il n'aurait pas pu s'échapper seul, avant de prendre patiemment soin de le déshabiller et de lui offrir un lit douillet, au calme.

Cet homme l'intriguait. Qui était-il ?

Et surtout : Que lui voulait-il ?

Deidara se leva, ignorant la douleur qui refaisait surface, puis s'approcha du plateau à côté duquel il s'assit avant de prendre un croissant qui le tentait. Lorsqu'il croqua dedans, le goût du beurre encore chaud lui arracha un frisson de plaisir, pas loin de ce mot qu'il détestait prononcer car trop étroitement lié à son activité nocturne ; C'était délicieux.

Un petit déjeuner digne d'un grand hôtel comme l'Holiday In.

Il est si gentil...

Sur le plateau, il vit un papier avec pour indications le numéro 653 et le nom de Sasori Akasuna.

Voilà donc l'identité de son curieux sauveur. Mais où était-il ? Parti ? Peut être au travail ? Pour le coup, il regretta de l'avoir si mal accueilli hier, alors qu'il était encore sous le choc de l'agression... Certes, il était toujours sous le choc, mais il tenait à remercier Sasori d'avoir été là...

"Deidara..."

Comment connaissait-il son prénom ?

Le blond haussa les épaules, et se servit une tasse de café bien noir, histoire de se requinquer. Après quoi, il décida qu'il devrait se débrouiller pour parler avec le roux. Sa curiosité le démangeait beaucoup trop pour le retenir...


Sasori avait décidé qu'aujourd'hui, personne ne le tirerait hors de ses réflexions. Résultat ? Ses élèves se prirent une interrogation sans prévenir, même si la justification officielle de celle-ci était de "s'assurer que les élèves avaient tous assimilés durablement ses leçons". Car c'est connu, bien des étudiants ont une mémoire un brin développée sur la capacité réservée à la mémoire à court terme. Lui, il n'était pas venu ici pour que ces gamins oublient ce qu'il leur avait enseigné au bout d'un mois ! Donc, un petit contrôle, ça ne faisait de mal à personne...

Sauf à ceux qui avaient préféré aller sur Internet plutôt que d'apprendre comme il le fallait leurs notes et de faire leurs exercices. Logique.

Sasori soupira, ses prunelles chocolatées fixant un point devant lui à travers les verres de ses lunettes qu'il n'utilisait que pour les cours, histoire de ne pas voir sa vue se détériorer trop vite. Il n'était pas dans la salle de cours, pas spirituellement du moins. Là, pour l'instant, il ressassait les évènements de la veille, une légère douleur persistant encore dans sa main droite, signe que tout ceci était, malheureusement, bien réel :

Il avait sauvé Deidara de trois ordures en puissance.

Mais depuis combien de temps était-il là, exactement... ?

Si ça se trouve, ils lui sont tous... Passés dessus... Avant que je n'arrive. Peut être même plus, pensa-t-il, amer, en massant doucement sa main droite pour espérer apaiser un peu la douleur. Pourquoi ? Alors qu'il est si fragile, si sensible...

Il se rappela alors d'une phrase qu'il avait lu un jour dans un de ses romans dont il raffolait : "Les anges ont beau lutter contre le Mal, ce sont les suppôts de ce dernier qui se montrent les plus redoutables".

Il ne pouvait s'empêcher de penser à Deidara dans le rôle de l'Ange.

L'ange aux ailes coupées, brûlées, arrachées.

Un Ange déchu, en quelque sorte.

Que pouvait bien faire ce gamin dans une ruelle aussi mal famée ? Il n'était pas idiot, tout de même ! Ça se voyait, il était intelligent, et dégourdi avec ça. Alors pourquoi...

La sonnerie le tira de ses pensées et il récupéra les copies de ses élèves en silence, les gratifiant d'un mouvement de tête respectueux pour leur souhaiter de passer une bonne journée, et aussi peut être pour s'excuser de leur avoir imposer une interrogation sans prévenir. Une seule élève resta près de son bureau, le fixant avec une certaine inquiétude. Une adolescente perpétuellement dans la Lune mais qui avait tout de même de bons résultats et que Sasori appréciait parce qu'elle lui rappelait sa fille avec ses longs cheveux noirs et ses yeux marrons, si intenses qu'ils en paraissaient rouges par moments...

- Oui, Mariko ? Tu veux me demander quelque chose ? l'interrogea-t-il d'une voix douce qui laissait transparaître malgré lui une certaine mélancolie.

- Je voulais m'assurer que vous alliez bien, monsieur Akasuna. Vous aviez l'air... Ailleurs.

Perspicace ! Oh oui, tu ressembles bien à ma petite perle, toi... Aussi futées l'une que l'autre...

- On ne peut rien cacher à ses élèves, je pense, lâcha-t-il en se redressant sur sa chaise et en passant les bras derrière le dossier de celle-ci pour s'étirer. Effectivement, j'ai... Quelques pensées qui me préoccupent.

- Vous voulez en parler, monsieur ?

- Tu n'es pas censée avoir cours de Mathématiques avec monsieur Konigano, Mariko ?

- Non. Moi, c'est l'autre professeur de Mathématiques que j'ai et j'aurais préféré avoir Konigano, pour tout vous dire... Monsieur Nara pourra bien se passer de moi quelques minutes ! lança la jeune femme en haussant les épaules avec désinvolture, tenant son sac envahi par les pin's à bout de bras. Il est tellement plongé dans ses livres sur le jeux de Go et désintéressé de ses élèves que c'est à peine s'il remarquera mon retard !

Comme quoi les impressions que me donnent mes collègues se confirment, se dit le roux en ne pouvant retenir un sourire amusé à l'évocation de Shikamaru, un collègue qui effectivement enseignait les mathématiques qu'il comparait sans cesse à ses jeux de stratégies.

- Hnn... Disons que j'ai rencontré un jeune garçon dans la rue qui avait des ennuis. J'essaie de lui proposer mon aide car je sens que je peux l'aider, mais j'ai l'impression qu'il me... Déteste.

Bon, on n'était pas loin de la vérité, hein !

Mariko ne dit rien pendant quelques secondes, plongée dans ses réflexions. Puis sa voix, douce comme le son d'un carillon, parvint aux oreilles de son professeur :

- Il y a deux solutions : Soit c'est qu'il se croit capable de se débrouiller seul et là, on ne peut pas faire grand chose... Soit c'est qu'il a peur. Il ne doit pas accorder facilement sa confiance pour une raison précise et c'est pour ça qu'il refuse votre aide. Par crainte de se retrouver à nouveau face à ce traumatisme... Enfin, je crois ! C'est un peu comme les chats.

Oui. Deidara est si frêle, et ses yeux... Ils reflétaient toute la panique qui l'habitait, son mal être. Sur la défensive... Comme un petit chaton apeuré... Mais pourquoi ? Et comment puis-je l'aider ?

- Tu dois avoir raison Mariko, je te remercie pour cette hypothèse...

- Il n'y a pas de quoi ! Mais vous savez, je ne le connais pas... Mais à mon avis, il vaut mieux savoir ce qui l'effraie tant pour pouvoir l'aider comme il se doit, et qu'il sente que vos attentions sont bonnes. C'est ça, faire confiance à quelqu'un.

Sur ces mots, la jeune fille sortie, pleine d'une certaine sagesse à tout juste seize ans. Sasori en restait troublé : Et si elle avait raison... ?

Mais de quoi avait-il peur ? Des récidives ? Non, non, c'était plus profond que ça, ça se sentait lorsqu'on regardait Deidara. Mais quoi...

"- Pourquoi parles-tu de sa mère au passé ?

- Elle est morte."

Sa mère est décédée. Mais comment ?

Alors qu'une autre classe de trente élèves prenait place dans la pièce, attendant patiemment que le jeune homme aux allures d'adolescents leur demande de s'asseoir, Sasori commença à penser sérieusement que le destin de la mère de Deidara était la raison du traumatisme qui le hantait. Il se promit de lui demander plus de détails ce soir, au calme, autour d'un verre de vin.


Lorsque Sasori pénétra dans sa chambre d'hôtel, vers dix-huit heures, il vit aussitôt Deidara qui, assis sur le lit qui avait été fait entre temps, regardait par la fenêtre, perdu dans ses pensées. Refermant alors doucement la porte, il se racla la gorge pour attirer l'attention du blond qui se retourna brusquement à ce bruit avant de sembler se détendre légèrement en le voyant. Ses longs cheveux blonds avaient été rassemblés en une queue-de-cheval haute, et un reste de frange devenue bien trop longue avec le temps lui recouvrait une partie du visage.

Certes, il avait toujours l'air de quelqu'un qui avait été agressé la veille, mais il semblait aller un peu mieux. Même si son œil était toujours aussi tuméfié et si sa lèvre arborait un trait brunâtre visible d'assez loin...

Ils se dévisagèrent en silence, pendant peut être deux minutes. Puis le roux déposa sa sacoche près de la table de nuit et s'approcha de l'adolescent à qui il sourit, espérant le mettre en confiance.

- Bonjour, Deidara. Bien dormi ?

- D'où savez-vous mon nom, hm ?

Une question pour une autre question. C'est qu'il avait du répondant, le petit !

- Je travaille au lycée près d'ici, avec Miharu Konigano. Il m'a parlé de toi, vu que tu es son voisin et que sa femme pense à toi, parfois... Ils se demandent ce que tu deviens, Deidara...

- Dites-leur que je vais bien, hm !

Sasori observa longuement le blond avant de faire une tête qui signifiait clairement qu'il ne partageait pas son avis.

- Tu n'as, au regret de te le dire, pas la tête de quelqu'un qui va bien.

- Ça ira mieux d'ici trois jours.

- Je peine à y croire, tu sais...

- Je ne suis pas dans ta tête, Sasori, hn. Tu permets que je te tutoie, on doit avoir le même âge, non ?

- Oui, on peut se tutoyer. Mais pour répondre à ta question, non, je suis plus âgé que toi, petit. J'ai trente-cinq ans, moi.

Deidara le contempla, interdit. Pendant un instant, il crut que Sasori se fichait ouvertement de lui... Mais à bien y réfléchir, il était vrai que Sasori travaillait en tant qu'enseignant... C'est qu'il devait avoir déjà fini ses études.

Et Deidara avait suffisamment parlé des études liées à l'enseignement avec Miharu et Nora pour savoir combien d'années elles duraient...

- Tu ne fais pas ton âge alors, hm...

- Oui, on me l'a déjà dit plusieurs fois, lui répondit Sasori en levant les yeux au ciel. Décidément, quand est-ce qu'on allait lui dire qu'il faisait son âge réel ? Mais parlons un peu de toi, tu veux... ?

Le blond fronça les sourcils en tournant la tête pour le regarder.

- Pourquoi devrions-nous parler de moi ? Ma vie n'a rien d'important.

- J'aimerais savoir pourquoi... Tu t'es retrouvé en si mauvaise posture hier...

- Je ne les avais pas vu venir, c'est tout, hn !

- Alors, qu'est-ce que tu faisais dans cette ruelle ? Ne me dis pas que tu habites là, je ne te croirai pas ! Et tu me sembles assez intelligent pour savoir qu'on ne suit pas les gens n'importe où, surtout lorsqu'on ne les connait pas.

Les mains pâles et manucurées de noir du blond se contractèrent simultanément, formant deux poings tremblants. De colère ou de peine, là était la question... Mais Sasori voulait une réponse, pour mieux comprendre cet adolescent mystérieux qui l'obsédait tant depuis leur rencontre quelques jours plus tôt. Il ne comptait pas lâcher prise de si tôt...

Mais comment Deidara pouvait-il lui avouer la vérité ?

- Deidara... Est-ce que ça a quelque chose à voir avec ta mère ?

Les immenses orbes bleutées s'agrandirent d'horreur.

"Who wants to live forever... ?"

- Non ! Hn !

A ce moment-là, le téléphone portable du blond se mit à sonner. Deidara sursauta mais ne bougea pas d'un millimètre, laissant ce dernier sonner car il ne voulait pas entendre ces voix qu'il ne connaissait que trop bien et qui le dégoûtait jusqu'au plus profond de lui-même. Un bruit de carillon signala aux deux hommes qu'un message vocal avait été laissé.

Sasori, en voyant le regard apeuré de Deidara, ne sut quoi lui dire.

- Pourquoi... N'as-tu pas décroché ? Ça pourrait être important tu sais...

- Non, ça ne l'est pas. Pas aujourd'hui, ce n'est rien... Demain, demain...

Le blond s'immobilisa puis, sans prévenir, prit sa tête entre ses mains avant de hurler de colère ou bien de désespoir, allez savoir. Sasori en resta choqué, il ne comprenait pas pourquoi Deidara réagissait ainsi... Ni même sa réponse d'ailleurs. Comment ça, demain ? Pourquoi cela pouvait-il attendre et être repoussé au lendemain alors que généralement, un message qu'on laissait sur une boîte vocale, c'était fait pour qu'on recontacte la personne au plus vite ? Non, pour le coup, Sasori ne comprenait rien...

- Deidara, tu es sûr que ça va ? s'enquit-il en posant une main sur l'épaule du blond.

A ce contact, le jeune homme sursauta puis, voyant qu'il ne s'agissait que de son interlocuteur, il ferma les yeux en se laissant faire, impuissant. Il avait l'air à bout de nerfs. Et à cet instant, Sasori le sentit plus en détresse que jamais...

Lui qui est si sensible, si beau, si doux... A son regard, ça se voit, il est terrorisé...

Minute ! Il avait dit qu'il le trouvait beau ?

... Bon Dieu, Sasori, il fallait se ressaisir ! Oui, certes il était agréable à regarder mais parce que c'était vrai, pas dans un sens où il le trouvait attirant... Et puis, il n'était pas gay, Sasori ! Décidément, lui aussi il avait les nerfs dans un sale état.

- Hnn... Pourquoi êtes-vous si gentil avec moi ?

- Pardon ?

- Vous m'avez sauvé. Vous m'avez laissé dormir ici alors que vous ne me connaissez pas... Pourquoi ?

Sasori lui sourit faiblement.

- Je ne le sais pas vraiment, Deidara... Disons que quand je t'ai vu, j'ai senti que tu avais besoin d'aide. Ta gorge doit te faire mal, tu veux que j'aille te chercher un verre d'eau ?

Deidara hocha la tête en silence. Le roux en profita alors pour se lever et aller dans la salle de bains, remplissant un verre d'eau du robinet avant de prendre une seconde pour réfléchir. Deidara était mort de trouille, complètement abasourdi. Lui-même ne savait quoi dire, au moins un point qu'ils avaient en commun. Peut être, lorsque le blond lui aurait expliqué tout ses problèmes, pourraient-ils trouver ensemble une solution pour l'aider à retrouver une vie saine, loin de la crainte...

Lorsque Sasori ressortit de la salle de bains, quelques minutes plus tard, en s'excusant de l'avoir fait patienter, Deidara n'était plus là.

Un post-it sur lequel un numéro avait été griffonné à la va-vite était déposé sur son lit. La porte de la chambre, elle, était grande ouverte.

Il a fuit... fut la seule pensée de Sasori qui, sous la stupéfaction, laissa tomber son verre sur le sol. Celui ci répandait aussitôt le liquide qu'il abritait, comme s'il n'avait attendu que ça.

Sasori était sous le choc. Lui qui croyait que Deidara commençait à lui faire confiance, il se retrouvait à nouveau à la case départ.

Et cette sensation-là était bien amère, il fallait le reconnaître.


*sort timidement la tête du dessous de son bureau* Alors ? =$ Bien ? Pas bien ?

Oui, je sais on a un peu l'impression de piétiner... Enfin, c'est mon avis personnel ! ^^' Mais promis les choses vont s'accélérer un peu d'ici très peu de temps... ;)

Bon. J'attends impatiemment vos avis à tous pour me dire si j'ai le feu vert. Mais avant... French Kisses ! ^^

Oh ! J'oubliais ! =O

Alors, les personnes qui ont l'habitude de lire mes fan fictions savent que j'ai tendance à dénigrer un peu un certain personnage... Ouais, Hidan ! Le Masochiste alcoolique de la bande. Bon ben voilà, monsieur le Jashiniste a eu le droit à son OS. Un gros OS même, qui sera en deux parties. =) La première est postée, alors les intéressées... ;3 Rating M pour le côté sanglant que je prévois et parfois même un caractère sexuel assez présent (Bah ouais, c'est Hidan quoi !) mais bon il s'agit de ma tentative de décrire ce qui a bien pu pousser Hidan à devenir celui qu'il est et que l'on connaît. Alors voilà, il s'appelle "Je te jure fidélité" et j'espère qu'elle saura vous séduire, ce petit (long !) OS, car j'y ai passé beaucoup de temps (Presque deux mois voire trois, mine de rien =$).

Voilà, j'en ai fini avec le petit coup de publicité ! XD Je vous laisse. =)

A bientôt dans French Kisses. X3