Titre : Indisclosed Desires
Pairing : Yamamoto TYL X Gokudera TYL (8059)
Rating : M
Disclaimer : Personnages à Akira Amano, histoire à moi ( avec inspiration d'un Dj intitulé Nella pioggia intensa ainsi que d'autres que je citerai plus tard mais ça, on ne le dira pas. : p )
Note : Bonjour,
Me re-voila avec une autre fiction portant sur l'univers d'Akira Amano et notamment ses deux bishonens que sont Yamamoto et Gokudera. Bien qu'inspirée d'un condensé de doujins, cela fait longtemps que je voulais coucher sur 'papier' cette nouvelle fiction. C'est désormais chose faite, du moins pour le prologue... * rires * Je ne sais pas encore exactement combien de chapitres comportera la fiction ni même une quelconque date d'update. Je crois que ceux qui me suivent un peu savent que je poste de façon très aléatoire … : / D'autant plus que je profite d'un moment de pause dans mes révisions pour m'évader un peu grâce à l'écriture. Voilà, voilà... Ah oui ! Le titre est bien entendu un morceau du nouvel album de Muse, The Resistance. Le titre, les paroles m'ont de suite interpellé pour cette fiction... ça fait beaucoup de copiage je sais. T_T
Dans tous les cas, ceci est ma première fiction Reborn! à chapitres et j'espère qu'elle vous plaira autant que j'aime à l'écrire. N'hésitez pas à laisser votre petite marque après lecture. Merci :)
Amicalement,
PS : Texte non bêta-readé aussi excusez-moi si des fautes subsistent, les fourbes !
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La journée touchait à sa fin. Le soleil offrait ses derniers rayons de chaleur noyés dans une étendue gourmande à la couleur rosacée amorçant un crépuscule printanier doucereux.
Le trajet avait été long jusqu'en Italie mais pas autant que la semaine intensive s'y étant déroulée. De la paperasse, des négociations avec divers chefs de clans mafieux, des discussions en tous genre concernant divers projets scientifiques dans les tréfonds de l'ancienne cité romaine... Hayato Gokudera n'avait pas été choisi au hasard pour cette mission et cette pensée lui faisait chaud au cœur. Plus que jamais le dixième du nom avait confiance en lui et en ses capacités et que demandait-il de plus ? Cette confiance lui était indispensable, cet intérêt que lui portait son chef lui était indispensable. Après tout, il n'était pas son bras droit depuis plus de dix ans pour rien. A cette pensée, le jeune homme esquissa un sourire ; Les débuts n'avaient pas été facile ou plutôt leurs débuts... Sawada Tsunayoshi était bel et bien devenu le dixième parrain des Vongola et lui et ses gardiens menaient désormais un tout autre combat amenant avec lui un avenir incertain et nombreux décès à la clé : les temps étaient durs, la paix semblait révolue.
L'avion amorça son atterrissage à l'aéroport de Tokyo et bientôt le jeune homme pourrait inspirer l'air de son pays qu'il considérait au final comme sa véritable attache. Plus que l'Italie, c'était le Japon qu'il préférait. Il avait eu le temps de s'en rendre compte : Ce pays était désormais le sien.
Comme à l'accoutumée impeccablement vêtu dans son costume sombre et valise à la main, le gardien de la tempête des Vongola descendit de l'appareil et s'alluma une cigarette aussitôt le pied à terre. Il tira avec une délivrance certaine sur le cylindre de tabac et expira la fumée de nacre en un souffle salvateur. La brise légère balayait avec grâce les mèches argentés retombant de part et d'autre du visage aux traits réguliers comme une danse doucereuse et légère. Rapidement, le jeune homme envoya valser son mégot un peu plus loin sur le macadam et se dirigea d'un pas assuré vers le parking jouxtant l'aéroport. Lorsqu'il eut repéré sa voiture – une berline noire en l'occurrence – initialement rangée à sa place, le jeune homme se hâta vers elle et après avoir enlevé sa veste, démarra vers l'autoroute. Direction : Namimori.
Les innombrables bouchons...
Ralenti dans sa course, Hayato soupira et s'alluma machinalement une autre cigarette en réponse à la tension remontant doucement en lui. Plus que tout, il devait se hâter de renter à la base secrète des Vongola afin de ne pas se faire repérer par d'éventuels éclaireurs ennemis en premier lieu mais également afin d'y faire son rapport. Le jeune homme savait que s'il se faisait repérer, les membres de la famille Millefiore n'hésiterai pas à le mettre à mort sur le champ, d'autant plus car il était seul.
Une heure passa et la circulation sembla se décondenser légèrement ; A la dernière minute et récoltant des éclats de klaxons acerbes, le jeune homme changea de voie afin de prendre une toute autre sortie, laquelle lui ferait gagner un temps précieux. Namimori était à présent en vue. Roulant à allure modérée, Gokudera déboucha quelques temps plus tard semblant d'une longueur manifeste à la lisière d'un bois et se gara prudemment sous l'ombre des arbres. Jetant des regards méfiants aux alentours et jugeant que le champ était à priori libre, il sortit du véhicule qu'il abandonna sans réserve pour s'enfoncer dans les ténèbres verdoyants ondulants tel des fantômes impassibles. Le cœur tambourinant dans sa poitrine, le visage renfrogné du gardien de la tempête s'illumina brièvement à la vue de l'entrée de la base se dessinant quelques pas devant lui. Posant une main sur le moniteur, il traversa le champ tri-ni set barrant l'entrée et prit la direction du bureau de son supérieur. Le souffle manifestement saccadé, le jeune homme s'autorisa une petite pause puis quand il eut reprit contenance, s'attela à frapper afin de se faire annoncer.
« Juudaime. »
Tsuna, ses éternels grands yeux chocolat lui sourit chaleureusement et se leva à son tour. La joie de revoir son gardien de la tempête sain et sauf pouvait se lire sur son visage. Ses traits angéliques et ses cheveux en bataille formaient un ensemble harmonieux qui jurait avec l'hostilité de l'époque. Au fond de lui, Gokudera en était certain : seul le dixième du nom pouvait mettre fin à ces querelles familiales et restaurer la paix au sein des clans de la mafia mais aussi celle d'un monde indéniablement mis à mal.
« Gokudera. Je suis content de voir que tu vas bien.
- Heureux de vous revoir.
- Je suppose que tu aimerais me faire ton rapport immédiatement ? » Tsuna souriait devant l'impatience manifeste de son subordonné.
Gokudera n'avait pas changé. Dix ans avaient passé et le jeune homme lui montrait toujours une loyauté sans faille, proche du fanatisme. A cette pensée, le jeune parrain esquissa un sourire. L'amitié qu'il nourrissait avec ses gardiens depuis qu'ils étaient au collège était la chose la plus importante à ses yeux ; Bien plus que la réussite d'une quelconque mission mais force était de croire que son gardien de la tempête aimait en faire trop... Un peu comme un autre de ses gardiens, épéiste.
Gokudera Hayato et Yamamoto Takeshi, deux fortes têtes, indéniablement différents en bien des points mais pourtant si semblables dans leurs actions. Tsuna songea alors que ses deux plus fidèles protecteurs auraient peut-être la propension à s'entendre plutôt que de se quereller à longueur de temps ; ce qui n'était pas sans l'initiative de l'un plus que l'autre. Dix ans avaient beau avoir passé, l'animosité du gardien de la tempête pour celui de la pluie ne s'était pas atténué pour autant. Peut-être était-elle indispensable au final ? Au même titre que celle de son gardien des nuages pour tous les autres. Le jeune parrain réprima un frisson à la pensée du brun austère en toutes circonstances... Un jour, il s'y ferai... Peut-être.
Sawada se sortit alors de ses pensées et invita son ami à commencer son récit teinté d'impatience. Les Millefiore étaient-ils en mouvement ?
--x--x--
La nuit était désormais tombée lorsque l'argenté sortit du bureau de son juudaime. Heureux d'avoir pu lui apporter son aide, il se dirigea vers sa chambre, un sourire aux lèvres. Il y déposa rapidement ses affaires et se dirigea vers les douches non loin de là afin de s'y détendre. Son sourire s'effaça dès lors où il entra dans la dalle d'eau, manifestement déjà occupée...
« Gokudera, yo ! »
Yamamoto, torse nu, serviette à la main et face à son casier lui adressa un franc sourire tout en terminant de sécher les cheveux en bataille couleur jais.
« Salut. » Grogna l'argenté en allant s'assoir sur les bancs, dos à son homologue.
Il dénoua sa cravate sombre et commença à déboutonner sa chemise carmin d'un mouvement flegmatique visant à amorcer sa seule présence dans la pièce. Apparemment, le gardien de la pluie n'était, hélas, pas pressé et bientôt l'exaspération gagna le jeune homme qui se retourna avec pour but certain de pousser l'autre dehors. Quand il n'était pas seul, la présence de Tsuna lui était agréable. Aucune autre et surtout pas celle de cet imbécile. Tout sauf celle de cet imbécile... Hayato soupira. Devant lui, le dos de Yamamoto était encore perlé de gouttes translucides de ça et là, lesquelles continuaient leur descente le long de la colonne vertébrale de l'épéiste et le jeune homme se surprit à suivre le cheminement de ces perles le long de la chute de reins jusque dans le sous-vêtement. Il secoua fortement la tête lorsque le regard havane se posa sur lui à travers le miroir incrusté dans la porte du casier.
« Alors cette mission ? » S'enquit joyeusement le brun en refermant le compartiment.
« Normale. » Répondit le gardien de la tempête, avec indifférence.
Takeshi se contenta de sourire face à l'attitude de son vis-à-vis ce que ne manqua pas de remarquer ce dernier qui fronça machinalement les sourcils.
« Arrête de sourire comme un crétin.
- Je suis curieux de te voir sourire, ça doit valoir le coup.
- T'es un gardien, oui ou merde ? Ton attitude de débile tu peux...
- Moi gardien de la pluie et toi de la tempête. J'ai plutôt bien retenu la leçon, non ? »
Hayato lui lança aussitôt un regard blasé et soupira. Comment dix années avaient pu passer sans que cet imbécile ne change mentalement parlant ? « Je suis sûr qu'il joue encore en cachette au base-ball, ce baka... » Songea le jeune homme devant l'éternel sourire qu'affichait l'autre.
« Si t'as terminé, tu peux partir tu sais ? » Grommela l'argenté en se saisissant d'une serviette.
« Toujours aussi loquace, Gokudera... Il y a des choses qui ne changent pas en dix ans. Eh bien bonne nuit ! »
N'attendant aucune réponse, le sabreur sortit. La pièce devint subitement silencieuse puis le bruit sourd de la douche emplit les lieux.
« Ouais, rien ne change, crétin... »
Le jeune homme se déshabilla entièrement et se laissa emporter par le flot d'eau glissant sur sa peau claire. Pourrait-il un jour s'accommoder à son 'camarade' ? Du moins, le voudrait-il ? Rien n'était moins sûr...
A suivre ...