Titre: Au coeur des mystères
Auteur: Gorgonne
Disclaimer: La plupart des personnage et bien sûr le contexte/monde/univers sont à JKR
Résumé: Eté 1996- Victorieux de tant de combats, Sirius a perdu le dernier.
L'ombre du voile plane maintenant sur le monde sorcier… A l'aube d'une guerre inéluctable, le Département des Mystères conserve ses secrets. Harry conçoit l'espoir fou de percer le mieux gardé d'entre eux: un Gryffondor ne fuit ni l'aventure, ni la bataille!
Mais peut-il l'emporter là où le courage ne suffit plus?
Rappel: je ne peux ni répondre aux reviews anonymes faute d'adresse pour le faire, ni les commenter ici puisque c'est désormais interdit. Mais remercier, ça doit quand même être autorisé? Alors: MERCI, chers anonymes! Et je ne peux que vous encourager à sortir de l'anonymat pour qu'on puisse discuter... :)
Merci à Grispoils pour sa vigilance constante! :)
LES ELUS
La nuit enveloppait maintenant le château. Il ne devait guère s'être écoulé plus d'une demi-heure depuis que six ombres s'y étaient discrètement glissées à la faveur du soir. D'arbres millénaires en buissons touffus, elles avaient traversé le parc pour franchir la porte une à une à quelques minutes d'intervalle, sans qu'aucune d'entre elles déclenchât les puissants dispositifs de sécurité de l'école la mieux gardée d'Angleterre. D'un pas furtif mais sûr, elles avaient ensuite parcouru les dédales du château dans une même direction sans avoir échangé plus qu'un coup d'œil de reconnaissance. Les raisons de leur présence en ces lieux ne souffraient manifestement pas le moindre retard.
Mais si le seul mot qu'elles avaient prononcé jusqu'au bureau de Dumbledore était celui de "Patacitrouille", elles semblaient maintenant décidées à s'en dédommager d'après le vacarme émanant du bureau du directeur.
-On doit TOUS y aller ! Plus on sera nombreux à stupéfixer la chose, plus on aura de chances de le ramener !
-Hagrid ! Vous n'êtes toujours pas autorisé à pratiquer la magie, savez-vous ?
-Enfin Professeur! C'est sûrement sa vie qui est en jeu !
-C'est aux Aurors d'y aller ! Si nous ne revenons pas, il sera toujours temps d'aviser pour les autres !
-Kings n'a pas tort, pour une fois !
-Dis-donc, Tonks, dois-je te rappeler la dernière fois où tu pensais que j'avais tort ?
-Eh bien pour cette fois, vous avez tort tous les deux ! C'est à moi d'y aller ! En tant que directrice de sa Maison, j'étais responsable de lui dès son retour au château !
-Minerva, soyez raisonnable ! Vous êtes à peine remise de vos blessures ! Je représente la famille adoptive de Harry et à ce titre…
-Arthur, sans t'offenser, je représente la famille adoptive de Harry telle que la souhaitaient ses parents et Sirius. Je leur dois de tout faire pour le retrouver et cela ne prête pas à discussion.
-Vigilance constante ! C'était pourtant simple, mille gargouilles ! Filer ainsi sous le nez d'un aspirant professeur de DCFM ! Après ça, aucun d'entre vous ne partira sans moi, par Merlin !
-Dois-je comprendre que vous doutez de mes compétences, Alastor ?
-Je ne semble pas être le seul, professeur… Aux dernières nouvelles, vous enseignez bien toujours les Potions ?
-Je ne vous permettrai pas…
-Non ? Vous permettrez peut-être alors que je m'interroge sur vos motivations, si ce n'est sur votre niveau ! Difficile d'ignorer que vous seul ne vous proposez pas pour retrouver Potter !
-Et pourquoi mendierais-je ce douteux privilège, étant seul qualifié pour en hériter ?
Albus Dumbledore observait depuis quelques minutes les membres de l'Ordre réunis dans son bureau. Une étrange sensation l'étreignait à les voir ainsi palabrer, se contredire, argumenter et s'agacer, se disputant tous rien de moins que le risque d'aller à la mort pour la cause qu'ils défendaient. Loin s'en fallait que tous les sept entretiennent avec Harry des liens de même nature. Pourtant, le livrer sans combattre à ce qu'ils pensaient être l'œuvre des Ténèbres ne serait une option pour aucun d'entre eux.
Une vague de réconfort l'envahit à ce constat. Non, reconnut-il, l'ombre d'un sourire éclairant son visage soucieux, la magie blanche n'aurait pu compter meilleurs combattants.
Lentement, il se redressa.
Tous se turent instantanément en le voyant se lever. Il se dirigea vers le guéridon de bois sombre garni d'un plateau de velours vert au centre de la pièce. Le fameux livre, ses pages toujours déployées, y reposait. Sur un geste de sa part, les autres approchèrent tandis qu'il sortait un rouleau de parchemin d'un pan de sa robe.
-Avant tout, je tiens à tous vous remercier pour votre empressement à secourir Harry… quelle qu'ait été votre manière de l'exprimer. Sachez toutefois que peu d'entre vous pourront accomplir cette mission –peut-être même aucun.
Quelques haussements de sourcils ponctuèrent cette information. Après un échange de regards avec Remus que Rogue ne manqua pas, Dumbledore poursuivit :
-Voici le seul indice que nous possédions.
Il déroula le parchemin sur lequel Rogue avait dessiné l'étrange créature qui accompagnait Harry.
-L'idéal eut bien sûr été de recourir à une pensine. Mais il se trouve que notre ami Severus rencontre un petit problème avec leur utilisation.
Rogue couva l'assistance d'un regard mauvais propre à dissuader tout commentaire.
Ses dons exceptionnels en Occlumencie n'allaient pas sans un léger inconvénient : malgré des tentatives répétées, il était depuis plusieurs années incapable d'extirper le moindre de ses souvenirs pour l'y déposer dans la bienfaisante bassine enchantée qui l'aurait délesté d'une part de ses tracas. Loin d'y voir la marque de sa capacité à fermer son esprit, il ne tenait guère à livrer en pâture aux membres de l'Ordre ce qu'il considérait comme une inavouable faiblesse.
Comme si l'effraction de ce satané Potter dans sa pensine religieusement conservée n'avait pas suffi ! Une fureur intacte le submergeait rien que d'y repenser –outre les souvenirs que Rogue pouvait autrefois y déposer, ladite pensine renfermait à présent ses pires déceptions comme son plus fol espoir, et il était rien moins que prêt à pardonner au Gryffondor ce qu'il considérait comme un triple sacrilège.
Dumbledore passa le rouleau de parchemin à Hagrid qui se trouvait à sa gauche.
-Voici donc la créature qui se trouvait avec Harry au moment de sa disparition. Observez-la bien, mémorisez-là et indiquez-moi toute ressemblance avec quelqu'un ou quelque chose que vous auriez déjà rencontré.
Le rouleau fit le tour du cercle de mains en mains.
Remus le rendit enfin à Dumbledore, avec un hochement de tête résumant l'ignorance générale du petit groupe quant au spécimen soumis à son examen.
-Bien, fit Dumbledore en repliant le parchemin. Remus, je pense le moment venu de faire connaître à tous ce que vous m'avez appris au sujet de ce livre.
Parmi les regards qui convergèrent alors vers Lupin, celui de Rogue brillait d'une acuité particulière. On y était donc. Après cette mégère de Mc Gonagall, c'était bel et bien avec le loup-garou que Dumbledore partageait ses secrets. Non content de faire de ces Gryffondor ses plus proches confidents, voilà qu'il portait son choix sur l'un de leurs pires représentants ! Le rire de Potter, les moqueries de Black résonnaient encore si fort aux oreilles du Serpentard, et voilà que Lupin…
Lupin. Quoi de surprenant après tout ? S'il n'en restait qu'un pour froisser son orgueil…
Mais le loup-garou se raclait la gorge. Après tout, c'était lui qui avait confié un secret à Dumbledore, et non l'inverse. La colère de Rogue se calma quelque peu.
-Eh bien, commença Remus, cela tient en peu de choses. Lors de nos études à Poudlard, quelques amis et moi-même...
Rogue ne retint pas une grimace de dégoût.
-… avons… disons, étudié certaines formes rares d'ancienne magie…
-… histoire d'épater la galerie à peu de frais, faute de véritable talent ! Guère étonnant de votre part.
-Severus.
Le maître des Potions se sentait bouillir. Comme si ces quatre fats étaient bons à lancer autre chose que les ridicules sorts d'animation destinés au Vif d'or de Potter ! Il avait depuis longtemps décidé que la prouesse des comparses de Lupin devenus Animagi n'était due qu'à la nature bestiale qui les caractérisait tous.
Il s'en tint pourtant au rappel de Dumbledore. La surprenante animosité du regard de Lupin lui donnait du reste la satisfaction de l'avoir piqué au vif. Ses chers amis auraient-ils espéré trouver dans les vieux grimoires de la réserve le miraculeux remède à son incurable condition ?
-Nous avons donc découvert, reprit Lupin, le teint plus livide que jamais, qu'il existerait un moyen de rejoindre des endroits inaccessibles au commun des sorciers. Ce moyen serait un livre d'apparence tout à fait normale.
Tous les regards se tournèrent vers le guéridon.
-Ce livre serait ensorcelé par une sorte d'esprit qui ne permettrait de l'ouvrir qu'à certaines conditions.
-Il serait plus qu'opportun de nous préciser lesquelles, coupa Rogue. Cette rocambolesque histoire ne lui inspirait que de la méfiance, mais nulle piste susceptible d'expliquer son échec ne pouvait être ignorée.
-Je n'en connais que deux, mais elles ne sont pas forcément les seules. Il faudrait au moins unir une grande puissance magique à une volonté hors du commun. Mais cela reste assez obscur : nos sources parlaient de sorciers très puissants qui auraient échoué, par exemple.
Rogue haussa un sourcil circonspect. Cela commençait bien.
-Le sorcier réunissant les conditions requises pourrait alors rejoindre l'un des "endroits" auxquels le livre, ou plutôt l'esprit du livre, a le pouvoir de le conduire…
-Un instant, Remus, demanda Kingsley de sa voix de basse. Ces "endroits" sont-ils simplement protégés par des sorts d'invisibilité, ou s'agit-il… d'autre chose?
Remus secoua lentement la tête.
-Selon nos renseignements, ils ne feraient pas partie de notre… espace, précisa-t-il d'une voix à peine audible.
Mc Gonagall semblait changée en statue.
-Etes-vous en train de nous dire… suffoqua-t-elle, qu'un élève de quinze ans a non seulement disparu du château… mais se trouve actuellement dans un autre… monde ?
-Rien n'est sûr, Minerva, tenta Remus sans réussir à paraître lui-même convaincu.
-Mais ces sorciers, qu'est-ce qu'ils pourraient bien vouloir chercher dans ce livre, par les pointes d'un Magyar à deux têtes? La voix caverneuse de Hagrid n'aurait pu fournir meilleur contraste avec celle, presque éteinte, de Lupin.
-En fait, souffla ce dernier, visiblement mal à l'aise, cet objet s'avérerait utile à un sorcier dont la volonté serait entièrement tendue vers quelqu'un, ou quelque chose, qu'il ne pourrait trouver… dans ce monde.
Rogue suivait à présent le récit avec un intérêt non dissimulé. Ses yeux revenaient sans cesse au livre ouvert sur le guéridon.
-Les pages de ton fameux livre seraient-elles donc vierges ?
Remus fixa lui aussi un instant le livre ouvert avant de répondre.
-Les renseignements que nous avions réunis n'en parlaient pas. Il est vrai que pour le savoir, encore fallait-il l'avoir ouvert.
-Ce qu'aurait donc réussi Potter…
De quelle façon, Rogue aurait donné cher pour le savoir.
-Halte-là, voulez-vous ! Que je sois changé en ronflak cornu si tout ceci n'a rien à voir avec la magie noire ! Etes-vous certain qu'il s'agit bien du même livre ?
-Non, ce ne sont pour l'instant que des présomptions, se hâta de préciser Remus d'un ton qui se voulait rassurant.
Toutes les appréhensions semblèrent au contraire vouloir s'exprimer d'un seul coup.
-Nous ne savons donc ni dans quel "monde" est Harry, ni si ce livre est bien celui dont parlait Remus ? articula Arthur Weasley, l'air singulièrement abattu.
-Ca veut dire que Harry est seul,prisonnier des mages noirs dans un autre monde ? croassa Hagrid, le visage défait.
-Qui en doute ? Quand je pense que nous restons là à théoriser… maugréa Fol Œil, englobant l'assemblée dans un roulement furieux de son œil magique. Finissons-en, Dumbledore! C'est bien ceci qui va nous conduire à lui, n'est-ce pas ? Sa baguette était pointée sur le livre posé sur le guéridon.
-Un instant, avança Tonks de sa voix flûtée. Tout cela fait en effet penser à de la magie noire, alors autant savoir ce qui nous attend. Remus, toi et tes amis n'avez pas tiré ces sources de Poudlard, n'est-ce pas ?
Remus secoua lentement la tête sans mot dire. On aurait dit qu'il s'apprêtait à avouer un forfait particulièrement gênant et peinait à trouver la formulation la moins choquante.
Il finit par répondre après que Dumbledore l'eut encouragé d'un regard appuyé.
-En fait… les documents qui nous ont appris l'existence de ce livre se trouvaient dans une bibliothèque privée. C'était… c'était celle des grands-parents de Sirius, acheva-t-il, les yeux rivés à ceux de Dumbledore.
-Je le savais ! explosa Rogue. Cette famille a toujours été connue pour…
-Pas plus que la tienne, Rogue, coupa froidement Remus.
Tonks, qui avait blêmi sous son maquillage lilas, lui adressa un regard reconnaissant.
-Dumbledore, Potter n'avait pas ce livre à son arrivée ? Il venait bien de la bibliothèque ? demanda soudain Kingsley.
Le directeur acquiesça.
-Dans ce cas, comment savait-il déjà l'utiliser?
-Comment ? repartit Rogue. Mais grâce aux précieux conseils de son regretté parrain, bien sûr ! N'avez-vous pas entendu…
Lupin fit un pas en direction de Rogue. Personne ne se souvenait l'avoir jamais vu dans un tel état de colère glacée.
-Non seulement la famille de Sirius n'a jamais possédé cet objet, mais c'est lui-même qui nous a dissuadés de le rechercher ! Sais-tu pourquoi, Rogue ? Parce que dans ce livre aux merveilleuses potentialités, lui seul avait repéré un possible objet de magie noire ! Et la magie noire, que tu le croies ou non, Sirius n'a jamais toléré d'en entendre parler !
Baguette en main, Rogue le rejoignait d'une enjambée quand les hautes statures de Kingsley Shackelbolt et d'Arthur Weasley s'interposèrent entre les deux sorciers.
-Nous en sommes tous convaincus, Remus, conclut fermement Arthur avant de repousser doucement Lupin vers sa place initiale, tandis que Kingsley se coulait imperceptiblement dans l'ombre de Rogue. Son visage n'exprimant que l'attente commune de la suite des révélations de Remus et Dumbledore, seul le plus fin observateur aurait remarqué qu'il ne perdait pas un geste du maître des Potions.
-Remus, Severus. Le moment ne saurait être plus mal choisi.
Le directeur les fixait tous deux d'un regard perçant qu'il maintint quelques secondes.
-Poursuivons. Pour ce qui est de ce livre, vous savez que je n'ai pas souhaité restreindre l'accès de Harry à la bibliothèque. Ai-je eu tort ? Je l'ignore encore aujourd'hui. Ce dont je n'ai eu connaissance que par les informations de Remus il y a quelques jours, ce sont les pouvoirs du livre. Car, voyez-vous, celui-ci n'a jamais pu être ouvert par aucuns des moyens que j'aie pu tenter.
Un silence incrédule suivit cette déclaration. Harry Potter aurait réussi là où le plus puissant mage blanc de tous les temps avait échoué ?
Dumbledore leur sourit.
- Preuve qu'à tout âge des leçons restent à prendre… Il semble que mes connaissances dans certaines formes de magie aient encore quelques lacunes.
-Quoi d'étonnant au vu de la "forme de magie » en question ! marmonna Maugrey.
-Alastor, ce livre n'a pas été conçu dans de si noirs desseins que ses pouvoirs peuvent le faire redouter. Si j'ai acquis une certitude à son sujet, c'est qu'il ne contient pas une once de magie noire.
Des regards interloqués s'échangèrent comme un silence abasourdi accueillait l'information. Seraient-ils un jour au bout des surprises réservées par le vieux directeur ?
-Quoi qu'il en soit, poursuivit ce dernier, s'il s'agit bien du livre dont Remus et ses camarades avaient découvert l'existence, il semble que Harry ait réuni les conditions qui m'ont fait défaut.
Rogue, silencieux depuis son échange avec Lupin, haussa un sourcil. On y arrivait enfin.
-Sans vouloir diminuer les évidentes capacités de ce garçon, Dumbledore, je ne pense pas que l'étendue de ses pouvoirs lui permette de réussir là où vous ne l'avez pu. Il y a autre chose.
Maugrey faisait à présent les cent pas, signe d'intense réflexion.
-Je le pense aussi, Alastor. Mais si le problème de l'ouverture du livre ne se pose plus, il nous faut maintenant parvenir à utiliser le passage créé.
-Nous tenterons tout pour retrouver Harry. Pourtant… si vous-même n'avez pu emprunter ce "passage"… Le doute qui étreignait la voix d'Arthur trouvait un écho manifeste dans les yeux de Mac Gonagall, Tonks et Hagrid alors que ceux de Kingsley, Fol Œil, Lupin et Rogue demeuraient rivés à Dumbledore.
Celui-ci eut un petit sourire pour Arthur Weasley.
-Ce n'est pas parce que j'ai échoué que ce sera forcément votre cas à tous. En réalité, j'ai la conviction qu'une aptitude innée est nécessaire pour utiliser ce livre. On pourrait comparer cela au don de métamorphomagie. Cela seul explique les échecs des puissants sorciers dont parlait Remus –le mien inclus, ajouta-t-il avec un clin d'œil en direction de Tonks. Il est à souhaiter que le don requis soit plus répandu que celui de notre jeune amie. Mais vous comprenez maintenant que l'on ne puisse prévoir si même un seul d'entre vous pourra utiliser cet… instrument.
Il regarda Mc Gonagall.
-Vous comprendrez aussi pourquoi, malgré l'interdiction de Hagrid de pratiquer la magie, j'ai jugé opportun de le convier ici ce soir.
Le professeur de Métamorphose hocha lentement la tête.
Dumbledore enveloppa de son regard les sorciers en cercle autour de lui.
-Etes-vous prêts à essayer ?
D'un même mouvement de tête, tous acquiescèrent.
-Bien. Prenez vos baguettes et reformez le cercle. Pendant que je prononcerai les formules, concentrez toute votre énergie magique sur la volonté de retrouver Harry.
Il enveloppa les sorciers en cercle autour de lui d'un regard lumineux.
-Bonne chance à tous.
Alors que Dumbledore commençait à incanter les formules d'ancienne magie dans une langue oubliée, tous fermèrent instinctivement les yeux dans une suprême tentative de concentration.
Ils les rouvrirent quelques instants plus tard, après que les dernières paroles du directeur se soient évaporées dans un long silence.
Seuls quatre d'entre eux se tenaient toujours en cercle autour de lui.
OoO