Bonjour tout le monde.

Et oui, voici un nouveau chapitre de cette histoire, je dois dire que je me suis craquée, en une semaine deux chapitre, voilà bien longtemps que ça n'était plus arrivé, et je suis plutôt fière de moi.

Je ne suis cependant pas certaine de continuer à suivre ce rythme et j'ai une bonne excuse pour cela, attention, roulement de tambour...: J'ai eu mes écrits! Je peux vous dire que j'étais heureuse, oh non, c'était encore pire qu'être heureuse: j'étais euphorique! Mais bon, toute cette euphorie est belle, mais voilà j'ai des oraux en juin donc: au boulot! C'est donc reparti pour un tour, et j'espère le dernier.

C'était le petit moment je raconte ma vie. J'arrête ici mon monologue et je vous laisse découvrir le chapitre: nous nous retrouvons ensuite en bas pour la réponse aux non-inscrits.


POV Edward.


En règle générale, Bella avait des bonnes idées.

Enfin, cela faisait moins d'un an que je la connaissais et le peu que j'avais pu appendre sur elle me permettait de dire qu'elle avait généralement des bonnes idées. De très bonnes idées mêmes, si on exclut sa volonté de boire jusqu'à en oublier tout, mais elle était toujours de bons conseils.

Aujourd'hui, je n'en étais plus aussi certain.

Je veux dire, inviter ma mère a rester en ville était en soit une très bonne idée. Moi non plus je ne voulais pas qu'elle reste à l'écart de nous, dans un grande villa toute seule alors que mon père était en ce moment à l'hôpital. Et je savais que ce n'était que provisoire, bientôt il rentrerait chez lui et maman voudrait revenir chez elle. Mais en attendant, ma petite-amie venait de lui proposer de venir ici.

Alors que ma mère était dans sa chambre, je décidais d'en toucher deux mots à Bella, qui était dans ma cuisine.

- Tout va bien ? Me demanda-t-elle en souriant.

- Si on veut. Répondis-je en la prenant contre moi.

- Si on veut ? Pourquoi ?

- Et bien... je vais devoir vivre avec ma mère, et je te le dois. Répondis-je avec un petit sourire amusé.

- oh... je ne t'ai même pas demandé ton avis, je suis désolée. Me dit-elle en s'affolant ce qui me faisait culpabiliser.

- C'est bon Bella... C'est juste que nous allons devoir apprendre à vivre à un nouveau rythme pendant quelques temps.

- À un nouveau rythme ? Me demanda-t-elle en arquant un sourcil.

- Et bien, tout d'abord, je pense que je vais devoir faire le ménage de fond en comble tous les jours, manger correctement sinon, je risque de me faire gronder. Dis-je en la faisant rire.

- Manger correctement ne te fera pas de mal. Ce n'est pas bon de sauter un repas.

- Tu peux parler, quand tu peins, tu ne penses jamais à manger alors tu ne peux pas m'en vouloir de ne pas manger lorsque j'écris ou que je corrige des copies.

- C'est pas faux, un point pour toi. Autre chose ?

- Oh oui, et c'est là un point capital.

- Il me tarde de l'entendre. Me répondit-elle en souriant.

- Toi et moi... ceinture. Dis-je en lui déposant un baiser dans le cou avant de me diriger vers le salon.

- Comment ça ceinture ? Tu es fou !

- Et bien non. Mais il est hors de question que je fasse quoique ce soit avec ma mère sous le même toit que moi.

- Oh mon Dieu Edward ! Me dit-elle en souriant.

- Quoi ? Demandais-je.

- Tu es un fils à maman. Me répondit-elle en éclatant de rire.

- Ris autant que tu veux Swan, mais il n'y aura rien entre nous !

- Ici, mais on peut toujours faire quelque chose chez moi, juste en face.

- Avec Rosalie, Emmett qui passe sa vie chez toi et les enfants ? Hors de question aussi.

- Quoi mais... tu n'as jamais dit non auparavant.

- Tu n'as jamais remarqué que nous n'avions rien fait chez toi, jamais, absolument jamais ?

- je... Tu ne peux pas me faire ça Edward.

- À toi de gérer mon cœur. Tu as fait cette proposition. Dis-je en éclatant de rire avant de m'éclipser et de laisser Bella bouder dans son coin.

- Tu vas où ?

- Aider ma mère à déballer ses affaires.

J'avais dit cela en quittant le salon, laissant à Bella le temps d'avaler la pilule, bien évidemment, je plaisantais, un peu. Il était hors de question que nous passions plusieurs semaines en ne faisant rien sur le plan sexuel, mais ça, elle n'était pas obligée de le savoir. En entrant dans ma chambre où le lit était bien plus confortable que celui de la chambre d'amis, je vis ma mère, des écouteurs sur les oreilles.

- Maman, tu ne déballes pas tes affaires ? Lui demandais-je en m'asseyant à côté d'elle.

- Je ne savais pas que tu composais à nouveau. Me répondit-elle en faisant fi de ma question.

- Et bien, j'ai recommencé il y a peu, ça me détend.

- J'imagine que nous devons cette douce mélodie à la jeune femme qui est dans une autre pièce de cet appartement.

- Oui. Mais ce n'est pas encore terminé.

- Quand seras-tu satisfait de ce que tu fais ?

- Sans doute jamais, je dois tenir mon côté perfectionniste de ma mère.

- Je crois que je t'ai légué un sacré fardeau. Me dit-elle en souriant.

- Ça a aussi ses bons côtés. Dans le travail je veux dire.

- Oui, parce que ton appartement ne ressent pas ton côté perfectionniste. Me taquina-t-elle.

- Je n'ai...

- pas le temps. J'aime voir que vous avez tous les trois les mêmes excuses. Ce que je ne comprends pas c'est que tu es si ordonné dans tes vêtements, dans le classement de tes affaires, dans ta salle de bain, par contre, les carreaux et la poussière ne sont pas tes amis.

- Sérieusement maman, je ne serais pas capable de me laver dans une salle de bain sale !

- Mais vivre dans un nid de poussières...

- je me souviens parfaitement avoir eu cette discussion avec toi, il y a quinze ans. Ris-je.

- Certaines choses ne changeront jamais. Répondis-je en la serrant contre moi.

- En effet. Et c'est pour cela que je ne vais pas vivre ici !

- Quoi ? Comment ?

- Je ne vais pas te prendre ta chambre, je vais retourner chez moi.

- Il en est hors de question, je ne vais pas te laisser toute seule à la villa, tu as besoin d'être entourée, et ici, nous sommes plus proche de l'hôpital.

- Edward, j'ai été jeune, il est hors de question que je reste ici dans tes pieds.

- J'avoue qu'il va nous falloir un temps d'adaptation, mais ça va bien se passer.

- Edward, tu as une petite-amie, tu as besoin de pouvoir te retrouver seul à avec elle.

- Nous trouverons un moyen, ne t'en fais pas pour nous.

- Non, non et non. Je passe une nuit ici et demain je rentre.

- Que se passe-t-il ? Demanda Bella en entrant dans la chambre.

- Maman ne veut pas rester ici.

- Mais pourquoi Esmé ?

- Je serai juste bien mieux chez moi.

- Non, en fait, maman pense que nous avons besoin de passer un peu de temps tous les deux. Dis-je en lui faisant un clin d'œil, ce qui la fit rougir.

- oh... mais non... je... Bafouilla Bella me faisant rire.

- Ma belle, ne t'en fais pas, je...

- non ! Il est hors de question que vous retourniez dans la banlieue, dans votre maison toute seule. Dit-elle catégorique.

- je...

- maman. N'insiste pas. Dis-je en lui déposant un baiser sur la joue.

- Bien, je vais rester en centre ville. Je vais aller dormir chez Bella, et Bella va venir dormir ici.

- Que... quoi ? Demanda Bella surprise.

- Maman, tu ne peux pas forcer Bella a venir habiter ici sous prétexte que tu ne veux pas dormir ici. Elle n'a peut-être pas envie de venir passer toutes ses nuits ici. Dis-je en essayant de sauver Bella, je ne voulais pas qu'elle se sente obligée de rester ici.

- Non... Ce n'est pas ça, ça ne me dérange pas, mais je ne veux pas que vous soyez à l'appartement sans votre famille.

- Nous savons tous les trois que Rose fait partie de la famille et là-bas, je verrais souvent mes petits-enfants. Ce sera parfait. Si tu veux bien me laisser ta chambre.

- Oui, oui, bien sûr.

- Bien dans ce cas là, j'y vais tout de suite, nous nous retrouverons à la soirée.

Elle avait dit cela en souriant, nous laissant ici totalement désemparés face à sa réaction. Il nous fallu deux minutes pour reprendre pied avec la réalité.

- Heu... Je... c'était quoi ça ? Demandais-je en souriant.

- Alice et ta mère, même combat !

- Ouais... tu es certaine que ça ne te dérange pas ? Au pire, tu peux dormir dans ma chambre et je prendrai la chambre d'amis.

- Sérieusement ? Me demanda-t-elle en souriant.

- Oui, je ne veux pas que tu te sentes obligée...

- Tu as raison, me coucher avec toi et me réveiller à tes côtés chaque matins pendant quelques temps, tu as raison, ça va être horrible. Me dit-elle alors que je sentais le sarcasme.

- Ça veut dire que tu veux bien ?

- Évidemment !

- Et bien, on dirait donc que nous allons vivre ensemble.

Elle me fit un petit sourire avant de se blottir contre moi.

On avait beau dire ce qu'on voulait, mais ma mère savait comment s'y prendre pour rendre heureux ses enfants.

Je ne savais pas vraiment comment ça se passait chez Rose, mais elle devait en tout cas être très surprise de voir ma mère débarquer chez elle.

- Je vais aller chez moi, je pense qu'il me faut des affaires pour rester ici, et il faut que je me change.

- Bien, nous nous retrouvons alors au bar ?

- Ça me va, dans vingt minutes ?

- Oh oui, c'est mon maximum sans toi.

Elle m'avait dit cela avant de m'embrasser tendrement. Je dus prendre sur moi pour la laisser partir, j'aurai largement préféré la garder avec moi, mais j'avais aussi envie de passer un peu de temps avec les garçons, je ne savais pas encore quand ils repartaient.

Le temps de me changer, j'étais au bar de mon frère dix minutes plus tard.

- Ha, voilà le plus beau ! Me dit Sam alors que je passais à peine la porte d'entrée du bar.

- Et bien, je ne savais pas que tu avais viré de bord. Lui dis-je en souriant.

- Tu sais bien que j'ai toujours eu un faible pour toi.

- C'est Bella qui va être contente. Me dit Félix en me serrant contre lui.

- Moi ça m'arrangerait bien, je pourrai m'occuper d'elle. Dit Paul qui était juste derrière moi.

- Je pense que la réponse la plus adaptée est : même pas en rêves ! Lui répondis-je

Et voilà, à peine étais-je entré dans le bar que la joute verbale commençait, je n'étais pas certain de tenir le rythme, surtout vu la nuit que je venais de passer, mais j'étais vraiment content de pouvoir passer un peu de temps avec mes amis.

- D'ailleurs, en parlant de Bella, vous êtes encore ensemble ? Me demanda Félix.

- Bien sur, pourquoi ?

- Parce qu'elle n'est pas là.

- Elle est chez elle, elle ne devrait plus tarder à arriver.

- J'ai hâte ! Me dit Paul avec un sourire moqueur.

- Tu ne tiens définitivement pas à ta vie. Lui dis-je d'un air menaçant.

- Entre toi et moi, je suis le militaire, alors tu ne me fais pas peur !

- Tu es peut-être entraîné, mais lorsqu'il s'agit de ma petite amie, je ne réponds plus de rien.

- Et bien, quelle violence ! Nous interrompis Sam amusé.

- Et la violence n'est pas une solution ! Nous dit Bella qui venait d'entrer à son tour dans le bar, déposant ses affaires dans un coin.

- Venant de celle qui a mis une droite à l'un des serveurs de ce bar, je trouve ça plutôt gonflé !

Paul nous avait dit cela, faisant rougir Bella. Je savais qu'elle n'était pas vraiment violente, mais ce souvenir me mettait toujours du baume au cœur. Savoir qu'elle aussi était prête à se battre pour nous était tout ce dont j'avais besoin pour continuer à avancer.

- Tu as vu ma mère ? Demandais-je en lui déposant un baiser sur la tempe.

- Oui, oui, elle s'installe tranquillement.

- Et elle va nous rejoindre ?

- Non, elle souhaite passer du temps avec ses petits-enfants. Rose devait les garder mais comme elle dort là, elle s'est proposée et Rose a accepté.

- Oh, c'est bien pour Rose, et maman aime s'occuper de sa progéniture.

- J'avais cru remarquer. Me dit Bella en souriant.

- Et comment a réagit ta cousine en apprenant qu'elle allait vivre avec ma mère.

- Et bien... elle semblait plutôt heureuse de savoir qu'elle allait enfin avoir une vraie colocataire.

- Une vraie colocataire ? Demandais-je.

- En ce moment, je ne suis pas réellement présente à l'appartement, et même si j'y étais, je serai entrain de peindre ou je ne sais quoi. Je ne suis pas la colocataire idéale tu sais ?

- J'ai hâte de le découvrir.

Elle ne me répondit rien, mais un nouveau rougissement valait toutes les réponses du monde.

Dans le courant de la soirée, je décidais d'aller voir mon frère, nous n'avions pas encore eu le temps de parler de la maladie de notre père et je savais que ce n'était sans doute pas le bon moment, mais nous pouvions au moins passer un peu de temps ensemble.

- Hey Em', il y a du monde ce soir !

- Je ne te le fais pas dire, heureusement que les mecs sont là pour m'aider à gérer.

- Il faudrait leur interdire de repartir !

- Ce serait vraiment génial ça, des employés qui ne sont pas payés ! Et sinon, tu es allé voir papa ?

- Oui, cette après-midi avec Bee.

- Je voulais y aller et puis finalement, avec la préparation de cette soirée et l'inventaire que j'avais à faire, je n'ai pas eu le temps. Je l'ai appelé pour le prévenir que je passerai demain et il m'a annoncé que maman viendrait ce soir, mais elle n'est pas là.

Pendant plus de dix minutes, je lui expliquai notre aventure de l'après-midi et je dois bien avouer que la proposition de Bella en ce qui concerne l'emménagement de ma mère chez moi le fit bien rire, par contre, lorsqu'il appris que cette dernière s'installerait chez Rosalie, cela l'amusa beaucoup moins.

La maladie de notre père était là sans réellement être là. Nous n'en parlions qu'à demi-mot, mais au moins, nous en parlions tout de même un peu. Je savais que c'était relativement difficile à gérer pour Emmett, il avait déjà perdu son premier amour, on ne pouvait pas non plus lui enlever son père. Notre discussion fut interrompue par l'arrivée de ma petite-amie qui venait se servir.


POV Bella.


J'étais restée pendant plusieurs minutes à parler avec les garçons, c'était plutôt cool de rester avec eux. Bien évidemment, Paul était un peu entreprenant, mais je savais que c'était uniquement dans son caractère et qu'il ne ferait rien de déplacé avec moi, d'une part parce que j'étais la petite amie d'un de ses meilleurs amis et d'autre part parce que Félix était dans le coin et qu'il faisait vraiment peur quand il se mettait en colère. Plus tard, ils m'abandonnèrent pour aller aider Emmett et c'est Rose et Jasper qui me tirent compagnie.

J'étais bien avec eux, mais rapidement, le manque d'Edward se fit ressentir. C'était totalement puéril et égoïste, j'aurai sans doute du le laisser discuter avec son père, mais j'avais besoin de lui, d'être à quelques centimètres de lui, qu'il me serre contre lui.

Sans le prévenir, je me serrai contre lui et déposais un baiser sur son dos avant qu'il ne se retourne et qu'il ne me serre contre lui.

- Tout va bien ? Me demanda-t-il

- ton copain n'arrête pas de me draguer. Dis-je en faisant une petite moue.

- Je peux toujours aller lui casser la figure !

- C'est un militaire, je ne veux pas te retrouver en morceau, je tiens trop à toi. Lui répondis-je en l'embrassant tendrement.

- Non mais sérieusement, ça vous arrive de vous arrêter ? Nous demanda Emmett.

- Nous arrêter ?

- De vous bécoter. Il faudrait aller voir un psychologue !

- C'est la passion. Répondis-je simplement.

- Non, la passion c'est pas ça ! Edward le sait, il a l'habitude d'étudier les gens !

- Ne cherches pas à comprendre Emmett.

- Bonjour tout le monde !

Alice venait d'entrer dans le bar, toute fraiche et pimpante. Instantanément, je sentais Edward se tendre, je savais qu'il en voulait à sa soeur de ne pas être allée voir son père, mais je ne savais pas pourquoi il n'en voulait pas à son frère, cependant, cela ne me regardait pas vraiment.

- Comment vas-tu ? Demandais-je avec un grand sourire, après tout, elle restait mon amie même si son frère lui en voulait.

- Très bien, j'ai passé une excellente journée ! Je suis allée faire du shopping !

- Tu es allée faire du shopping ? Demanda Edward alors que Rose et Jasper nous rejoignait.

- Oui, j'ai fait des affaires de malade.

- Tu n'avais pas autre chose à faire ? La questionna Edward qui se tendait davantage.

- Chéri... dis-je en lui déposant un baiser dans le cou pour essayer de le calmer.

- Et bien non, je n'avais pas de travail, je n'avais pas de rendez-vous.

- Tu plaisantes ?

- Non, pourquoi me parles-tu comme ça ?

- Pourquoi ? Pourquoi ? Parce que ton père est à l'hôpital entrain de se battre contre une putain de maladie et toi, tu vas faire du shopping, tu as quoi dans le crâne ? Demanda-t-il en s'énervant pour de bon.

- Ne parles pas à ta soeur sur ce ton ! Dit soudainement Jasper.

- Ne te...

- Edward...

J'avais dit cela en me mettant entre lui et sa soeur.

Mon petit-ami n'avait pas beaucoup de défauts, mais il était impulsif, très impulsif et cela pouvait lui jouer de mauvais tours. J'en avais fait une fois les frais, et je ne voulais pas que cela soit le cas de Jasper qui ne lui pardonnerait sans doute pas aussi rapidement que je l'avais fait.

- Je vais prendre l'air. Dit-il en sortant.

- Je vais avec lui. Dit Emmett.

- Laisse, je vais y aller, tu as un bar à gérer.

- Tu es certaine, quand il est dans cet état là...

- ne t'en fais pas pour moi, je vais gérer, et il ne me fera pas de mal.

- J'espère bien. Dit Jasper visiblement en colère.

- Jasper, ce ne sont pas tes affaires. Dit Rosalie alors que je m'éloignais déjà.

Alors que je sortais, je retrouvais Edward en compagnie de Félix qui tentait visiblement de raisonner mon petit-ami.

- Tu connais ta soeur, elle joue à l'autruche.

- Elle n'a pas le droit, pas cette fois. Dit-il en s'énervant.

- Edward ? L'appelais-je.

- Je vais vous laisser. Nous dit Félix.

- Merci. Lui répondis-je en le regardant s'éloigner alors qu'Edward s'asseyait sur la bordure du trottoir. C'est sale à terre.

- Sérieusement ? C'est sale à terre ? J'ai été trop loin avec ton cousin et la seule chose que tu me dis c'est : « c'est sale à terre » ? me dit-il avec un petit sourire.

- Bah quoi ? Je ne vais pas m'asseoir !

- Tu es désopilante Bella. Dit-il en me prenant sur ses genoux.

- C'est pour ça que tu m'aimes non ?

- Entre autre. J'ai abusé hein ?

- Oui, on peut le dire, surtout avec ta soeur.

- Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. J'ai...

- pété un câble. Oui, j'ai remarqué. Dis-je en me serrant contre lui.

- J'aurai du prendre sur moi.

- Oui, sans doute, mais bon, je comprends. Cependant, je pense que tu dois t'excuser auprès de ta soeur.

- Non, c'est moi qui suis désolée. Dit Alice qui venait d'arriver et qui s'assit à côté de nous.

- Je vais vous laisser. Dis-je en amorçant un mouvement pour me lever.

- Ne sois pas idiote, tu peux rester ici. Me répondit cette dernière en souriant.

- Bien.

- Je suis désolé Al', je me suis emporté et...

- et tu avais raison, j'aurai du aller voir papa, mais... dit-elle alors qu'une larme coulait sur sa joue.

- Tu vois, je ne suis qu'un con. Dit-il en la serrant contre nous.

- Non, tu es génial, mais je ne peux pas aller le voir sans risquer de pleurer. Regarde, rien que d'en parler.

- Te crier dessus n'était pas génial.

- J'ai l'habitude. Répondit-elle en reniflant.

- Ce n'est pas une raison, je ne m'emporterai plus.

- Et moi j'irai voir papa.

- Tu peux attendre d'être prête, évite juste d'être enjouée.

- Non, je vais y aller demain !

- Je viendrai avec toi. Dis-je subitement.

- Tu ferais ça ? Me demanda Alice avec un petit sourire.

- Oui, si ça peut t'aider, je sais ce que c'est de se rendre dans un hôpital pour voir un malade, il est évident que tu ne peux pas y aller toute seule.

- Merci Bella, tu es géniale.

- C'est normal, tu es ma belle soeur non ?

- Tu vas un peu vite là non ? Me demanda Edward en souriant.

- Oh, on sait tous comment ça va se terminer. Nous dit Alice en souriant.

- Et bien... nous avons encore du temps avant cela, mais même si nous ne sommes pas mariés, Alice est ma belle-sœur.

- Oh je t'adore. Dit-elle en me prenant dans ses bras et en venant sur moi.

- Merde Alice, tu es super lourde là. Dit Edward en nous faisant rire.

- Ce n'est pas ma faute, c'est parce que tu nous as toutes les deux sur les genoux, d'ailleurs pourquoi elle est sur tes genoux ? Demanda-t-elle en se levant.

- D'une part parce que c'est ma petite-amie.

- Et d'autre part parce qu'il est hors de question que je m'asseye par terre alors que tout est sale.

- Tu ne cesses de monter dans mon estime Bella. Dit Alice alors que je me levais et qu'Edward en faisait de même.

- Bella a conquis le cœur de bien des gens. Dit Edward en m'embrassant le front.

- Oui, et il semble que ce soit la seule qui arrive a calmer les excès de mon frère.

- On arrête les compliments, merci. Dis-je en souriant.

- Bien dans ce cas, je vais vous laisser : j'ai pas mal d'excuses à présenter. Dit-il en nous laissant seule Alice et moi dehors.

- La soirée a encore été mouvementée. Me dit Alice en souriant.

- Ça, tu peux le dire ! En tout cas, il y aura eu au moins eu un point positif ce soir.

- Lequel ? Le fait que tu te sois encore fait câliner par mon frère.

- Non, ça c'est le point positif de tous les jours. Je pensais plutôt au fait que Jasper ait pris ta défense face à son ami.

- Oh tu as remarqué ? Me demanda-t-elle en rougissant.

- Alice Cullen qui rougit ?

- Oh ça va hein !

- Sa réflexion n'avait fait qu'accentuer mes rires.

Finalement, après cette soirée quelque peu mouvementée, nous étions retournés avec toutes mes affaires à l'appartement d'Edward qui serait mon appartement pour quelques temps.

- Je vais aller prendre une douche. Dis-je à Edward.

- Si tu y restes assez longtemps, il se peut que je t'y rejoigne.

- Voilà qui est bien tentant. Combien de temps ?

- Je dois juste vérifier mes mails.

- Bien. Je suis horriblement sale, ça va me prendre beaucoup de temps pour nettoyer toute cette crasse.

- Voilà une bonne nouvelle.

Il m'avait dit cela en souriant, un sourire qui me semblait plein de promesses.

Cinq minutes après que je sois entrée dans la cabine de douche, mon cher et tendre vint m'y rejoindre. Le voir nu me faisait toujours autant d'effet, et le voir nu sous la douche était tout simplement merveilleux. Il était l'homme parfait.

- Des mails ? Demandais-je alors qu'il me lavait les cheveux.

- Oui, un de ma collègue de New-York.

- Que dit-elle ? Demandais-je en lui déposant un baiser sur sa mâchoire.

- Elle va venir ici, pour qu'on puisse discuter de l'écriture du livre.

- Oh, vous allez bientôt la débuter ?

- Sans doute d'ici quelques jours, quand elle va arriver.

- Je vais enfin te voir à l'œuvre. Dis-je en souriant.

- On dirait.

Ce furent les derniers mots cohérents prononcés de la soirée. Le reste ne fut que volupté et amour.


Réponse aux non-inscrits:

flo1359: J'ai eu les écrits du CAPES donc je me prépare à présent pour l'oral, c'est la première étape de franchie, mais si je n'ai pas le CAPES, et bien je refais une année pour l'avoir l'année prochaine, nous verrons :D Merci pour la review!

aussidagility; Merci pour la review, par contre, on ne saura pas tout de suite l'enfance d'Edward, peut-être lors d'un prochain chapitre ;)