« Mission de tous les risques »
Chapitre 8 : Prise de finalité.
« Mission de tous les risques »
Chapitre 8 : Prise de finalité.
*** POV Tenten ***
Une voix…
Un regard effrayant…
Un visage longtemps oublié…
Une pièce sombre…
-« Voyons, tu ne me reconnais pas ? Pas même mon visage ? »
Des images floues…
Des silhouettes…
Du sang… Beaucoup de sang autour de moi…
-« Souviens-toi… Souviens- toi… Souviens-toi… »
Une scène se matérialisa soudainement devant mes yeux. Une scène du passé.
Je me trouvais dans un couloir de la maison de mon enfance, tout était sombre. Et je m'avançais. Sans m'expliquer pourquoi, mes pieds me menaient seuls à un endroit précis.
Je finis par m'arrêter, au milieu du long couloir juste en face de ma chambre. Je restai immobile une seconde, avant de m'avancer encore, lentement, telle une automate. Mon corps était comme guidé, comme si plus rien n'obéissait à ma volonté. L'atmosphère était pesante, l'air devenait lourd.
J'entrais innocemment dans le salon, et me figeais devant la scène. Deux corps gisaient au sol.
Mes yeux s'ouvrirent sous le choc, et je me précipitais vers le premier des deux corps. Avec effroi je reconnus Papa. Paniquée, je le secouais et lui hurlait de se réveiller. Je passai mes mains sous son corps pour le faire basculer sur le dos. Et je vis que celles-ci étaient maintenant recouvertes de sang… Le sang de Papa…
Faisant abstraction de ma terreur et de ma peur, je me précipitais vers le second corps que je reconnus comme étant celui de Maman. Ces longs cheveux ébène que j'aimais tant toucher étaient dispersés autour de son visage, et ses lèvres avaient bleuies. Je n'osais la toucher.
Tout mon corps se mit soudain à trembler, et je retombais lourdement sur le sol, anéantie.
C'est à cet instant qu'une silhouette s'approcha de moi par derrière, et me menaça d'une lame sous ma gorge.
-« Alors, ma jolie, tu te souviens de moi maintenant ? »
Son rire résonna à mes oreilles, tandis que son haleine fétide me parvenait sans mal. Je le sentais sourire dans mon cou, et ce contact me révulsa du plus profond de mon âme. Des larmes se mirent à couler. J'étais tétanisée, et personne ne pouvait m'aider. J'étais seule…
-« C'est la fin pour toi. »
Je le vis lever son sabre et l'abattre…
Et là, je me réveillais en sursaut.
J'étais terrorisée, et complètement désorientée. Mes larmes coulèrent d'elles-mêmes. Je ne savais pas où je me trouvais, il faisait très sombre. Je n'eus le temps de penser que je vis du mouvement sur mon séant, et que quelqu'un s'empressa de me prendre dans ses bras.
Je me débattais, luttant contre l'étreinte de cette personne, mais celle-ci ne voulait pas lâcher prise.
Une voix qui ne m'était pas inconnue me parvint.
-« Chut… tout va bien, tu es en sécurité. N'aie plus peur, je suis là, et je n'ai pas l'intention de te laisser… »
Je connaissais parfaitement bien cette voix chaude, qui avait le don de calmer mes angoisses et de me rassurer.
Neji…
Tremblante, je saisis les pans de sa chemise et la serrai fort entre mes doigts.
Mes larmes redoublèrent et je me serrai plus étroitement contre lui.
J'étais rassurée d'une certaine façon, je savais Neji désormais à mes côtés… Et son étreinte avait le don de m'apaiser, sans m'expliquer pourquoi. Je me sentais si protégée entre ses bras, comme s'il me transportait dans un autre monde… Loin de toute violence, ou de tout malheur…
Loin de mes peurs.
Sentir son corps ainsi enlacé contre le mien me donnait l'irrépressible besoin de laisser évacuer toute ma peine, mes craintes et toute ma tristesse.
Et je pleurais. Fortement, tout contre son épaule.
Je sentis la main posée dans mon dos se déplacer pour venir se caler dans ma nuque. Un frisson me parcourut à cet instant, totalement incontrôlable. Sans comprendre, mes pleurs violents se tarirent peu à peu, et je me laissais aller à me reposer tout contre lui. Il m'enlaçait, et retenait mon corps par la même occasion. J'avais la sensation de n'être qu'une poupée de chiffon entre ses bras, faible et fragile. Mais pour une fois, cela ne m'était pas totalement déplaisant…
J'avais en cet instant l'insatiable besoin d'être proche de lui, de sentir sa chaleur se déverser en moi, son odeur s'imprimer dans chaque pore de ma peau. Plus qu'une envie éphémère, c'était un besoin vital.
J'avais besoin de lui, plus que de raison…
Enfouissant ma tête tout contre le creux de son épaule, je me laissais aller à m'abandonner complètement. Cette sensation était si agréable… Je me sentais si bien, comme si rien ne pouvait m'atteindre… Je fermais les yeux, et me laissais doucement couler vers le monde des rêves. Je savais que le cauchemar que j'avais eu quelques minutes plus tôt ne viendrait pas m'assaillir cette fois-ci. Car quelque chose était différent…
Neji était près de moi.
*** POV Neji ***
Je la regardais, endormie.
Des traces de larmes étaient toujours visibles sur son visage, mais elle dormait paisiblement désormais. De toute manière, je veillais sur son sommeil, rien ne pouvait lui arriver. J'étais là, prêt à tout pour qu'elle retrouve ce merveilleux sourire qui m'avait fait succomber, voila des années auparavant.
J'aimais la voir sourire, cela suffisait à mon bonheur, la voir pleurer m'était douloureux.
J'emprisonnais sa main entre les miennes, le regard couvant son repos bienfaiteur. J'avais eu si peur pour elle la nuit dernière lorsqu'elle s'était retrouvée seule face à Ukita... Mais aujourd'hui, je sais qu'il ne peut plus lui faire du mal, d'une quelconque façon, étant donné qu'il s'est donné la mort devant nos yeux. Cela lui avait causé un grand choc de se retrouver une fois de plus sous les yeux malfaisants de ce meurtrier. L'assassin de ses parents, d'après ce que j'avais compris.
Et je ne pouvais m'empêcher de me sentir coupable… J'avais juré de veiller sur elle, de la protéger…
Et j'avais lamentablement échoué.
Je n'étais pas digne de rester près d'elle, pas digne d'espérer un quelconque amour de sa part. Je me sentais si mal, si incompétent. Je m'étais pourtant entrainer de longues années dans l'unique but de devenir la fierté de mon clan, un ninja reconnut par tous pour sa force. Mais non, tout cela n'avait servi à rien, je n'étais même pas apte à protéger la femme que j'aime…
Mon regard se fixa sur son visage.
Ainsi, elle m'apparaissait si délicate, telle une fleur s'épanouissant pour la première fois. Peut-être est-ce seulement moi qui n'ai jamais pu voir à quel point sous ses airs de femme fragile elle pouvait être forte. Malgré tout ce que l'on peut dire, elle a tout de même réussi à mettre hors d'état de nuire Ukita. Alors même si ce combat avait été difficile, je ne pouvais m'empêcher d'expérimenter un sentiment que je n'avais encore jamais connu…
La fierté.
Oui, j'étais fier d'elle, et de ce qu'elle avait accompli. Et cela ne changerait pas. Elle m'avait impressionné, mais en même temps pendant un instant je ne l'avais pas reconnue. Elle avait été si brutale, si agressive envers Ukita, que cela m'avait vraiment surpris. Je ne la savais pas ainsi. Cependant, même si je n'aimais pas cette face de sa personnalité, je savais que derrière son attitude elle avait ses raisons. J'avais eu droit à une explication de la part de Gai-sensei. Il avait tout de suite reconnut le visage de ce criminel, et se souvenait aussi parfaitement bien de ce qu'il avait fait à la famille de Tenten. Et je n'ai qu'une seule et unique chose à rajouter à cela : si j'avais été à sa place, face à face avec le meurtrier de mes parents, j'aurais eu la même réaction, et voire même pire. Alors je comprenais. Il ne faut pas oublier que j'ai moi-même vécu sans mes parents, qu'ils sont morts tous deux lorsque j'étais petit garçon, alors j'étais probablement celui qui pouvait le mieux la comprendre et la soutenir. Et c'était exactement mon intention.
Je ne la laisserais plus, ça non. J'avais retenu cette leçon. Plus jamais je ne la laisserais faire quelque chose d'aussi dangereux. Je serais toujours là, surveillant même d'un seul œil sa personne. Je ne voulais pas ressentir une fois de plus la peur que j'avais eue, en la sachant à la merci de ce fou dangereux.
Un coup discret à la porte retentit.
Je me retourne et voit Lee, la tête passée par l'entrebâillement, comme s'il avait peur de déranger. Il me fait signe d'approcher.
Je repose délicatement la main de Tenten sur les draps, me lève, et dépose un léger baiser sur son front.
Je suis Lee dans la pièce d'à côté, Gai-sensei nous y attend.
-« Les hommes d'Ukita ont été interrogés. Ils ont fini par cracher le morceau. Leur chef nous surveillait depuis notre arrivée dans cette ville, il savait que Konoha finirait par envoyer ses troupes pour mettre fin à ces petits trafics. Mais Ukita ne s'attendait pas à ce que Tenten soit là… Quand il l'a vu, il la immédiatement reconnu. Il s'est alors débrouillé pour que nous retrouvions sa piste, et il nous a piégés… »
Les visages de Lee et de Gai-sensei se crispèrent en parfaite harmonie. Ils semblaient ne pas apprécier d'avoir été ainsi manipulés. Et surtout, pas apprécier de n'avoir rien pu faire pour protéger Tenten. Oui, je pense que c'est plus cela qui leur pèse, puisque je ressens exactement la même chose qu'eux. Sauf que contrairement à eux, j'avais senti que quelque chose clochait depuis le début, et je n'avais rien tenté afin de l'empêcher. Je me sentais responsable de tout cela, et surtout du fait que Tenten se retrouve dans un tel état…
Je me devais de faire quelque chose pour elle, et je comptais bien l'aider à s'en sortir.
Elle est ce que j'ai de plus précieux, et je n'ai pas l'intention de la laisser sombrer.
Elle est Tenten, la femme la plus forte que je connaisse, elle est celle que j'ai choisie, celle que j'ai décidé d'aimer à jamais, celle que je protégerais de ma vie s'il le fallait. Elle s'en sortirait, et toute cette histoire sera bientôt derrière nous, j'en suis persuadé.
Je suis prêt à attendre le temps qu'il faudra, je ferais l'impossible pour qu'elle redevienne la Tenten que je connais si bien, celle que j'ai découverte au fur et à mesure, la seule capable de me défier en duel, moi le génie du clan Hyûga.
La seule qui m'avait fait tomber fou amoureux.
*** POV Tenten ***
J'ouvre la fenêtre de ma chambre. Le soleil m'éblouit.
Je sourie. Cette journée promet d'être resplendissante…
-« Tenten, dépêche-toi ! Pas de temps à perdre ! »
A peine levée, que déjà l'on me crie de me dépêcher. Je ne peux empêcher un sourire éclatant d'étirer mes traits, en songeant à ce qui m'attend en ce jour ensoleillé.
Oui, resplendissante cette journée…
La matinée est passée à une vitesse folle, que déjà je me retrouve dans une petite pièce, entourée de toutes mes amies, présentes pour l'occasion. Même Temari est là. Sans elle, cela n'aurait pas été pareil.
Elles s'agitent autour de moi, dans un ballet incompréhensible, alors que mon esprit est complètement vidé, je n'arrive même plus à penser. Ou si, une seule chose occupe mon esprit…
La personne qui m'attend, de l'autre côté de cette porte.
Cette unique pensée a le pouvoir de me déconnecter totalement de la réalité, si bien qu'Ino se voit forcée de me piquer avec une épingle pour me faire réagir. Je sursaute en poussant un petit cri, et lui lance un regard étonné quant à son geste. Puis, en voyant l'expression d'excuse peint sur son visage, je ne peux m'empêcher de rire.
Les heures passent à une vitesse folle, si bien que désormais je me retrouve devant Gai-sensei, qui me tend son bras.
Sans réfléchir, je le saisis et le suis alors qu'il me regarde et me sourit tendrement, tel un père à son unique fille. Je suis attendrie par ce regard un quart de seconde, que déjà autre chose retient mon attention.
Une forte lumière m'éblouit à nouveau, et lorsque je retrouve ma vision, une vue splendide me fige sur place.
Une vision digne d'un de mes plus beaux songes…
Une vision que je n'aurais crue possible…
Un avant-gout de paradis…
Neji… Divinement beau dans son costume, ses longs cheveux encadrant son visage parfait, un sourire divin figé sur ses traits d'albâtre.
Le voir ainsi me provoque d'incontrôlables frissons, tandis que je ne réalise toujours pas ce qui m'arrive. Je ne touche plus terre, seulement guidée par ses yeux de perles posés sur moi comme sur la huitième merveille du Monde. Il me dévore des yeux, et je ne peux m'empêcher de faire pareil. Qu'est-ce qu'il peut être beau… Même après tout ce temps, j'arrive encore à ne pas m'y faire. Je ne comprends pas pourquoi il m'a choisie, moi, mais je n'ai même plus la volonté de me poser cette question alors qu'il me regarde avec de tels yeux… Ses yeux reflètent son âme, et il semble… heureux. Oui, heureux s'avère être le mot parfait ici. Et je ne peux qu'acquiescer, je suis dans le même état.
Avant que je n'aie pu m'en rendre compte, je me trouve postée devant lui. Il me tend sa main, un peu en hauteur par-rapport à moi, et je la saisis d'une main tremblante, montant les quelques marches nous séparant encore. Son regard m'hypnotise, et je m'y laisse volontairement plonger.
Il me conduit devant une personne postée au centre de cette estrade, et je ne peux que baisser la tête. Je n'arrive pas à croire ce qu'il est entrain de m'arriver, je nage en plein rêve, et je ne veux pas me réveiller. Je sens les doigts de Neji se mêler discrètement aux miens, tandis qu'il me glisse quelques doux mots à l'oreille, d'une voix si tendre que des frissons me parcourent toute entière.
-« Tu es vraiment sublime… »
Je ne peux m'empêcher de rougir et de baisser davantage la tête, gênée de ses compliments, tandis qu'un sourire prend possession de mes lèvres. Je suis confuse et perdue dans mes pensées. Des voix me parviennent, mais je n'écoute pas. Je n'ai seulement conscience de la main de Neji serrant la mienne, dont le pouce ne cesse d'affectueusement me caresser, telle une douce caresse sur ma peau. Plus rien d'autre ne me parvient, à part la sensation du contact de la main de Neji d'avec ma peau. Le reste n'a plus aucune espèce d'importance…
Je repense à ce qui avait fait que je me retrouve aujourd'hui dans un tel endroit, avec Neji à mes côtés…
Je revoyais la mission passée au pays de l'herbe, notre cohabitation dans cette minuscule chambre d'auberge, tous ces moments de gêne, mes incertitudes. Je revoyais notre passage à l'action, ma rencontre avec Etsô Ukita… Mes souvenirs revenus…
Je revoyais ensuite les longs mois passés après être rentrés tous les quatre au village, les longs passés à ressasser mon passé, à rester enfermée. Je revoyais tes visites, tous les jours, les longues heures que tu as passés à t'assurer que j'aille bien, à t'occuper de moi, lamentable que j'étais à cette triste période.
Je revoyais la tristesse dans tes yeux, la peur que je me perde en route, que je ne me laisse dépérir. Je revois tous tes efforts pour m'empêcher de sombrer, ton éternel soutien, ton sourire confiant mais qui ne trompait personne. Et puis, je me revois, luttant pour m'en sortir, reprenant enfin le contrôle de ma vie, avec ton aide plus que précieuse. Je nous revois quelques mois après mon retour d'entre les morts, tous deux sous la pluie, ton visage soucieux, et ton apparente détermination. J'entends encore les mots que tu as prononcés ce jour-là… Les mots d'un amour que tu gardais secret depuis tout ce temps, les mots qui me laissait entrevoir un avenir plus que merveilleux. Je revois les longs mois, années, passées à tes côtés. Des années de pur bonheur et de joie. J'avais renaît à ton contact, et je m'épanouissais entre tes bras. Toi, tu t'ouvrais aux autres, et tu commençais enfin à sourire. Tu souris souvent depuis, et un jour tu m'avais dit que c'était ma présence qui te faisait cet effet. Je revois la douceur de tes baisers, l'adoration dans tes caresses, et plus que tout je revois la force de notre amour. Car je sais aujourd'hui que rien ne peux plus nous séparer. Nous avons survécu ensemble au pire, plus rien ne peut nous briser.
Et je revois cette fameuse soirée… Toi, me trainant par la main vers un endroit que tu gardais secret. Moi, te suivant en riant à demi, joueuse de te voir aussi impatient. Et je te revois poser un genou devant moi, tenant ma main entre la tienne, avec comme décor une magnifique cascade, et me murmurer ces quelques mots d'amour.
-« Je t'aime plus que tout, tu le sais. Alors, je t'en prie… Accepte de m'épouser et de partager à tout jamais ma vie. »
Je revois mon air ahuri, et les mots ne voulant pas sortir de ma bouche. Je me souviens avoir versé quelques larmes, de joie bien entendu. Je n'y avais pas cru, tout cela était trop beau pour être vrai, j'étais probablement entrain de rêver.
Pour en être sûre, une seule solution me venait à l'esprit. Je levais ma main et me pinçais. Je ne pus retenir une grimace de douleur, tandis que je sentis tous les regards posés sur moi.
-« Tenten… ? »
Relevant la tête, je vis que Tsunade me regardait avec un air d'incompréhension totale. Neji faisait de même, incertain quant à mon attitude. Ainsi que toute l'assemblée présente…
-« Euh… Pardon, vous disiez ? »
Je vis un léger sourire se dessiner sur les lèvres de Neji, tandis que Tsunade fermait les yeux de frustration. De légères exclamations retentirent dans la salle. Pourquoi fallait-il que je me fasse toujours remarquée aux moments les moins opportuns…
-« Je reprends. Tenten, veux-tu prendre Neji Hyûga ici présent, pour légitime époux ? L'aimer et lui promettre amour et fidélité, et ce jusqu'à ce que la mort vous sépare ? »
Mon regard devint soudain sérieux, réalisant enfin la situation, tandis que je ne peux m'empêcher de planter mes yeux noisette dans le regard nacré de Neji, se tenant debout à mes côtés. En croisant ce regard, je sais ce que l'avenir me promet. Il me promet joie et bonheur. Et comble de la perfection, aux côtés de l'homme que je n'avais cessé d'aimer, et ce depuis notre première rencontre. Le mot « doute » ne s'inscrit même pas dans mon vocabulaire.
-« Oui, je le veux. »
L'étincelle de joie dans les prunelles nacrées de Neji renforce mon sentiment d'enchantement. Je ne peux tout simplement pas y croire…
-« Et toi, Neji Hyûga, veux-tu prendre cette femme pour légitime épouse, lui promettre amour et fidélité, et ce jusqu'à ce que la mort vous sépare ? »
Un sourire tendre éclaire le visage de mon fiancé, tandis qu'il pose son doux regard sur moi.
-« Oui, je le veux. »
Nous ne nous lâchions plus du regard, conscients uniquement l'un de l'autre. J'avais rêvé ce moment toute ma vie, et voila que j'y étais enfin, me tenant près de Neji.
-« Je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée. »
Je sens les mains de Neji soulevé le voile tombant élégamment sur mon visage. Il pose tendrement sa main sur ma joue, tandis qu'il me dévore littéralement des yeux, tel un amoureux éperdu. Je me perds sous l'intensité de ce regard, et le laisse ensuite poser ses lèvres sur les miennes, dans un baiser qui se révéle passionné.
Plus rien ne comptait à présent, à part cette sensation de bonheur infini qui m'avait envahi lors de ce contact merveilleux. Je lui appartenais désormais entièrement, même si cela avait toujours été le cas quelque part au fond de mon cœur.
Je comptais bien rester près de Neji tout le temps qu'il me restait, et même davantage. Plus rien ne viendrait se mettre entre nous deux, ça je le promettais sur tout ce que je possédais de plus cher.
Il était la seule chose qui m'était nécessaire dans la vie, et je ne comptais pas m'en séparer. Non, pour rien au monde.
Parce qu'il n'était que Neji, intègre et grandiose représentant de l'ancestrale famille Hyûga, et que je ne suis que Tenten, fille de deux grands ninjas de Konoha morts pour avoir servis leur patrie.
Et que désormais je ne suis plus une modeste kunoichi anonyme, j'avais un nom de famille, une identité nouvelle…
Hyûga.
Contre toute attente, c'est cette apparente mission élémentaire au pays de l'herbe qui aura finalement précipité nos destins, qui les aura unis au prix de larmes et de moments difficiles. Cette mission de tous les risques…
Dont celui de tomber éperdument amoureuse de son coéquipier.
Fin.
Et c'est ainsi que se termine cette fiction =)
Je tenais à tous vous remercier pour le soutien que vous avez pu m'apporter tout au long de cette aventure, et j'espère que vous avez pris du plaisir à lire cet humble écrit ^^
Pour moi, en tout cas, cela ne me laissera que de bons souvenirs. J'ai aimé décrire les sentiments complexes liants Neji et Tenten, ainsi que le traquenard destiné à piéger Tenten. Sans compter sur l'aimable participation de Lee et de Gai, que je ne vois pas comme deux illuminés, comme on peut le voir dans la majorité des fictions xD
Voila… C'est une page qui se ferme. Qui sait, peut-être en ouvrirais-je une autre bientôt )
J'espère en tout cas que vous avez passé un bon moment en ma compagnie, tout du long de ces 8 chapitres, et j'espère vous retrouver très prochainement pour de nouveaux écrits farfelus ^^'
Sur ce, fermons le rideau sur cette fiction, mais gardons-en quand même un bon souvenir :) (Oula, qu'est-ce que je peux raconter comme bêtise, pardon à vous tous –')
*Shitema*