Cinq sens
Titre: Toucher
Auteur: Fuminori
Rating: Attention... T ! Pour mention de sexe hétéro(OMG ! c'est si rare !), ainsi qu'alcool.
Disclamer: Malgré mes tentatives de kidnapping, pas à moi, y compris Hisoka...
Dédi: À mes deux reviews (Wow! moi qui pensait ne même pas en avoir!) et à ma bêta. Tu es une sainte !
NDA: Voici donc le Toucher avec Léorio! Contrairement à ce que vous pouvez penser, je trouve que ce sens est particulièrement pertinent dans son cas. En effet, sa futur profession de médecin va l'amener à toucher plein de gens, à ce que ce sens soit la part la plus importante de son métier. Aussi, je me suis permise d'avancer légèrement dans le temps et d'extrapoler un peu : Léorio est médecin dans un hôpital et Kurapika toujours Hunter chez des particuliers, quoi qu'elle (voui, encore du ELLE!) est légèrement OOC ici... Dans tout les cas, Enjoy!
Deuxième sens: Toucher
La journée avait été épuisante, vraiment, il ne comprenait pas comment il avait fait pour y survivre. Un autobus était tombé dans un ravin et les blessés avaient commencé à arriver juste à la fin du chiffre à l'hôpital. Médecins et infirmières avaient donc sacrifié une partie de leur temps libre et étaient restés plus tard, peu désireux de voir les urgences, déjà surchargées, complètement paralysées. Il avait donc commencé à s'occuper des blessés, caressant les têtes des enfants en état de choc, palpant avec douceur les membres brisés, extrayant avec peine des morceaux de métal coincés dans des chairs tendres et procédant même à une opération pour sauver un grand brûlé, un pauvre homme qui avait eu la malchance d'être assis au-dessus du réservoir d'essence.
Sentir tant de souffrances sous ses mains l'avait épuisé, mais paradoxalement, lui avait donné un regain d'énergie. Il faisait enfin ce pourquoi il avait tant travaillé, allant même jusqu'à devenir Hunter et apprendre à utiliser le Nen. Il était même devenu un des médecins les plus importants de son hôpital, grâce à cette technique. En effet, la majorité des médecins utilisant le Nen allaient dans le privé, ou ils étaient payés à prix d'or. Léorio, pour sa part, restait dans le public et aidait tout ceux qui en avaient besoin avec son Nen, gratuitement. Il y avait de quoi être fier.
Un léger tintement cristallin retentit et une fine surface froide vint se glisser dans sa main : un verre de vodka. À son oreille, une voie bien connue lui dit:
« On ne prend rien alors qu'on est au bar ? Tu vas te faire mettre à la porte Léo... »
Il eut un sourire agréablement surpris en voyant Kurapika s'asseoir à ses côtés. La Kuruta travaillait beaucoup ces temps-ci, elle voyageait toujours d'un bout à l'autre de la planète et avait peu ou pas le temps de voir ses amis. Mais bon, selon ses explications, il semblerait qu'elle ait eu droit à un jour de congé. Léorio ne put s'empêcher de tendre la main et de caresser ses cheveux. Leur texture, si semblable à celle des plumes, l'avait toujours fasciné. Devant le regard surpris de la jeune femme face à ce soudain geste d'affection, il répondit :
« Dure journée. Et tu m'as manquée. »
Une pression sur la main et un sourire éclatant lui répondirent.
-o-O-o-
La soirée fut joyeuse. Les deux amis prirent des nouvelles l'un de l'autre, rirent ensemble un bon coup et se lancèrent des défis idiots qui, pour la plupart, concernaient soit l'alcool, soit le Nen. Ceux sur le Nen furent savamment gagnés par Kurapika mais Léorio se rattrapa dans les défis à boire, ce qui eut pour résultat de le rendre complètement saoul à la fin de la soirée. La Kuruta n'eut pas le cœur de le laisser se débrouiller tout seul, et le raccompagna chez lui. Léorio, pour sa part, se laissait faire et en profitait même pour s'appuyer plus que nécessaire sur la jeune fille, appréciant le contact doux et chaud de sa peau. Après tout, elle était une Hunter, ce n'est pas comme s'il était lourd pour elle, non?
Il retint un grognement de frustration quand ils arrivèrent sur le pas de la porte. Il n'avait aucune envie de s'éloigner de ce corps doux et chaud, pas ce soir ! Alors que Kurapika allait partir, rassurée de voir son ami à bon port, il l'attrapa rapidement par les épaules... Et l'embrassa. D'un long et tendre baiser, comme ils le faisaient trop rarement. Une fois que les lèvres si douces de la blonde se décollèrent des siennes, il lui chuchota à l'oreille:
« Tu restes ce soir? »
De nouveau, les lèvres de sa douce se plaquèrent sur les siennes, mais cette fois-ci pour un baiser beaucoup moins chaste, plutôt empreint de désir et d'urgence. Il réussit à sourire entre deux baisers et à dire:
« Je prends ça pour un Oui. »
Alors il entra chez lui avec une Kurapika accroché à lui, déjà en train de lui retirer sa chemise. La porte se referma sur un rire des deux amis, qui se permettaient d'être amants le temps d'une nuit. Comme à toutes les fois ou ils se retrouvaient. Ce n'était même pas de l'amour entre eux, juste un besoin, presque violent, de chaleur humaine. Kurapika n'avait pas le temps de nouer des relations, avec tous ses voyages, alors elle s'en remettait à Léorio quand le besoin de contact devenait trop fort. Léorio pour sa part, ne couchait qu'avec la blonde, pour une simple et bonne raison : son Nen.
De part sa condition de Médecin, le brun avait développé une extrême sensibilité tactile, et celle-ci se trouvait décuplée sous les effets du Nen. Il adorait sentir contre lui un corps sain, qui n'était ni malade ni blessé et qui, en plus, dégageait l'énergie au combien enivrante du Nen. Se laisser toucher avec une telle intimité, alors qu'il passait ses journées à toucher d'autres personnes, était pour lui la chose la plus profonde, la plus sensationnelle qui pouvait lui arriver.
Définitivement, il adorait le contact des gens.
Fin
Je ne suis pas satisfaite de ce chapitre. J'ai bien du le recommencer 4 fois, mais rien à faire, j'arrive pas à le mettre à mon goût... Me rattraperais sur le prochain.
Les reviews motivent l'auteur à écrire plus vite, c'est prouvé scientifiquement. Vous voulez la suite rapidement ? Alors vous savez quoi faire!
Prochain chapitre : L'ouïe! Allez, il est relativement facile à deviner... non ?