Bonjour à toutes!
J'écris ma première fic sur la saga donc s'il vous plait éviter le lynchage public...Je n'ai écris qu'un premier chapitre pour l'instant et je ne peux pas encore vous dire à quelle fréquence je posterais la suite, cela dépendra des retours positifs voir négatifs de votre part.
En espérant que cela vous plaise ;)
Les personnages de ma fic appartiennent à la grande Stéphanie Meyer bien entendu!
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Voila ce qu'il me fallait pour prendre un nouveau départ. Je regardai une nouvelle fois la feuille que je tenais entre mes mains. Je m'étais arrêté en plein milieu de la rue pour déchiffrer le message qui m'était tombé du ciel car oui, cette feuille était directement tombée du ciel pour mourir à mes pieds avant que je ne me baisse pour la ramasser. Ma mère aurait qualifié cela d'un signe et aurait sauté directement sur l'occasion de m'inscrire à ce qui semblait être un concours.
Mais étais-je aussi téméraire qu'elle ? La réponse est non ! Certes nous nous ressemblons physiquement (quoique j'aie emprunté mes longs cheveux bruns à Charlie), mais ça s'arrête là. Renée est beaucoup plus bohème, beaucoup plus belle et surtout beaucoup plus courageuse que moi. N'étais-ce d'ailleurs pas mon manque de courage qui m'avait entrainé à vagabonder dans la rue au lieu de me rendre à cet entretien qui aurait décidé de mon avenir professionnel ?
-Isabella ! Hurla une voix derrière moi.
Je me retournai vivement au son de cette voix et empocha vite fait bien fait la feuille avant que ma mère ne puisse la voir. Elle me faisait de grands signes de la main en se frayant un passage entre les nombreux piétons.
-A quoi sert le portable que ton père et moi t'avons acheté pour noël jeune fille ? Me questionna-t-elle après avoir repris son souffle.
-Oh oui désolé maman je n'ai pas encore eu le temps de l'allumer.
-Bref et ton entretien alors ? Ils t'ont adorés j'en suis sûre hein dis moi, qui n'aimerais pas ma petite fille chérie ?
J'hésitais à lui dire la vérité, mais mentir ne servirais à rien. Déjà d'une j'étais une piètre menteuse et en plus Renée savait dès que j'ouvrais la bouche pour mentir. Ne me demandez pas comment elle faisait, je ne le savais pas moi-même. Mais pour elle je suis comme un livre ouvert, ce sont ces propres mots pas les miens !
-Et bien disons que je n'y ai pas été, chuchotai-je tout bas honteuse de ma lâcheté.
Elle me fixa un long moment sans rien dire, chose qui ne lui ressemble pas croyez moi, et haussa finalement les épaules.
-Tu veux en parler ? Me proposa-t-elle d'un ton grave.
Je savais par expérience que si je ne lui disais rien elle serait profondément blessée par mon silence. Renée et moi avons toujours entretenue une relation fusionnelle. Comme deux sœurs dont j'aurais été l'ainée bien entendu. Je pris une grande bouffée d'air et lui expliquai pourquoi sa fille s'était montré lâche une fois de plus.
-Je me sentais bien pourtant que je suis arrivée devant les bureaux de Design Partner's mais quand je suis rentré et que j'ai vu les locaux magnifiques et surtout les gens qui travaillaient las bas, je n'ai pas eu le courage de me présenter. Ils avaient l'air tellement…propre sur eux tu vois ce que je veux dire ? Bon chic bon genre et moi..ben j'avais peur de faire tâche dans ce magnifique décor entouré de tous ces gens qui me toisaient. Pour te dire même l'hôtesse d'accueil avait plus de classe que moi !
J'avais croisé les bras sur ma poitrine signe que je ne rajouterai plus rien sur le sujet. Renée s'en aperçut et se garda bien de faire un commentaire après mon long discours.
Nous nous promenâmes bras dessus bras dessous dans les rues pavées et noires de monde avant d'atterrir à la terrasse d'un bar de la capitale. Nous étions posés depuis un petit moment à parler de tout et de rien, mais je voyais bien que quelque chose titillait Renée mais qu'elle n'osait pas poser de question. J'avais ma petite idée sur le sujet et même si je ne voulais pas remettre l'histoire de mon entretien avorté sur le tapis, je me forçai à la questionner.
-Maman, que se passe-t-il ?
Elle me regarda dans les yeux durant quelques secondes avant de détourner les yeux l'air visiblement embarrassé.
-On se raconte tout hein Bella ? me demanda-t-elle après quelques instants.
-B..bien sure que oui répondis-je en bégayant, surprise par sa question.
-Bien ! Je ne voudrais pas avoir l'air de me mêler de tes affaires. Elle s'interrompit lorsqu'elle me vit lever les yeux au ciel devant son mensonge éhonté. Bon d'accord juste un petit peu alors avoua t'elle entre deux fou rires. Mais plus sérieusement ma puce, j'aimerais que tu me dises ce que tu as caché dans ton sac avant que je n'arrive.
Aie pensais-je elle a les yeux vraiment partout c'est dingue ! Et moi qui pensai avoir été discrète…pfff décidément ce n'est pas ma journée aujourd'hui.
-J'ai essayé d'être moins curieuse je t'assure Bella. Je me suis fais violence pour ne rien te demander mais là c'est trop je ne tiens plus.
Je ne pu m'empêcher de sourire face à son aveu, et me décida à extirper la feuille qui était maintenant toute chiffonnée. Je lui tendis sans un mot et la regarda parcourir les quelques lignes en sirotant mon cocktail sans alcool.
-Un casting ? Mais c'est une super idée ma puce ! Tu comptes t'inscrire rassure moi ? Ca serait une occasion en or pour toi de faire reconnaître ton travail.
-Je ne sais pas encore Maman. En plus ils ne sont pas très clair sur l'annonce. Quel genre de talent il recherche précisément par exemple. Plutôt du genre musicien, chanteuse ou comme moi, une simple photographe ? Je ne me sens pas capable de faire ça.
-Bella je commence à en avoir assez de t'entendre te dévaloriser perpétuellement. Je t'ai vu passer ta vie à avoir peur, à prendre des décisions parce qu'elles étaient sécuritaire pour toi. Tu détestes les risques, je le sais car tu es comme ton père, mais pour une fois dans ta vie, tu devrais vivre sans se soucier des conséquences et sans avoir peur de l'échec. Elle rit avant de reprendre son discours enflammé. J'ai peur que tu ne profites pas assez de ta vie, tu es tellement sérieuse. On peut dire que tu m'as facilité la tâche quand tu étais adolescente. Jamais un mot plus haut que l'autre jamais de folie passagère. Mais aujourd'hui je te le demande ma fille : joue les insouciantes !
Que dire après de telles paroles ? Non Maman, je préfère rester dans tes jupons encore quelques années de plus ? Elle avait raison et je le savais pertinemment, la question était de savoir ce que j'allais faire pour remédier à ça.
J'ai 21 ans, aucun avenir certain devant moi. Autant dire que je n'avais rien à perdre. Renée m'observait toujours attendant ma réponse. Je fouillais dans mon sac à la recherche d'un stylo et me décidai à remplir la fiche de renseignements.
-Voila ! Je l'ai remplie. Ils disent qu'il faut l'envoyer avant le 14 mai avec une photo.
-Mais c'est après demain le 14 me fit remarquer Renée en frappant dans ces mains. Elle jeta un coup d'œil dans son sac et en sortit son portefeuille. Tiens regarde, j'ai la photo qu'il te faut ! Tu te rappelles l'été que nous avons passé dans le sud avec Phil ?
-Oh non..non et non pas cette photo maman !
Je jetais un rapide regard sur la photo qu'elle me tendait. Elle datait de l'an dernier, lorsque nous étions partie en camping tous les trois. J'avais été sélectionné pour monter sur scène lors d'un jeu organisé par le club. On m'avait travestie si je puis dire puisque je portais une robe rouge sang et que j'étais maquillé comme un camion volé.
-Mais si fais moi confiance tu vas voir qu'ils te rappelleront, cette photo est magnifique. J'espère simplement qu'ils te la rendront, c'est la seule photo que j'ai de toi ou tu ressembles un tant soi peu à une femme. D'ailleurs comment as-tu trouvé ce casting ?
Et voilà on y était, si je lui racontais la vérité, j'étais bonne pour des prédictions toute la journée. Je décidai de taire la vérité et pour cela il fallait que je fasse un tout petit mensonge de rien du tout. Alors je baissai la tête dans mon verre énorme pour couper tout contact avec mes yeux.
-Disons que je suis tombé dessus par hasard en me promenant soufflais-je entre deux gorgées.
-Ah et bien tu vois j'appelle ça un signe ma fille.
Et merde ! Je n'y louperais pas j'aurais mieux fait de me taire au final. La parole est d'argent mais le silence est d'or. Un concept qui était totalement étranger à mon insouciante de mère !