Chapitre 1 saison 2

Vendredi

Pov Bella

J'étais plus que motivée aujourd'hui, nous étions vendredi et ce soir je partais en week-end avec mon chéri, tout un week-end juste lui et moi, j'étais en mode hystérique, réveillée bien avant le réveil, habillée bien avant lui, prête alors qu'il posait à peine un pied en dehors du lit. Je l'avais stressé je crois à frapper dans mes mains, à sautiller et à pouffer à peine il avait ouvert les yeux, il m'avait regardé un air moqueur, m'en fiche il est tout autant content que moi, je lui vais même préparer ses vêtements, j'étais dans la cuisine à préparer notre petit-déjeuner.

« Papa ! » Criai-je, « bonjour » je lui sautais dessus en lui faisant un gros bisou, il venait de se réveiller, « viens ton café est prêt » je pris sa main et le fis asseoir, il bailla passant ses mains sur son visage, je posais un peu trop vivement sa tasse devant lui, il sursauta, « oups », il me regarda en soupirant, je pouffais lui servant son café, j'avais même eu le temps d'aller chercher des brioches à la boulangerie, « je pète le feu papa ! »

« Oh ça ce voit, ne t'en fais pas », je pouffais à nouveau.

« Je t'ai tout préparé, tu as quelques plats de faits, pas beaucoup comme je sais que tu vas chez les Cullen, je t'ai fait un sac », il haussa les sourcils, « une chose en moins à faire, je vais chercher mon chéri ! »

« Va donc, va donc », je sortis rapidement de la cuisine, je l'entendis rire, j'ouvris la porte de la chambre d'un coup.

« Chéri ! » il était debout au bord du lit, je lui sautais dessus, nous faisant tomber sur le lit, je partis dans un fou rire, « je t'ai fait mal ? »

« Non, préviens la prochaine fois, mon ange tu vas bien ? » J'approuvais grandement, il étouffa un rire.

« Dans quelques heures nous partons », je m'assis sur lui en tapant dans mes mains, sautillant sur lui, me calmant rapidement, « pardon », soufflai-je, il grogna légèrement, « à pas fait exprès »

« Je me doute bien, tu penses arriver à faire la journée ? » Je riais bêtement.

« J'ai de grands espoirs », il partit dans un fou rire, « premier week-end en amoureux », dis-je niaisement, il se redressa, j'allais sautiller de nouveau mais me retins au dernier moment, je me contentais de taper dans mes mains plus calmement, il me scruta un moment, pensif, « quoi ? »

« J'essaie de ma préparer pour la journée, point de vue psychologique », je pouffais, « ouais, ça va être amusant je le sens »

« Je le sens aussi », dis-je tout sourire, je me levais le mettant sur ses deux jambes, « les sacs sont déjà dans la voiture, tout est prêt, manque plus que nous, viens, mon papa doit être tout seul », nous sortîmes de la chambre, m'arrêtant d'un coup , il me percuta en soupirant, je me retournais, « j'ai oublié quelque chose », dis-je sérieusement.

« Et c'est... » j'écrasais mes lèvres contre les siennes, plaquant mon corps au sien, le poussant contre la porte, il échappa un soupir, mes mains solidement accrochée à son haut, les siennes sur ma taille, je m'éloignais d'un coup.

« Petit-déjeuner ! » Je pris sa main pour descendre, il m'arrêta, je me tournais vers lui.

« Deux... deux minutes, je te rejoins »

Je pouffais bêtement, je lâchais sa main, descendant rapidement, un peu trop les escaliers, je ratais les dernières marches, me retenant, mon père comme Edward me rejoignirent, je me relevais.

« Je vais bien, je vais bien » souriais-je, « cuisine ! » Je passais entre eux, j'entendis leur soupirs, je sortis tout ce qu'il fallait pour bien petit-déjeuner, « qui veut quoi ? Vous voulez des tartines ? Des céréales ? Oh ! Je sais », j'attrapais une poêle, ouvrit rapidement le frigo pour prendre des œufs et tout ce qu'il me fallait, « pain perdu » dis-je en sautillant, je le fis rapidement, je me retournais quand je ne les entendis pas parler, ils me scrutaient tous les deux, « un problème ? »

« Un seul ? » demanda mon père sceptique, je fronçais les sourcils, regardant Edward qui semblait désespérer.

« Vous ne voulez pas de pain perdu, c'est ça ? »

« Continue maintenant que tu es lancée », me dit Edward.

« Alors quoi ? »

« Rien ma poupée », me dit mon père, « il faudrait juste que tu te calmes un peu, tu as failli tomber des escaliers, tu cours partout, tu as le temps Bella »

Je regardais l'heure, il était juste 7h, je haussais les épaules me remettant dans ma poêle, leur servant la première tournée.

« Fiston », chuchota mon père, « je te souhaite bien du courage »

Ils se mirent à rire, je me tournais vers eux bras croisés en les fixant, ils s'arrêtèrent, mangeant rapidement, mon chéri n'avait pas de café, je lui préparais et lui servis, je leur resservis du pain perdu, m'asseyant pour manger le mien, j'avais à nouveau mon sourire idiot.

« Ah ! Papa, j'ai fait les machines, tu n'auras rien à faire, les courses sont faites, le linge repassé, le ménage est fait, comme je te l'ai dit, ton sac est dans ta voiture », je regardais le plafond quelques secondes, les regardant ensuite leur têtes sur le plafond, « vous regardez quoi ? »

« Ce que tu regardais », me dit Edward.

« J'étais en pleine réflexion en fait », il haussa les sourcils, je regardais mon papa, sa tasse près de sa joue, il regardait Edward avec un sourire mesquin, « papa, je peux t'aider ? »

« Non ma poupée, je ne vais pas tarder à y aller, vous m'appelez quand vous arrivez ? »

« C'est la moindre des choses », lui dit Edward.

« Je sens que vous allez bien amuser, hein fiston ? »

« Je le sens aussi papa »

Je pouffais me mettant à débarrasser, faisant la vaisselle, me retournant rapidement pour remonter dans la chambre, redescendant aussi vite.

« J'allais ranger, mais je ne t'ai pas dit au revoir », mon père se leva, « je t'accompagne à la voiture ! » Je mis mes ballerines, il s'habilla, se moquant, enfin je crois, mon copain grimaçait légèrement, mon père se retourna vers moi en riant, se calmant d'un coup.

« Allons-y ma fille, Edward... »

« Charlie... » j'ouvris la porte, mon père passa sa veste et son bras sur mes épaules.

« Ça va aller ce week-end ? » Demandai-je.

« Mais oui ne t'en fais pas, ce soir je vais me reposer, manger tes petits plats, il y a un match, de la bière, Jacob et ses amis vont venir, Emmett et Jasper, Carlisle aussi, tu vois il y aura du monde ce soir »

« Chouette ! » Il ouvrit sa portière, « et demain tu dors chez eux »

« Oui, tu vois je ne vais pas avoir le temps de m'ennuyer, toi amuse-toi bien aussi »

« Ne t'en fais pas, nous avons plein de choses à faire, nous promener, faire de la barque tout plein de choses », dis-je avec un grand sourire qu'il me rendit, « ça va être chouette ! »

« Profitez-en, allez câlin et je m'en vais », je le serrai dans mes bras, j'embrassais sa joue le sentant sourire, il me serra contre lui, « je t'aime ma jolie poupée »

« Je t'aime aussi mon papa »

Nous nous serrâmes encore un moment, nous nous éloignâmes avec de petits sourires, il embrassa mon front et monta, je le regardais partir, lui faisant un coucou de la main, attendant que sa voiture ne soit plus à ma vue. Je frissonnais quand je sentis mon chéri dans mon dos, ses mains sur mon ventre, il embrassa mon cou, je posais mes mains sur les siennes le regardant, je lui fis un sourire, il embrassa mon nez, me faisant pouffer faiblement, nous rentrâmes à la maison, toujours dans mon dos, il ferma la porte, je me mis face à lui.

« Nous avons du temps encore devant nous »

« Pas tant que ça, il faut aller faire un bisou à tes parents »

« Tu les as toujours hein ? » Je riais nerveusement, « allons voir mes parents alors »

Il me rapprocha de lui, ses mains dans le creux de mes reins, mes mains sur ses bras, j'avais arrêté de rire, il se pencha lentement pour atteindre mes lèvres, nous faisant reculer, je me retrouvais contre le mur de l'entrée. Je le laissais s'approcher de plus en plus, frissonnant quand il posa ses lèvres contre les miennes, je soupirais, répondant à son baiser. Il nous emmena sur le canapé profitant de l'un et de l'autre. Suffisamment pour que nous finîmes sous la douche, l'envie de l'un et de l'autre de plus en plus présente, nous faisant de plus en plus pressant. Nous nous calmâmes, restant sous la douche, je caressais du bout des ongles son torse, il soupira plus d'une fois, je souriais légèrement dans son cou, il me remit face à lui m'embrassant avidement, la seule chose qui nous calma fut l'eau qui devenu froide, je sursautais.

« Et merde ! »

Nous nous lavâmes au plus vite, il sortit en premier pour me laisser tranquille, je fis au mieux, je retirais mon boxer, l'eau de plus en plus froide, je la coupais, m'enroulant dans la serviette tout en claquant légèrement des dents, c'est sûr ça calme. Edward me mit une autre serviette, me frottant, je n'oubliais pas de le remercier. Il me laissa me préparer, m'habillant avec un jean des plus moulant, un sous pull marron, moulant aussi, je descendis récupérer les vêtements que nous avions laissé, je regardais l'heure il était presque 8h. Je remontais, le retrouvant dans la chambre, il me scruta un petit moment.

« Qu'est-ce qu'il y a ? » Il se rapprocha, « tu sais que c'est stressant quand tu ne dis rien ? »

« Je manque de mot en fait », il prit mon menton entre ses doigts, posa un léger baiser en me fixant, il peut-être intimidant quand il s'y met, il l'est tout le temps mais là encore plus, il m'embrassa à nouveau gardant ma lèvre inférieure entre les siennes, nous nous fixâmes, j'étais paralysée, il relâcha ma lèvre, posa un autre baiser, « on y va ? » Je continuais de le fixer, « bébé, ne me lance pas ce genre de regard, j'essaie de nous faire partir », j'approuvais faiblement, « je vais m'éloigner, prendre ce qu'il nous manque et on part »

Il s'écarta, je le regardais prendre nos téléphones, quelques petites choses et autre, il les mit dans son sac, revins vers moi, prit ma main, nous sortîmes, je me repris, il m'attendait en bas, je vérifiais de ne rien oublier, passant ma petite veste en cuir, je mis mes bottes, il siffla, je souriais niaisement.

Nous avions tout fermé, tout rangé, nous partîmes pour le lycée, ambiance légèrement tendue, pas de celle qui mette mal à l'aise, de l'envie en fait, beaucoup d'envie et j'avais mes règles, je grognais, le regrettant.

« Mauvaise humeur mon ange ? »

« Je suis contrariée », il me fixa en haussant les sourcils, « mes trucs », chuchotai-je, il me fit un sourire en coin.

« Ce n'est pas grave ça ne nous empêchera pas de passer un bon week-end »

« Ça va t'empêcher de jouer avec moi ! »

« Nous ferons autre chose »

« Jouer aux cartes ? Aux échecs ? » Il partit dans un fou rire, que je finis par suivre, « je suis blasée », il se gara en riant, les autres étaient tous là, je saluais en premier les garçons allant rejoindre les filles.

« Vous êtes de bonne humeur », me dit Alice tout sourire, je grimaçais faisant disparaître leur sourire niais, mon chéri lui riait avec les autres, je me remis face à elles.

« Réunion au sommet les filles ! » Dit Rose, nous allâmes sur les marches en pouffant, nous nous assîmes toutes, « Bella... nous t'écoutons ! » Elles me regardèrent toutes les trois, « nouveau truc entre nous »

« J'ai mes règles depuis mardi et je pars en week-end avec mon chéri », grognais-je, elles grimacèrent, « vous comprenez maintenant, chéri dit que ce n'est pas grave mais ça va limiter beaucoup de chose... »

« Elles doivent s'arrêter quand ? » Me demanda Angela.

« Bah justement j'ai une question, j'en ai presque pas, ce qui est encore plus frustrant »

« C'est normal », me dit Alice, « tu as les même que moi, ça sera tout le temps comme ça, moi je suis sûre que, attends... » nous la regardions compter sur ses doigts, « demain ou dimanche tu ne les aura plus ! »

« Et tu sais ça parce que... »

« Notre pilule, nous avons la même, bloque en quelque sorte, elle est puissante si tu veux donc presque pas de règles, depuis mardi c'est bien ça ? » J'approuvais, « ton week-end ne sera pas gâché, mauvais Eddy pourra jouer avec toi »

« En attendant », dit Angie, « profitez l'un de l'autre, promenez-vous, faites les magasins, peu importe que tu as tes règles, ne reste pas bloquée dessus, tu pourrais te gâcher ton premier week-end en amoureux »

« Il n'y pas que ça en fait », soufflais-je, « depuis que j'ai parlé avec mon papa, je me sens bien et... en fait, j'ai envie de lui »

« Tu as toujours eu envie de lui », me dit Rose sans moqueries.

« Pas autant non », je les regardais tour à tour, « ça m'en fait mal au ventre en fait, c'est peut-être les hormones », elles pouffèrent.

« Non ma chérie », me dit Rose, « ce ne sont pas tes hormones, c'est juste que du fait que tu te sois confiée à ton père mais surtout à ton homme change tout, comment bien t'expliquer... tu nous as dit que Edward savait tout et il est toujours là, encore plus tactile avec toi, toute votre semaine vous l'avez passé dans les bras l'un de l'autre, encore plus que d'habitude, vous êtes scotchés, des sourires encore plus niais... »

« Tu n'as plus rien qui t'empêche d'avancer dans votre histoire », me dit Angela, « tu te sens libérée d'un gros poids, il sait tout, pratiquement tout de toi. Avant tu bloquais pas forcément par peur mais plus parce que tu savais que tu lui cachais des choses, tu ne devais pas te sentir parfaitement honnête avec lui, je crois que ton blocage c'est en parti ça, également le fait que tout est allé vite entre vous mais maintenant tu n'as absolument plus rien qui te retienne, tu sais aussi qu'il ne te laissera pas tomber »

« Et comme tu nous l'as dit », dit Alice, « vous voulez tourner une page, ton passé est relégué au second plan. Tu as juste ton couple à te préoccuper, si ça doit se faire ça se fera. Laisse les choses se faire naturellement, si ça n'arrive pas ce week-end, ça arrivera une autre fois »

« Et dire que notre Eddy ne se doute de rien », dit Rose en le regardant, nous pouffâmes, « il ne va pas s'en remettre »

« C'est sûr », dit Angela, « d'où le fait qu'il faut laisser les choses se faire toutes seules, tu le ressentiras quand ça sera le bon moment, bien plus que maintenant »

« Vous croyez vraiment qu'il ne s'attend pas à ce que ça arrive ? » Demandai-je.

« Tu as tes règles », me dit Rose, » crois-moi pour lui il s'attend juste à te faire des câlins, rien d'autre »

« Si je n'ai plus mes règles ce week-end », soupirai-je.

« Est-ce que au moins tu as prévu ce qu'il faut ? » Me demanda Alice, j'approuvais en rougissant légèrement, « nous allons en rajouter au cas où, les filles mission ! » Elles se levèrent, m'emmenant avec elles, « ''opération planquons des capotes'' »

Je partis dans un fou rire nerveux, nous retournâmes vers la voiture, elles me poussèrent dans les bras de mon chéri, il me rattrapa, je passais au pivoine.

« Non mais c'est quoi votre problème ? » Leur demanda-t-il.

« Nous ? » Demanda Angela, « aucun, nous vérifions que Belly n'ait rien oublié »

« Et vous la poussez dans mes bras pour... »

« Ça te pose un problème ? » Demanda sérieusement Alice.

« Non bien sûr que non », il resserra ses bras autour de moi, mes mains dans son dos sous sa veste, « je ne vais même pas chercher à comprendre », il prit appui sur son capot, « tu ne t'aies pas fait mal au moins ? »

« Non pas du tout », il embrassa mon front, je tournais ma tête regardant la moto de Emmett, « alors tous les matins tu vas venir en moto ? »

« Peut-être pas non, ma Jeep, ma moto, j'ai le choix, il faudra que je t'emmène faire un tour d'ailleurs, à votre retour, tu grimperas dessus ! »

« Pourquoi pas maintenant ? » Demanda Rose, « elle part tout à l'heure, tu peux l'emmener, il reste 15 minutes, Bella ? » J'approuvais grandement.

« Oui, oui, oui », mon chéri me fit stopper mon sautillement, j'étais collée à lui, il grogna légèrement, je pouffais, je m'écartais doucement de lui, « grand frère ? » Je papillonnais des cils, il étouffa un rire.

« Allons-y », je sautillais, cette fois je pouvais, Rose me passa sa veste en cuir, je lui passais la mienne, Emmett mit son casque, je bloquais, « quoi ? »

« Bah, je sais que tu es mon frère et tout mais t'es sexy comme ça », Rose soupira niaisement, nous la regardions moqueur, elle regardait Emmett de haut en bas avec un grand sourire.

« Merci... » il grimpa sur sa moto.

« Waw Rose... »

« Je sais », pouffa-t-elle en rougissant, « aucun commentaire », je partis dans un fou rire, elle ferma ma veste, je mis les gants, je regardais mon chéri qui apprécia.

« Tu sais ce qu'il te reste à faire », lui dis-je.

Il approuva un sourire en coin, Rose m'emmena avec le casque, Emmett démarra sa moto, je riais nerveusement, pris appui sur la cale montant rapidement.

« Toi aussi tu es sexy », je la remerciais, « il bave », chuchota-t-elle, j'échappais un rire, « si tu te cambres un peu plus ça sera encore mieux », je le fis, elle baissa ma visière, Emmett attrapa mes mains me collant à lui, les fermant autour de son large torse, « accroche-toi bien »

Elle s'écarta, il accéléra, mon cœur s'était emballé, j'avais un grand sourire, il appuya sur mes mains, je les crispais, je serrais mes cuisses. Il partit d'un coup au bout du parking, fit demi tour, joua avec l'accélérateur avant de partir sur la route. Je me crispais encore plus mais j'adorais, il se fit plaisir. Nous repassâmes devant la villa prenant la longue ligne droite, je me figeais à chaque fois qu'il doublait, il finit par refaire demi tour, reprenant la route du lycée, nous faisant faire une jolie entrée, il y avait beaucoup plus de monde sur le parking, il coupa le contact, je restais accrochée à lui, il tourna sa tête vers moi. Je le lâchais, me remis droite en tapant dans mes mains, les autres nous regardaient en souriant, je descendis, les jambes en coton et retirais le casque, il descendit à son tour.

« Fooooo ! » Criais-je, il retira son casque, partant dans un fou rire, nous nous tapâmes dans la main, « c'est bon ça ! »

« Plus que bon, remonte petite sœur », je ne me fis pas priée, il prit mon casque, les posant sur le capot, je retirais les gants les mettant devant moi, « tu vas la démarrer, Shelby », se justifia-t-il.

J'étais un peu en transe je dirais, il me montra comment faire, je mis mes cheveux sur le côté, écoutant bien ce qu'il me disait pour ne pas faire n'importe quoi, je la démarrais en me mordant la lèvre.

« Ah merde, j'adore ! » Il se mit à rire, j'accélérais un peu plus, je frissonnais, je finis par couper le contact, « les enfants les photos c'est maintenant » ils pouffèrent, « chéri prends mon téléphone je veux un nouveau fond d'écran ! »

« Attends », Alice s'approcha ouvrant la veste, « mon jumeau à faillit claquer », me chuchota-t-elle.

« Il a eu peur pour moi ? »

« Non », rit-elle, « ce n'est pas de la peur qu'il a ressenti », je riais doucement devenant pivoine, elle posa le casque entre mes jambes, « maintenant c'est bon, elle se recula », ils firent plein de photos.

« Bell' », me dit Rose, « prends une pose hot », je secouais la tête négativement en riant, Edward grogna en regardant Rose, « calmé frangin ? » Il la regarda de travers pendant que les autres partirent dans un fou rire, il me fixa, je me mordis nerveusement la lèvre, « parfait ! »

Je repartis dans un fou rire, descendant pour qu'ils s'arrêtent, je rendis la veste à Rose, bien contente de la remettre, je remis la mienne, n'oubliant pas de remercier Emmett.

« Quand tu veux petite sœur », je lui tapais à nouveau dans la main et allais rejoindre Edward, je l'embrassais et mis mon dos contre son torse, je pris ses mains les refermant autour de ma taille.

« Chéri », il se pencha, « il faut vraiment que tu le passes ton permis »

« Vu comment tu es sexy sur une moto, crois-moi je ne vais pas tarder », je rougis.

Tu le seras tout autant », j'embrassais sa joue un moment, il sourit, « nouveau projet, mauvais Eddy et sa moto », nous rîmes bêtement.

« Allons en cours les enfants » dit Jasper, nous soupirâmes tous, « le jouet est là », nous tournâmes tous nos têtes vers elle, « ça motive hein ? » Nous prîmes tous nos sacs en riant, nous dépêchant même.

« Vite, nous avons cours avec elle ! J'ai envie de jouer ! » Je le fis avancer, les autres riaient nerveusement, « j'ai assez jouée avec Peter, je veux de l'action », ils bloquèrent tous sauf Angela, nous nous fîmes des petits sourires.

« OK », dit Edward, « dispersion », il me fit avancer, m'éloignant de Angela, nous rîmes arrivant rapidement dans notre salle de cours, je me dépêchais de prendre les places derrière elle, un sourire sadique, « mon ange », chuchota-t-il.

« Oui ? » Demandais-je innocemment, il étouffa un rire.

« Laisse tomber »

Je ravalais mon rire, nous nous calmâmes à l'arrivée de notre prof, je fis la parfaite petite élève. Comme à notre habitude, nos mains liées sur mes cuisses, Jessica juste devant moi, j'avais plusieurs idées qui fusaient, nous avions cours pendant deux heures, je me fis discrète au début, j'avais ses cheveux sous mon nez, ça me démangeait, je mis la main de mon chéri entre mes jambes.

« Bébé », murmura-t-il, je lui fis une petite moue, « sage », j'acquiesçai.

« Sage », mimais-je.

J'attrapais une paire de ciseaux, nous étions au dernier rang, il crispa sa main, j'attendis qu'elle se mit droite sur sa chaise, je bloquais sa main. Je demandais à Edward de surveiller pour moi, il ne fallait pas que je me fasse attraper, je coupais l'air de rien une mèche de ses cheveux, assez longue d'ailleurs, sont fourchus. Je les posais discrètement sur la table, je pris mon scotch, les attachant en bout, je me crispais quand elle passa sa main dans ses cheveux, elle les mit sur le côté, trop tard, je m'en fiche, je mis mon trophée dans mon livre un grand sourire sur les lèvres.

« Mlle Stanley au tableau », elle se leva prenant bien le temps de montrer ses fesses à Edward, je grognais, il grimaça, je plantais mon stylo dans ses fesses, elle sursauta et se retourna.

« Quoi ? » Demandais-je, « tu avais l'air d'avoir du mal à te lever », elle me regarda de travers, pas longtemps vu que Edward notifia sa présence.

« Mlle Swan, vous aussi au tableau »

Je grimaçais allant au tableau, chose rare dont je me passais parfaitement, l'autre à mes côtés, il nous donna des marqueurs, nous devions remplir les trous, cours d'espagnol au fait, il fallait mettre au bon temps, je finis en premier, ouais, j'ai gagné ! Fooo pour moi. Je retournais m'asseoir.

J''attrapais son sac fouillant rapidement dedans, chéri passa ses mains nerveusement dans ses cheveux, je pris son agenda, son portable, remis son sac où il était, elle revint à son tour. Je fis semblant de prendre des notes.

Je passais un bon moment dans son téléphone, Edward se rapprocha, je regardais ses photos, les messages c'était Peter, je m'étais déjà amusée à écrire tous les numéros d'homme, ça m'avait pris un certain temps, je mis la fonction bluetooth sur nos portables, prenant presque toutes ses photos, je n'oubliais pas de supprimer toutes traces de mon passage. Je regardais ensuite son agenda, recopiant le maximum de choses, tous les rendez-vous, où qu'ils soient, dentiste, gynéco, j'échappais un rire toussant pour le faire passer. Edward prit le relais, allant plus vite que moi.

Je fis tomber mon crayon remettant son portable dans son sac, je me remis dans le cours, il termina dix minutes avant la fin du cours. Là aussi j'arrivais à le remettre dans son sac sans me faire prendre, il remit sa main entre mes cuisses avec un sourire en coin, nous nous regardions très contents. Je passais à l'idée suivante, ah mais je vous avez dit que ça fusait dans ma tête.

Je pris une feuille, j'écrivis en gros « Kick me », là elle saurait que c'est moi, je la collais sur sa veste, Edward regarda rapidement ailleurs se retenant de rire, la fin du cours sonna, je la pris en photo après qu'elle ait mis sa veste l'envoyant aux autres ainsi qu'aux bébés. Elle ne la garderait pas longtemps, pas grave je recommencerai, nous la suivîmes de loin sous les moqueries, le bras de Edward reposant sur mes épaules, le mien sur ses reins.

« Une fois qu'elle aura retrouvé ses copines ça sera finit », souriais-je, il embrassa ma tempe en souriant, « intéressant ce cours non ? » Demandais-je sérieusement, il échappa un rire.

« Très oui, nous connaissons son programme pour un moment, les photos ça donne quoi ? »

« Il y a de tout, tiens », je lui donnais mon téléphone, « tu regarderas », il me donna le sien.

« Elle va t'en vouloir quand elle va le voir, simple précaution, je viendrais te chercher de toute façon », j'acquiesçai.

« Tu sais ça pourrait être quelqu'un d'autre que moi, personne ne m'a vu », il me regarda moqueur, « OK, c'est moi, j'assume »

Nous rîmes bêtement, il me laissa devant ma salle de cours, nous nous calmâmes, je me rapprochais de lui, mes mains sur sa taille, la sienne contre ma nuque,il m'embrassa langoureusement je me collais à lui, sa main remonta dans mes cheveux les serrant doucement, je crispais mes mains.

« Dans quelques heures », dit-il contre mes lèvres, « je pourrai te faire ça et sans m'arrêter » je gémis faiblement, « tes gémissements tu n'auras plus à les retenir non plus », il écrasa sa bouche contre la mienne, étouffant le suivant, je laissais mes lèvres contre les siennes, « il faut que j'y ailles mon ange »

J'acquiesçai ne bougeant pas pour autant, lui non plus, la deuxième sonnerie retentit, je collais ma bouche contre la sienne, bougeant doucement mes lèvres, soudant nos visages, un raclement de gorge nous fit arrêter, nous nous séparâmes devant le visage de notre prof, je passais au pivoine, Edward glissa sa main sur ma joue, embrassa ma tête et partit.

« Si vous voulez bien entrer », me dit-il sarcastique, je bredouillais des excuses et allais m'asseoir sous les regards, je m'en fichais éperdument.

La dernière heure avant la pause passa trop lentement, je regardais les photos de Edward, celles qu'ils avaient pris de moi, il y en avait des nouvelles, beaucoup de moi sur la moto, l'une d'entre elle était d'ailleurs son fond d'écran, il reçut un message de Paul, il s'afficha, il nous souhaita un bon week-end et demandait à Edward de me passer le bonjour, je répondis, lui mettant que moi aussi je lui passais le bonjour et qu'en plus je lui faisais un bisou.

Je passais mon heure comme ça à papoter avec Paul, nous programmant même une sortie tous les deux prochainement. C'est vrai que depuis la soirée je n'avais pas eu le temps de reparler avec lui, je lui racontais ma vie, envoyant même une photo de la moto de Emmett sans moi dessus bien sûr, visiblement ils ont tous envie d'une moto, je lui demandais comment ça allait, son travail, sa vie, toutes ces choses. Je ne les demandais pas pour faire joli mais parce que je voulais vraiment savoir, j'avais envie de passer plus de temps avec lui, les Quileute, Jacob, tout était remis à plus tard à chaque fois et ça m'agaçait.

Après mon week-end il serait temps que je me concentre sur les autres, je pouvais et je le voulais vraiment, reprendre les missions et toutes ces choses, m'amuser comme une fille de 17 ans pouvait le faire, plus rien ne m'en empêchait. Il dut partir au travail, je restais dans mes pensées les quinze dernières minutes, regardant dehors, mon pendentif dans la main.

Tout allait bien, tout irai bien, je n'essayais pas de me convaincre mais je savais que c'était vrai. J'avais encore pas mal de choses à surmonter mais je pense qu'il est temps que je pense à moi, mon couple, ma famille et mes amis, largement de quoi m'occuper. Quand on mettait certains détails de côté, j'avais après tout la vie que je m'étais longtemps imaginée ou que j'avais espérée, au delà même, il ne faudrait pas que je m'endorme et que je laisse les choses me glisser entre les mains, il fallait que je me laisse vivre et peu importe mon passé.

Je ne suis plus la Bella de Phœnix mais celle de Forks et j'étais en accord avec celle que j'étais ici mais je ressentis le besoin d'avancer, ce jour-là, dans ma salle de classe, sur une table du fond pendant que mon prof débitait je ne sais quoi, cinq minutes avant la pause, je l'ai tournée la page, ma page...

Je sortis la dernière pour laisser le temps à Edward d'arriver, je le retrouvais avec un grand sourire, main dans la main, niais comme d'habitude, je me sentais légère, nous fîmes comme d'habitude un plateau pour deux, nous ne parlions pas, je me contentais de sourire, je m'assis près de lui, regardant notre table, en mangeant au plus vite.

« Bell' ça va ? » Me demanda Ben, je lui fis signe que oui.

« Les enfants », ils pouffèrent, « que faites-vous... » je sortis une feuille de mon sac prenant un air concentré, « demain à 15 heures ? » Edward se mit à rire, son bras sur le dossier de ma chaise, je me levais me mettant sur ses jambes, ils se concertèrent, « parce que papa et maman partent en week-end alors si les gosses veulent jouer ils peuvent », je les laissais réfléchir, je passais mon bras sur ses épaules, embrassant sa joue en souriant, caressant sa nuque, il passa sa main sous mon haut touchant mon dos du bout des doigts, son autre main toujours sur ma chaise, je l'embrassais à nouveau, regardant les autres, « alors mes chéris ? » Ils me firent de grands sourires.

« Mission ? » Me demanda Emmett.

« Oui mon sergent », souriais-je, « si à 15h vous êtes occupés... » je regardais à nouveau la feuille, « vous avez aussi, 17h45 ou 21h, alors ? Détail, ça sera sur Port Angeles »

« Je suppose que ça concerne l'autre ? » Me demanda Jasper.

« Tu supposes bien choupinou », ils rirent bêtement.

« Au fait jolie la photo », me dit Angela, nous nous tapâmes dans la main.

« Elle l'a enlevée ? » Demanda Edward, ils haussèrent tous les épaules, ignorant si c'était le cas.

« Bella, je veux moi aussi une mission », dit Rose.

« Chouette, alors 15h, rendez-vous chez l'esthéticienne, j'ai l'adresse, 17h45 elle est censée se faire un cinéma mais j'ignore avec qui et 21h elle travaille »

Je me remis droite, la main de Edward toujours dans mon dos me faisant frissonner, je poussais le plateau, il posa son menton sur mon épaule, je sortis mon livre sous son rire, toutes les feuilles où nous avions écrit, il me rendit mon téléphone, les filles me firent signe d'attendre, elles prirent toutes les plateaux allant les ranger.

« Faisons ça maintenant parce que à 15h nous serons loin », pouffais-je, ils me firent des sourires en coin, je mis les feuilles face à eux, « ici, son planning pour plusieurs semaines, voir mois », leurs yeux s'agrandirent, « ici, tous les numéros d'hommes qu'elle a », c'était marrant à voir, je leur aurai offert le plus beaux des cadeaux ça aurait été pareil, « j'ai aussi... » je posais mon téléphone, « toutes les photos de son téléphone », ils me regardèrent tous, « je suis chef c'est un gros truc », Edward rigola tout seul, je le suivis, « vous pouvez les prendre, j'aurai d'autres photos à faire, besoin de place »

« Preum's ! » dit Rose.

« J'ai aussi ça, un trophée », dis-je mystérieuse, ils se rapprochèrent tous de la table, j'ouvris mon livre leur montrant la mèche de ses cheveux, ils partirent dans un fou rire, « attendez ! » Riais-je, « j'ai eu une idée », ils se calmèrent rapidement, « beau-papa a déjà dit que Jacob connaissait beaucoup de coutumes, rituels, je me dis qu'il pourrait peut-être nous concocter quelque chose, genre une poupée vaudou qu'on mettrait sur son casier, non ? » Ils approuvèrent tous, je leur donnais mon livre.

« Donne nous même ton sac », me dit Alice, « tu n'en auras pas besoin »

« J'ai encore cours tu sais, ça pourrait m'être utile », raillais-je.

« C'est vrai », rit-elle, « en même temps, vu ce que tu as l'air de faire en cours... » nous rîmes doucement.

« Il faudra reprendre les entraînements aussi avec les bébés, je les veux d'attaque, vous aussi les sergents », ils me fixèrent tous, « semaine prochaine, je veux qu'elle en chie, non plus de laxatif », nous rîmes moqueurs, « jouons avec la glu, innovons », ils rirent tous sauf Angie et moi, « aucun commentaire sur l'histoire du parking, du ballon ou de la course poursuite », ils partirent dans un fou rire, « c'est humiliant ! »

« Le shérif est fourbe », dit Angela, « je pensais qu'il avait oublié »

« « Nous n'oublierons pas non plus, dis-je un sourire en coin, elle me fit un grand sourire, « je vais établir un planning », je sortis une feuille et un stylo, faisant un tableau du lundi ou dimanche, « je vous laisse le remplir, juste mercredi c'est mon tour et celui de Angela, qu'allons-nous lui faire copine ? »

« Hum... ça demande réflexion », je ricanais, « nous pourrions la catcher ? » Toute la table grogna, « ne soyez pas chiants », râla-t-elle, « avec Belly nous avons besoin de nous défouler ! Je te dirai », chuchota-t-elle, j'approuvais discrètement.

« Les filles », soupira Ben, « nous sommes là »

« Et tu vas bien ? » Demandais-je, « tout le monde va bien ? » Angie se retint de rire, ils soupirèrent, « bref, binôme les enfants ou peu importe, le lycée n'est pas une obligation, vous avez tout ce qu'elle a prévu de toute façon, je regarderais en rentrant »

« Waw », dit Jasper, « Chef Swan est de retour »

« Chef Swan est de retour », répétais-je tout sourire, « il était temps, envoyer des messages c'est bien sympa mais je me suis emportée à la fin, elle m'a agacée », je sortis le téléphone de mon sac ainsi que le chargeur, je regardais l'écran, « sept messages », soupirais-je.

« Sept ? » Demanda Alice, « le dernier c'était quand ? »

« Hier soir avant d'aller me coucher, vers minuit »

« Tu lui as mis quoi ? » Demanda Rose, « d'habitude elle en envoie pas autant », je regardais les messages.

« Évidement elle a apprécié », soupirais-je, les raclements de gorge me firent relever la tête, « en fait elle a chauffée Peter, j'ai essayé de faire le mec différent et tout et au final... »

« Bella », s'impatienta Emmett, j'avalais ma salive.

« Bon OK, j'ai fini par lui dire que si elle continuait elle allait me trouver et que j'allais finir par lui casser les pattes arrières »

Je leur rendis le téléphone, ils bloquèrent, j'étais contente de ne pas voir la tête de Edward, ils se regardèrent et explosèrent de rire, je leur souris penaude, Edward riait lui aussi, éloignant son dos de moi, je le regardais, sa main sur son visage, je me remis face aux autres.

« Ce qui est embêtant c'est que je n'ai pensé à Paul qu'après », grimaçais-je, ils rirent deux fois plus, « je crois qu'il va m'en vouloir », ils pleurèrent de rire, « ne lui dîtes pas tout de suite », les suppliais-je.

« Non », me dit Edward en riant, « on va te laisser cet honneur, oh merde je vais le filmer », je grimaçais de nouveau.

« Il va te tuer » rit Jasper, je pouffais nerveusement.

« Je vais rattraper le truc »

« Non, non », rit Rose, « ce téléphone tu ne le touches plus maintenant ! »

« Mais pourquoi ? » Ils me fixèrent tous, « elle m'a juste gonflé, elle a dit qu'elle se tripotait et tout », ils se figèrent, « bah en fait je lui ai demandé », dis-je rapidement, « mais c'est de sa faute, avec ses sous-entendus de merde »

Emmett prit le téléphone, ils s'en approchèrent tous, même Edward se leva, je regardais mes ongles, j'attendis un moment, j'entendis un « va dans les messages envoyé » de Ben, je grimaçais, je me levais contournant la table, Edward me retint par la taille.

« Je vais juste me chercher ma pomme », il laissa glisser sa main me faisant frissonner.

À mon retour ils étaient toujours à lire, Emmett et Jasper lisaient les messages de plus en plus vulgaires, je me concentrai sur ma pomme, je tournais la queue en me posant la question « combien de minutes avant qu'ils aient terminés ? » elle se détacha au bout de trois tour, je pris le téléphone de Edward en mangeant ma pomme, les trois minutes étaient passées.

« Vraiment des conneries ces trucs », dis-je pensive, je croquais dans ma pomme les regardant, ils me fixèrent, « je me parlais en fait », je grimaçais pas sûre que de dire ça soit à mon avantage, « ne faites pas attention... »

« On ne va même pas essayer mon ange », je rougis, « il est vraiment temps que l'on parte en week-end ça va te détendre un peu », j'avalais de travers en passant au cramoisie, les filles partirent dans un fou rire, « j'ai raté quoi ? »

« Rien du tout », rit Angela, « merde Eddy deux jours où aucun d'entre nous ne pourra te sauver de ses idées les plus dérangées les unes que les autres », il se mit à rire nerveux, les autres se moquèrent.

« Il faut que tu la prépares psychologiquement », dit Alice, « Paul voudra sûrement son scalp », je me raidis, « tu vois comme il faut qu'elle se détende ? » Je riais nerveusement, m'arrêtant quand Jessica entra dans la cafétéria décoiffée et énervée, elle s'assit avec son plateau me regardant mauvaise, je la fixais sans aucune réaction, continuant à manger ma pomme tranquillement, « Bella ? »

« Je joue à ''tu me tiens, je te tiens par la barbichette'' avec l'autre qui vient de rentrer », ils se tournèrent tous, je n'avais pas l'intention de détourner le regard ou autre au contraire, ça dura encore quelques minutes, je gagnais au jeu, ça me fit plaisir, me remettant face à eux, « elle a dut se faire kicker, Peter pouvait être bourré non ? Ne me regardez pas comme ça, je n'ai pas à baisser les yeux devant elle, bref, bourré ? Fatigué ? En manque ? »

« Nous... nous trouverons », dit Rose, j'approuvais, Edward se rassit près de moi, les filles prirent les feuilles et mon livre.

« Encore plus flippante », dit Jasper en me regardant.

« Mais non Japsou, tout va bien », je posais ma tête contre son épaule, me tournant finalement, reposant mon dos sur son torse, je mis sa main sur mon ventre, laissant la mienne dessus, « vous allez faire quoi sinon ce week-end ? »

Je les écoutais, ils avaient pas mal de choses de prévues visiblement, nous restâmes jusqu'à la fin de la pause dans la cafétéria, à chercher des idées. Les filles allaient tenter d'avoir un rendez-vous chez l'esthéticienne, pourrir son travail aussi mais elles voulaient jouer aussi avec Kim et Leah, je promettais de jouer avec elles.

J'eus une heure de cours avec Alice, nous papotâmes beaucoup, Rose et Angie par messages, derniers petits conseils, au niveau des tenues il y avait trois robes que je n'avais pas pu voir, je devais attendre, l'une d'entre elle, séparée des autres que je ne pourrai mettre que si j'en avais la possibilité, chaussures j'avais plusieurs paires, non faut croire que je ne voyage pas léger mais comme il y avait des restaurants de prévus, oui ''des'', il fallait que j'ai de quoi me pomponner.

À l'interclasse, nous les embrassâmes tous, nous nous étions rejoints dans les couloirs, j'avais cours pendant deux heures avec mon chéri, nous partirons directement sans attendre. Pendant notre cours, je n'arrêtais pas de bouger ma jambe nerveusement, je trépignais d'impatience, faisant sourire Edward plus d'une fois. Au bout de deux longues heures interminables, la sonnerie retentit nous nous levâmes d'un bond, allant rapidement à la voiture, nos sacs à l'arrière en riant bêtement, il faisait beau en plus ça ne gâchait rien, il sortit du parking, s'arrêtant.

« Mon ange », je pouffais bien trop heureuse, « tu n'as rien oublié, c'est sûr ? »

Je pris le temps de la réflexion, bon en fait à part penser à ma pilule je ne fis rien d'autre, j'attrapais son visage doucement entre mes mains, l'embrassant, il eut un grand sourire.

« Non, et pas grave si c'est le cas, partons à notre chalet ! » Dis-je sur un ton prétentieux, nous rîmes bêtement.

Il prit la route opposée à la maison, conduisant au plus vite jusqu'à la sortie de Forks, prenant plus son temps par la suite, nous sourîmes comme des nigauds, je mis la musique ouvrant ma fenêtre, laissant l'air s'engouffrer, je posais ma main sur sa nuque, la sienne sur ma cuisse.

« Je suis impatiente de le voir ! »

« Maman a dit qu'il était parfait », je souriais encore plus.

« Chouette ! Elle a bien fait d'aller vérifier, ça évitera les mauvaises surprises »

« Ça serait dommage, comme je te sens de plus en plus impatiente, je vais accélérer »

J'étais plus qu'heureuse, week-end avec mon chéri, rien que mon chéri, j'avais quand même une boule au ventre mais je me sentais bien, plus que bien, rien pour me rendre triste, pensive négativement, juste deux jours et deux nuits avec Edward, je pouffais toute seule, le faisant rire doucement.

Sur la route, d'à peine 1 heure nous parlâmes de tout et de rien, les différentes choses à voir, nous devions faire des courses, le minimum, mais avant nous voulions voir notre petit chalet, je regardais partout quand nous nous rapprochâmes distinguant le lac Quinault. Waw, c'était trop beau, je riais pour un rien, je devais ressembler à une petite fille à Noël, je crois que c'est vraiment la bonne image, je commençais même à faire des photos, Ali' nous ayant prêté son numérique, j'étais en mode bienheureuse et je savourais.

« Mon ange, regarde », je suivis son doigt, c'est là, nous nous sourîmes, il entra sur le parking et se gara, « allons chercher les clés »

Il donna tout ce qu'il fallait à la réceptionniste, il me laissa prendre les clés, elle nous donna plusieurs brochures, elle nous indiqua où se situait notre chalet, c'était le plus éloigné des autres, elle voulut continuer à parler pour nous proposer des activités.

« Non », la coupais-je, « non merci, plus tard », j'attrapais la main de mon chéri nous faisant rapidement sortir.

« Ce n'était le moins du monde poli », rit-il, je suivis, « mais merci » nous remontâmes dans la voiture, j'ouvris le plan sur mes jambes, notre chalet avait été entouré, je lui indiquais... mal.

« En fait... » je tournais la carte, je me tournais vers lui penaude.

« Dans l'autre sens ? » Me demanda-t-il mesquin.

« Je crois, regarde », il se pencha et partit dans un rire moqueur, « quoi ? »

« Je t'aime tu le sais ? » Je riais nerveusement, « dis-moi ce qu'il y a de compliqué dans le plan... »

« Je ne sais pas vraiment dans quel sens le prendre », il se remit à rire, « pourquoi tu te moques ? »

« Hum, excuse-moi, je vais me reprendre », il prit une grande inspiration, « c'est bon », il me montra une grande tache bleu, « qu'est-ce que c'est selon toi ? » Je réfléchis un moment, « je vais finir par m'inquiéter »

« Justement je ne sais pas ce que c'est en fait »,ce ut pire que de la moquerie son rire.

« Où sommes nous ? »

« À Quinault », dis-je tout sourire, il me fit un grand sourire.

« Qu'est-ce qu'i Quinault ? »

« Des chalets, il attendit la suite, un lac ! » Il me fixa en haussant les sourcils, me montrant à nouveau la tache bleu, je me raidis, « oh mon Dieu, la conne ! » Nous partîmes dans un fou rire, « la honte »

« Tu crois ? » je lui mis une tape sur son bras, « Rose te manque tant que ça ? »

« Comment je lui répéterai ! »

« Je leur montrerai le plan », je grimaçais, « ou... ce qu'il se passe ici, reste ici »

« Faisons comme ça », il se remit à rire.

« Il vaut mieux, alors par où je dois aller ? »

J'arrêtais de rire pour me concentrer, évitons une deuxième honte d'affilé, je lui indiquais, croisant les doigts pour ne pas me planter, je soufflais soulagée une fraction de secondes, passant en mode hystérique quand je percutais que c'était notre chalet, je tapais dans mes mains, il se gara, je sortis allant ouvrir sa portière, j'attrapais sa main, l'emmenant rapidement, j'ouvris la porte et écarquillai les yeux, je me mordis la lèvre, nous avançâmes regardant le salon, la grande cheminée,.

« Nous allons pouvoir faire ton lit de camp », je ricanais.

« Il est trop beau ! » Je regardais le grand canapé écru, au sol que du parquet, un tapis devant la cheminée, je tournais ma tête vers la cuisine ouverte, petite mais trop chou, « viens ! » Je le tirais ouvrant une autre porte, « notre salle de bain », je lâchais un petit cri de joie, le faisant rire, je me tournais vers lui, « tu as vu ? » Il approuva en riant, « nous avons douche et baignoire », je regardais à nouveau, du bois un peu partout, le meuble de l'évier, « waw, elle est grande la baignoire », je le regardais, « j'ai plein de petits trucs pour mettre dans le bain, viens, nous n'avons pas finit », je le tirais ouvrant une autre porte, je sautillais en rentrant dans notre chambre, un grand lit, quelques meubles, j'allais à la fenêtre voyant le lac, il se pencha pour regarder, je me redressais, « je n'ai même pas regardé la vue de notre terrasse »

« Comment as-tu pu oublier ? »

« Tu es mesquin ! » Riais-je.

« Tu es trop mignonne avec tes réactions », je rougis, il embrassa mon front et se tourna, « allez grimpe je t'emmène »

Je sautais, il passa ses bras sous mes jambes, je posais mes mains sur ses épaules, il nous emmena dehors, pleine vue sur le lac, il me posa prenant ma main, nous emmenant sur le petit ponton.

« Regarde ta barque t'attends déjà », nous rîmes bêtement.

« Déchargeons la voiture, on range un peu, il faut aller faire des petites courses aussi, au retour, tu vas l'avoir ton tour de barque ! »

« Pourquoi pas maintenant ? » Je réfléchis une fraction de secondes, je pris ses clés de voiture et partis en courant, je fermais la voiture et le chalet, revenant rapidement vers lui.

« Edward Cullen dans une barque », riais-je moqueuse, « jolie image ! »

« Tu vas voir je vais avoir la classe », je pouffais, « honneur aux dames... »

« Oui bien sûr, tu veux surtout voir si je ne vais pas couler », raillais-je, il partit dans un fou rire, « et là je remets en question tes sentiments pour moi », riais-je, je montais dans la barque, « tu vois tout va bien, viens ma puce »

« Ne m'appelles pas comme ça », rit-il, je m'assis le regardant mesquinement, il monta un air pas rassuré, s'asseyant face à moi, « tu te sens de ne pas nous faire chavirer ? »

« J'ai des années de barque », je détachais la corde, attrapais les rames, bien trop contente de le faire, je les posais, retirant ma veste qui me gênait, « moussaillon ? » Il rit bêtement, je repris les rames, j'étais de dos au lac, j'avançais faisant de grands mouvements, « sache que les fois où la barque s'est renversée c'était par accident », il me fixa nerveux, « s'est arrivé plus d'une fois mais aujourd'hui je le sens bien »

« C'est bien », dit-il inquiet, « ça ne fait pas viril de laisser sa copine ramer »

« Tu le feras au retour, pour le moment laisse-moi me faire de nouveaux souvenirs », nous nous sourîmes, je ramais, mes bras me tiraient mais je m'en fichais.

« Tu fais ça bien en tout cas »

« Merci, tu me dis si une autre barque se présente, ça pourrait être embêtant »

« Tu peux y aller, vu la taille du lac et la distance de la seule et unique barque tu es tranquille », je tournais ma tête, la voyant au loin, « les bras ça va ? »

« Ça tire, ça faisait longtemps, avec mon papi, c'était toujours moi aux commandes, lui préparait les hameçons et nos cannes à pêche, pour la petite histoire, nous n'avons jamais attrapé de poisson », nous rîmes un moment, « nous parlions trop je crois ou quand on ne parlait pas il y avait son poste d'allumé, il avait toujours sa radio portative avec lui, il mettait une station qui ne passe que de vieilles chansons, c'était chouette, j'allais nager aussi »

« Et les poissons ? »

« Nous n'en avons pas vu ou attrapés et il faisait trop chaud pour ne pas piquer une tête, c'était comme ça mes après-midi, barque, papoter, me baigner et arroser mon grand-père et tout était parfait, parce que c'était simple comme programme. Chéri, j'ai mal aux bras ! »

Je me levais me mettant contre son torse, je te laisse prendre le relais, me faire des ampoules aux mains pourraient être moche. Il embrassa ma tempe prenant les rames, je remis ma veste, il rama un peu, je lui repris les relevant, laissant la barque glisser, il entoura ma taille de ses bras, je posais mes mains dessus.

« Ça c'est un bon début de week-end »

« Je trouve aussi »

Il embrassa ma joue me faisant sourire, je tournais mon visage face au sien, il embrassa mon nez, je relevais mon visage pour qu'il atteigne mes lèvres, il m'embrassa me faisant frissonner, je me tournais, ses mains autour de mon visage. Je souris faiblement contre sa bouche, cherchant à me rapprocher encore de lui, il baissa ses mains, je mis mes bras autour de son cou, il me souleva me mettant sur ses cuisses. Nous nous laissâmes aller un moment, savourant que personne ne nous dise de nous arrêter, personne pour nous interrompre, nous déranger, nous resserrâmes notre étreinte à chaque fois que la barque tanguait un peu trop nous faisant sourire bêtement.

« Même la nature est contre nous ? » Me demanda-t-il, je partis dans un fou rire qu'il suivit, je me rassis , reprenant les rames, je nous fit tourner, retournant vers la berge.

« Vu que nous ne pouvons pas être tranquille, on rentre les sacs, on fait des courses et après on rentre se câliner et peu importe les bruits on les ignore », j'attachais la barque, « ça te va ? »

« La dernière partie surtout », je me levais en souriant, remontant sur le ponton, nous rentrâmes nos affaires rapidement, j'ouvris les sacs commençant à ranger, « bébé, tu veux pas faire ça plus tard ? »

« Je me dis que plus vite ça sera fait, plus vite nous aurons la paix non ? » Il sembla pensif un instant, je continuais à étaler nos affaires, il prit nos affaires de toilettes allant les mettre dans la salle de bains.

« Ça y est c'est fini ! » Je le regardais moqueuse, « tu en es où ? »

« J'ai fini »

« Petite question... il y a quoi dans tes housses », il s'en approcha, je mis une tape sur sa main, « surprise ? »

« Courses », soufflais-je.

« Je croyais que tu n'aimais pas prévoir »

« Prévoir à manger ce n'est pas pareil, dehors Cullen », je le poussais vers la sortie, « je reviens, réfléchis à ce que tu veux que nous mangions », je partis rapidement dans la salle de bains allant ensuite aux toilettes, nous ne l'avions pas ouvert cette porte, en même temps... je sortis allant me laver les mains avec un petit sourire, « tu as réfléchis ? » Demandais-je de la salle de bains.

« Je t'attends » je sortis rapidement, nous reprîmes la route cherchant où aller, nous trouvâmes rapidement, « évidemment tu oublies ton porte monnaie »

« Évidemment »

Il se gara, je le laissais faire, les filles me l'avaient conseillé, nous fîmes au plus vite, après avoir mis les courses dans la voiture nous allâmes marcher un peu, il faisait un peu plus froid qu'à Forks, ce qui nous fit faire demi tour, nous retournâmes dans notre chalet. Il était encore tôt, je rangeais les courses pendant qu'il s'amusait à faire du feu c'était comme au camping, je n'avais pas le droit d'y toucher, je retirais ma veste et mes bottes, m'allongeant sur le canapé, je le regardais faire. Il me regarda un petit sourire en coin, il alluma le feu, je souriais niaisement, il me rejoignit après avoir enlevé ses affaires à son tour, je l'amenais sur moi, sa tête sous la mienne, nous câlinant, regardant le feu prendre de plus en plus.

« Nous ferons le lit après », me souffla-t-il.

« Nous avons le temps », je massais son crâne avec ma main, il soupira, mon autre main sur sa joue.

« J'ai toujours l'impression que quelqu'un va débarquer »

« Je l'ai aussi, alors que non, nos portables sont éteints, ils ont le numéro de l'accueil pour les urgences, personne ne viendra, ça fait vide quand même », il posa son menton doucement sur mon buste.

« Ça te manque ? » Je massais sa tête avec mes deux mains.

« Tu as l'impression que je manque de quelque chose ? »

« Non pas vraiment », il me fit un petit sourire que je lui rendis, il se remit contre mon buste, « tu me dis si je suis trop lourd »

« Cullen la ferme »

« OK Swan »

Je ravalais mon rire, me baissant dans le canapé, sa tête finissant dans mon cou, il se mit un peu sur le côté, nous entremêlions nos jambes, ne bougeant plus, ou juste nos mains pour nous faire des câlins.

Nous restâmes un moment sur ce canapé, prenant notre temps, ne faisant que nous embrasser, nous faire des câlins, se fichant de l'heure qu'il pouvait être, certains de nos baisers prenaient plus ou moins d'ampleur, je posais mon front contre le sien, il caressait mes cheveux ce qui avait le don de me détendre.

« Mon ange, ça ne te dis pas de prendre un bon bain ? » J'ouvris mes yeux, il soupira, « je m'en fiche de tes trucs », je grimaçais.

« Ce n'est pas très romantique... »

« Bella... tu iras en premier, je te rejoindrai quelques secondes après, garde ton boxer comme ce matin »

Je me laissais tenter, je mis l'eau à couler cherchant la bonne température mettant plein de petites boules parfumées, je préparais les serviettes, je restais donc en boxer, frustrant quand même, il entra dans la salle de bain, j'étais dans la baignoire pleine de mousse.

« Chérie tu penses qu'il y a assez de mousse ? » Je pouffais.

« J'ai mis la dose, allez viens » je le regardais se déshabiller, me tournais pour lui laisser de la place, il se mit dans mon dos, je reposais mon dos sur son torse, « nous ne l'avions jamais fait ça non plus, nous le referons chez toi, ça fait du bien hein ? » il approuva posant ses mains sur mon bas-ventre, mes mains sur les siennes, « oh j'ai oublié ! »

Je me redressais, essuyais rapidement ma main, pour atteindre mon Mp3, nous avions pris les petites enceintes de Emmett, je mis la musique, me remettant contre lui avec un large sourire, me laissant glisser dans l'eau pour mouiller ma tête, je retirais la mousse de mon visage, l'eau était limite brûlante, il remit ses mains sur mon bas-ventre, remontant lentement, il prit mes mains les remontant sur sa nuque.

« Ça aurait été dommage de nous priver de ça non ? »

« Je le reconnais »

Et comme personne ne risquait de venir nous déranger nous pûmes déborder, nous perdre, déraper, appelez ça comme vous le souhaitez...Mais nous parvînmes à nous calmer, comme quoi nous pouvons gérer. Malgré tout je ne pus m'empêcher de partir dans un fou rire nerveux.

« Comme d'habitude mon ange partage la blague »

« At... attends », je riais comme une conne, « oh merde, elle est bien celle là... »

« Tu penses à des blagues pendant c'est moment là ? »

« Non, je pensais juste que j'étais en train de faire ma Cléopâtre », je repartis dans un fou rire, il suivit, riant bêtement, « elle est bien hein ? »

Il approuva, il laissa l'eau partir, prit le pommeau de douche, je me redressais sur ses jambes, nous nous lavions rapidement, il sortit en premier, je me sentis obligée de lui mettre une tape sur ses fesses, il mit sa serviette autour de sa taille avec un sourire en coin.

« Allez Cléopâtre tu peux sortir », je me levais en riant, prenant la serviette qu'il me tendit, m'enveloppant dedans rapidement, il m'aida à sortir, je retirais mon boxer allant dans la chambre pour en mettre en autre, je revins avec mon sèche cheveux et mon fer à lisser, « je vais pouvoir jouer ? » Je me remis à rire, « je suis sérieux »

« Tu veux jouer au coiffeur ? »

« Pourquoi pas ? Je peux les lisser c'est pas compliqué »

« Tu es le chéri le plus étrange que je connaisse mais le plus mignon aussi », nous nous sourîmes niaisement, « va t'habiller pendant que je sèche mes cheveux »

Il embrassa ma tête et sortit, je fis au plus vite, souriant pour un rien, il revint en jean et débardeur me faisant rougir comme à chaque fois qu'il était habillé de cette façon.

« Pourquoi ce rougissement ? » Il me souleva pour m'asseoir sur le rebord du meuble, je débranchais le sèche cheveux mettant le fer à lisser, » alors ? À chaque fois que je suis comme ça tu bloques et tu rougis », il se mit entre mes jambes me collant à lui, j'émis un long soupir.

« Tu le sais que tu triches ? »

« Je le sais », dit-il contre mes lèvres, « je veux juste savoir ce qu'il se passe dans ta jolie petite tête »

« Rien de très passionnant »

« Tu cherches à perdre du temps, pourquoi cette tenue des plus simple te met dans des états pareil », je rougis encore plus.

« C'est... c'est juste que quand j'étais dans l'avion avec Alice, elle m'a montré une photo où vous étiez tous dessus, c'est la première fois que je t'ai vu, la première fois que mon cœur s'est accéléré pour quelqu'un... »

« Quel rapport avec mes vêtements ? » Souffla-t-il en souriant.

« Tu étais habillé comme ça sur la photo, tu vois ce n'est pas grand chose, c'est même très niais »

« Dans la voiture quand je t'ai vu, le peu que j'ai vu tu avais un pull bleu », je haussais les sourcils, « je n'ai pas pu voir plus, tu t'es vite cachée », je pouffais nerveusement.

« Toi tu étais en mauvais garçon avec Emmett »

« Footing, Jasper n'avait pas pu venir ce jour-là, je me souviens surtout du premier jour où tu es venue manger à la villa avec ton petit gilet, je me suis senti con toute la soirée »

« Non, surtout dans la salle de bains », nous rîmes doucement, « j'étais déjà hors de contrôle, j'ai fait bien pire par la suite »

« Je dirai bien mieux, je me suis toujours posé une question sur ce soir là »

« Je vais me faire un plaisir d'y répondre »

« La glace... » je partis dans un fou rire, « c'était voulu ? » Je secouais la tête négativement.

« Non, ce n'était vraiment pas prévu, j'ai vraiment mangée n'importe comment ce soir là et Rose a piétiné ma serviette, il ne me restait plus que cette solution, si tu as d'autres questions je t'en prie... »

« Laisse-moi y réfléchir, je vais trouver, en attendant... »

Il prit le lisseur, je me levais lui montrant comment faire, je relevais une partie de mes cheveux avec une pince, le laissant faire, il était concentré en tout cas, je crois ou plutôt je sais qu'il ne doit pas exister homme plus parfait que lui, je ne pense pas que beaucoup perdrait du temps à coiffer leurs copines, encore moins qui soient le quart de ce qu'il était, je savais que j'avais de la chance de l'avoir, plus que ça même, si pour qu'un homme tel que lui m'aime autant je ne devais pas être si inintéressante que ça, il avait raison ma mère avait menti, elle avait eu tort sur toute la ligne.

Je le regardais dans le miroir, il détacha ma pince faisant le reste, toujours concentré, à fond dedans même, je finis par reprendre le fer, pour faire devant, craignant de me brûler, je le remerciais, je débranchais une fois que j'avais terminé, laissant le fer refroidir, il allait sortir je le retenais.

« Tu restes ici jeune homme ! »

« Pour ? » Me demanda-t-il en souriant.

« Laisse-moi réfléchir », je regardais sa trousse de toilettes, « ah ! » Je sortis son rasoir et sa mousse, il siffla.

« Mon ange, ça pourrait être dangereux »

« Ça pourrait être sexy ! »

« Là je vois surtout une coupure et regarde je n'en ai pas besoin »

« Mais j'ai toujours voulu le faire ! S'il te plaît... » je lui fis une petite moue, « te promets de faire attention », il grimaça, « tu ne me fais pas confiance ? »

« Ne me prends pas par les sentiments, bébé... encore une fois tu regardes trop de film », je pouffais, j'attrapais le haut de son jean, je me rassis le mettant entre mes jambes au plus près, « ça aussi c'est tricher »

« Chut, si tu parles je pourrais te couper par accident », il se recula d'un coup, je l'attrapais par le débardeur en riant, « je plaisante ! »

« Je t'ai connue plus drôle »

« Aucun commentaire Cullen, tu te tais et tu me laisses faire, tes mains sur mes cuisses », il le fit, « ne me déconcentre pas »

J'humidifiais un peu mes mains et son visage, prenant de la mousse, je lui mis en m'appliquant, je m'installais correctement, il se figea légèrement quand je pris le rasoir, je n'y prêtais pas attention restant plus que concentrée, rinçant le rasoir à chaque fois sous l'eau chaude, je le vis avaler difficilement quand je passais dans son cou.

« Ne fais pas le bébé », râlais-je, « ne parle pas non plus », je finis sans faire ne serait-ce qu'une petite coupure, « j'attends ! »

« Tu attends quoi ? »

« Des excuses pour ton manque de confiance en ta petite femme », je l'essuyais avec une petite serviette, il se pencha me faisant basculer contre le miroir, je m'accrochais à son haut, sa main dans mon dos, il s'inspecta, murmurant ses excuses, « non, non, non, je veux des excuses digne de ce nom »

« Je l'ai fait », je le poussais.

« Tu es de mauvaise foi alors je m'en vais » je me levais allant vers la sortie de la salle de bains, « oh ! J'ai failli oublier », je retirais ma serviette lui lançant au visage, j'allais dans la chambre comptant sur mes doigts, 1, 2, 3, il me sauta dessus me jetant sur le lit, se mettant entre mes jambes, je partis dans un fou rire, « aurais-tu quelque chose à me dire ? » Il me regarda de haut en bas, « chéri », il se mit face à mon visage.

« Je suis désolé d'avoir douté de tes compétences, tu as fait ça parfaitement... »

« Et ? » Il chercha quoi dire quelques secondes.

« Tu pourras le refaire ? »

« C'est vrai ? » J'entendis un ''et merde'', je me mis à rire moqueuse, « ce n'est pas ce que j'attendais mais je dis oui ! »

« Merci de ne pas m'avoir coupé ? »

« Ce n'est pas ça non plus que j'attends ! »

« Alors dis-moi, ne me laisse pas galérer comme ça »

« En fait... » je passais mon doigt sur sa joue, « je te taquine, j'aime bien te voir ramer il faut croire »

« Je crois que je vais aller au restaurant tout seul », je pouffais, il allait se relever, je fermais mes jambes.

« Tu restes là », il me les retira se levant, « vexé ? » Je refermais mes jambes prenant appui sur mes avants-bras, il grogna, « ça te dis je reste comme ça, jusqu'à ce que nous partions ? Je ne suis pas d'humeur complexée aujourd'hui »

« Tu ne tiendras pas une heure nue »

« Malin de me provoquer chéri, je relève ton défi », il me fit un sourire en coin, je me levais passant près de lui, il me suivit du regard, « une heure en boxer je prends ! »

« J'aurai dû t'emmener en week-end depuis un moment », je riais nerveusement, « tu es stressée quand même »

« Un peu, il faudrait vraiment que je réfléchisse avant de parler », il partit dans un fou rire, « mais je vais tenir ton défi, je gagne quoi si je tiens ? »

« J'en sais rien, j'aurai claqué d'ici là », je riais comme une conne en devenant pivoine, il suivit, « tu peux rester dans la chambre, je vais dans le salon ou mieux, un tour de barque seul »

« Tu me laisserais toute seule ? »

« Tu ne me laisses pas vraiment le choix »

« Je peux mettre un soutien-gorge »

« Ça ne va pas m'empêcher de claquer », j'ouvris le tiroir, prenant le soutien-gorge qui avantageait le plus ma poitrine, je le mis me retournant vers lui, il rougit et partit rapidement de la chambre.

« Cullen », riais-je, « reviens ici ! » Il alla dans le canapé, se couchant sur le ventre, je me mis sur lui toujours en riant, « chéri... »

« Je ne vais pas te regarder, ça ira, jamais tu ne penseras à mes nerfs »

« Bah non, vu que tu ne vas pas bouger, je vais te détendre », je relevais son débardeur, il le retira, « tu es gagnant à la fin »

« Je n'ai pas cet impression », je le massais, le tripotant plus qu'autre chose, je partis sur ses flancs, penchant mon buste contre son dos, je les glissais sur sa taille, « ça, ça ne va pas me détendre »

« De quoi tu parles ? » Il étouffa un rire nerveux, j'ouvris son jean, le baissant de quelques millimètres inutiles, « ça me gênait »

« Oui, c'est sûr que là ça change tout », me dit-il sarcastique.

« Contente que tu le reconnaisses », il se retourna, me basculant pour que je sois allongée.

« Il va falloir que tu arrêtes de me provoquer », je me mordis la lèvre.

« Sinon ? Je risques quoi ? »

« Tu ne gagneras pas toujours à ce jeu là, je finirai bien par trouver quelque chose pour te faire taire, je haussais les sourcils, c'était plein de sous-entendus ça non ? » J'approuvais avec un sourire en coin, « ça n'a pas l'air de te déranger plus que ça »

« Pourquoi ça serait le cas ? Bon sinon, ça veut dire que tu penses pouvoir me faire taire avec le sexe ? »

« Le reste ne marche pas, j'ai encore de l'espoir »

« Et si ça ne marche pas ? Si même quand tu me feras l'amour ça ne me calme pas ? » Il me scruta un moment, « ça sera peut-être pire »

« Pire comment ? »

« Je vais peut-être te harceler »

« Je pense pouvoir y survivre... »

« Peu importe où nous serons », il haussa les sourcils, « n'oublie pas nous avons un souci avec les lieux publics »

« C'est vrai j'avais oublié ce gros détail », je pouffais, « cette semaine nous avons été calme »

« Normal, tu ne peux pas jouer avec moi »

« Je jouerai avec toi la semaine prochaine, je te ferai payer toutes tes provocations »

« Il y a juste aujourd'hui, le fait d'être seule avec toi, personne pour venir, nous dire d'aller manger, pas de réflexions quand nous débordons, juste nous, je vais me calmer... »

« Je ne te demande pas de le faire, tu crois que je pense que tu devrais te calmer ? »

« Peut-être »

« La réponse est non, sûrement pas quand je te vois prendre confiance en toi, tu ne cherches pas à te cacher ou autre, je ne vais pas m'en plaindre au contraire, tu es encore plus belle en étant comme ça, beaucoup plus désirable aussi, bien qu'il ne me faille pas grand chose pour me donner envie de toi », je rougis, « tu avances, tu changes en positif mais tu restes quand même la petite brune qui rougit »

« Je crois que ça restera »

« J'espère bien, tu le sens au moins que tu changes ? »

« Oui, le début de semaine a été compliqué, le fait d'avoir passé une journée avec mon père, la semaine près de lui m'a fait du bien. Tu es là toi aussi, toute la semaine j'ai été avec vous deux, nous sommes sortis avec les autres, je me sens bien, je ne pense qu'à nous, à toi, j'ai envie de m'amuser, pas uniquement avec tes nerfs », il me fit un sourire en coin. « Je n'ai plus rien qui me bloque en fait, je ne pensais pas qu'en te parlant ou en parlant à mon père ça me ferait ressentir autant de bien-être, j'ai longtemps pensé que ça me ferait me sentir encore plus mal, je me suis trompée, j'ai envie d'être niaise. Faire ma gamine parfois, te taquiner, être chef, amie, petite sœur, ta petite femme, j'ai tout ce que j'ai toujours espéré avoir, encore plus même, alors oui, je me sens changer et j'aime ce que je ressens », nous nous fixâmes un petit moment en souriant, « hé », chuchotais-je, il étouffa son rire, « je t'aime »

« Je t'aime aussi, soit comme tu en as envie, fais ce que tu veux », je relevais ma tête, posant ma bouche contre la sienne, je la bougeais lentement, sa main se mit sous ma nuque pour la soutenir, les miennes sur ses côtes, il me remit contre le canapé doucement, continuant à nous embrasser, encore et encore, sans empressement, juste de la tendresse, « tu sais que je n'avais pas fini de parler ? »

« Tu m'as dit de faire ce que je voulais et je voulais t'embrasser, je ne fais que t'écouter, la suite c'est quoi ? »

« Ne te déconcentre pas, continue à faire ce que tu veux », je l'embrassais à nouveau en souriant, « ça y est tu es déconcentrée », dit-il faussement vexé, je riais bêtement, « je vais faire un petit somme en attendant que tu te reprennes »

Il poussa mon pendentif, mettant sa tête sur ma poitrine, je continuais à rire, plus doucement, mes mains sur le haut de son dos, il embrassa mon sein brièvement, je caressais sa nuque avec mes ongles, il soupira et mit son visage entre mes seins, je ne riais plus vraiment, je le massais avec mes pouces, je relevais ma jambe, posant mon pied sur ses fesses, l'autre aussi tant qu'à faire, je fermais les yeux, complètement détendue, mon chéri par manque d'air releva sa tête, remontant dans mon cou, me faisant frissonner. Il prit appui sur un de ses bras pour ne pas m'écraser, l'autre contre mon omoplate, nous somnolions, laissions le temps filer. Il n'y en avait pas ici en fait, je regardais autour de moi, voyant la lumière du jour s'éteindre peu à peu, il se redressa.

« Viens, j'ai trouvé un truc niais », il se leva en prenant ma main, il me donna son débardeur, il nous emmena à la fenêtre, nous nous penchâmes, lui dans mon dos, « coucher de soleil », je partis dans un fou rire, « je t'aurai bien emmené dehors, mais avec ta tenue ce n'est pas possible et le temps de s'habiller ce sera fini »

« Demain ce n'est pas grave, et oui c'est niais mais j'adore », nous rîmes bêtement, « chut il ne faut pas gâcher ce moment romantique », nous rîmes deux fois plus, « c'est joli quand même »

« Ça serait bien qu'il se dépêche en fait j'ai faim », rit-il.

« Bientôt, la montagne va nous sauver », riais-je, « je n'ai rien mangé depuis ce midi »

« Miracle », chuchota-t-il.

« Je t'ai entendu crétin »

« J'ai dit miracle pour le coucher de soleil », je le regardais moqueuse, « c'est vrai c'est un miracle de voir ça, un coucher de soleil et tout, ça ne marche pas ma déviation hein ? »

« Non », riais-je, « pas le moins du monde, par contre tu as battu des records dans la pire excuse trouvée », il partit dans un rire nerveux, « pire que la carte et le lac, waw, ce que tu es cucul chéri »

« Swan... » à part rire je ne fis rien d'autre, le soleil était partit.

« Ma puce », dis-je moqueuse, « allons nous habiller »

« Ne m'appelle pas comme ça, je te l'ai déjà dit »

« Dès que tu feras ta lopette », je me redressais, il me regarda, je m'écartais sentant un sale coup arriver, « chéri ? »

« Tu sais toujours courir ? » J'émis un petit cri paniqué sous son rire, je partis en courant faisant le tour du salon.

« Il faut aller manger », criais-je, « je n'aime pas quand tu fais ça, tu me fais peur », il rit plus fortement, « c'est moche ce rire », je repartis en courant me cachant derrière la table à manger du salon.

« Il y a une chose que j'ignore chez toi », je fronçais les sourcils, « on ne l'a jamais fait ça, quand je t'aurai attrapée... »

« Si tu m'attrapes »

« Oh je t'en prie ne sois pas si naïve », je pris un air choquée, il se moqua, « il faut être réaliste un peu », je lui fis un doigt, « comment tu vas le regretter, » rit-il.

« C'est le stress », je lui en fis un autre, « ça c'est pour avoir dit que j'étais naïve », il partit dans un autre fou rire, je repartis dans la salon en criant comme une hystérique, lui s'amusait bien vu son rire, je parvenais à l'esquiver deux fois, la troisième ce fut le début de la fin, il me mit sur son épaule, je tentais en vain de descendre, « chéri ne fais pas ça ! »

« Je vais me gêner », il me posa sur le canapé, se mettant sur moi, bloquant mes poignets au dessus de ma tête, « alors ? »

« Chéri, j'ai très très faim », il haussa les épaules, passant sa main son sous débardeur, « je peux devenir violente », il raffermit sa prise, « ne fais pas ça, tu n'as pas vraiment... » je riais nerveusement quand il commença, « envie de faire ça... »

« Bien sûr que si et tu le sais », je grimaçais, riant dans la seconde qui suivit, gesticulant, « tu peux toujours essayer, bon tu es prête ? » Je riais stressée, secouant la tête négativement, « comme c'est dommage », railla-t-il, il y mit tout son cœur je crois, je riais comme une hystérique tapant des pieds, le suppliant de me laisser, je me débattis du mieux que je pouvais ne parvenant à rien, »trop fort pour toi, alors la lopette et la puce c'est qui ? »

« Toi » riais-je.

« J'espérais que tu dirais ça », il refit pire, j'avais vraiment envie de faire pipi, il s'en fichait, « pas mon problème, alors ? » Il continua, je manquais de souffle.

« Chéri, chéri, j'ai vraiment besoin d'aller aux toilettes, arrête »

« J'attends, la lopette et la puce ? »

« Emmett », criais-je, « c'est lui la lopette », il se mit à rire, « Jasper c'est la puce ! Laisse-moi y aller, je t'en supplie », il se poussa en riant, je partis en courant aux toilettes.

« Ça, je leur dirai », je riais dans les toilettes, « je vais aller m'habiller »

J'en profitais pour faire ce que j'avais à faire, j'avais laissé une petite pochette exprès, je partis dans la salle de bains pour me laver les mains et me maquiller.

« Chéri, il est quelle heure ? » Il arriva, pince, chemise ouverte, sexy, comme d'habitude.

« L'heure d'y aller, bientôt 20h, dans cinq minutes précisément », j'acquiesçais, finissant de me maquiller, je retirais son débardeur, le laissant dans la salle de bains, j'allais dans la chambre, cherchant ma pilule dans mon sac, « je vais préparer notre lit pendant que tu t'habilles, tu cherches quoi ? »

« Ma pilule monsieur », je la trouvais, la prenant rapidement, « va-t-en maintenant, il faut que je réfléchisse »

« Je m'en vais mais il me faut une couverture et compagnie », je pris la première housse et sortis allant dans la salle de bains en lui tirant la langue, « gamine », je pouffais.

Je fermais la salle de bains, ouvris la housse prenant une petite robe marron foncé, Ali' avait poussé la préparation à fond avec Rose, j'avais même les sous-vêtements les plus adaptés, magique ses filles. Je me changeais, ma petite robe était vraiment moulante, un décolleté limite indécent et plus que moulante, la question c'était comment respirer avec ? Par contre j'avais besoin d'aide pour la fermer, j'allais être raide comme un ''I'' après. Je fis quelque retouche à mon maquillage que j'avais assorti à ma robe, avec les filles nous avions établi un plan pour savoir comment j'allais m'habiller. Je me recoiffais, mis des petites boucles d'oreilles, je sortis ma longue veste au passage, je sortis, veillant à ce qu'il ne me voit pas maintenant, j'allais dans la chambre mettant mes hauts escarpins, je me regardais une dernière fois dans le miroir de la chambre et partis le rejoindre ma veste devant moi.

« Chéri, j'ai besoin de ton aide pour la fermeture éclair », il me regarda, ne voyant pas grand chose, il avait fait notre lit déjà, la lumière avait été allumée, nous avancions l'un vers l'autre, il se mit dans mon dos, remontant la fermeture, il resta dans mon dos, je l'entendis reculer et grogner, je riais intérieurement, j'allais poser ma veste sur le dossier du canapé, il siffla, je me mis face à lui, « ça te plaît ? »

« On peut manger ici », il se rapprocha, me faisant tourner, « chérie, c'est court », il toucha mes cuisses, « tu n'as rien mis en dessous ? »

« Non, tu voulais des bas ? J'en ai », il plissa des yeux.

« C'est pire que moulant », il posa ses mains sur mes hanches me rapprochant de lui, « on ne voit que ton décolleté aussi, enfin une fois passé tes jambes et ton corps, tes fesses aussi, chérie... »

« Je ne me changerai pas, j'ai faim, joli le lit au fait »

« Je suis sur ta robe encore, pourquoi toujours des robes courtes, ils en font des très bien qui arrive à la cheville », je riais moqueuse, « non mais t'es un appel au sexe comme ça ! »

« Chéri... c'est juste pour toi, les autres je m'en fous »

« Dieu est bon avec moi », je partis dans un fou rire, « blasphème je sais, » je fis un rapide signe de croix en riant, « merci mon ange », il me regarda à nouveau de haut en bas, me refaisant tourner, il soupira, me ramenant contre lui et son envie, ses mains sur mes fesses, les miennes sur ses bras, j'échappais un soupir contre ses lèvres, « je vais me calmer, juste deux minutes »

Il posa plusieurs baisers, s'arrêta une seconde, me fit reculer vers le dossier du canapé, avant de m'embrasser avidement, je me crispais légèrement, il remonta sa main dans ma nuque, l'autre sur ma cuisse qu'il releva, plaquant son bassin contre le mien, nos visages soudés, reprenant notre souffle, je n'osais même pas bouger, mon envie de lui encore plus présente, j'avais envie, je mourrais d'envie, ça en devenait un besoin. Il remit ses lèvres contre les miennes sans les bouger, sans doute à chercher comment se calmer, je quittais sa bouche, mon front contre le sien, il reposa ma jambe, remontant sa main sur ma hanche.

« Je me suis emporté je crois », il me regarda en s'éloignant de mon visage, je lui fis un petit sourire en rougissant, « est-ce que nous pouvons mettre ça sur le compte de mauvais Eddy ? »

« Va pour mauvais Eddy », souriais-je, « le mieux serait que nous partions manger »

« Tu m'étonnes », soupira-t-il, je riais comme une idiote, nous mîmes nos vestes, il me prit la main, nous sortîmes après avoir éteins la lumière.

« Tu sais où nous allons déjà ? »

« Bien sûr que oui, j'emmène pas ma petite femme n'importe où »

« Oh excuse-moi »

« Ne recommence pas »

« Je ne me permettrais pas », nous nous sourîmes.

Il prit la route pendant à peu près vingt minutes, s'arrêtant devant un petit restaurant qui donnait sur le lac, on nous installa à une table sous une véranda chauffée, trop mignon, il retira ma veste, en grognant le plus bas possible, j'étouffais mon rire, il fit son gentleman en poussant ma chaise me faisant sourire, je le remerciais, il s'assit à son tour, je regardais tout autour de moi, le lac surtout, je me tournais vers lui.

« Comment tu as trouvé cet endroit ? »

« Google est mon ami », je pouffais, « sur le site où nous avons trouvé le chalet il y avait des adresses dont celle-ci, ils font de tout, avant tu veux boire quelque chose ? » Je regardais la carte sans trop savoir quoi prendre, « moi j'ai bien une idée », je relevais mon visage, il avait un petit sourire des plus craquant, je me sentis obliger de bloquer, il me laissa un peu de temps ou alors lui aussi avait bloqué, je me repris, « je me dis que nous pourrions fêter notre premier week-end avec du champagne non ? »

« Ça me va, fêtons notre premier week-end »

Je le laissais passer les commandes, nous avions réussit à nous décider, prenant des plats que nous aimions tous les deux pour pouvoir manger dans l'assiette de l'autre, nous avions trinqué avec de grands sourires idiots, c'était la tendance ce week-end et encore nous étions seulement vendredi.

Nous mangeâmes tranquillement parlant de nos prochains week-end ou vacances, les lieux où nous aimerions aller, parlant de nous, juste de nous, notre couple. Il me fit revenir sur la conversation de la salle de bains, je lui racontais la plupart des plans que nous avion établi avec ses sœurs pour qu'il cède, j'en gardais certains pour moi. Il fallait garder un peu de mystère, nous avions passé plus de temps à rire qu'autre chose, nos mains liées sur la table pendant que les autres servaient à nous faire manger l'un et l'autre.

J'adorais chacune de nos sorties, tombant amoureuse de lui encore et encore, nous étions restés un long moment dans ce restaurant. Je le remerciais plus d'une fois jusqu'à ce que ça l'agace, nous nous étions un peu promenés, je passais beaucoup de temps le nez en l'air, le ciel étoilé des plus magnifique comme j'en avais rarement vu.

« Chéri, j'ai trouvé quelque chose de niais à faire », il me fit un grand sourire, « pouvons-nous rentrer ? »

« On va voir si tu feras mieux que le coucher du soleil »

Après être rentrés je lui demandais de se changer et de mettre des vêtements chauds, il ne posa pas de questions, je passais un jean, mes converses, le plus gros de mes pull, un bonnet et mon manteau, je pris une couverture, des petites choses à manger au cas où et à boire, les mettant dans mon sac de cours que j'avais vidé, il me rejoignit en riant.

« Tu prépares une expédition ? »

« J'en ai bien l'impression », riais-je, « allez viens »

Il prit mon sac, je l'emmenais sur le ponton, il monta en premier cette fois-ci, je me retins de faire une réflexion, mon regard était suffisant, je ramais jusqu'au milieu du lac, m'aidant des faibles lumières qui l'entouraient, je remontais les rames une fois que nous fûmes au milieu, je me trouvais un point de repère pour revenir.

« Et maintenant ? »

« Maintenant... » je me mis près de lui, m'asseyant dans le fond de la barque, il suivit se mettant à mes côtés, mon sac servit d'appui, je mis la couverture sur nous, il passa son bras sur mes épaules, « maintenant on peut regarder les étoiles », je tournais mon visage vers lui, « je gagne ? »

« Tu gagnes », il embrassa ma tempe en souriant, nous restâmes un moment, terminant lui dans la largeur de la barque et moi entre ses jambes, « demain tu tiens toujours à me voir sur un vélo ? »

« Oh que oui », riais-je, « tu n'imagines pas comment j'attends ce grand moment, je suis déçue par contre, pas d'étoile filante »

« Tu voulais faire un vœu ? »

« Pas vraiment mais avec mon papi nous pouvions rester de longs moments allongés dans le jardin à les regarder, il y en avait plein, les nuits d'été »

« Je ne savais pas que tu avais fait autant de choses avec lui »

« Il y en a tellement, comme tu le sais des choses toujours très simple mais que j'adorais faire, je t'en montrerai autant que possible »

« Je ne demande pas mieux, tu veux rentrer ? »

« Oui, il commence à faire vraiment froid », nous nous redressâmes, il passa la couverture sur mes épaules, mes mains étaient glacées, il prit les rames, je regardais autour de moi, je me mis rire nerveuse.

« Toi aussi tu as perdu ton point de repère ? » Rit-il, j'approuvais en riant, « alors de quel côté nous allons ? » Je mis mon doigt dans la bouche le levant, « ça va nous servir à quoi ? »

« C'est complètement inutile mais ça fait bien », nous partîmes dans un fou rire, riant pendant un moment.

« On se reprend mon ange », je soufflais un grand coup, « c'est assez simple je crois, nous sommes face au montagne », nous regardâmes autour de nous, « mauvais choix nous sommes entourés de montagne », nous rîmes nerveusement, « je me lance », il commença à ramer, je tentais de me repérer mais tout se ressemblait, « en tout cas tu as bien fait de nous prendre des vivres »

« Tu vois ça fait vraiment expédition maintenant, fais moi de la place tu vas avoir froid », il se recula, je m'assis contre lui, je lâchais la couverture posant mes mains sur les siennes, « il faudrait arriver à voir ta voiture, notre chalet et le plus éloigné aussi », je fis tourner la barque, « notre ponton à un lampadaire »

« Comme les autres »

« Ne soit pas négatif »

« Tu n'as pas un petit creux ? Nous pouvons réfléchir en mangeant »

« J'ai l'impression d'entendre ton frère mais mangeons », je relevais les rames, « on s'en fout de ne pas savoir où nous sommes », je pris le sac, sortant des gâteaux et à boire.

« Tu as froid ? »

« Un peu oui, ça va passer, toi aussi non ? »

« Je serai content de faire le feu ça c'est sûr, viens sur moi », je ne me fis pas prier, je me levais me mettant à califourchon sur lui, une de ses mains sous ma veste, nous mangeâmes vite fait, nous blottissant contre l'autre, « ne t'en fais pas chérie je vais nous sortir de là », j'éclatais de rire, « dis sur un autre ton je suis sûr que ça aurait fait bien »

« Tu peux t'entraîner, ce n'est pas comme si nous manquions de temps, tiens petit jeu, soit un bon acteur ! Je t'écoute »

« Parce qu'en plus tu es sérieuse ? »

« Bien sûr que oui, nous sommes perdus au bout milieu d'un lac, il ne faut pas que ça nous empêche de nous amuser »

« Pas bête, tu es prête ? » J'approuvais en pouffant, il reprit les rames retournant vers un ponton, « mon ange j'ai trouvé, merde ce n'était pourtant pas compliqué, regarde les pontons du moins ce que l'on arrive à voir, il suffit juste d'aller là où il manque une barque, je regardais autour de nous »

« Et il manque une barque où ? Tu vois toi ? »

« Pourquoi tout de suite du négatif ? » Je le fixais, « non je ne vois pas », soupira-t-il, nous nous remîmes à rire encore plus nerveusement, « pas grave, je vais ramer et au pire nous marcherons jusqu'à notre chalet, en attendant je vais jouer à l'acteur »

Je l'écoutais riant plus d'une fois de moins en moins discrètement, nous arrivâmes enfin vers un ponton, pas le notre en tout cas, nous l'attachâmes, rangeâmes les affaires sortant de la barque, il prit mon sac, il me força à garder la couverture autour de mes épaules, il remit sa capuche.

« Faut se repérer, j'espère juste que nous sommes du bon côté »

« J'espère aussi, dans quel sens nous allons ? » Il haussa les épaules.

« Au point ou nous en sommes mon ange, ça n'a pas grande importance », nous marchâmes droit devant nous pendant un moment, « tu veux que je te porte ? »

« Non mon cœur, merci, tu es trop mignon toi »

« Ça me stresse de savoir que tu as froid en fait », je soupirais niaisement, « si tu es fatiguée tu me le dis », j'approuvais en lui faisant un grand sourire, nous marchâmes encore, il s'arrêta, je suivis, « tu sais j'aime ma voiture », j'acquiesçai cherchant à comprendre, « encore plus à cet instant regarde », je tournais ma tête la voyant au loin je tapais dans mes mains, « ça veut dire feu »

« Chocolat chaud aussi », nous avançâmes limite en courant, il ouvrit rapidement la porte, j'allumais la lumière, « je vais m'occuper du chocolat »

Je posais la couverture, gardant mes vêtements tellement j'avais froid, je le regardais du coin de l'œil faire le feu, je fis au plus vite, je retirais mes chaussures avant de le rejoindre sur notre lit, je me réchauffais les mains avec le bol, il vint s'asseoir près de moi, lui aussi avait juste retiré ses chaussures, nous bûmes nos chocolats en nous brûlant légèrement, pas grave au moins ça réchauffe, il nous allongea, nous étions sur le côté, lui dans mon dos, la chaleur du feu de plus en plus présente

« Ça va mon ange ? »

« Oui, c'est mieux », je me tournais vers lui, ma tête contre son torse, « c'était chouette quand même », nous rîmes doucement, je retirais mon bonnet, je me redressais pour enlever mon manteau, il enleva le sien, nous nous mîmes sous le drap et la couverture, « je ne sais même pas quelle heure il est »

« Presque une heure du matin », je haussais les sourcils, « il faut croire que nous sommes restés un moment dans la barque, tu peux t'endormir si tu veux »

« Il faut que j'aille me laver les dents et me démaquiller, je vais le faire maintenant après je pourrais dormir »

« Ce n'est pas une obligation », je le regardais en grimaçant, « je supposes que si », soupira-t-il, allons-y.

Nous nous levâmes allant faire ce qu'il fallait, je passais une petite nuisette, plus joli que de rester habillée, nous nous remîmes dans notre lit et comme souvent, j'étais face à lui, ma jambe sur sa taille, dans ses bras.

« Grasse matinée demain ? » Me demanda-t-il.

« C'est possible, vu que nous ne mettons aucun réveil, nous verrons ce que nous ferons quand nous serons réveillés, par contre nous laisserons de côté la barque »

« Nous allons pouvoir nous en passer », sourit-il, « j'espère que le vélo sera tout aussi amusant »

« Il y a de grande chance, je sens qu'il y aura plein de montée », grimaçais-je, il se retint de rire.

« Repose-toi alors, tu vas avoir besoin de toutes tes forces »

« Tu avais prévu autre chose là tout de suite ? » Il me fit un sourire en coin.

« Non, pas vraiment », je le fixais sachant qu'il mentait, « bon OK, je t'aurai bien fait un câlin »

« Depuis quand tu fais le timide ? »

« Tu es fatiguée »

« Jamais pour un câlin », soufflais-je.

Tout se fit impatient, notre baiser, nos mains qui se crispèrent, ses mouvements. C'était limite douloureux mais pas autant que mon envie de lui, nous fûmes rapidement haletant, mon visage face au sien, je me jetais sur sa bouche peu importe que je manque de souffle, je m'agrippais à lui au mieux, ne faisant rien pour me calmer. Il interrompit notre baiser manquant vraiment de souffle, je serrai mes mains dans ses cheveux, soudant nos visages, je voulais encore qu'il m'embrasse, j'écrasais mes lèvres contre les siennes.

« Bébé... »

« Mais j'ai envie de toi », j'avais dit ça sur un ton désespéré, pire que ça même.

Je ne lui laissais pas l'occasion de dire quoi que ce soit l'embrassant à nouveau manquant de douceur, sa main sur le haut de ma tête, la caressant, l'autre sur ma cuisse, il partit dans mon cou, je le plaquais contre moi, me perdant dans ce que je ressentais, c'était encore plus fort que d'habitude, il cessa tout mouvement. Je bloquais mes jambes de toute mes forces, étouffant son gémissement contre ma peau, je le gardais contre moi le temps que nous reprîmes un souffle. Je sentis son cœur cogner contre mon buste, sa main quitta ma cuisse pour me serrer dans ses bras, il se mit face à moi, je passais ma main dans ses cheveux, l'autre sur son cœur qui commençait à se calmer, il posa de légers baisers en me regardant.

« Bébé, quand j'avais parlé d'un câlin, ce n'était pas ce genre là, j'ai débordé »

« Et j'ai suivis », soufflais-je, « va à la salle de bains je t'attends »

Il se redressa après m'avoir embrassé, je me tournais sur le ventre pour le suivre du regard, j'allais aux toilettes une fois qu'il fut dans la salle de bains, jusqu'à preuve du contraire je n'avais plus mes règles, je verrai demain, j'allais me laver les mains dans la cuisine retournant me coucher, me mettant sur le côté pour regarder le feu. Ma tête sur mon bras replié, je fermais les yeux fatiguée, je mis mes cheveux sur le côté, je l'entendis sortir de la salle de bains, j'écoutais ses pas, je le sentis se coucher, il embrassa ma nuque en se mettant dans mon dos, sa main sur mon ventre, il se redressa pour voir si je dormais, j'esquissais un petit sourire.

« Je pensais que tu dormais », il embrassa ma joue.

« Je t'attendais », j'ouvris les yeux me mettant face à lui, nous calant l'un contre l'autre, nous nous embrassâmes, sa mains poussant mes cheveux, je me baissais mettant mon visage contre son torse, « bonne nuit »

« Bonne nuit... et mon ange moi aussi j'ai envie de toi au moins autant que toi », je souriais bêtement.

Je suis restée un moment réveillée, il s'est endormi en premier, je l'ai regardé longtemps, finissant sur le large rebord de la fenêtre, mes jambes contre mon buste et mes bras autour regardant dehors, je levais les yeux au ciel un grand sourire niais. Cette fois mon insomnie n'était pas liée à quoi que ce soit de négatif, loin de la, repensant à mon après-midi, mettant de côté ma frustration, si ça devait arriver ça arrivera après tout, nous n'étions pas à la minute. Enfin tout dépend des circonstances, je sais, je peux être compliquée à suivre.

Je n'ai pas vu d'étoile filante cette nuit là, je n'avais pas de souhait à faire, encore moins quand mon chéri me rejoignit en embrassant mon épaule, je le regardais avec un grand sourire.

« Tu n'étais pas censée me réveiller quand tu n'arrives pas à dormir ? »

« Je vais bien, je trouve juste que c'est joli », je me mis face à lui, dos à la fenêtre, il passa sa main sur ses yeux, « je suis si épuisante que ça ? » il échappa un rire, « je prends ça pour un oui »

« Je ne sais pas comment tu fais pour si peu dormir et être en forme le lendemain », je haussais les épaules en souriant, « mauvaise réponse », il me souleva me mettant sur son épaule, je partis dans un fou rire, il se mit sur les genoux, me posant doucement, « je vais penser à t'attacher si tu continues à faire des trucs dans le genre », je préférais rire plutôt que de répondre, il se coucha me prenant contre lui, me bloquant plus qu'autre chose, « Swan arrête de rire et dors », je pouffais, il grogna, « je risque d'être de mauvaise humeur demain », ça me calma au moins, il remonta le drap et la couverture, « un peu de silence et de repos, un week-end avec toi et je vais avoir besoin d'une semaine pour m'en remettre », je me remis à rire, il soupira.

« Prévois plus nous ne sommes que vendredi », il gémit blasé.

« Pas de café demain, tu n'en as pas besoin, silence maintenant, mauvais Eddy pourrait se joindre à nous », je riais bêtement, « Bella ! »

« Pardon mais tu me fais rire », il releva ma jambe, caressant l'arrière de mon genou, j'arrêtais de rire d'un coup.

« Dors ».

Je me mis contre son torse, il le fit plus lentement, ça me détendait, ça me fit sombrer, je crois qu'il a trouvé son truc pour me calmer.

Notre samedi... nous avions pris notre temps, nous réveillant vers midi. Nous avions bien fait du vélo, il s'était beaucoup moqué, crétin, trop de montée et de choses désagréables, je préférais en faire avec Carlisle, lui au moins ressentait les mêmes choses que moi, lui au moins en faisait aussi mal que moi, il faut vraiment que j'arrête avec mes idées à la con.

Nous avions passé une grande partie de l'après midi dehors, profitant de notre week-end, quand à la barque, je m'en étais occupée, je n'avais plus de jambes, maintenant je n'avais plus de bras, le sport ce n'est pas mon truc faut croire, je préfère les câlins.

Ce soir là aussi il m'emmena manger au restaurant, nous nous étions câlinés un long moment, débordant parfois, quand à mes règles, ça faisait presque 24h que je ne les avait plus, je m'étais gardée de lui dire, pour le moment, j'en étais à me préparer, j'avais pris la housse que Alice m'avait préparée, la housse que je ne devais ouvrir que si c'était possible, je l'ouvris découvrant à première vue une petite robe noire des plus simple, un petit mot aussi.

Ma Bella,

Cette robe je te l'ai achetée il y a très longtemps, j'attendais juste le bon moment, si tu as ouvert cette housse nous savons toutes les deux ce que ça signifie, respire, laisse les choses se faire... Quelques petits conseils :

Attends un maximum avant de lui montrer ta robe.

Le manque de sous-vêtements n'est pas une erreur de ma part.

Ne fais pas cette tête.

Bises de ton Ali', je t'aime.

J'avais relu le mot plusieurs fois, riant nerveusement mais tout autant touchée, elle pensait vraiment à tout, ça en était inquiétant même. Je regardais davantage la robe, je compris enfin pourquoi les sous-vêtements n'étaient pas autorisés, je l'essayais et waw... il ne faut pas qu'il voit avant que nous soyons au restaurant, il va claquer aussi, je partis dans un fou rire nerveux, je passais au pivoine, je la retirais et filais sous la douche, sortant rapidement, je sais que nous avions dit que nous ne prévoirions rien mais en tant que fille je devais vérifier que tout était parfait, je mis ma crème, sortant de la salle de bain en serviette.

« Chéri ! », il me fit un sourire en coin du canapé, « j'ai besoin de ton aide », je lui montrais la crème, je m'assis entre ses jambes descendant ma serviette au maximum, il ne bougea pas, « chéri ? » Je me tournais, il prit une grande inspiration.

« Je vais me reprendre », j'attachais mes cheveux, ma serviette sur mes hanches, « peut-être pas tout de suite en fait », je partis dans un fou rire nerveux.

« Nous allons être en retard et je n'ai pas fini de me préparer », il soupira et me mit ma crème, prenant son temps, mon buste également bien que je l'avais déjà fait, « chéri... » chuchotais-je.

Je me levais pendant qu'il râlait, laissant mon dos apparent, il soupira blasé, je lui jetais un coup d'œil avant d'entrer dans la salle de bain, il me fixait.

« Je fais au plus vite »

« Prends ton temps, il faut que je me détende », me dit-il sans sourire, je lui fis un sourire en coin et retournais me préparer, fermant lentement la porte.

Une fois fermée, je m'attaquais à mon maquillage, j'assombrissais mes yeux, Alice avait laissé des instructions ainsi que Rose, que ferais-je sans elle ? Même Angie avait participé, je suivis tous leurs conseils à la lettre, ça me permettait de penser à autre chose. Je relevais mes cheveux faisant un chignon lâche, qui me prit un certain temps, je laissais des petites mèches libre.

Je passais ma robe, je rougis encore regardant mon dos dans le miroir, je crois que c'était la tenue la plus sexy que j'avais mis jusqu'à ce jour, mon dos était complètement apparent, le tissu présent à nouveau dans le creux de mes reins, elle arrivait à mi-cuisse, je pense qu'il va m'en vouloir... je pouffais plusieurs fois nerveusement, je rangeais tout, rajoutant un peu de gloss, des petits diamants aux oreilles. Être nue sous une robe, c'est bizarre quand même, ça me plaisait bien en tout cas, je me trouvais jolie, je remerciais le fait d'avoir pris mes chaussures et ma veste, d'ailleurs une fois mise, ça faisait tenue très basique, je m'amusais à enlever mon manteau en pouffant nerveusement, je refis quelques retouches, je pris mon sac et sortis le rejoindre, il me regarda de haut en bas.

« C'est un peu moins court que hier, moins provoquant aussi, je te remercie », je riais intérieurement, il se leva me rejoignant, il ne fallait pas qu'il passe ses mains sous ma veste, j'attrapais ses mains, « toujours jolie quoi que tu mettes », il m'embrassa doucement, « fraise ce soir ? »

« J'ai un souci avec cette odeur mais j'adore ce gloss »

« Le plaisir est partagé », il m'embrassa à nouveau, nous sourîmes bêtement, « je vais chercher ma veste, j'arrive », j'allais vers le canapé, me penchant sur le dossier, « arrête de faire ça ! » Je sursautais, tournant mon visage vers lui.

« Faire quoi ? » Il me regarda de haut en bas, je me regardais, « je prends juste l'appareil photo au cas où », je me redressais.

« Ne te penche pas, tu m'énerves, en fait elle n'est pas vraiment moins courte que l'autre »

« Si quand même », il se rapprocha, « allons-y ! » J'allais vers la porte l'ouvrant, je voulais éviter des débordements, j'étais sur la petite terrasse, « je ne me pencherai plus, il ne faut pas t'énerver comme ça »

« Je sais, je sais », rit-il, « je commence à avoir moi aussi des soucis psychologiques »

« Bienvenue dans mon monde ! » Nous rîmes bêtement, il ferma le chalet, il m'ouvrit la portière de la voiture, je le remerciais en soupirant, il monta à son tour prenant la route, « alors ce soir ? »

« Pourquoi tu poses la question alors que tu sais que je ne dirai rien ? »

« J'espère toujours »

« Les surprises c'est bien mieux »

Tu m'étonnes pensais-je, je riais toute seule, il me regarda du coin de l'œil, je me repris, il soupira, esquissant un demi sourire. Je le laissais conduire tranquillement, sa main sur ma cuisse, remontant l'air de rien à chaque fois qu'il reposait sa main, il finit par se garer et devant un restaurant qui je crois était plus classe qu'hier, je grognais faiblement, il se contenta de sourire.

« Un problème ? »

« Non, pas du tout », mentis-je.

Il descendit rapidement pour m'ouvrir la porte, m'offrant sa main, je m'en emparais, le suivant, je bloquais pour plusieurs raisons niveau classe ça battait des records, le vestiaire à l'entrée, il y avait plus de monde aussi, là tout de suite ma robe, je ne l'assumais pas vraiment, non pas que ma robe était vulgaire loin de là mais j'allais lui faire avoir une syncope et j'allais devoir marcher jusqu'à notre table qui apparemment était éloignée de l'accueil.

Je pris une grande inspiration, laissant Edward et l'hôte papoter brièvement, ce charmant monsieur me proposa de prendre ma veste, je rougis légèrement, me retenant de rire nerveusement, l'hôte passa dans mon dos pour m'aider, je l'entendis s'étouffer brièvement, le seul à ne pas avoir encore vu ça devait être Edward dans la mesure où j'étais dos à la salle et qu'il était face à moi.

« Si... si vous voulez bien me suivre »,

Ils échangèrent un bref regard, je le laissais passer devant, les regards braqués sur moi, j'avais envie de remettre ma veste.

« Ils ont quoi dans ce restaurant ? » Me demanda Edward, je haussais légèrement les épaules pétrifiée, il passa sa main dans mon dos, il bloqua, j'échappais un léger rire nerveux, il prit brièvement l'arête de son nez entre ses doigts, il prit une grande inspiration, « passe devant c'est mieux je crois »

Je fis ce qu'il me demandait, je l'entendis murmurer des choses incompréhensibles, notre table assez éloignée des autres, nous nous assîmes sur une banquette suivant la forme de la table ronde, le monsieur nous donna les cartes nous souhaitant une bonne soirée, je me cachais derrière, jetant des coups d'œil à mon homme décomposé.

« Chéri ? »

« J'aurai dû me douter que c'était trop basique pour être vrai », je pouffais nerveusement, il se pencha en arrière pour regarder mon dos, je m'avançais, « je l'avais oublié celle-là », je le regardais, lui toujours dans mon dos.

« Comment ça oubliée ? »

« J'étais là quand ma jumelle a trouvé bon de te la prendre, il me regarda laissant sa main caresser mon dos, « sortie shopping avec eux quand tu n'étais pas au mieux », j'approuvais comprenant enfin, « j'avais dit texto Bella dans cette robe, je meurs bah c'est vrai »

« Tu gères plutôt bien je trouve »

« Ne crois pas ça, je vais devoir tuer ma jumelle en rentrant », je riais bêtement, « toi je trouverai bien quelque chose »

« Et tu penses faire comment ? »

« Tu n'es pas la seule à avoir du vice »

« C'est bizarre, j'ai envie d'aller aux toilettes, juste pour faire ma curieuse », il se crispa.

« Reste assise c'est mieux »

« Il faut que tu comprennes que c'est moi qui gagne question vice », je devrais vraiment me taire, « bon tu es prêt ? Je fais au plus vite...En revenant »

J'embrassais sa joue et me levais, il fallait juste que je pense à Edward, pas aux autres, défi à la con, je marchais tranquillement, surtout pour ne pas me rétamer, honte dont je ne me remettrais pas. Je les trouvais rapidement, reprenant une respiration normale. Merde j'ai vraiment des problèmes, je me lavais les mains, pris une grande inspiration, reste le retour maintenant, je sortis retournant dans la salle, bien contente de croiser son regard, il me fixait envieux, je pris sur moi et avançais en nous fixant. Il lâcha mon regard pour me scruter de haut en bas, il regarda autour de moi, pas ravi, je me rassis, bien contente de le faire, il tourna son visage vers moi, sa main sur ma joue, il m'embrassa un moment.

« Il faut qu'ils comprennent que tu es à moi », dit-il tendu contre mes lèvres.

« Je suis bien de cet avis », soufflais-je, « continue au cas où qu'ils n'auraient pas tous suivi », je le sentis sourire brièvement, il m'embrassa à nouveau plus langoureusement.

« Je recommencerai », j'approuvais toujours contre ses lèvres, j'eus besoin de quelques secondes pour me reprendre, j'ouvris mes yeux, « comme toujours la plus belle femme de la soirée est avec moi », je rougis, il embrassa la commissure de mes lèvres, « il faudrait peut-être commander... »

« Peut-être oui », personnellement je n'avais pas vraiment faim, je le regardais discrètement, sa main caressant mon dos.

Nous passâmes nos commandes, il passa la plupart du repas, sa main dans mon dos me faisant frissonner plus d'une fois, nous ne parlâmes pas beaucoup, c'était plus dans les regards, à se toucher, pas de manière provocante ou autre.

Il n'y avait pas toujours besoin de parler avec Edward, nous finîmes par partir, nous promenant, s'arrêtant sur une petite place déserte, il se mit face à moi me rendant nerveuse, il ouvrit ma veste, je frissonnais deux fois plus, ses mains dans mon dos légèrement froide.

« Désolé »

« Pas grave », soufflais-je.

« J'avais besoin de te toucher en fait et j'adore ta robe »

« Tu ne vas pas tuer Alice ? »

« Je vais y réfléchir, j'ai d'autres choses à penser pour le moment »

Il me rapprocha de lui, sa bouche face à la mienne, je fermais les yeux, il ne m'embrassa pas, laissant nos lèvres se frôler, ses mains caressant mon dos, je posais mes mains sur ses bras, les remontant pour fermer mes bras autour de son cou, je me collais à lui, son bras sur ma taille passant sur le côté de ma robe, son autre main entre mes omoplates, je mis une main sur sa joue.

« Pourquoi tu ne m'embrasses pas ? » Demandai-je contre ses lèvres.

« J'attends que tu le demandes », chuchota-t-il.

« Embrasse moi »

Commençant doucement, mon ventre se resserra, je bougeais mes lèvres en fonction des siennes, suivis quand il se fit plus langoureux ou plus avide, il plaqua mon bassin au sien, de plus en plus, ce n'était pas suffisant pour moi, pas assez, nous fûmes obligés de nous calmer, notre baiser, pas notre étreinte. Il me serra dans ses bras, nos visages dans le cou de l'autre, je l'écrasais contre moi, nous restâmes un moment, il reprit ses caresses dans mon dos, se calmant petit à petit, nous nous remîmes face à l'autre.

« Tu veux rentrer ? » Je le regardais quelques secondes, « mon ange ? »

« Oui, rentrons »

Il retira ses mains, refermant ma veste, nous reprîmes le chemin inverse, regagnant la voiture, nous refaisant silencieux sur le trajet, j'avais mille choses qui me passait par la tête.

Une fois rentré et ma veste retirée, il embrassa ma main partant refaire du feu, je le regardais faire restant debout derrière le canapé ne le lâchant pas du regard bien qu'il soit de dos, mon ventre s'était resserré, il se tordit quand il se redressa me regardant avec un petit sourire, je le suivis du regard pendant qu'il revenait vers moi, je me mis face à lui.

« Mon cœur, tu ne crois pas que tu serais mieux sans tes échasses ? » Il se baissa me les retirant doucement et je ne sais pas pourquoi mais j'ai su que c'était le moment, il se releva, « ce n'est pas mieux comme ça ? » J'approuvais, je le fixais un moment, « qu'est-ce que tu as ? » Chuchota-t-il, « ça ne va pas ? »

« Si », dis-je après un moment, « je vais bien, très bien même, merci pour les chaussures »

« De rien mon ange », je le regardais retirer ses chaussures, sa veste et sa chemise, « que veux-tu faire ? » Il me regarda à nouveau, il fronça les sourcils, « bébé... »

« Je réfléchis en fait »

« Et à quoi ? »

« À toi »

Il haussa les sourcils, il prit appui sur le canapé me mettant face à lui, ses mains entremêlées dans le bas de mon dos.

« Je peux savoir à quoi précisément ? »

« À tout en fait », je posais mes mains sur son torse les fixant, le regardant de temps en temps, « depuis le début, tu es tout le temps à prendre soin de moi, toujours là », je me collais à lui, « peu importe ce qu'il se passe, ce que je te dis et là nous avons notre premier week-end, toujours aux petits soins dans le moindre de tes gestes, à me rassurer, peu importe le sujet et en fait », je me fis un peu plus nerveuse, « je me dis que il faut que nous tournions une page », je le fixais, visiblement il ne comprenait pas là où je venais en venir, « tu me connais mieux que n'importe qui, tu me connais par cœur même et je sais que tu n'attends rien de moi, que tu fais juste en sorte que je sois bien... »

« Bella où veux-tu en venir ? » Souffla-t-il, je tordis mes doigts, arrêtais quand je plongeais dans son regard, je n'avais aucune raison d'avoir peur comme ça en fait.

« Je voudrais te demander une chose en fait, je sais que tout ce que tu fais c'est sans-arrière pensée mais je n'ai rien oublié, chaque détails je les ai en tête, ce que je voudrai c'est que tu m'aimes », il me regarda perdu.

« C'est déjà le cas Bella », me souffla-t-il en se redressant.

Je me reculais légèrement, retirant ses mains de mon dos, j'enlevais son débardeur doucement, descendant mes mains sur le haut de son pantalon défaisant la boucle de sa ceinture, je le regardais, il fixait mes mains, mon ventre se crispa, j'ouvris son pantalon.

« Edward... » je levais mes mains les posant sur mes épaules, je fis glisser ma robe jusqu'au sol, il déglutit péniblement, me regardant droit dans les yeux, je me remis contre lui, laissant mes lèvres effleurer les siennes, nous fixant toujours, « je veux être à toi, entièrement à toi », je crois qu'il a bloqué, « fais-moi l'amour », dis-je contre ses lèvres.

Il me scruta une fraction de seconde avant de m'embrasser tendrement, je frissonnais encore plus que d'habitude, il me souleva m'emmenant devant la cheminée, me posant délicatement tout en m'embrassant, ses mains caressant tout ce qu'il lui était accessible, je caressais son dos, descendant sur son boxer, je lui baissais ainsi que son pantalon, il les retira, nous soupirâmes quand il posa son bassin contre le mien, il se raidit légèrement.

« Bébé... »

« Dans mon sac », soufflais-je pivoine, il me fit un sourire en coin, m'embrassa.

Il le chercha du regard tendit son bras pour l'atteindre, dans la petite poche, je le laissais regarder préférant embrasser son cou, il frissonna, se remit face à moi, nous nous regardions, il posa une main sur ma joue, la caressant avec son pouce, m'embrassa à nouveau.

« Mon ange, il...il faudra que tu me dises si je te fais mal », j'approuvais, « Bella... je peux encore attendre »

« Je ne veux pas attendre, j'ai envie de toi »

Je relevais ma tête pour l'embrasser me faisant plus pressante, il suivit, sa main descendit sur mon intimité, mon envie de lui de plus en plus présente, son avant bras en appui près de mon visage, rejoignant son autre main au-dessus de ma tête, nous étreignant plus fortement, il baissa sa main, releva son bassin le temps de mettre le préservatif, se fit plus calme, son bras à nouveau prés de mon visage, j'agrippais ses épaules, il poussa les mèches de mon front en me fixant.

« Je t'aime Edward Cullen »

« Je t'aime Bella Swan », dit-il contre mes lèvres.

Il avança légèrement en moi, ses yeux plongés dans les miens, je l'embrassais tout en le regardant, je me crispais quand je le sentis de plus en plus en moi, je le rapprochais de moi, écrasant mes lèvres contre son épaule et enfonçais mes ongles, il arrêta de bouger.

« Bella... » me dit-il tendu.

« Continue, s'il te plaît continue », lui dis-je d'une voix tremblante.

Je le regardais, je le poussais à nouveau avec ma jambe un peu plus, il recula son bassin et revint, j'écrasais mes lèvres contre les siennes étouffant un gémissement plaintif, je le forçais à rester en moi, le poussant encore et encore, enfonçant mes ongles un peu plus quand je le sentis entièrement en moi. Il cessa de bouger quelques secondes et commença de léger mouvements, m'obligeant à le regarder, je me concentrais sur son regard, je me mordis la lèvre, il caressa ma tête, il sortit de moi et revint doucement, je me figeais à nouveau, commençant à ressentir les choses différemment.

« Bella, dis moi si.. »

« Je... »

Je ne poursuivis pas ma phrase laissant m'échapper un léger gémissement de plaisir, il mouva en moi, m'en arrachant plusieurs, les siens suivirent. Je me jetais sur ses lèvres, je retirais mes mains de ses épaules, les posant autour son visage.

Chaque partie de nos corps qui se frottaient me firent frissonner, je me concentrais sur chacune des sensations que je pouvais ressentir, nos bras relevés au-dessus de ma tête, ses mains dans les miennes, son torse contre le mien, nos baisers, ses lents mouvements. Nos mains, nos doigts s'étirèrent, se caressèrent, avant de se refermer, de se serrer encore plus fortement. Mes jambes autour de sa taille suivirent, son torse reposant davantage contre moi, nous dûmes reprendre de l'air, son front contre le mien, soufflant mes soupirs contre son visage, j'étais en train de me perdre dans ce que je pouvais ressentir.

Je ne bougeais plus, attendant d'être complètement écrasée par le plaisir que je pouvais ressentir, j'avais la sensation de m'enfoncer dans le sol. Il remit son front contre le mien, m'embrassant pour étouffer son soupir au mieux.

Il s'éloigna de ma bouche, nichant son visage dans mon cou, il y posa des baisers partant sur ma joue, ma bouche, il lâcha nos mains, posant ses avant-bras près de ma tête, nos visages soudés, il posa plusieurs baisers je fis de grandes arabesques dans son dos, pendant que nous reprenions notre souffle, il nous bascula sur le côté lentement.

J'enfonçais mon visage dans son cou, respirant son odeur, je voulais garder tous les détails en mémoire, ses caresses, sa douceur, nos corps imbriqués, me concentrant sur le bois qui crépitait dans la cheminée, la chaleur agréable que je ressentais dans mon dos, sa main qui remontait lentement dans mes cheveux, je me sentis complète, paisible.

Je lui soufflais que je l'aimais, il me le mima contre mon oreille me faisant frissonner. Tout allait être différent, mieux, encore plus intense et j'étais prête pour ça, vraiment prête... Je sortis mon visage de son cou, il se mit face à moi, je caressais son visage, nous nous scrutions un moment, ne sachant quoi dire, je lui souris, j'étais heureuse. Il sourit à son tour et embrassa mon front, me regardant à nouveau, toujours dans la douceur, il me fit venir sur lui et s'assit, je serrai mes bras et mes jambes autour de lui, il nous releva nous emmenant à la salle de bains, nous emmenant dans la cabine, laissant l'eau couler. Je desserrai mes jambes, mes bras autour de son torse, mon front contre, il me serra contre lui, mes mains glissèrent sur son torse. Nous nous lavâmes mutuellement, de grands sourires étiraient nos visages, nous nous rinçâmes et sortîmes, nous embrassant tendrement.

Il commença à démêler mes cheveux, il ne me laissa rien faire, me mit ma crème, partit chercher une nuisette, il revint vers moi, il avait mit un pantalon en lin noir, il se remit face à moi.

« Tu sais je peux le faire tout ça... »

« Non, laisse-moi m'occuper de toi, tu sais à quel point j'aime le faire », il me passa ma nuisette noire, il me regarda de haut en bas, « encore plus belle qu'hier », me souffla-t-il, je rougis, il prit ma main nous ramenant dans le salon, « tu veux rester près du feu ? »

« Oui »

Mes yeux se posèrent sur notre lit de fortune, la couverture avait été changée, je grimaçais légèrement, je ne voulais pas m'arrêter sur ce genre de détails, nous nous couchâmes face à l'autre, ma jambe entre les siennes, il remonta le drap et la couverture sur nous, je m'endormis rapidement, après un dernier ''je t'aime''.

Pov Edward

Je poussais les mèches de ses cheveux qui étaient retombées sur son visage, la regardant dormir paisiblement avec son petit sourire, belle à couper le souffle, je caressais sa joue, laissant ma main suivre la longueur de ses cheveux. J'observais chaque trait de son visage ne m'en lassant pas, je caressais sa joue, ses lèvres, son cou, ses cheveux.

Si j'étais déjà plus qu'amoureux de cette jeune femme, cette nuit je le devenais encore plus, faire l'amour avec Bella...je m'attendais déjà à ressentir les choses différemment mais pas autant, je ne savais même pas que c'était possible de ressentir autant de sensations, autant de plaisir.

La vérité c'est que jusqu'ici je ne connaissais rien aux relations intimes, je découvrais en même temps que ma Bella, si pendant une première fois je ressentais autant, qu'en serait-il des fois suivantes ? J'étais complètement à l'ouest, perdu, heureux comme jamais, cette nuit là, je l'ai regardé longtemps, jusqu'à ce que le sommeil l'emporte, la femme le plus parfaite dans mes bras.