Rating: T parce que Yuffie n'a aucun tabou.

Résumé: Qui aurait pu prédire qu'un jour Yuffie Kisaragi, qu'il souhaite assassiner plus que tout au monde, lui manquerait ? Entre mensonges et mauvais tours, il fallait bien sûr qu'elle ait raison en prime... Adorable peste.

Espérons que ce chapitre-ci aura plus de succès que le précédent :) et d'énormes mercis à Lunastrelle, Lys9191 et 666bulle (ravie de t'avoir amenée à apprécier ce couple !)


Chapitre 3, ou comment Yuffie Kisaragi a toujours raison.

Vincent sentit un parfum léger et agréable lorsqu'il reprit conscience du monde. Il ouvrit les yeux et se redressa en réalisant qu'il identifiait le parfum comme féminin, et surtout, que l'odeur correspondait à l'abricot. Il ramena le drap jusqu'à sa taille en remarquant que Yuffie était installée sur son fauteuil, les cheveux mouillés et l'une de ses chemises pour seul vêtement.

-Qu'est-ce que tu fais là ? demanda-t-il sans préambule.

-Oh Vinnie tu es réveillé, sourit-elle, c'est la mauvaise humeur ou tu as oublié qu'on dit bonjour aux gens quand on les voit pour la première fois de la journée ?

Il ne lui répondit même pas. Il s'attendait à ce qu'elle lui saute dessus d'un moment à un autre pour se mettre à lui raconter une histoire farfelue qu'il ne voulait même pas connaître.

-Je suis venue te voir à dix heures, j'ai fait tes courses puis je suis allée aider Tifa à ouvrir le bar. Quand ça s'est calmé je suis revenu et il est maintenant midi... Tu as fait la fête ?

Il fit signe que non et se laissa retomber sur ses oreillers.

-C'est pas dans tes habitudes de te réveiller si tard, commenta-t-elle.

Certes, mais ça n'était pas non plus dans ses habitudes d'imaginer mille façons de se persuader de séduire la pire peste qu'il connaisse... elle. Il avait fini par s'endormir vers six heures ce matin en se traitant de lâche, et il avait rêvé d'elle, histoire de bien pourrir sa nuit jusqu'au bout.

Il se tourna vers elle, toujours couché. Elle avait ramené ses jambes nues contre elle et on devinait aisément son dessous, la chemise n'étant pas longue à ce point. Il sentit son cœur accélérer lorsqu'il réalisa qu'elle avait à peine boutonnée la chemise. Il la savait très à l'aise avec son corps, mais tout de même, de là à s'exhiber... Non pas que ça lui déplaise.

Il se morigéna mentalement, s'exaspérant tout seul de ses propres pensées.

-Qu'est-ce qui est arrivé à tes vêtements ? demanda-t-il tout même.

-Oh, il pleut dehors et un gamin a sauté dans une flaque de boue, j'ai été douchée à la boue. Je me suis dit que tu préférerais que j'utilise ta douche plutôt que de salir ton appartement.

-Ça ne me dit pas où sont tes vêtements.

-Ils sèchent dans la salle de bain, je les ai lavés aussi. T'es au courant que tes chemises sentent affreusement bon ? J'envierai presque Stevia, conclut-elle non sans la malice habituelle.

Il songea qu'elle n'avait rien à envier à Stevia, il la désirait bien plus.

-Et qu'est-ce que tu fais dans ma chambre ? Tu ne pouvais pas attendre comme tout le monde dans le salon que je me réveille ?

Elle rit légèrement.

-Vinnie, après avoir fait tes courses, avoir pris une douche ici, et m'être vêtue de l'une de tes chemises, j'estime que je ne suis pas comme tout le monde.

Il ne put s'empêcher de sourire, elle avait raison.

-Et puis, tu es diablement sexy quand tu dors, ajouta-t-elle. Je retire ce que j'ai dit il y a quelques temps, tu es à tomber de ce côté-là.

Il se passa la main dans les cheveux, elle était incroyable. Elle se leva et vint s'asseoir à côté de lui, toujours allongé.

-Tu t'es boutonnée n'importe comment, commenta-t-il avant de se redresser pour rectifier le tir des boutons.

-Merci papa, se moqua-t-elle lorsqu'il eut fini.

Il y eut un léger silence puis elle se tourna pour monter sur le lit et l'enjamber pour venir se laisser tomber à côté de lui. Il se rallongea, curieux de comprendre.

-Tu es lent Vincent, soupira-t-elle en souriant toujours.

Il fronça les sourcils, elle n'utilisait jamais son prénom, et puis il ne voyait pas vraiment ce qu'elle voulait dire.

-Pourquoi tu ne me dis pas tout simplement que tu m'aimes ? acheva-t-elle à cet instant. Je suis pas contre une relation avec toi tu sais ? Et puis...

Il ne la laissa pas continuer et la coupa d'un long baiser qu'elle approfondit considérablement de ses lèvres rieuses. Lorsqu'il la laissa respirer, elle rayonnait plus qu'elle ne l'avait jamais fait. Il resta à quelques centimètres de son visage.

-Tu es la personne la plus emmerdante que je connaisse, et je ne sais pas comment j'ai fait pour ne pas te tuer sauvagement, espèce d'adorable peste, marmonna-t-il. Tu m'agaces, tu n'as aucun respect, tu me rends dingue, terriblement dingue, et tu te payes le luxe d'avoir toujours raison.

-Adorable peste ? releva-t-elle. J'aime bien ce surnom, il me va bien. Je t'autorise à l'...

-Yuffie, la coupa-t-il avec fermeté.

-Hmm..? sourit-elle, faussement innocente.

-Ferme-la, ordonna-t-il.

Il nota dans un coin de sa mémoire qu'il venait de réaliser l'un de ses fantasmes en osant enfin lui dire de la fermer, puis il réalisa un autre fantasme en l'embrassant encore. Elle inversa les rôles et embrassa sa mâchoire avant de jouer à caresser son nez avec le sien.

-Tu sais quoi ? souffla-t-elle.

Il fit signe que non, frottant leurs nez du même fait. Elle se pencha à son oreille et lui murmura qu'elle l'aimait. Il sentit son cœur faire le plus grand bond de son histoire.

-Et je sais que toi aussi, mais tu es le bienvenu si tu veux avouer, ajouta-t-elle avant de l'embrasser pour étouffer ses protestations.


Quelques jours plus tard, en se réveillant avec Yuffie dans les bras, Vincent lui murmurera qu'il l'aime. Alors elle ouvrira les yeux et rira doucement avant de lui dire qu'elle en était sûre depuis le début.

Parce que Yuffie Kisaragi a toujours raison.

Et ça ne le dérange plus tant que ça, du moment qu'il se réveille avec elle dans ses bras.

Fin.


C'est la fin, ça veut dire que j'ai droit à quelques reviews ? Oui je sais je mendie, c'estmal. :)

J'espère en tout cas ne pas vous avoir trop déçus, parce que j'ai bien aimé écrire de cette manière sur Vincent.

Vous aurez de mes nouvelles bientôt. Du moins si vous le souhaitez, vous savez où me trouver :)