Hello ! Voici l'épilogue (eh oui, cette fois, c'est la fin) de cette fic. J'espère que vous l'aimerez et je vous souhaite une très bonne lecture ^^

Merci beaucoup à Callendra d'avoir égallement corrigé ce chapitre. Et merci aussi pour toutes tes petites notes encourageantes =D

Epilogue

(POV Watson)

Je le regarde, complètement abasourdi. Et, tout d'un coup, c'est comme si une énorme, un invivable poids venait de s'envoler de ma poitrine… Je l'aime…

Je me penche avec la lenteur d'un prédateur traquant sa proie sur le sourire mi-moqueur mi-satisfait de Holmes… Ou, de Sherlock, plus exactement à présent…

Nos lèvres se touchent enfin et je sens son sourire s'étirer. Et, même sans le voir, je devine que ce sourire et le même que celui qu'il ébauche lorsqu'il me bat à plat de couture au Poker.

Je romps le baiser, empreint d'un énorme doute.

-Sherlock ?

-John ?

-Ne serions nous pas le 14 février aujourd'hui ?

-Si, tout à fait.

-Vous avez tout planifié…

Ses yeux s'agrandissent démesurément et sa bouche s'entrouvre lentement.

-…

-Vous avez tout fait exprès… L'opéra, le vol de mes biens, Irène, Gladstone et même votre départ intempestif d'aujourd'hui ! Vous saviez, que j'allais me mettre en colère et vous posez des questions, vous saviez que je vous suivrais dans cette joute verbale les yeux fermés, et vous saviez, tout au long de mes réactions, que je me consumais d'amour pour vous avant même que je le sache !

-John… Je… Enfin, comprenez-moi… Je ne pouvais tout de même pas me jeter dans la gueule du loup sans être sûr et certain que mes sentiments étaient réciproques…

-Sans être sûr et certain ? Mais mon amour pour vous crève les yeux ! Comment aurais-je pu vous supporter pendant autant de temps si je ne vous avais pas aimé ? Croyez-vous qu'un être sain d'esprit accepterait de vivre avec un fou s'il ne lui vouait pas un amour éternel ? Vous vous vantez d'être le plus grand détective du monde, Holmes, mais parfois, vous êtes fort lent !

Une expression de ravissement se dessine sur son visage. Qu'est-ce que j'ai encore bien pu dire qui le rende si heureux ? Même quand je me fâche, j'arrive à lui déclarer mon amour… Ca va mal…

-…

-Vous avez joué avec moi pendant très exactement quatre-vingt jours, Sherlock… Maintenant, à moi de jouer avec vous…

Serre moi fort dans tes bras invite-moi direct dans tes rêves
Laisse-moi venir sous tes draps, avant que le soleil ne se lève

Christophe Willem, Intemporel.

(POV Holmes)

-John, mon ami, vous jouez à un jeu dangereux…

Ok. On se calme. On respire bien à fond et on tâche de garder son sang froid.

-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

-Je vous savais légèrement à cran, Sherlock, mais je n'aurais pas imaginé que c'était à ce point-là…

Il m'adresse un sourire terriblement vicieux. Voici une heure et demie que ce malade me torture de toutes les façons les plus délicieuses qu'on puisse imaginer. Je m'en tirais à bon compte jusqu'ici, il n'avait su m'arracher que quelques soupires et gémissements. Mais là… Là… Il a trouvé mon point sensible. Je ne résiste pas aux caresses dans le dos. C'est plus fort que moi. Ca me donne des frissons dans tout le corps, et vu l'état de nerfs dans le quel je suis pour le moment, mes sensations sont décuplées. Je vais devenir fou.

-Vous êtes vous, Sherlock, c'est pour ça que je vous aime.

Aurais-je parlé à haute voix ? Ca va de plus en plus mal !

-John ? Ou êtes-vous ?

-Pas bien loin.

Je le vois revenir avec un bol de fraises à la main. Ou il les a dégotées, je n'en sais rien, mais toujours est-il qu'il vient de s'assoir sur moi de façon à me chevaucher et qu'il est en train d'en sucer une de la manière la plus sensuelle qui soit. Ses yeux sont rivés sur les miens. Mon érection déjà frissonnante se met à vibrer. Je le veux. Je le veux à l'instant.

Il se penche sur moi et glisse la fraise enduite de salive entre mes lèvres. Je l'avale sans discuter. Je n'ose plus discuter. Chaque mot qui m'échappe trahit tout mon désir. Il ondule légèrement du bassin tout contre moi. Un petit cri extatique m'échappe et je me sens rougir comme une collégienne.

Je l'entends rire. Oh ! Comme ce doit être jouissif d'être la seule personne à savoir me faire perdre mes moyens ! Mais je me vengerai ! Moi aussi, je le ferai bander comme un fou, soupirer, gémir, crier, hurler mon nom. Moi aussi je le ferai languir. Je le rendrai dingue. Aussi dingue que moi !

-Je suis déjà dingue de vous, mon amour…

-Mais enfin, John, lisez-vous dans mes pensées ?

-Pas vraiment non… Disons que vous me gémissez des phrases plus ou mains cohérentes et que j'y réponds.

-Que…

Je ne finirai jamais cette phrase. Il vient de m'embrasser presque sauvagement.

Je suis au paradis…

END

Ainsi fini l' ! Voila, j'espère que vous aurez pris autant de plaisir à lire cette fanfiction que ce que j'ai eu à l'écrire ! A très bientôt pour de nouvelles aventures !