Auteur: Inurame (Pour vous servir...)
Titre:
Coulisses (Ou comment ruiner la réputation de certains acteurs.)
Disclaimer:
On s'en doutait, tout ce joli petit monde ne m'appartient pas, il est la propriété d'Akira Amano (Et des fois, je me dis, encore heureux...)
Rating:
M
Genre:
Humour (Ah?) et total OOC.
Résumé:
Parce qu'on pense toujours que les acteurs sont les personnages qu'ils jouent, je me propose de vous ouvrir les portes de la salle de détente du tournage de Reborn! (Parce que quand on est harcelé par les paparazzis, les fangirls et que l'on retrouve nombre de doujin, fanarts et fanfictions tordues sur son compte, on a le droit de craquer. Mais parfois, il suffit de quelques détails, juste quelques détails.)
Musique:
Pandora - Madina Lake

Note de l'auteur: Après une longue attente, une déception d'ordre des reviews ainsi qu'une correction admirable de la part de ma bêta-chérie (thank you very much Honey), je suis de retour ! Plus pour longtemps, je le crains, mais attendez-vous au moins à un chapitre de plus. Je vous retrouverez probablement pour une fiction à chapitres avec quelques pairings incongrus. Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture, et surtout, n'oubliez pas l'auteur !


Prise 6: Superbi Squalo


Les paysages défilaient sous ses yeux ravis, l'odeur entêtante des pins parasol lui montait à la tête, la sensation du vent dans ses cheveux l'enivrait : cela faisait si longtemps qu'il n'était pas parti en mission, loin de toute la paperasse et des ordres de son capricieux Boss. Son Requin de la Pluie, au-dessus de lui, semblait nager -ou plutôt voler- en plein bonheur, c'est vrai que ses sorties se faisaient rares depuis qu'il avait traversé les époques pour rejoindre son propriétaire plus jeune de dix ans. Un pur régal. Si ce n'était Lussuria qui lui pinçait violemment le postérieur aussitôt qu'il le pouvait.

- Voiiii ! Si tu poses encore un doigt sur mon cul, je te découpe en rondelles, Luss' !

- Coupez! Putain, Squalo, tu pourrais au moins faire l'effort d'ouvrir la bouche ! On te passe déjà le caprice de tourner en extérieur, alors, par pitié, applique-toi !

Suite à cette interjection violente et étrange du réalisateur, ledit Squalo fronça vivement les sourcils et sauta sur le sol d'un bond gracieux, faisant virevolter ses longs cheveux d'argent autour de lui. Sans un mot, chose rare pour sa personne, il marcha rapidement en boitillant un peu jusqu'au réalisateur qui se recroquevilla, se préparant au choc du poing du squale sur sa joue rebondie. Les pas de l'acteur/maffieux froissaient les feuilles mortes et l'humus à ses pieds, produisant une musique douce que le pauvre homme interpréta bien vite comme étant la bande-son de sa mort. Il avait déjà essuyé bien des coups, il savait qu'il faisait un métier dangereux et dut bien admettre que décider de travailler avec ces brutes sanguinaires, sans foi ni loi, était loin d'être l'idée du siècle.

Mais rien ne vint. Le pauvre homme rouvrit un œil et vit Squalo, qui passait à côté de lui sans même lui adresser un regard glacial, se saisir d'un objet de forme rectangulaire et se retourner férocement vers lui. Le maffieux s'activa quelques secondes sur l'objet en question et jeta avec dédain le carnet -car c'était un carnet, à n'en pas en douter- sur les genoux du réalisateur.

" Va te faire foutre. "

Le destinataire de cette insulte peu originale se prit la tête entre les mains, désespéré. Ils essayaient déjà de composer avec l'aphonie impromptue de Squalo, mais si en plus, celui-ci y mettait toute la mauvaise volonté du monde, ça ne pouvait vraiment pas aller.

" Hum. "

Le ricanement intempestif venait de derrière lui, dans le public que formaient les autres acteurs. Le réalisateur pivota sur son siège réservé pour découvrir un Xanxus lascivement étalé sur son trône -importé directement du manoir Varia- un verre de bourbon à la main et les yeux posés sans aucune gêne sur une certaine partie de l'anatomie de l'argenté. Ce dernier récupéra son seul moyen de communication, y griffonna quelques mots à la vitesse de la lumière et vint coller la feuille juste sous le nez de son amant, pour que lui seul puisse lire, non sans trébucher sur un obstacle invisible qui le fit grimacer de douleur.

" Si tu n'avais pas absolument insisté pour me prendre hier soir, peut-être que je pourrais encore marcher et parler aujourd'hui. "

La jolie teinte vermillon qu'arbora Squalo à ce moment réjouit le boss de la Varia et il emporta son partenaire pour une partie de galipettes improvisée. Le staff soupira, impuissant: après tout, ça n'était pas comme s'ils n'avaient pas l'habitude. En revanche, pas un seul d'entre eux ne songea une seule seconde -depuis cette fameuse interview- que l'argenté fut aphone à cause de son diable d'amant. Tout de même, cela devait être épuisant de pousser ces " Voiiii! " tonitruants à longueur de journée, n'est-ce pas? N'est-ce pas?

Pauvres eux.


Non, vraiment, n'hésitez pas, mettez-moi une petite review !