Auteur : x-Lilo

Titre : Coup d'un soir, ou presque.

Résumé : Une partie de jambe en l'air, avec un inconnu, un soir d'été, n'engage à rien, pas vrai ? Enfin sauf si l'inconnu est amené à faire partie de notre vie… HPDM, UA

Rating : MA, dès le prologue

Genre : Romance, je suppose. UA. Slash, mais vous vous en doutez, puisque vous n'êtes certainement pas arrivé ici par hasard !

Disclaimer : Les personnages appartiennent bien évidemment à J.K Rowling

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Réponses aux reviews anonymes :

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Lolotte : Oui, après ce chapitre, ce sera réellement terminé. J'ai un peu de mal à le dire, mais c'est comme ça. En attendant, j'espère que ce chapitre te plaira. Merci pour tes reviews. Et merci de m'avoir suivi. Depuis le tout premier chapitre si je ne me trompe pas ;)

The V : Contente que la « fin » t'ai plu, j'espère qu'il en sera de même pour ce chapitre ! Bisous !

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EPILOGUE

Dix années et quelques mois, plus tard...

- Harry ! Harry ! Appelle une petite voix féminine.

« Le » Harry en question sursaute, à l'entente de son prénom et son regard vient se poser sur son interlocutrice, placée derrière sa chaise de bureau.

- Gaby, je t'ai déjà dit que j'étais...

- Occupé. Je sais, répond la fille. Mais tu as aussi dit tout à l'heure qu'on devait partir à seize heure, et il est déjà seize heure vingt.

- Hein ? Quoi ? S'exclame Harry en se levant d'un bond. Merde ! Draco va me tuer... Ton sac est prêt ?

La fillette hoche la tête et regarde Harry s'agiter. Il attrape son ordinateur qu'il jette dans son propre sac, insiste plusieurs minutes pour le fermer, constate qu'il n'y arrivera pas, retire l'ordinateur, s'assoit sur son sac, parvient enfin à faire coulisser la fermeture, cherche un instant ses lunettes, se souvient qu'elles sont sur son nez, peste parce qu'il a encore perdu ses clés, les vois sur le buffet. S'arrête. Respire un grand coup. Draco allait le tuer. Assurément. Il attrape son sac et celui de la fillette, prend sa petite main dans la sienne, puis se rend compte qu'il n'a pas de chaussures, les enfile à toute vitesse, attrape au passage des vestes posées sur une chaise, pousse Gaby dehors et fait claquer la porte.

Ils se dirigent ensuite tous deux vers la voiture, mais au moment ou Harry lance les sacs dans le coffre, un petit cri se fait entendre.

- Mes barrettes !

- Hein ? Quoi tes barrettes ? S'étonne le brun.

- Je les ai oubliées...

- Pas grave, je te les rapporterai la prochaine fois. Allez, en voiture !

- Non. Il me les faut, insiste la fillette, les lèvres tremblotant légèrement.

- Mais pourquoi ?

- Parce qu'Alice a toujours plein de truc cool et il faut que je lui montre, déclare Gaby d'une voix suppliante.

- Oh Gabrielle... Je ne comprendrai jamais rien aux filles, marmonne Harry.

- C'est pour ça que tu te fais des mec.

- Que je... Hein ? Gabrielle où as tu entendu ça ?

- C'est Ron qui l'a dit à Maman l'autre fois. Elle lui a tapé sur le tête après. Et elle lui a même dit qu'il était con. Quand je lui ai fait remarquer que c'était un gros mot elle m'a dit de me mêler de mes affaires.

- Hum... Ron dit beaucoup trop de bêtises quand il boit du vin. Bon... Tu as deux minutes. Va les chercher tes barrettes et claque bien la porte, répond Harry en lui tendant les clés du loft.

La jeune fille crie un merci qui se perd quand elle part en courant.

Quelques minutes plus tard elle revient en courant, les joues légèrement rouges et la respiration saccadée d'avoir couru si vite. Elle monte dans la voiture, pose ses fameuses barrettes Hello Kitty près d'elle et attache sa ceinture. Souriante. Et fière.

- C'est bon princesse ? Demande Harry, guettant le hochement de tête de Gaby dans le rétroviseur. Alors c'est parti ! J'en connais un qui va râler...

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Quand ils arrivent devant le lycée où travaille Draco, il l'aperçoivent tous deux qui attend, la mine renfrognée et se rendent vite compte qu'ils vont devoir supporter sa mauvaise humeur durant une bonne partie du voyage. Au moins.

- Quinze minutes ! Quinze putains de minutes que j'attends là comme le dernier des abrutis. Est-ce qu'il est vraiment impossible que tu sois à l'heure rien qu'une seule fois dans ta vie ? S'exclame Draco en faisant claquer la portière.

- C'est la petite, murmure Harry. Elle avait...

- Menteur ! S'exclame la fillette. J'étais prête à l'heure moi Draco. Je te le jure.

- Je sais poupée. Ton oncle n'est qu'un sale menteur. Moi je sais ce qu'il s'est passé. Il a du te coller devant un épisode des Simpson ou des Totally Spies que tu as déjà vu vingt fois, il a dit qu'il allait travailler une heure mais en réalité, c'est toi qui a dut lui faire remarquer que vous étiez en retard... N'ai-je pas raison ? Ajoute Draco en lançant un regard noir à son petit ami.

- C'était un épisode de Dexter en fait... Et Hermione risque de m'engueuler si elle le sait. Mais sinon... Oui d'accord je plaide coupable. Je suis désolé. Cette traduction est hyper importante et...

- Tais toi. Nous sommes en week-end. Je ne veux pas entendre parler de boulot. Et puis démarre, on est déjà en retard, si en plus tu reste planter là...

- Tu boudes ? Demande Harry refusant d'avancer.

- Non. Avance.

- Draco.

- Harry ne commence pas !

- Embrasse moi, murmure Harry.

Draco laisse échapper un long soupir, mais coopère tout de même. Il s'approche et vient tout doucement poser ses lèvres sur celle de son petit ami.

- Ne va pas croire que je t'ai pardonné, glisse-t-il cependant en se détachant du brun.

- Bon on va y aller ou bien vous compter vous bécoter toute la journée ? S'exclame Gabrielle.

Ils rient tous trois de bon cœur et Harry fait enfin avancer la voiture.

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Évidemment, comme le fera remarquer Draco une bonne dizaine de fois, ils ont pris la route trop tard, et il y a un monde fou. Ils allaient encore arriver en retard, ce qui est un manque total de politesse. Il est prévenu, c'est lui qui allait devoir tout expliquer.

Lassée, la jeune Gabrielle finit par brancher ses écouteurs sur sa Nintendo DS et mettre la son à fond. Harry se surprend un instant à vouloir agir exactement de la même façon.

- Elle va mieux ? Demande soudain Draco, quand il est sûr que la fillette ne les entend plus.

- Elle est déçue. Terriblement. En colère aussi je crois. Moins qu'Hermione quand même, enfin je crois. Cette petite est un peu trop complexe pour moi.

- Son père est un enculé, voilà tout !

- Draco ! S'indigne Harry.

- Quoi ? Tu penses exactement la même chose. Fais pas ta sainte ni touche.

Harry se contente de hocher la tête. oui, il pense exactement la même chose. Hermione, n'avait certainement pas choisie la bonne personne.

Après sa première année de médecine, elle avait décidé de tout quitter et de s'engager dans une organisation humanitaire afin de venir en aide aux plus défavorisés. Elle était rester plusieurs mois dans différents pays et avait fini par tomber folle amoureuse d'un de ses collègues. Malheureusement, ou non (Question de point de vue), elle était tombé enceinte et avait du rentrer au Royaume-Uni. Elle y avait trouvé un travail dans le petit cabinet d'un généraliste qu'elle assistait. Neuf mois plus tard, Gabrielle Potter voyait le jour. Son père, lui, un certain Pierre avait refusé de quitter sa vie d'aventurier pour élever un enfant. Il venait l'embrasser entre deux missions, quand il passait par Londres.

Quelques jours plus tôt, justement, il était de passage et devait rester une journée avec sa fille. Cependant, son avion avait été avancé, et Gabrielle l'avait à peine aperçu, alors qu'elle attendait cet instant depuis des mois.

- Tu t'inquiètes pour elle, je le vois bien, murmure Draco.

- Je ne peux pas m'en empêcher. Elle a l'air tellement triste pour son âge...

- Tu verra, ça va aller. Et puis ce week-end va lui faire le plus grand bien, j'en suis certain.

- Tu as raison, répond Harry.

- J'ai toujours raison.

Harry laisse échapper un petit rire, te gare la voiture devant l'immense maison que Blaise et Luna n'avait finalement jamais quitté.

- Le dernier arrivé est une grosse limace, s'exclame soudainement Gabrielle avant de quitter la voiture et de partir en courant.

- Qu'est-ce-que tu fais ? Demande Draco en voyant Harry se dépêcher, lui aussi.

- Je n'ai aucune envie d'être une grosse limace. Et puis, étant le plus jeune de nous deux, je pense que j'ai toutes mes chances, déclare Harry avant de partir en courant.

- Imbécile ! Crie le blond, avant de se mettre à courir lui aussi.

Malheureusement pour lui, Harry a déjà pris une avance raisonnable, et c'est bientôt Blaise qui sort de la maison et se dirige vers lui.

- Aucun doute, la ressemblance est frappante. Viens donc grosse limace, on va chercher les sacs.

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Quelques heures plus tard, ils sont six, assis autours de la table de jardin. Blaise et Draco qui se chamaillent toujours, Harry qui écoute la douce voix de Luna et Gabrielle et Alice qui échangent des secrets.

- Tu es vraiment tombé d'un arbre ? S'exclame la nièce d'Harry.

- Oui, répond la petite blonde, d'une voix pleine de fierté.

- Et tu as eu mal ?

- Presque pas...

- Menteuse ! S'exclame son père. Tu as pleuré tout le chemin jusqu'à l'hôpital et tu hurlais pour ne pas qu'on te mette ce fichu plâtre.

- Hum, enfin ça, c'est surtout parce que tu as trouvé intelligent de dire à ta fille qu'elle ne pourrais plus prendre de bain, et qu'elle n'aurait plus aucun ami, réplique Luna.

- Ah oui, c'est pas faux, approuve Blaise en riant. Vous auriez du voir sa tête !

- Tu es un monstre Blaise. M'étonne pas que ta fille m'ait demandé d'aller à la réunion parent-prof à ta place, se moque Draco.

- Elle a fait ça juste parce que son prof est gay comme pas permis elle qu'elle voulait mettre toutes le chances de son côté ! Réplique son meilleur ami.

- Hé ! S'exclame Draco, Harry et Alice en chœur avant de se mettre à rire.

Quelques minutes plus tard, à peine, Harry pose sa main sur sa poche et s'excuse rapidement avant de s'éloigner pour téléphoner.

Immédiatement, Draco affiche une mine renfrognée et croise ses bras contre son torse.

- Qui est-ce ? Demande Luna.

- Son patron, marmonne le blond.

- Son patron ? À cette heure-ci ? S'étonne Blaise.

- Oh, à n'importe quelle heure figure toi. J'en ai assez. Parfois l'adolescent au mauvais caractère d'il y a quelques années me manquent...

- C'est à ce point là ?

- Pire encore. J'ai l'impression qu'il vit avec son ordinateur plutôt qu'avec moi. C'est frustrant. Ça me met hors de moi.

- Arrête de bouder Draco, on dirait mon frère, s'exclame une voix derrière le blond.

Il sursaute, se retourne, se retrouve face à face avec Hermione, et sourit.

- Hermione..., murmure-t-il.

- Maman ! S'écrie Gabrielle avant de courir se jeter dans les bras de sa mère.

- Ma chérie. Ça va ?

- Maman ! Tu sais quoi ? Alice est tombé d'un arbre, et elle a un plâtre, et elle a dit que je pourrait écrire quelque chose dessus. Et même faire un dessin.

- As-tu mangé Ron ? Demande Luna.

- Oh non. Il arrive. Il... Il porte nos sacs. Et il a autant de muscle qu'un...

- Qu'un quoi ? La coupe Ron en surgissant soudain derrière elle.

- Qu'un mollusque ! S'exclame Blaise.

- Qui traites-tu donc de mollusque Zabini ? Réplique Ron.

Et les répliques se suivent et s'enchainent à une vitesse folle sous l'œil amusé de deux fillettes de neuf et sept ans.

- Nos parents sont pire que des enfants...

- Alors ça, tu l'as dit !

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Près d'une heure plus tard, Harry est toujours pendu à son téléphone, son ordinateur maintenant allumé devant lui. La mine de Draco est toujours boudeuse. Hermione et Ron ont trouvé une place autours de la table chaleureuse et Alice et Gabrielle commencent à frisonner.

- Je pense qu'il est temps d'aller se coucher pour nos deux princesses, déclare Hermione.

- Tu as entendu Ronald ? Il est l'heure pour toi d'aller dormir, ajoute Blaise.

Les deux petites filles rigolent, avant d'embrasser tout le monde et de commencer à suivre Hermione et Luna à l'intérieur.

- Et Harry ? Demande Gabrielle.

- Harry peut aller se faire foutre, répond Draco. Faites de beaux rêves.

- Ta langue va gonfler et devenir aussi grosse qu'un éléphant, ensuite tu vas t'étouffer avec et mourir, réplique Alice avant de disparaître à l'intérieur.

- Ma langue va quoi ?

- Laisse tomber. C'est ce que lui dit sa mère pour ne pas qu'elle dise de grossièretés. Va lui casser la gueule, merde !

- Ta langue..., commence Ron.

- La ferme Ron, répond Blaise.

- De quoi tu parles ?

- Harry. Va lui casser la gueule. Dis lui que c'est un connard et que tu veux qu'il arrête de se comporter comme un vieux con.

- Autant dire que là ce n'est plus à un éléphant que va ressembler ta langue..., murmure Ron.

- Ron, que dirais-tu d'un brandy ? Peut-être arrêtera-tu enfin de parler..., répond Blaise.

- Avec plaisir, déclare le rouquin en se levant. Casse lui la figure Draco !

Lui casser la figure ? Draco doit avouer qu'il est tenté. Harry et lui vivait ensemble depuis près de dix ans maintenant. Après leur voyage à Paris, Harry avait décidé d'étudier le français et avait décroché après cinq années d'études un travail de traducteur.

Au début tout allait pour le mieux, mais depuis quelques temps, son travail lui prenait tout son temps et Draco en avait assez.

Pris d'une soudaine fureur, il se lève et se dirige vers Harry. Celui-ci, en le voyant arrivé, lui fait signe d'attendre un instant et Draco pète littéralement les plombs.

Il attrape le portable qu'Harry tient dans les mains et le lance de toutes ses forces.

- Non mais ça va pas ? S'écrie Harry.

- Va te faire voir. Installe toi avec ton portable et ton ordinateur si c'est tout ce qui compte. Installe toi même avec ton patron si tu veux. Pauvre con. Tu me fais chier. Je t'aime. Tu... Merde ! Répond Draco avant de partir d'un pas décidé.

- Draco, murmure Harry en le rattrapant.

- J'en ai marre. De toi. De ce portable. De ton ordinateur. De ton patron. De tout.

- Je suis désolé...

- Mais tu ne comprends pas ? Je me fou de tes excuses. Je veux des preuves. Je veux... Je veux que tu restes encore au lit avec moi jusqu'à midi, je veux que tu viennes me chercher au travail et qu'on refasse l'amour sur mon bureau, je veux que tu me fasses des surprises, je veux qu'on prenne la voiture le week-end sans savoir où on va. Je veux que ce soit toi qui boude parce que je ne suis pas assez là. Je veux que tu remarques quand je vais chez le coiffeur, je veux que tu m'attendes nu sur le canapé. Je veux que tu redeviennes le plus jeune. Et que tu sois impatient, chiant et râleur. Comme avant. Je veux te retrouver Harry. Je n'en peux plus... Tu me manques.

Draco s'arrête enfin pour respirer. Il laisse la colère redescendre doucement. Ses mains tremblent légèrement.

- Je croyais... Je croyais que tu en avais marre de vivre avec un gamin, marmonne le brun.

- Je te préfère en gamin qu'en vieux con, répond Draco du tac au tac.

- Je ne pensais pas que... Je n'ai pas pas vu que ça allait si mal. Je voulais tellement bien faire que..., bafouille Harry.

- Tu n'es qu'un imbécile. Embrasse moi.

Et Harry s'exécute. Ce baiser ne changera rien. Il allait falloir faire des efforts. Beaucoup d'efforts. Aimer c'est ça aussi. C'est prouver chaque jour nos sentiments. C'est ne surtout jamais se reposer sur ses lauriers.

L'amour c'est ce corps qui se colle contre le sien. Et la main qui glisse sur sa nuque. L'amour c'est ces dents qui mordillent sa lèvre. C'est leur deux langues qui se rejoignent. C'est le parfum qu'il connait par cœur et qui emplit ses narines. C'est le bonheur qui coule dans ses veines. Vital. Comme son sang. L'amour c'est ça. À peu de choses près. Mais quand Draco rapproche encore un peu plus son corps, dix ans d'entrainement ou non, Harry n'est plus capable de réfléchir...

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- Oh non ! Pas le jardin ! S'exclame Blaise quand Draco et Harry réapparaissent. Ça devait être un des rares endroits où je pouvais aller sans me dire que vous vous y étiez envoyé en l'air...

- Dans tes rêves Zabini. C'est un des premiers endroits qu'on a du faire. Juste après la chambre et la salle de bain. Oh... Avant ou après la cuisine Draco ? Répond Harry.

- Après. Juste après..., répond l'intéressé en riant.

- Ce n'est pas parce que les filles sont couchées que vous êtes obligé de parler de cul, grommelle Ron.

- Ce n'est pas parce que ta vie sexuelle est inexistante que tu dois râler, réplique Blaise.

- Détrompe toi Blaise, ma vie sexuelle est tout ce qu'il y a de plus remplie..., répond le rouquin.

- Ça veut dire qu'on n'a plus besoin de faire semblant de ne pas savoir pour Hermione et toi ? Lance soudain Luna.

- Faire semblant de... Mais comment le savez vous ? Demande Hermione, plus que surprise.

- Hermione chérie, enfin..., répond Blaise. Désolé de t'apprendre ce petit détail, mais tu as une fille, relativement intelligente. Et cette même fille a une amie qui n'est autre que ma propre fille. Elle se parle. Ma fille parle à sa mère, qui me parle, qui parle à Draco, qui parle à Harry... Ce n'est pas bien compliqué.

- Oh... Alors, vous..., commence la brune.

- Oui, on sait, répondent Harry, Draco, Luna et Blaise d'une même voix.

Ils rient tous les six un instant, puis Blaise fait remarquer à Harry et Draco que leur comportement frise l'indécence. Les deux, faussement vexés, s'éclipsent. Bientôt suivis par Hermione et Ron, puis Blaise et Luna vont, eux mêmes, se coucher, laissant la maison calme et silencieuse.

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- Ça y est, ils sont rentrés ?

- Hum, ça y est. Pas trop tôt. Est-ce qu'ils croient vraiment qu'on arrive à dormir ? Dès qu'ils ont bu un ou deux verres de trop, ils se mettent à parler si fort...

- Je ne sais pas. Enfin bon, ils sont comme ça. On ne peut rien y faire.

- Alice ? Tu crois que ce sera toujours comme ça ? Je veux dire, eux qui boivent et racontent des stupidités, nous, le train-train si plaisant des week-end ensemble...

- J'en sais rien. Ma mère dit toujours que... Que si la situation ne dure pas pour toujours, ils nous restera nos souvenirs. Que ça personne ne nous le prendra et que c'est tout ce qui compte.

- Je peux allumer la lumière ? S'exclame soudain Gabrielle.

- Oui, mais pourquoi ?

La fillette ne répond pas, saute hors de son lit, allume la lumière et se met à chercher quelque chose sur le bureau. Quelques instants plus tard, elle s'approche de son amie, un stylo à la main et lui demande de lui tendre son bras.

- Voilà, j'ai trouvé exactement quoi écrire, murmure la petit brune.

Quelques minutes plus tard, Gabrielle observe son œuvre. Sur le plâtre d'Alice, sont fièrement aligné les mots « Alice et Gabrielle pour aussi longtemps qu'il est possible. Et nos souvenirs. Pour toujours. »

Par ces quelques mots, elle a l'impression de sceller quelque chose. De l'amour, comme celui qui unit les parents d'Alice, sa mère et Ron ou encore son oncle et Draco. Ou de l'amitié. Comme celle qui les unit. Tous.

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Fin. Vraiment, cette fois.

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Puisqu'il s'agit vraiment du dernier chapitre cette fois, il me semble que j'ai le temps de m'étendre, au moins un tout petit peu.

Premièrement, désolé pour cet immense retard, je n'ai pas eu internet durant deux semaines, alors, logiquement, je n'ai pas pu publier...

Le point positif c'est que j'ai donc écrit, et la nouvelle histoire qui me travaillait compte à présent 3 chapitres. Je publierai, je pense, quand j'en aurait un nombre raisonnable ( Au moins 5 ou 6 ! )

Ensuite, j'espère que ce chapitre vous aura plus. Je ne voulais pas d'un épilogue nunuche. C'est une Happy-end mitigée. À vous de vous imaginer la suite (:

Enfin, je tiens à tous vous remercier. Tous ceux qui ont lu, ne serait-ce qu'un chapitre, tous ceux qui m'ont complimenté, encouragé, rassuré et j'en passe...

Tous les anonymes, qui malgré le fait de ne pouvoir être prévenus de la suite, ont été là.

Tous les autres. Parce que vous m'avez fait rire, vous m'avez flatté ( Parfois même un peu trop ), vous m'avez donné envie d'écrire. Encore. Encore plus qu'avant. À en avoir mal aux doigts. Merci. C'est le seul mot qui me vient.

& à très bientôt, je l'espère. Je vous embrasse.