Ce n'est pas encore corrigé loin de là mais je veux sauvegarder le fichier pour éviter de le perdre !

On atterit finalement dans ce qu'Emett avait qualifié de "meilleur restaurant au monde". En fait, ce n'était pas vraiment un restaurant, plutôt une sorte de snack ou tout ce qu'il y avait sur la carte était hautement calorique. Nous étions installes a une table près de la fenêtre, moi et Emett d'un côté de la table et Edward et Alice sur la banquette en face de nous. J'ouvris la carte et parcourut des yeux les plats. J'avais du mal a me décider... Tout me donnait l'eau a la bouche !
La serveuse vint prendre les commandes et je fus affolée de ne pas encore savoir quoi prendre. Émette éclata de rire quand il me vit stresser comme ca et me dit qu'il commanderait le premier pour que je puisse avoir le temps de réfléchir.

"Bonjour Meg !"

Il connaissait même le nom de la serveuse ?! Je remarquais ensuite qu'elle portait un badge.

"Alooors ! Je vais prendre le double burger avec une grande portion de frites, puis les œufs au bacon, une part de tarte a la fraise et une glace 5 boules chocolat, vanille, fraise, noix de coco, caramel avec de la chantilly et des copeaux de chocolat, un café long sans lait et sans sucre et comme boisson, un grand coca light."

Il allait manger tout ça ?! Je ne pus m'empêcher d'eclatet de rire quand il annonça le coca light.

"On peut savoir ce qui vous fait rire jeune insolente ?"
"Cest juste que... Après tout ça... Le coca light c'est assez comique ... Comme si tu étais a une calorie près !"

J'hoquetais de rire, ayant vraiment du mal a m'arrêter !

"Oh ! Je prends pas un coca light parce que j'ai peur de grossir, c'est juste que je préfère !"

J'avais avaler une gorgée d'eau et son ton on ne peut plus serieux me fis de nouveau rire si bien que je manquais de m'étouffer ! Il me tapota le dos en éclatant de son rire tonitruant.
Edward et Alice passèrent commande et ce fut a mon tour.

"J'arrive pas a m décider ..."
"Mademoiselle hésite entre la salade César et la salade caprese ?"

Encore Emmett.

"Quoi ? Pourquoi ?"
"Pour avoir cette ligne, c'est que tu dois être en mode régime permanent sans graisse sans gluten avec droit a une demi biscotte tous les six mois non ?"

J'eclatais encore de rire ! Marrant qu'Emmett pense ça de moi !

"Tu es loin du compte ! Je suis pas la genre de filma a grignoter une carotte et me sentir rassasiée !"

Je tournais la tête vers la serveuse et passa commande.

"Je voudrais s'il vous plait le hot dog du chef avec ketchup et moutarde et une grande portion de frite en accompagnement. Et je prendrais en dessert une coupe de glace trois boules chocolat avec chantilly et coulis de caramel. Et comme boisson ... Un Fanta Orange s'il vous plait."
"Cest commesi c'était fait ! Voulez-vous une corbeille de pain pour patienter ?"
"Avec plaisir ! Je meurs de faim Meg !"

La serveuse disparut vers les cuisine et Emett se tourna vers moi.

"Tu sais que tu m'impressionnes Bella ? Je désespérais de trouver un autre individu feminin aussi mince que toi et qui avait plaisir a manger ! Alice m'avait déjà vraiment étonné ! C'est vrai, qu'une aussi petite personne mange autant c'était vraiment bluffant ! Tu l'aurais vu ce jour-là ! Je la croise dans ce resto et je la vois engloutir une énorme hot dog ET un double cheeseburger ! Vraiment incroyable ! D'ailleurs, c'est pour ça qu'on déjeune avec elle ! Eddy et moi on en a vraiment marre de ces fil de fer qui se nourrissent de racines !"
"Tu t'entendrais merveilleusement bien avec ma copine Rosalie alors ! Elle doit venir a New York d'ici quelques semaines, elle a trouvé une place de chef dans un super restau. Mais, même si elle apprécie un repas gastronomique, elle tuerait pour une pizza ou un McDo !"
"Elle est jolie ?"
"Non. Jolie n'est pas assez fort ! Ferme les yeux et imagine la plus belle femme du monde ... C'est bon ?"
"Ouais ouais !"
"Eh Ben Rosalie, elle est encore mieux !"
"Tu te fous de moi ?"
"Non non !"
"Okay Bella, t'en a trop dit ou pas assez la ! Met fin a ce suspense en apportant des details !"
"Ok ok ! Pas la peine de me secouer comme ça ! Alors, déjà, elle est super grande, 1m78, une superbe crinière blonde 100% naturelle qui descend jusqu'à ses reins. Des yeux bleus encore plus bleus que le ciel d'un pays imaginaire et encore plus transparents que l'eau la plus limpide d'une ile paradisiaque du pacifique. Les traits fins, la bouche pulpeuse a la Scarlette Johanson. Et un corps d'une perfection absolue ! D'immenses jambes parfaitement galbée, le ventre plus plat qu'une table a repasser et des formes plus qu'apetissantes. Maintenant tu ajoutes a ça un sourire immense, un sens de la repartie sur-développé et un humour sans borne. C'est pas toujours facile d'être copine avec elle, mais le pire cest qu'on peut même pas la haïr parce qu'elle est adorable !"
"Pitié Bella, ne me dit pas qu'en plus elle est seule sinon je te jure que je vais peter les plombs !"

Je lui lançais un regard innocent tout en aspirant une gorgée de Fanta avec ma paille. La serveuse était venue déposer les boissons sans même que je m'en rendre compte !

"D'accord Emmett, je ne te le dirais pas ..."

Il eut un drôle de hoquet.

"Ella arrive quand déjà ? Parce que je suis volontaire pour aller la chercher a l'aéroport !"
"Lundi prochain. D'ailleurs elle cherche un appart ! Elle habitera chez moi en attendant de trouver quelque chose mais si vous entendez parler d'une bonne affaire, je suis preneuse !"
"J'ai un immense loft Bella tu sais ... Avec quantités de chambre d'amis ..."
"Cest gentil Emmett mais je crois pas qu'elle sera hyper d'accord pour cohabiter avec un total inconnu, mon patron en plus de ça !"
"Justement ! Je ne suis plus un inconnu ! Non mais plus serieusement, j'ai des placements immobiliers un peu partout dans la ville ... Elle cherche quel coin de Manhattan ?"
"Upper East Side ?"
"J'ai ça en poche ! J'en ai deux même ! Immeuble ancien, refait a neuf, portier et service voiturier ..."
"Cest vrai ? Ce serait vraiment génial ! Et le loyer ?"

Je fis une grimace. Un appart comme ça devait couter une petite fortune ...

"Bella, je suis propriétaire. Et ton amie debarque, j'attends pas après ce loyer pour vivre ! De toute façon ces appart sont vides ! Et si quelqu'un apporte un peu de vis dans l'un d'eux c'est pas plus mal !"
"Elle sera jamais d'accord pour rien payer ... Je vais l'appeler ok ?"

Je sortis mon téléphone et composa le numéro de Rose. Il décrocha au bout de trois sonneries et semblait essoufflée.

"Rose ?"
"Ahan Ahan ... Oui ?"
"Cest Bella. Ça va ? T'as l'air a bout de souffle !"
"Oh c'est juste que je prépare mes cartons, je courre dans tous les sens enfin ... Tu me connais !"
"Huhumm je vois oui ..."
"Tu voulais quelque chose en particulier ou c'est juste un coup de téléphone de routine ?"
"Je crois que je t'ai trouvé un appart..."
"C'EST VRAI ?"

J'avais éloignée le téléphone de mon oreille tellement elle avait crié !

"Merci Rose, mon oreille est définitivement hors d'usage !"
"Desolee Bella, je suis un peu trop expansive certaines fois ... Bon alors, un appart tu dis ? Mais comment ?"
"Je t'explique en deux mots. Je déjeune avec mes patrons la, et, tu te rappelles de Emmett McCarthy, la personne qui m'a convoqué ?"
"Oui oui, celui avec la grosse voix grave qui m'avait fait des frissons dans tout le corps en l'entendant sur notre répondeur si bien que j'avais decidé de faire de lui le père de mes enfants ?"
"Euh... Oui..."

Je jetais un coup d'oeil a Emmett et le vis sourire étrangement... Il avait entendu ?

"Bon ! On discutait comme ça de tout et de rien en attendant nos hanburger et la convers..."
"DES HAMBURGER ? Tu déjeunes de hamburger avec tes patrons ? ... Miamm... Un hamburger ... Tu m'as donné envie la ..."

J'entendis Emmett éclater de rire. Okay, donc il entendait !

"Rose !"
"Avec du bacon... Et les oignons ..."
"Rose !"
"Oui oui ! C'est juste que j'ai rien avalé depuis une heure, je meurs de faim !"
"J'avais oublié que tu mangeais toutes les heures ... Bref ! Donc Emmett a des appart un peu partout dans la ville et il se trouve qu'il en a deux dans l'Upper East ! Visiblement c'est du grand standing, refait a neuf avec portier et tout et tout ..."
"Bella, j'ai pas les moyens de m'offrir un truc pareil !"
"Justement ! J'ai pas fini ! Il m'a dit que tu n'aurais pas a payer de loyer vu qu'il était propriétaire et qu'il aimait autant que quelqu'un profite de des investissemets plutôt qu'ils ne restent inhabités comme ça ..."
"Il est absolument hors de question que je ne paye rien Bella ! Dis lui que c'est très gentil de sa part mais que je ne peux pas accepter."

Je tournais la tête vers Emmett avec avait la tête plongée dans son plat et lui lança un regard du genre "je te l'avais bien dit". Il avala sa bouchée et prit une gorgée de coca. Il s'éclaircit la gorge et me prit le téléphone des mains. Que... Quoi ?

"Rosalie ? Ici Emmett McCarthy. Ma proposition tient toujours. Mes appartements son vides et je préfère que quelqu'un en profite. Il ne me rapporte rien donc, si vous en habitez un et ne me versez aucun loyer, ça ne me changera absolument rien ! Je vous assure que ce n'est pas la peine ! Toutes les charges sont prélevées directement sur mol compte en banque, je ne m'occupe vraiment de rien !"

Je reconnaissais la voix du professionnel. Aussi avenante que celle du patron sympa et rigolo mais un peu plus serieuse.

"Bon... Vous ne voulez rien lâcher n'est-ce pas ? Je vous propose un marché. Bella a laissé entendre que vous étiez chef cuisinier, il se trouve que j'adore manger, si ca peut vous faire vous sentir mieux, engagez-vous a me cuisiner un plat une fois par semaine. Ce sera votre rétribution. Ça vous va ?"

J'entendis Rosalis parlait sans très bien saisir ce qu'elle disait.

"Tres bien ! Nous sommes d'accord alors. Vous arrivez lundi d'après ce que j'ai compris c'est bien ça ? Je ferais en sorte que l'appartement soit prêt a votre arrivée. Je vous donne l'adresse, vous avez de quoi noter ?"

Il dicta l'adresse et communiqua son numéro de portable.

"Arretez de me remercier ! Je préviendrais Stephane de votre arrivée. C'est le portier de votre immeuble. Au fait, c'est au 4e étage. Je vous en pris Rosalie ! Je vous repasse Bella, passez une bonne journée."

Il me tendit le téléphone et croqua dans une frite.

"Rose ?"
"Bella ... Dis moi qu'il est aussi craquant physiquement que vocalement..."
"Tu le verras par toi-même ! Bonne chance pour les cartons Rosie !"
"T'as vu sa voix quand il a dit mon prénom ... Oh mon Dieu j'ai cru que j'allais me transformer en petite flaque, juste ici, sur le carrelage de la salle de bain ..."
"A lundi Rose !"
"Ah oui, oui, a lundi ..."

Elle avait l'air rêveuse !

"Merci beaucoup Emmett ! C'est vraiment génial d'avoir fait ça !"
"Voyons Bella, je ne pouvais pas laisser cette merveilleuse créature chercher pendant des semaines un appartement et rencontrer des agents immobiliers véreux !"

Le reste du déjeuner se passa plutôt calmement. Je discutais avec Alice, et je commençais déjà a l'adorer ! C'était une dingue de mode et, même si ce n'était pas mon domaine de prédilection, j'avais réussi a tenir une conversation avec elle. C'était une vraie pile électrique ! Un peu comme Rosalie d'ailleurs ... Assez surexcitée quand on la branchait sur un sujet qui l'a passionnait. Tout le contraire de son frère Jasper qui était plutôt calme et mesuré. Il savait bien sur se lâcher mais il restait toujours posé. Ça devait aider dans son métier. Il était psychologue et vu que nombre de des patients sont de vrais dingues, son calme doit les apaiser.
L'apres-midi j'ai réellement commencé a voir ce que le métier auquel je me destinais ressemblait. Maintenant que j'avais les dossiers bien en tête, Edward me montra quelques ficelles du métier, notamment en appelant notre client et en lui demandant des détails. On serait occupé du jeune homme qui se plaignait de licensiement abusif. Il nous a expliqué que son patron lui faisait faire beaucoup d'heures supplémentaires sans le payer ou exigeait des choses au dessus de ses qualifications et que, quand il avait émit une protestation, son patron s'était contenté de le virer sans même prendre la peine de fournir une raison valable. Visiblement c'était un cas assez typique et courant. On dit appel aux avocats spécialisés de ce genre de problèmes pour qu'ils nous aident a monter un dossier béton, textes de loi a l'appui. Je prenais quantité de notes et d'aide mémoire. J'observais comment Edward menait ses troupes et dirigeait son groupe de travail. Il était toujours cordial et respectueux mais savait se faite obéir. La main de fer dans le gant de velour. Emett nous imposa une pause en apportant des cafés et des viennoiseries pour tout le monde. Il avait ouvert la porte de la salle de réunion ou nous réfléchissions depuis presque 4h en faisant remarquer que nos petits cerveaux avaient besoin de glucose ! Je me demandait comment cela se faisait-il qu'il ne travaillait jamais ! Cet vrai quoi, c'est l'un des fondateurs de ce cabinet et pourtant on aurait dit qu'il passait ses journées a se promener dans l'immeuble, blaguant avec l'un, papotant avec l'autre. On était loin de la rigidité que je m'étais imaginé en postulant ! J'aurais pensé que tout le monde était toujours serieux, concentré alors que l'atmosphère était plutôt détendue. Tout le monde travaillait efficacement étant donné la réputation qu'avait ce cabinet, mais c'était toujours une ambiance détendue et agréable. C'était vraiment génial que tout le monde ne soit pas triste et associal !Vers 18h30, la salle de réunion commença a se vider petit a petit et bientôt il ne resta plus qu'Edward et moi. Pendant toute la journée j'avais essayé d'oublier sa proximité, son sourire, sa voix magnifiquement veloutée. Mon patron était une vraie perfection mais je devais rester concentré ! J'avais presque poussé un soupir de contentement quand il avait rapproché sa chaise de moi et s'était penché vers moi pour m'expliquer quelque chose. J'avais du faire appel a toute ma concentration pour faire abstraction de la chaleur de son corps qui irradiait vers moi et de son odeur qui m'enveloppait. J'avais vraiment eu du mal a suivre ce qu'il me disait mais je me raisonnais en me disant que j'aurais l'air d'une parfaite idiote si je ne comprenais pas !

"Je crois que ça va suffit pour aujourd'hui !"

Il recula son siège et s'etira en baillant.
Il attrapa un dossier et commença a enfiler sa veste.

"Demain a 9h30 Isabella ?"
"Euh... Oui, oui bien sur ! Je sortirais plus tôt pour que si ma voiture fait encore des siennes, j'aie un plan B !"
"Cette histoire de voiture m'était complètement sortie de l'esprit ! Je peux vous envoyer une voiture si vous voulez. Ou je passe vous chercher ?"
"Oh ! Non ! Vraiment, je vais me débrouiller ! Aucun problèmes !"
"Cest mon chemin vous savez, je n'ai pas a faire de détour ni rien... 9h c'est bon pour vous ?"
"Monsieur Cullen je... Je prendrais un taxi, ou le métro. Vraiment, ne vous embêtez pas."
"Isabella, dites vous que ce n'est pas une proposition mais quelque chose que j'exige ! Alors ?"
"B...Bien... 9h sera parfait..."
"Et ce soir ?"
"Je vais prendre un taxi."
"Je vais vous déposer. Vous êtes prête ?"

Je savais que si je commençais a protester il allait encore chercer a me convaincre.

"Je... Oui..."
"Alors en route !"

Le bureau était désert. Je jetais un coup d'oeil a ma montre et vis qu'il était plus de vingt et une heure. Le temps passait vraiment a toute vitesse. J'avais l'impression que le déjeuner ne remontait qu'a une ou deux heures. La musique qu'il y avait habituellement dans l'ascenseur était désactivée, aussi, quan mon vbtre commença a gargouiller, il ne passa pas inaperçu ! Je me sentis rougir et posai une main sur mon estomac.

"Desolee, je crois qu'il est temps pour moi de diner !"
"Vous cuisinez ?"
"Pas vraiment non, je vais me faire livrer quelque chose."
"Ma mère a une tendance mère poule surdéveloppée et elle prend des cours de cuisine depuis quelques semaines, mon frigo est rempli de Tupperware. Que diriez-vous de passer a la maison ? On pourrait reparler du dossier de divorce de Monsieur Volturi et vous me direz ce que vous pensez de votre première journée."
"Je ne sais pas si... Est-ce que ce serait très convenable ? Je veux dire... Vous êtes mon patron alors je ne sais pas si c'est vraiment un très bonne idée de..."
"J'insiste. Ça me ferait plaisir ! Et si personne ne profite de ses petits plats, ma mère risque d'être extrêmement déçue."
"Je ne voudrais pas être la cause de la déception de quiconque..."
"Cest un oui ?"

J'avais baissé les yeux sur le sol du parking. On venait d'arriver a sa voiture et je le vis déclencher l'ouverture centralisée. Il me fixait et mon estomac fut un bond.

"Oui, c'est un oui !"
"Tres bien !"

Il s'approche de la portière passager et me l'ouvrit. Je me glissais sur le siège en rougissant. J'avais l'impression d'avoir seize ans et d'aller au bal du lycée. Sauf que mon cavalier était infiniment mieux, a tous points de vue.
Il se glissa derrière le volant et démarra en trombe. J'avais presque oublié sa manière de conduire ! Tout en s'inserant dans la circulation dense, il alluma l'autoradio.

"Britney Spears ?"

Il fit un petit sourire et tourna la tête vers moi.

"Cest ma faiblesse... Que ça ne sorte pas de cette voiture !"

Je ris et le vis sourire plus franchement en même temps qu'il levait le son. "Oops I did it again" résonnait dans l'habitacle et je commençais a chanter en même temps.

"Je vois que mademoiselle connait ses classiques ! Auriez-vous une passion secrète pour Britney Spears a m'avouer ?"

Mes joues rosirent de nouveau.

"A vrai dire, jusqu'à mes seize ans, on ne voyait plus la couleur de mes murs tellement il y avait de posters."
"Interessant..."
"Mais dites moi Monsieur Cullen, pourquoi cette passion pour cette femme ?"
"Passion est peut être légèrement exagéré. J'aime sa musique, c'est du grand art, et le travail sur sa voix est proprement hallucinant."

Il entra dans un parking sous terrain et manœuvra doucement. Ça changeait de ce matin ou il conduisait comme un fou !
Il coupa le contact et m'ouvrit la portière.

"Merci..."

Mais qu'est-ce que je faisais ? Je suis folle. Aller chez mon patron, dans son appartement, manger les plats de sa maman, dans son salon, avec ses couverts. Avec lui. J'avais du mal a contenir mes pulsions au bureau, mais la, seuls, comment j'allais faire ? Son moindre geste, la moindre de ses paroles me rendait cinglée. Ça risque d'être éprouvant.

L'ascensur de cet immeuble était plutôt petit en comparaison avec celui du bureau. Il sélectionna le dernier étage et les portes métalliques s'ouvrirent sur un couloir. Je ne vis qu'une seule porte. Un seul appartement a cet étage ? Il doit être immense !

"Entrez je vous en prie."

Il avança et referma la porte derrière moi. Il retira sa veste et sa cravate et posa le tout sur un des canapés avant d'ouvrir les premiers boutons de sa chemises et de replier ses manches. Je retirais mon manteau et le posa sur le dossier du fauteuil, a cote de ses affaires.

"Venez Isabella, installons-nous a la cuisine."

J'avancais a pas timides en direction de sa voix. La cuisine était immense et plus que lumineuse. Il y avait un ilot central qui servait de plan de travail et de table avec des tabourets hauts. Tout était dans les teintes de gris et de noir, très moderne.

"Asseyez-vous, je vos en prie. Je réchauffe et c'est prêt ! Vous avez une préférence ?"

Il ouvrit la porte du frigo et je vis des dizaines de boites en plastiques empilées les unes des autres.

"Il y a l'embarras du choix dis donc !"
"Humm... Ma mère a tendance a se laisser emporter quelquefois ! Alors, qu'avons-nous la ?"

Il commença a sortir des boites et je vis que sa mère devait vraiment être très organisé parce que tout était étiqueté avec le nom de ce qu'il y avait a l'intérieur, la date de préparation et la durée approximative de conservation. Je me levais et approcha.

"Qu'y a-t-il au menu ?"

Il ferma la porte du frigo et étala plusieurs boites sur le plan de travail.

"Boulettes de viandes au cumin, filets de dorades, lasagnes, aubergines farcies ou paves de saumon a la moutarde. Dans cette boite il y a du riz, ici du blé et la des pâtes. Alors ?"
"Qu'est-ce qui vous tente ?"
"Je dois dire que les lasagnes m'attirent beaucoup... Et vous ?"
"Tout a l'air délicieux, j'ai du mal a choisir... Le saumon a l'air très bon..."
"Alors saumon pour mademoiselle ! Et avec ?"
"Le riz se sera très bien."
"Cest parti !"

Il sorti deux grandes assisettes et les installa sur la table. Il y déposa le contenu des boites et commença a mettre les plats a rechauffer au micro ondes.

"Oh quel idiot ! J'ai oublié le dossier dans la voiture ! Ça vous ennuie de surveiller la cuisson deux petites minutes le temps que j'aille le chercher ?"
"Non ! Pas du tout ! Prenez votre temps, je m'occupe de ça !"
"Merci ! Je fais vite."

Il attrapa ses clés de voitures qu'il avait posé sur le meuble de l'entrée et la porte claqua derrière lui.
Le micro onde sonna quelques secondes plus tard et je mis son plat a l'intérieur.
Laisser une inconnue seule dans son appartement était un drôle de comportement... J'allais vers le salon et mon œil fut attiré par des photos sur la cheminée. Il y en avait une en noir et blanc qui deux jeunes mariés. Sur l'autre, le même couple et un etit garçon brun avec des reflets bronze et des yeux d'un vert profond. Il ne devait pas avoir plus de dix ans et était au bord d'une plage. J'identifiais bien sur mon patron, incroyablement photogénique et déjà magnifique a dix ans a peine !

"Je vous en prie, effacez cette photo de votre mémoire !"

Sa voix me fit sursauter, je me retournais vivement, gênée d'avoir été prise sur le fait.

"Je suis vraiment désolée, je ne voulais pas..."
"Detendez-vous, ce n'est rien."

Il posa le dossier sur la table basse et approcha de la cheminée. Je devais lever les yeux pour pouvoir voir son visage, je ne l'avais pas vraiment remarqué jusqu'à maintenant mais, la, alors qu'il était debout juste a cote de moi, je vis qu'il était vraiment tres grand.

"Ce sont mes parents. Carlisle et Esmee Cullen. Le jour de leur mariage. Je garde cette photo et je la regarde tous les jours pour me rappeler."
"Vous rappeler ?"

Ses parents etaient décèdés ? Ils ne devaient pourtant pas être vieux ...

"Oui, me rappeler que, peu importe a quel point deux personnes ont l'air de s'aimer, ça peut s'arrêter. Mes parents ont divorcés quand j'avais dix-sept ans."

"Oh... Ça a du être dur... Je ne..."
"Ne soyez pas mal a l'aise. J'ai eu le temps de me faire a l'idée. On a tous des petites histoires de famille pas très heureuses !"
"Mes parents se sont sépares peu après ma naissance et ont refait leur vie chacun de leur côté. J'étais un bébé alors je n'ai pas vraiment la nostalgie d'un foyer uni. J'ai toujours vécue chez ma mère jusqu'à ce qu'elle décide de faire le tour du monde en vélo. Je connaissais pas mon pere a part les deux semaines que je passais avec lui chaque été. Vivre avec lui c'était... C'était bien. Plus tranquille."

Je ne savais pas vraiment pourquoi je lui racontais ça. Peut-être pour qu'il sache que les histoires de famille peu reluisantes, je connaissais aussi.

"On dirait que nos parents n'ont pas trop assurés hein ?"
"D'une certaine manière, je crois que le fait que ma famille soit éclatée m'a forcé a aller vers les autres pour trouver autre part l'amour et l'attention dont j'avais besoin. Ça m'a permis de rencontrer Rosalie, et son frère Jasper, et c'est a peu près la seule chose vraiment géniale qui me soit arrivée. Avec mon Job a la Cullen & McCarthy."

Il sourit d'un air absent. Le micro-onde bipa. Il tourna la tête vers moi.

"Voyons voir si les cours de cuisine de ma mère sont efficaces !"

Il reprit le dossier sur la table basse et recula mon tabouret haut. Je le remerciais d'un sourire et il alla sortir son plat du four avant de déposer le mien devant moi.

"Qu'est-ce que vous voulez boire ? J'ai du vin-"
"Vous avez du coca light ?"
"Du coca light ?"

Je me sentis rougir. Comme je devais avoir l'air jeune...
Il ouvrit le frigo et regarda dans la porte.

"Et voilà, coca light pour mademoiselle !"
"Merci..."

A ma surprise, il déposa une cannette devant lui.

"Euh... Vous buvez du coca light ? Ne vous sentez pas obligé ou quoique ce soit par rapport a moi..."
"Oh ne vous en faites pas, ce n'est pas par rapport a vous."

Il piqua sa fourchette dans ses lasagnes. Pour le coup je me sentis un peu vexée. Il mâcha sa bouchées puis me regarda de nouveau.

"Okay okay, je vais tout avouer: je n'aime pas le vin. Je vous en ai proposé parce que je me suis dit que ça vous plairez d'en boire, ça me paraissait être la chose a faire donc..."
"Vous vous seriez forcé a boire du vin pour me faire plaisir ?"
"Pour vous faire plaisir et ne pas passer pour un imbécile..."

Je ris.

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