Et un nouveau bonus, il faudrait remercier la reviews de Megane qui m'a rappelé de poster un bonus ! Bonne lecture,


Bonus deux: un couple.

- MALEFOY !

Il était dans la merde jusqu'au cou. Comment ce misérable crétin, cet abject insecte avait osé faire ça ? Une fois de plus ! Je serrais mon peignoir contre moi, traversait le couloir du Square Grimmaud jusqu'à notre chambre dont j'ouvris la porte avec fracas. Et il était tranquillement allongé sur le lit, à dormir. DORMIR ! Je ramassais un de ses merveilleux magazines de Quidditch et lui lançais en pleine tête. Il fut aussi tôt sur la qui-vive, baguette en main.

- Quoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ?

Il croisa mon regard et fronça les sourcils. Il se mit à sourire en reposant sa baguette.

- Ah, ce n'est que toi, Amour !

- Tu vas bientôt souhaiter que ce ne soit que les Mangemorts, abruti !

Ses sourcils se froncèrent immédiatement.

- Hermione, quoi qu'on t'ait dit, je n'ai rien fait ! Je le jure.

Sale petite fouine manipulatrice !

- Tu as recommencé Malefoy ! Je t'ai dit un million de fois de ne PAS faire ça. D'être un gentleman. D'arrêter de te comporter comme un connard de Sang-Pur de merde ! Mais non, Monsieur Malefoy fait toujours ce qu'il veut bien sûr !

J'avais la haine et me mis à pointer ma baguette sur son visage ! Ta chère mère n'allait même pas te reconnaître, hideuse créature ! Il se leva en levant les mains comme faisait les criminels qui tentaient de passer pour innocent dans les séries pourries que ma mère regardait le samedi après-midi. Ou il y avait aussi les films où la fin du monde arrivait et un magnifique célibataire, sexy comme l'affaire, résolvait tous les problèmes et trouvait l'amour de sa vie. Je n'avais jamais aimé ces films. On savait déjà comment ça finirait. Quoique, des fois, il y avait aussi la pathétique scène où le héros se sacrifie pour sauver le monde.

- Si tu me disais plutôt de quoi il s'agit que je puisse me défendre et que tu baissais gentiment cette baguette.

Au mot baguette, ce petit rat me l'avait arraché des mains ! J'allais l'immoler. Je ramassais tous les objets qui passait près de moi – le bureau était heureusement à portée de mains.

- Tu as. Mis. Ta putain. De serviette. Mouillée. Sur mon. Foutu. Pyjama !

Après avoir balancé le dernier bibelot qu'il avait, une fois de plus, réussi à éviter, je me mis juste à hurler de frustration. Et là, sacrilège infâme, le sale petit serpent, me regardait comme si j'étais dingue. OK , je l'admets, j'ai un peu tourné dans le genre hystérique. Mais ça n'arrivait pas une fois tous les mois, noooooon !

Ca arrivait tous les putains de soirs ! Tous les soirs un peu avant d'aller me coucher je mettais mon pyjama près du chauffage de la salle de bain, étant pendant les 10 minutes de salle de bain de Malefoy, ça ne posait pas de problèmes. Evidemment, cet abruti finit n'avait rien trouvé de mieux que de sécher sa foutue serviette sur MON pyjama ! Il avait un radiateur avec plusieurs endroits pour sécher sa serviette mais non il devait absolument venir m'emmerder.

- Hermione, on en a déjà parlé. Ma serviette doit être chaude quand je la repasse une deuxième sur mes cheveux sinon ils bouclent.

Je me mordis très fort la langue pour m'empêcher de me remettre à hurler.

- Tes cheveux qui bouclent ? TES CHEVEUX QUI BOUCLENT ! Mais on s'en fout de tes cheveux qui bouclent, t'as qu'à te raser la tête. Tu as d'autres endroits où mettre ta foutue serviette ! Et t'es pas sorcier, t'as qu'à lui lancer un sort au lieu de faire tes caprices de star !

Il ouvrit la bouche comme choqué. Quoi encore ?

- Me raser la tête ? Mais faut te faire soigner ! Jamais je ne me raserai la tête. Et quand à parler de caprices de star tu ferais bien de te regarder. M'emmerder tous les soirs à cause de ton envie d'avoir un pyjama chaud c'est fort quand même. Et de toute façon, la serviette séchée à l'aide de la magie, ce n'est pas bon pour mes cheveux. Mais à ce que je sache, tu revendiques le fait d'être une sorcière alors utilise-la ta magie.

Je partis de la chambre en claquant la porte et allais dans la salle de bain enfiler mon pyjama. Je ne pouvais décemment pas lui sauter dessus pour le rouer de coup en peignoir. Après avoir enfilé mon peignoir, je rentrais de nouveau dans la chambre. Malefoy était de nouveau allongé sur le lit.

- Je n'ai pas fini, sale petit raciste !

- Je sors avec toi, idiote. Si j'étais raciste ma très chère serviette n'approcherait sans doute pas ton pyjama de pouilleuse.

J'allais vraiment le tuer. Je ne pus me retenir et lui sautait dessus. Il retint mon poignet m'empêchant de lui mettre la gifle monumentale qu'il méritait et nous retourna. Il maintenait maintenant mes mains au-dessus de ma tête et son stupide sourire narquois avait pris place sur son petit visage de bourgeois.

- Excusez-moi ?

Nous tournâmes d'un même mouvement la tête vers l'intrus de la porte d'entrée. Amédé Johnson. Un mec sans importance. En quel honneur venait-il nous emmerder ?

- Qu'est-ce que tu fous là, toi ? demanda aimablement ce qui me sert de colocataire.

Visiblement, refroidi par le ton de Drago, l'intrus se tortilla sur lui-même avant de répondre.

- Est-ce que vous pourriez arrêter d'hurler s'il vous plait ? Parce qu'il est déjà vingt-trois heures trente et j'aimerais bien dormir.

Drago et moi nous regardâmes au même moment avant d'exploser de rire.

- Par Merlin, Machintruc, tu es vraiment hilarant. Est-ce que tu es en train de suggérer que je dérange ton petit confort là ? Mais j'en ai rien à foutre moi. Je suis rentré mission y'a une heure alors excuse-moi de passer un peu de temps avec ma petite amie alors que toi, tu tentes d'avoir tes dix heures de sommeil afin de ne pas avoir le teint d'un poisson mort.

L'intrus se mit à bégayer alors que Drago lui claquait la porte au nez à l'aide sa baguette.

- Cet abruti m'a fait perdre le fil de la discussion, se mit-il à grogner.

Je ne pus m'empêcher de rire. Il me fit un petit sourire avant de m'embrasser le cou.

- Ca me troue le cul quand même. Ce sale petit con n'a aucun respect. On est là, tranquillement en train de passer un petit moment tous les deux et il vient nous déranger sous prétexte qu'on l'empêche de dormir. Franchement, si je le croise dans un couloir, il se prendra un petit sort bien senti.

- J'adore quand tu fais ça ! s'exclama t-il.

OK, peut être qu'on emmerdait tout le monde avec nos hurlements mais c'est comme ça qu'on vivait et qu'on se supportait tous les deux.


Laya: Je suis contente que ça t'ait plu. Merci pour la reviews !

...: Tu n'as pas mis de pseudo alors j'ai mis "...". OK :D ? Oui c'est sûr qu'il n'y en a pas deux comme elle ^^ ! Merci pour la reviews.

Megane: Alors là, tu as un excellent exemple de comment ils vivent au jour le jour ! Je suis contente ça te plaise. Merci pour la reviews.

Reviews, per favor :D ?