Chapitre n°13 :

Harry était toujours auprès du basilic immobile, secouant la tête de l'animal sous le regard compatissant d'Hermione et Ron qui restaient silencieux.

Abruti, crétin !

Harry, c'est lui que tu allais voir toutes les semaines ? C'est ça ?

Oui et il m'avait promit ! T'es un menteur, idiot de Serpentard !

Serpentard !

Ron et Hermione était septique. Pourquoi Harry avait dit que le basilic était un Serpentard...

C'est à cet instant que le long corps du basilic commença à s'affiner jusqu'à reprendre sa forme d'origine. Hermione et Ron se retrouvèrent donc devant le corps de Drago enlacé par les bras d'Harry qui continuait à l'insulter.

Tu avais promis... T'as pas le droit de me faire ça ! Comment veux-tu aller partout avec moi si tu n'es pas la ?!

Tu l'as tué au lieu de me crier dessus comme sa ?

Drago... Drago t'es vivant !

Bien sur, je tiens toujours mes promesses...

Harry serra Drago dans ses bras et bien qu'il n'était pas seul il embrassa son Serpentard devant une Hermione souriante et un Ron rouge pivoine.

OoOoOoOo

Drago se rétablit au boute d'une semaine, il avait même eu la visite des deux amis d'Harry, visite qui ne lui avait pas déplu. Mais pour le moment il faisait les cent pas devant la porte principale du château, il avait rendez-vous avec son Gryffondor qui avait tout de même quelques minutes de retard. Ça faisait tout de même 10 minutes qu'il l'attendait et cette attente était du au fait qu'il était en avance de 10 minutes.

Harry arriva enfin.

Drago, tu attends depuis longtemps ?

Non, je viens juste d'arriver...

Menteur, ça fait 10 minutes que tu tournes en rond.

Comment ?! Tu étais là ?

Non, c'est Hermione qui me l'a dit.

Drago fixa la jeune fille qui venait de s'adosser contre le mur près de la porte, elle sourit et fit un geste de la main à l'attention du Serpentard puis rentra.

On n'y va ?

Oui.

Ils partirent tous les deux vers le parc et prirent place près du lac sous un vieil arbre qui les abritait du soleil. Drago prit doucement la main d'Harry dans la sienne et le regarda.

Comment as-tu su que c'était moi le basilic ?

Hé bien en faite, quand on a passé la nuit ensemble avant la bataille tu as parlé dans ton sommeil et tu as dit que tu avais peur de me dire la vérité. J'ai répondu : quelle vérité ? Et tu m'as répondu que tu étais le basilic.

Je t'ai répondu pendant que je dormais !

Oui, je te jure. A cet instant j'ai eu envie de te mettre une baffe mais tu t'es collé à moi et j'ai préféré attendre que tu me le dises toi-même.

Mais je t'ai menti.

C'est pas dramatique, si ?

Pourquoi tu ne m'en veux pas ?

Je dirais parce que c'est toi et que je t'aime. Tout simplement.

Sans attendre de réponse, Harry embrassa doucement les lèvres de son Serpentard qui ne fit pas le difficile et se retourna de façon à être face à celui qu'il avait toujours aimé. Harry monta à califourchon sur les genoux de Drago et approfondit cette échange, passant ses bras autour du cou du Serpentard.

C'est à cet instant que Hermione et Ron firent leur apparition, coupant leur doux échange.

Désolé les amoureux mais il va falloir y aller : le train va bientôt arriver.

Déjà...

Harry semblait déçu mais Drago savait quoi dire.

On reprendra dans le train.

Harry sourit et tous les quatre partirent vers le quai où le train les attendaient. Comme à son habitude, Hermione enlaça son ami et elle fit de même avec Drago qui ne su pas comment réagir. Ron, lui, se contentait d'une simple poignée de mains.

Harry, je compte sur toi une lettre partout où tu vas.

Hermione, ils vont juste en voyage, ils auront autre chose à faire.

Ron t'en fait pas : ça me gêne pas.

Comme tu veux.

Ils riaient tous ensemble puis les portes se refermèrent sur Harry et Drago. Après leur départ et un dernier au revoir, ils s'installèrent tous les deux dans un compartiment.

Drago, tu es sûr de vouloir aller dans le monde Moldu ?

Oh oui, c'est là d'où tu viens et en plus tu seras là je ne risque rien.

Drago se plaça devant Harry, ses deux mains appuyaient sur le dossier de la banquette.

Alors, on en était où avant que tes amis nous dérangent.

Juste là...

Harry s'avance et embrassa sont amant, cette fois ils prirent des précautions : ils bloquèrent la porte de leur compartiment et insonorisèrent aussi car personne n'avait besoin de savoir ce qu'ils allaient faire.

- FIN -