Auteur: Manatilol

Titre: rebellions

Genre : Humour/Romance

Couple : All/27

Rating : M

Disclaimer :« Reborn » ne m'appartient pas (vous vous en doutiez pas hein xp )

Notes très importantes (ou pas) : Alors voila, figurez vous que ceci est une histoire de yaoi (et la ya tout le monde qui fait « oooooh ») Donc, si vous êtes homophobes ou autre chose dans le genre… je peux savoir ce que vous faites ici ? nan mais voila quoi… a mon gout ya rien de très choquant dans ce chapitre mais bon… vaut mieux prévenir p

Note de l'auteur, c'est-à-dire moi (au cas où y'en a qui aurait pas compris ;): hey :D ça fait longtemps que j'ai plus donné de signe de vie moi :s en fait, ma maison est en travaux… et qui dit travaux dit forcément problème de connexions :p

Bref… voici le 14 ème chapitre rien de particulier à dire pour le moment sauf… bonne lecture

Merci à tous ceux qui me suivent et me mettent des reviews pour me donner leurs impressions ! :D

Chapitre 14

Ce qui devait arriver

Et ce qui devait arriver…

-ATCHI !

…arriva.

Tsuna se retourna dans sa couverture et renifla. Il avait chaud… ou peut-être froid ? Le drap qui lui avait semblé si confortable il y à quelques minutes lui paraissait affreusement collant et mouillé… c'était immonde, vraiment ! Mais il ne voulait pas le retirer. Il avait trop froid !... ou peut-être chaud ? Rhaa ! À force de se poser la question, il ne savait même plus ce qu'il ressentait. Un frisson désagréable remonta sa colonne vertébrale et il ferma les yeux, le plus fort possible. Le son des gouttes d'eau qui martelaient le toit arrivaient toujours à ses oreilles. Il gémit.

« Je déteste la pluie »

Il aurait pu dormir… il voulait dormir, mais les tremblements de son corps le gardait éveillé. … Ah tien ? la douleur lancinante qui lui vrillait les tympans était revenue. Il soupira et se retourna une fois de plus.

« Je hais les mardis ! »

Il fit glisser sa paume moite et glacée sur son front brûlant et se crispa en sentant une poussée de fièvre plus forte que les autres l'envahir. Il enroula les couvertures autour de lui et serra les dents.

« J'exècre les microbes ! »

Soudain, il attrapa son coussin et enfonça la tête dedans.

-MRPHLRPHM !

-Pardon ?

Haru était entrée dans la chambre juste à temps pour entendre le cri étouffé du châtain, une tasse de bouillon fumante entre les mains.

Tsuna leva lentement la tête de son oreiller et tenta un sourire pas vraiment convaincant.

-J'exprime ma haine, fit-il d'une voix enrouée.

Une moue inquiète flottait sur les lèvres de la brune quand elle alla s'asseoir sur le lit, aux cotés du châtain.

-Voilà ce qui arrive quand on sort sous la pluie quand il fait très froid. Soupira-elle en posant la tasse de bouillon sur la table de chevet du petit decimo.

Tsuna se redressa brutalement sans prêter attention à tout les muscles de son corps qui lui hurlaient de rester couché et lança un regard noir à la jeune fille.

-Tu. Etais. Avec. Moi, je te signal !

-Ah ouais… mais moi je suis une fille ! C'est très différent.

-On en a déjà parlé hier, fit le châtain en se recouchant, l'ombre d'un sourire jouant sur ses lèvres. Je pense t'avoir dit que j'aimais bien ton côté viril.

-… Dans le genre viril, tu peux parler ! Je ne suis pas du genre à tomber malade pour une simple petite averse, moi ! Répliqua Haru en le fusillant du regard, froissée pour la remise en doute de sa féminité.

- Ouch ! Cette remarque était tellement cruelle ! Tu me brise le cœur… Gémit le châtain en posant la main sur son torse dans une pose théâtrale.

Haru lui tira la langue puérilement mais elle devait admettre qu'elle était soulagée. Si Tsuna était assez en forme pour se moquer d'elle, c'est que tout n'allait pas si mal.

Pourtant, c'était partit de pas grand-chose. Quand ils étaient rentrés de leur 'promenade', ils étaient hilares et trempés. Tsuna avait les bonbons que Haru lui avait pariés (voir chap récédent) en poche, de la boue plein le bas du pantalon et un manteau qui ne servait plus à rien tant les gouttes d'eau s'y étaient infiltrées. Il avait les joues et le bout du nez rosis par le froid, un sourire débordant aux lèvres et… un petit frisson qui lui parcourait l'échine de temps à autre…bah… pas de quoi s'inquiéter en somme. Ils avaient bu la meilleure soupe de leur vie (merci Nana) adossé au chauffage, une serviette sur la tête, un nouveau pansement sur la nuque pour tsuna (l'autre n'ayant pas survécu aux trombes d'eau), des vêtements secs sur le dos et un DVD (Pirate des caraïbes 2) dans le lecteur.

-…J'adooore le poulpe !

-C'est pas un vrai poulpe ! C'est un mec maudit !

-Nah… je parlais de la pieuvre géante là.

-Ah… le Karken ?

-Ouais, c'est ça… … ça fait combien en beignet de poulpe cette chose là ?

-Mais tu pense qu'à manger toi !... une bonne centaine je crois…

-C'est même pas bon les beignets de poulpe.

-C'est clair.

-…

-…

-… tu penses que Xanxus aime ce genre de beignet ?

-Ta gueule, déchet.

Et c'est vers 21h que les choses ont commencé à déraper. D'abord un frisson plus fort que les autres avait attiré l'attention de nana. Et puis il s'était sentit nauséeux et avait perdu toute ses couleurs. Il n'avait même pas eut le temps de tousser plus d'une fois qu'il s'était retrouvé dans son lit, un thermomètre en bouche et une aspirine en main.

Au début, il avait protesté, clamant haut et fort qu'il allait bien mais le regard menaçant d'une petite dizaine de mafieux, ajouté à celui inquiet de sa mère et celui inflexible de Haru l'avait fait renoncer.

La brunette soupira. Ses yeux se tournèrent vers le visage d'un blanc inquiétant du petit châtain qui luttait contre une nouvelle montée de fièvre et elle n'eut plus le courage de s'en aller. Nana était partie pour la journée (bien à contrecœur, croyez-moi) pour accompagner Bianchi et les enfants (qui avaient congé pédagogique) à un petit marché qui vendait exclusivement des produits italiens et il n'y avait personne de convenable pour s'occuper de Tsuna dans la maison.

Elle écarta doucement une mèche couleur caramel qui s'était collée sur le front du châtain.

- Haru ? Murmura le châtain en ouvrant les yeux.

-Oui ?

-Tu n'aurais pas vu Gokudera et Yamamoto ? Ils étaient censés venir hier soir, avant notre sortie…

La brune fronça les sourcils. Gokudera ne manquait jamais un rendez-vous avez le châtain. Quelque chose devait s'être passé mais, pour le moment, Tsuna ne devait pas être préoccupé par ça …

-Ne t'inquiète donc pas pour eux, fit-elle en essayant de sourire. Au pire, ils se sont fait agresser par des voyous…

-C'est pour les voyous que je m'inquiète, sourit le châtain en attrapant sa tasse de bouillon. Il retint une grimace en devinant les médicaments que la jeune fille avait dilué dedans mais la but quand même. De toute façon, ce n'était pas comme si il avait le choix.

Les minutes passèrent, le ciel s'éclaircissait et nos deux amis parlaient toujours de tout et de rien… surtout de rien. Haru s'extasiait sur une nouvelle idole au japon… un garçon aux cheveux jaunes vif dont le nom refusait de s'inscrire dans la tête de Tsuna. La jeune fille était en train d'énumérer toutes les chansons que 'l'autre' (dixit tsuna) avait sortit quand quelque chose la troubla. Elle se tourna vers le bureau fraichement reconstruit (voir chap : La nuit) en fronça les sourcils.

-Tsu ? Il est où le carn… ?…

Mais le châtain dormait déjà. Haru bouda un moment en se demandant comment le petit décimo avait-il pu s'endormir avec un sujet si passionnant ? Mais finit par sourire en observant le visage de son ami, enfoncé dans son oreiller. Il avait vraiment le visage d'un enfant quand il dormait.

Haru se leva en espérant faire le moins de bruit possible. Tant pis pour sa question sur le carnet des plans, Tsuna devait l'avoir rangé quelque part…

Elle attrapa la tasse vide du châtain, passa une nouvelle fois ses doigt entre les mèches brunes du décimo pour les ébouriffer et sortit sur la pointe des pieds. Quand la porte se fut refermée sur elle, elle jeta un œil à sa montre et grogna. 9h00. Ses professeurs allaient encore râler.

En allant ranger la tasse de bouillon vide à la cuisine, elle remarqua Lussuria, paré d'un tablier rose à dentelle qui s'affairait autour de ce qui semblait être… une pâte à gâteau ?

Mammon était assis à la table et comptait ses sous (histoire d'être original). Dans le salon, Squalo et Belphegore semblaient faire un duel de regard, Xanxus somnolait dans son fauteuil, Levi… bien… levi surveillait le sommeil de son boss et Reborn… avait disparu.

Exaspérée par la joie de vivre et l'envie flagrante de bouger des mafieux (notez le caractère ironique de la phrase) la jeune fille soupira bruyamment et sa voix résonna dans le silence religieux de la maison.

-Hé les mecs ! Vous n'avez pas envie de BOUGER par hasard ?

Tous levèrent vers elle des yeux soit endormis soit inexpressif ce qui la fit grogner.

-ne leur en veux pas, fit la voix chantante de lussuria dan son dos, ils sont toujours comme ça le matin.

Haru soupira une nouvelle fois et se tourna vers lui

- Ouais mais j'ai besoin de quelqu'un pour s'occuper de Tsuna moi !

-Je vais m'en occuper ! fit fièrement l'homme aux cheveux rouges. Je sais exactement ce qu'il lui faut !

« Pourquoi je suis pas rassurée moi » pensa Haru en sortant de la pièce… Bah… lussuria est certainement le plus apte de cette maison pour s'occuper du décimo.

Quand elle fut dans la rue, la brunette respira un grand coup, la pluie venait de se calmer et l'air était encore humide. Elle se tourna une dernière fois vers la fenêtre de son ami avant de se mettre en marche.

Elle avait deux gardiens de la pluie et de l'orage à retrouvez, elle.

Dans une des nombreuses ruelles de Nanimori, ont pouvais entendre une séries de jurons sortir de la bouche d'un adolescent aux cheveux argentés.

-Sale ***** de préfet de mes **** !

-Gokudera, Tu as faillit faire avoir une crise cardiaque à cette pauvre petite dame.

- Ta gueule, crétin de base-balleur ! Comment veux-tu que je me calme ? Cette sangsue m'as fait rater mon rendez-vous avec le juudaime !

-Je le sais bien, fit Yamamoto avec un air étrangement sérieux, pourtant je ne me souviens pas avoir détruit quelque chose ou enfreint le règlement…Tu n'aurais pas fait exploser quelque chose sans le savoir ? Par accident ?

- Pour qui tu me prends ?

-hey ! Du calme… c'était juste une question.

Il y eut un moment de silence. Tout en marchant, les deux gardiens se posaient la même question : qu'avaient-ils fait pour mettre le gardien des nuages en colère ?

Le préfet avait été furieux. Encore plus que la fois où quelqu'un avait peint tous les ballons de basket de l'école en vert pomme. Et les blessures qu'ils avaient reçues les avaient menés au bord de l'évanouissement. Sans les années d'expériences dans la mafia, ils ne savaient pas s'ils s'en seraient sortis aussi bien… C'était la première fois qu'Hibari les battaient si fort. Non pas qu'il ait été tendre auparavant mais cette fois, il avait vraiment semblé près à les tuer.

Yamamoto frissonna en repensant aux blessures qu'ils avaient du soigner. Pendant un moment, il avait cru que son bras et sa jambe gauche étaient cassés. Mentalement, il refit la liste des choses qu'il avait faites durant la journée et qui aurait pu énerver le préfet… sans succès.

Le seul évènement notable en ce lundi avait été le sourire d'un certain châtain qui lui revenait en tête toutes les 2 minutes.

Trop perdus dans leurs pensées, aucun d'eux ne vit la jeune fille brune en face d'eux qui les regardaient avec des yeux agrandis par l'horreur.

-Mais… mais pour l'amour de dieux ! Que vous est-il arrivé ? fit Haru qui avait du mal à croire ce qu'elle voyait.

Les deux premiers gardiens de son meilleur ami étaient couverts d'ecchymoses. Des bandages légèrement imbibés de sang recouvraient leurs bras et une partie de leur nuque, quelques pansements avaient été placés sur leur visage et des hématomes se formaient sur les seules parties encore visibles de leur peau.

… ça devait être douloureux de se tenir debout !

Reconnaissant la voix qui les interpelait, les deux garçons levèrent la tête pour rencontrer le regard horrifié de Haru.

Il y eut un moment de silence.

Puis Yamamoto, fidèle à lui-même, sourit de toutes ses dents.

-Yoh, Haru, ça va ?

Haru lança un regard désespéré au joueur de base-ball, comment pouvait-il sourire avec tous ces coupures sur le visage ? Dans quoi ces deux imbéciles s'étaient encore fourrés ? La brune croisa les bras sur sa poitrine et les fusilla du regard.

-Vous pouvez m'expliquer ?

Gokudera grogna, sortit une cigarette de sa poche et se détourna de la conversation, sans un mot.

Apparemment, l'italien n'avait pas envie de raconter leur entrevue avec le chef de discipline. Yamamoto, toujours souriant, fit une explication brève et précise.

-Hibari…

-Le préfet ? Haru fonça les sourcils. Qu'es-ce que vous aviez fait ?

-On en sait rien, je te promets que cette fois, on avait rien fait… mais il n'était vraiment pas content…

Il y eut un nouveau silence puis Haru soupira.

-Vous n'avez rien de grave ?

-Moi non, à part quelques beaux hématomes, des coupures plus ou moins légères et un bras presque cassé, ça va, fit Yamamoto. Par contre, Gokudera à faillit avoir une commotion.

-Ta gueule, grogna le concerné en recrachant une bouffée de fumée.

Il y eut un nouveau silence seulement interrompu par les conversations des passants dans une rue voisine et celui des voitures. Au loin, l'horloge d'une église sonna et la brune eut l'air ennuyée.

-Si vous pouviez téléphoner à Tsuna quand vous aurez le temps, fit la jeune fille en jetant un coup d'œil nerveux aux les aiguilles de sa montre, il était vraiment inquiet pour vous ce matin.

-On ne verra pas le juudaime à l'école ? demanda le gardien de l'orage, soudainement intéressé par la conversation.

-Pas aujourd'hui en tout cas, sourit légèrement la brune face à la réaction, il est malade.

La réaction fut immédiate.

-Qu'es-ce qu'il a ? demanda précipitamment Yamamoto.

-Un sale rhume qui à empiré, il est cloué au lit.

-on va lui rendre visite ! s'exclama Gokudera

Yamamoto allait donner son accord mais Haru le retint.

-certainement pas dans votre état, siffla-t-elle d'une voix venimeuse. Je refuse que vous alliez le voir déguisé en momie ! Il doit de re-po-ser !

-Mais… commença Yamamoto

-Pas de mais, le coupa-t-elle avec une autorité assez surprenante, si il vous voit comme ça, il va s'inquiéter et oublier que lui aussi à besoin de repos.

-Et… fit Gokudera

-Silence ! Fit Haru. Si jamais j'apprends que vous y êtes allés, je fais de votre vie un enfer.

Même avec tous les meilleurs arguments du monde, les deux gardiens finirent par abandonner. Ils n'iraient pas voir Tsuna, pour le bien de leur petit boss.

Alors, la mauvaise humeur planant au-dessus d'eux tel un gros nuage gris, ils se dirigèrent vers leur école respective.

Hibari Kyoya savait tout, c'était un fait.

Hibari Kyoya savait tout et voyait tout.

Aussi, ça n'avait pas été surprenant qu'il ait remarqué le comportement… disons…étrange d'un petit châtain.

Depuis un certain temps, des changements assez flagrant s'était opérés chez Sawada Tsunayoshi. Mis à part son apparence et sa démarche, quelque chose dans le regard ambre du jeune décimo l'avait alerté. Une sorte de lueur farceuse, celle qu'on retrouve habituellement chez les enquiquineurs les plus coriaces, ceux qui ne se laissent pas faire par la société et qui suivent leurs propres règles. Et, aussi étrange que ça puisse paraitre, le préfet en avait été amusé.

Ce genre de lueur était rare, la plus part des personnes font juste une petite blague de temps en temps mais, dès qu'ils se font attrapés, battent en retraite et s'excusent sans aucune fierté.

Le préfet fit tourner son imposant fauteuil de cuir noir pour être face à la fenêtre et un sourire cruel fendit ses lèvres en se souvenant du regard effrayé que le châtain lui avait lancé quand il l'avait mordu. Peut-être y avait-il été un peu fort ? Bah… de toute façon, ce n'est pas comme s'il s'en inquiétait… Mais il se demandait quand même si quelqu'un avait remarqué la blessure.

Ses pensées s'envolèrent ensuite vers les appareils électroniques qu'il avait donné à Sawada. Ces petites merveilles s'allumaient manuellement mais aussi grâce à une petite commande à distance qu'il possédait. Il pouvait donc espionner le petit châtain à sa guise.

Mais d'abord, il fallait attendre le retour d'Hibrid.

Décidant finalement de s'accorder une petite sieste dans son sofa préféré, Hibari se leva et s'étira. Il marcha jusqu'au milieu de la pièce et se figea. Son regard se tourna vers son bureau.

… ou étaient passé ses clefs ?

Il devait être midi quand Lussuria entra dans la chambre de Tsuna, un plateau chargé de nourriture dans les mains.

La pièce était sombre. La seule lumière venait de l'extérieur et était filtrée par des tentures fermés mais il y faisait assez clair pour voir ou on mettait les pieds.

Quelques mèches couleur caramel dépassaient d'un tas de couvertures. Le petit décimo dormait toujours.

Notre gay de service s'approcha sur la pointe des pieds vers le bureau et y déposa le plateau aussi discrètement que possible. Le pauvre petit Tsu-chan souffrait déjà assez avec la varia dans sa maison, pas besoin de faire du bruit en plus.

L'homme aux cheveux rouge remis en place une couverture qui avait glissé. Il espérait que Tsuna irait mieux demain… Et que Xanxus arrêterait de bouder parce qu'il n'était pas autoriser à faire venir le meilleur médecin d'Italie pour s'occuper du décimo (non mais vraiment !). Il lissa avec douceur un pli imaginaire sur la couverture qu'il venait de remettre et se redressa. Ses fondants au chocolat devaient être près maintenant, il ferait mieux de redescendre.

Lussuria allait sortir de la pièce quand un petit détail retint son attention à côté du plateau de nourriture. Ses yeux s'agrandirent quand il remarqua les caméras et micros dernière génération, placés sur un coin du bureau.

Que ferait Mammon s'il voyait ça ? Il les vendrait, bien évidemment ! Tsu-chan était trop naïf. Il fallait qu'il mette tout ça dans un lieu sur… La décision fut vite prise. Pour sauver les biens de son hôte, il allait cacher tout cet attirail couteux dans la chambre qu'il partageait avec Levi et Belphegore et en informerai Tsu-chan plus tard.

Alors, les objets électriques dans ses bras, l'homme aux cheveux rouges s'éclipsa rapidement de la chambre.

Ce ne fut que quand Lussuria eut refermé la porte que Tsuna s'autorisa à ouvrir un œil et sourit. Il aimait bien le gay.

Certes, il avait parfois des tendances bizarres (et effrayantes) mais il était bien dans sa peau et n'avait pas peur de s'afficher. Et ça, c'était quelque chose que le châtain respectait.

Il soupira et se redressa difficilement sous le poids des couvertures. Lussuria s'était attardé devant son bureau et il ne savait pas pourquoi… Mais bon, ça ne devait pas être très grave.

Il se frotta les yeux et s'étira avant de scanner sa chambre du regard.

Première constatation, il ne pleuvait plus (yay), deuxième… il avait faim.

Il retint une grimace quand ses pieds touchèrent le sol froid de sa chambre. Il frissonnait encore beaucoup et sa fièvre n'avait pas beaucoup baissé mais son mal de crâne était partit !

Le châtain attrapa le plateau et le plaça sur sa table de chevet avant d'aller ouvrir les rideaux, un sourire aux lèvres.

Il espérait vraiment être guérit demain pour pouvoir aller faire un double des clefs d'Hibari. Une bouffée de bonne humeur l'envahit en voyant le soleil rayonner dans le ciel et aucun nuage à l'horizon. C'était une journée magnifique.

Il fut tellement absorbé par sa joie de vivre soudaine qu'il oublia sa fièvre et ses angoisses et avala sa soupe aux médicaments sans broncher.

Puis son regard se posa sur son bureau et il fronça les sourcils. Il ne remarqua pas l'absence des micros et caméras… par contre… ou était passé le carnet des plans ?

Mais la panique qui s'était emparé de lui s'envola aussitôt. Haru devait l'avoir emprunté pour y apporter quelques modifications.

Quand il eut terminé son repas, il se laissa tomber sur son lit, les yeux toujours tourné vers le ciel d'un bleu turquoise et replaça une couverture sur ses petites épaules avant de repartir pour un sommeil sans rêve.

Encore plus tard, bien plus tard…

Quand Haru rentra dans la maison Sawada après les cours, la première chose qu'elle entendit fut un *BANG* retentissant suivit d'un hurlement sur « qui avait remplacé le shampoing anti-coloration par du cirage liquide ! »

La brune du se mordre la joue intérieure pour ne pas éclater de rire… Tsuna allait beaucoup mieux apparemment.

Elle enleva rapidement ses chaussures et monta les escaliers quatre à quatre sans prêter attention aux regards intrigués es mafieux dans le salon qui se demandaient pourquoi Squalo criait autant.

-Tu exagères ! fit-elle en entrant dans la chambre de son ami qui était écroulé de rire sur son lit.

-Oh arrête ! fit Tsuna en essuyant une larme de rire au coin de ses yeux, tu es juste pas contente parce que tu n'as pas put participer.

-J'avoue, admit la brune en rigolant, dois-je en conclure que tu vas mieux ?

-J'ai plus du tout de fièvre, s'exclama Tsuna, je pourrais sans-doute aller à l'école demain… je pense que c'est en partie grâce à Lussuria. Sa soupe italienne est délicieuse.

-Nana n'est pas encore rentrée ?

-Non, elle a appelé pour avoir de mes nouvelles et m'informer qu'elle rentrerait vers 17h, il semblerait que Bianchi voulait trouver une diseuse de bonne aventure pour lui acheter un filtre d'amour…

-… mais à qui va-t-elle donc donner ce filtre ?

-Mmmh… je me demande bien. Fit le châtain avec un air faussement intrigué sur le visage.

-…

-…

-tu as bien profité de ta journée de repos ?

-Oaii, c'était posé quoi… et toi ? Tu as vu Yamamoto et Gokudera ?

-heu… oui, ils vont bien, ils ont beaucoup de devoirs et… heu… Yamamoto as du aider son père au restaurant et Gokudera… heu… S'est pris la tête avec des voyous. Rien de grave hein ! Mais bon… avec tout ça, ils ont essayé de t'appeler mais tu ne répondais pas… alors heu… voilà quoi… et c'est pour ça qu'ils n'ont pas su venir. Ils sont vraiment désolés.

Il y eut un silence pesant qui dura plusieurs longue secondes. Haru n'aimait pas mentir. D'abord parce que 1) c'était à Tsuna qu'elle mentait… et 2) elle était une horrible comédienne.

Tsuna la fixa avec un air étrange avant de sourire de toutes ses dents.

-ah bon ? Ça va alors. Durant un moment, j'ai crus qu'Hibari leur avait pris la tête pour des bêtises mais bon… je sais que tu ne me mentirais jamais toi, on est amis non ?

Cette triade fut agrémentée d'un sourire lumineux et innocent spécialement conçu pour faire avoir des remords.

Haru gémit mentalement et s'efforça de sourire.

Il y eut encore un silence plus pesant que le premier. Tsuna ouvrit la bouche pour ajouter quelque chose quand un grondement sourd s'éleva de son estomac.

Le petit châtain grimaça et Haru éclata de rire.

-je pense que tu as faim.

Tsuna lui tira la langue. Il savait que la brune ne lui avait pas tous dit à propos de Gokudera et Yamamoto mais il verrait tout ça plus tard. Maintenant, il avait besoin de… sucre !

Lussuria était aux anges. Ça faisait tellement longtemps qu'on n'était pas venu lui réclamer un de ses fameux fondants au chocolat. Il regardait avec bonheur les deux adolescents se resservir, assis à la table de la cuisine.

-ne me dit pas que tu n'as rien fait de ta journée ? S'exclama Haru en plantant sa cuillère dans le gâteau pour en faire sortir le chocolat fondu.

-je t'assure que si ! J'ai passé mon temps à dormir et manger… Ah oui ! J'ai aussi regardé les gens passer devant la maison…

- Et…C'était intéressant ?

-… 3 voitures vertes, une jaune, 4 grise, une blanche et 2 noires. 5 petites vielles et 2 hommes d'affaire…

- fabuleux, ironisa la brune en ricanant alors qu'elle raclait le reste de chocolat fondu sur son assiette. Lussuria-san ? Je pourrais en avoir encore s'il vous plaît ?

-Bien sur ! Chantonna l'homme aux cheveux rouges en prenant l'assiette que Haru lui tendait.

Tsuna était déjà à la moitié de son troisième et allait en prendre une nouvelle cuillère quand la porte de la cuisine explosa littéralement et qu'un Squalo furieux entra dans la pièce… les cheveux étant devenu un mélange étrange entre rose et rouge vif.

Les yeux d'Haru s'agrandirent et elle se demanda quel cirage avait utilisé le châtain pour obtenir un résultat pareil. Mais elle n'eut pas le temps d'y penser longtemps car l'explosion fut suivie d'un bruit de porcelaine brisée et d'un glapissement.

En ouvrant la porte avec tant de violence, Squalo avait fait sursauter Tsuna tellement fort que sa belle assiette remplie de fondant était tombée sur ses genoux.

Et voilà le petit décimo avec un pyjama et des mains couvert de chocolat.

Il y eut un silence pesant durant lequel chacun des membres de la varia arrêta son occupation pour observer la scène.

Loin de se mettre en colère, Tsuna était plutôt déçu. Tout ce bon chocolat ! Gâché ! Alors, sans même prêter attention aux gens qui l'entouraient, il se mit à lécher ses doigts avec applications.

Haru ne savait pas si elle devait éclater e rire ou pleurer face à l'inconscience de son ami. Lussuria avait l'air plutôt amusé mais les autres. Les autres. Belphegore et Squalo avait les joues rougies, Mammon se tenait dangereusement près d'un appareil photo et si Levi ne laissait rien paraître, Xanxus avait un regard qui aurait fait fuir le grand méchant loup.

Alors que le châtain allait commencer à 'nettoyer' la paume de ses mains, il se sentit soudainement tiré vers l'arrière par le col de sa chemise et trainé en dehors de la pièce par une Haru très pressée.

-Espèce d'inconscient ! grogna-t-elle en arrivant dans le corridor.

-Hey ! s'exclama tsuna alors qu'il était poussé vers l'escalier. J'ai encore faim moi !

Au lieu de lui répondre, Haru voulu lui asséner une claque à l'arrière de la nuque qu'il évita de justesse.

-Mais quoi-euh ! tsuna ne comprenait pas le comportement de son amie qui le regardait maintenant avec des yeux désespéré.

Il y eut un moment de silence puis la brune soupira.

- … Parfois, j'ai vraiment l'impression que tu ne tiens pas à ta virginité...

- ma virgi… ? Qu'est-ce que ma virginité vient à voir là-dedans ? S'exclama le châtain en sentant ses joues s'enflammer malgré lui.

Mais Haru n'eu même pas le temps de jeter les yeux au ciel qu'une série de hurlement se firent entendre suivit d'un « Silence, déchets ! » puis le calme revint.

Le châtain et la brune froncèrent les sourcils puis haussèrent les épaules avant de commencer à monter les marches de l'escalier. Ils étaient habitués aux cris maintenant.

Le chemin vers la chambre se passa en silence. Ni l'un ni l'autre ne voulait revenir sur les événements de la cuisine. Ça n'en valait pas la peine. De toute façon, Tsuna ne comprendrait pas.

Ils étaient presque parvenus à la porte que soudain, le châtain se figea.

-Quoi ? fit la brune en se tournant vers son ami.

-Haruuu, chantonna le petit décimo en souriant, je crois que je sais ce qu'on va faire avec les clefs du préfet !

Aussitôt, le visage de la jeune fille s'éclaira d'un large sourire.

-explique-moi ça …

-Attend, d'abord, je vais le noter dans le carnet. Où l'as-tu mis ?

Haru fronça les sourcils et eut un temps de réflexion avant de pâlir, très fort.

-C'est pas toi qui l'a ?

-bah non, je pensais que tu l'avais pris. Fit le petit décimo qui commençait à sentir la panique monter dans sa poitrine.

Quelques secondes s'écoulèrent en silence avant qu'ils ne se précipitent d'un même mouvement dans la chambre de Tsuna.

Haru plongea sous le bureau pour vérifier que le carnet des plans n'y serait pas alors que tsuna fouillait son lit de fond en comble. Soudain, il entendit un couinement horrifié et se retourna.

Haru avait viré au vert.

Entre ses mains, il y avait 3 plumes.

3 plumes de poussins.

Ah…

Ils étaient très, très, très mal.

Dans une petite ruelle de Namimori, Hibrid poussait péniblement un livre à la couverture verte.

Ce n'était pas facile d'être petit vous savez ? Il avait pu essayer de voler mais le poids du carnet l'en empêchait constamment.

Le petit oiseau gonfla ses plumes avec courage et poussa le livre une nouvelle fois.

Il piailla de bonheur quand il aperçut enfin, au bout d'une longue rue, l'école de Namimori.

C'est Hibari qui allait être content.

Voilà, voilà

Une petite review pour le moral de l'auteur ?

Bien à vous

Manatilol