Pour aller chez moi, on avait décidé de prendre les deux voitures pour pouvoir ramener ma camionnette chez moi, donc Carlisle avait pris la Mercedes et Emmett et moi avions pris ma camionnette. Durant tout le trajet, Emmett me posa énormément de questions et inversement.
Lorsque l'on arriva chez moi fin chez Charlie, Carlisle sortit le premier de sa voiture suivit par Emmett qui m'ouvrit ma portière, ce qui me fit rire :
- C'est que notre ours peut être un gentleman ! M'exclamais-je, ce qui fit rire Carlisle et moi mais qui fit bougonner Emmett.
- C'était pour rigoler ! Lui dis-je en l'étreignant.
- C'est que notre petite humaine fait des blagues ! S'exclama-t-il sur le même ton que moi précédemment, ce qui fit rire tout le monde.
Lorsque j'ouvris la porte de la maison, Carlisle et Emmett grognèrent, Emmett me mit derrière lui alors qu'il se mettait en position de défense pendant que son père entra prudemment et prêt à attaquer.
Je restais sans bouger puisque c'était ce qui était le mieux à faire pour moi, jusqu'à ce que Carlisle dit à Emmett : « Elle est partie. Elle est sûrement venue ce matin quand il n'y avait personne ».
Et là, je compris que Victoria était revenue, et en plus elle avait ratait que de peu Charlie. Carlisle dût sentir ma peur puisqu'il s'avança vers moi et me dit :
- Ne t'inquiète pas, on va mettre en place une stratégie avec le reste de la famille et les Quileutes pour vous protéger, toi et ton père.
- Ok, merci, dis-je en souriant mais sans conviction à Carlisle.
Pendant qu'il collectionnait les indices de la venue de Victoria avec Emmett, je partis prendre ma douche et m'habillais. Je préparais aussi un sac avec des affaires pour demain comme ça je ne serais pas obliger d'empreinter des vêtements à Leah.
Lorsuqe je redescendis, ils avaient déjà finis et m'attendaient. Je décidais de laisser un mot à Charlie pour le prévenir que j'étais passé et que je l'attendais à la Push car je savais qu'il repasserait ici avant d'aller à la réserve.
Au moment de repartir à la Villa, Carlisle reçut un appel, il décrocha :
« Allo Alice. …. On y va tout de suite? Je te rappelle après. »
Emmett qui avait entendu ce qu'avait dit sa sœur me prit sur ses épaules sans attendre et nous amena à vitesse vampirique à la Mercedes. Carlisle qui avait suivi rentra en même temps que nous dans la voiture et nous partîmes en trombe.
J'avais très peur, pourquoi étions-nous partis aussi vite ? Quelle est la nouvelle d'Alice ? D'après les visages des deux vampires, la nouvelle était très mauvaise, mais avant que je n'eus le temps de poser une quelconque question, nous étions arrivés au commissariat où Charlie travaille. Encore une fois, je n'eus pas le temps de questionner mes deux compagnons car j'ai été interpeler par le spectacle qui se déroulait sous mes yeux :
Charlie était par terre, gravement blessé, et Victoria était au dessus de lui. Je sortis de la voiture au même moment que Carlisle et Emmett qui eux se précipitèrent sur Victoria qu'ils envoyèrent voler contre un arbre. Moi, je me précipitais donc vers mon père pendant qu'une bataille faisait rage à quelques mètres de moi. Arrivée aux côtés de mon père, je le pris dans mes bras :
- S'il te plait, papa, ne m'abandonne pas, reste avec moi ! dis-je en pleurant.
- Bella, écoute moi, je t'aime et je t'aimerais toujours ! Tu es la meilleure fille, prends soin de toi ! Il me donna un bout de papier et poursuivit Ne te laisse pas abattre par cette deuxième mauvaise nouvelle, relève-toi et je sais que tu y es capable, sache que ta mère et moi t'aimons de tout notre cœur ! Et dit aux Cullens que je les ai pardonné !
- Moi aussi je t'aime, moi aussi je vous aime ! Répondis-je en pleurant à chaudes larmes.
A la fin de ma phrase, trois choses de sont produit simultanément : mon père est retombé inerte dans mes bras, les bruits de lutte ont cessés et deux paires de bras froids m'ont enlacés.
J'ai pleuré et crié pendant des heures la perte de mon père, lorsque dans un éclair de lucidité, je me suis rappelé le mot que Charlie m'avait donné.
A la fin de ma lecture, j'ai sombré dans la souffrance et le chagrin, encore plus fort que précédemment : mon père était mort dans mes bras et ma mère et son mari ont succombés à leurs blessures après un accident de voiture.
J'ai vaguement eu conscience qu'on me transportait, que des hurlements de loups ont retentis dans la forêt, que des bras froids comme chauds m'étreignaient …
Juste un petit mot pour vous prévenir que je ne sais pas quand je posterais le prochain chapitre puisque je dois rentrer à l'hôpital pour une hospitalisation à longue durée … J'essayerais de demander à une amie de le poster mais je ne sais pas quand … Désolé.