Bonjour à tous et à toutes ! Ravie de voir que vous me suivez ou que vous continuez à me suivre pour ceux et celles qui m'ont déjà lue auparavant ! Je reviens avec une autre fiction ! J'espère qu'elle vous plaira tout autant ;)

Disclaimer : Perso' à la grande prêtresse J.K Rowling !

Avertissement : Comme d'habitude : c'est du yaoi, ce qui veut dire sentiments et sexe entre hommes ! Homophobe : rentrez chez vous, vos mères vous ont fait des gaufres !

Rating : M ! Mouhahaha ! (Miam aussi ;) )

Nda : J'ai ressuscité Hedwige, Sirius Black, Remus Lupin et les jumeaux Weasley (je ne sais pas encore pour Tonks). Et pour cette fic', Sirius.

Sur ce, bonne lecture à tous et à toutes! :P


Chapitre 1

Tout était calme dans Privet Drive. Rien ne bougeait si ce n'était les feuilles des arbres chahutées par les souffles légers du vent. La nuit était belle et claire. La lune était le témoin de la vie endormie. L'astre nocturne fut traversé par une forme en l'espace d'une fraction de seconde. Un cri subtil transperça la nuit de cette chaude journée d'été du 30 juillet 1997. Harry Potter, accoudé à sa fenêtre, leva les yeux vers le ciel étoilé et vit un volatile d'un blanc éclatant rappelant la neige. Un autre cri arriva à ses tympans et réussit à lui arracher un sourire. Le jeune homme s'écarta de sa fenêtre et laissa Hedwige s'engouffrer dans sa chambre - ou plutôt cellule.

La chouette se posa avec grâce sur le matelas de son maître et y déposa quelques paquets. Le jeune homme s'approche d'elle silencieusement et lui gratta doucement le sommet du crâne. Hedwige claqua du bec en signe de reconnaissance avant de s'envoler vers sa cage pour se désaltérer. Harry l'observa furtivement avant de poser ses yeux sur les différents cadeaux d'anniversaire. Il regarda son réveil. Minuit. On était officiellement le 31 juillet et il avait dorénavant 17ans. Harry soupira et tendit le bras vers un des cadeaux. Rien qu'au toucher, il devinait des rochers durs comme le granit et retint un rire juste avant de les envoyer valdinguer dans la corbeille tout en remerciant mentalement Hagrid au passage. Il conserva tout de même la carte d'anniversaire égratignée de quelques fautes d'orthographe délicieuses et attrapa le deuxième cadeau. Un album photos. Harry tourna rapidement les pages et souriait de plus en plus au fur et à mesure qu'il découvrait son contenu. Sirius savait vraiment comment réchauffer le cœur de son filleul. Là, il vit son père et les autres Maraudeurs en train de boire une bière au beurre sous l'œil joyeux de Rosmerta. Ici, il découvrit Sirius taquinant Remus attelé à un devoir. Et encore à une autre page, il fut surpris de voir son père en compagnie de sa mère mais, vu la tête de cette dernière et son reflet qui tendait vers le bord de la photo, ils ne devaient pas encore bien s'entendre. Le jeune homme referma à contre cœur le livre et poursuivit l'inventaire de son butin. De la part d'Hermione, il reçu un livre particulièrement ouvragé qui pourrait lui servir de journal intime. 'Si tu as plus facile pour te confier par ce genre de moyen !' avait-elle marqué sur son parchemin. Ensuite, Ron lui avait envoyé un bel échantillon de toutes sortes de farces et attrapes de Fred et George. Le Gryffondor se coucha sur le lit, au milieu des cartes et des cadeaux, et ferma doucement les yeux. Demain, il quitterait définitivement cette masure tout droit sortie des Enfers pour vivre avec son parrain, dans l'ancien quartier général de l'Ordre. Il soupira, rangea dans sa valise tous les biens qu'il venait d'acquérir et se blottit dans son lit. Le Survivant regarda une dernière fois par la fenêtre et tomba dans les bras de Morphée.


Le mois de mai '97 [passé]

Harry ne baissait pas le regard face à Voldemort. Les deux êtres se défiaient avec la même ténacité. Un des deux allait mourir dans quelques instants. En dehors de la pièce dite 'au voile', la bataille faisait rage, mais en dedans, le calme régnait avant que la mort ne fasse sa besogne habituelle.

Les coins de la bouche du Seigneur des Ténèbres commencèrent à s'étirer en un sourire épouvantable qui ressemblait plus à une torsion due à de la douleur. Harry éprouva du dégoût à cette vision. Voldemort leva le bras en lançant un sort, rapide comme un éclair. Le duel débuta. Aucun des deux ne quittait sa cible du regard tout en évitant soigneusement ce maudit voile où chantaient les âmes. Celui-là même qui avait englouti Sirius et l'avait ravi à Harry quelques années plus tôt - Merci à Dumbledore pour l'en avoir sorti. Les sorts pleuvaient, tous plus compliqués les uns que les autres, pour tenter d'abattre l'adversaire. Les colonnes et les gradins explosaient, ne laissant que des tas disgracieux de pierre sur le sol meurtri.

Tout aurait du n'être que silence mais Harry entendit une porte se refermer dans le boucan que le duel produisait. Il ne se laissa distraire qu'une fraction de seconde. Une seule, mais cela suffit. Voldemort lui décocha un sort des plus violents qui le fit envoyer à terre à dix mètres de sa place d'origine. Il atterrit sur le sol, dos bien plat sur le pavé, dans un bruit immonde. Il cracha une volute de sang sous l'effet du choc. Il perçut un éclat de rire qu'il devina être celui du Seigneur des Ténèbres.

- « Merci, Severus. Tu es vraiment un fidèle Mangemort ! » s'esclaffa-t-il en s'approchant du jeune homme à pas feutrés.

Voldemort s'arrêta à sa hauteur et se pencha imperceptiblement sur lui. Le jeune homme le défia avec un regard où la haine et la rage se déchaînaient. Des autres pas se firent entendre et Harry vit le nez crochu de son professeur se ramener tout juste à côté de lui.

- « Je vous en prie, Maître. » répondit Rogue d'un ton neutre en regardant Harry droit dans les yeux.

Le Gryffondor le gratifia du même regard et blinda son esprit afin de parer toutes tentatives d'occlumancie de ce cher et bon vieux Severus. La preuve qu'il avait eu raison : Rogue tenta une approche qu'il remballa par on ne sait quel miracle. Le professeur cligna des yeux par une surprise passagère pour mieux se rattraper au plus vite et se refermer à toutes expressions humaines.

- « Encore vivant ? Coriace pour un bâtard, héritier d'une Sang-de-Bourbe ! » cracha Voldemort.

- « Tout comme vous ! » murmura péniblement Harry en laissant échapper un ricanement sous les yeux furieux de son ennemi.

Voldemort leva une ultime fois sa baguette et commençant à prononcer le sort de la mort. Du moins, c'est ce qu'il croyait. Rogue retourna sa veste à l'avant dernière syllabe du sort et envoya Voldemort à l'autre bout de la pièce par sa propre baguette. La poitrine du professeur se soulevait rapidement et une lueur nouvelle se dessinait dans ses yeux. Yeux qu'il porta rapidement sur son élève avant de le secouer et de le remettre debout.

- « Tuez-le, Potter. Il n'y a que votre main pour pouvoir le tuer. » dit-il à une vitesse impressionnante.

- « Mais… Vous… » hésita Harry avant d'être interrompu par un hurlement de rage.

Il se retourna et n'eut le temps de voir qu'un sortilège d'un mauve lilas filer droit vers lui en sortant d'un nuage de poussière où se tenait Voldemort. Il écarquilla les yeux mais Rogue fut plus rapide et s'interposa. L'homme se fit frapper en pleine poitrine par le sort. Ses yeux se trouvèrent exorbités et il tomba sur le sol en un bruit matte, complètement inanimé. Harry le dévisagea puis se ressaisit totalement lorsqu'il vit son ennemi sortir des décombres provoqués par sa chute. Le jeune homme brandit sa baguette et hurla l'Avada Kedavra. Voldemort regarda le sort arriver vers lui en riant à gorge déployée. Il lança exactement le même sort. Les deux sorts jumeaux se rencontrèrent et un lien se créa entre leurs baguettes tout aussi jumelles. Une boule d'énergie verte se créa au milieu du lien. Elle voyageait entre Harry et Voldemort. Néanmoins, elle se rapprochait dangereusement du Gryffondor lorsque ce dernier ferma les yeux fermement et pensa à ses amis, ses photos d'albums, ses moments passés à rire, sa vie… Tous ces moments heureux avec ceux qu'ils aimaient… Et ceux que Voldemort lui avait pris. Harry ouvrit brusquement les yeux et cria avec la conviction que l'amour existait sur la Terre. Le boule se stoppa net et fut propulsée sur Voldemort que ne put rien faire. Il fut catapulté en arrière, mort, pour ensuite s'écraser contre un mur avec la nuque se rompant dans un craquement sinistre.

Le jeune homme resta là à regarder la scène avec un regard lointain. Il se tourna, s'assit à côté du corps de son professeur, des larmes de tristesse et de soulagement coulant sur ses joues. Et il attendit ce qui lui sembla des heures avant que des membres de l'Ordre du Phénix ne pénètrent en force dans la pièce après avoir triomphé des Mangemort et des autres alliés du Seigneur des Ténèbres. Lorsque Remus et Sirius s'approchèrent de Rogue et voulurent l'emmener après avoir regardé de plus près son corps, Harry retint son parrain par le bras et porta son regard vers lui.

- « Est-il mort ? » demanda-t-il d'une voix blanche.

- « Non. Du moins, pas encore. On l'emmène à Saint-Mangouste en urgence. » répondit Sirius.

Harry se remit à pleurer silencieusement et Sirius se rua sur lui pour le serrer dans ses bras.

- « C'est fini, alors ? » questionna le jeune homme, à peine crédule.

- « Oui, c'est fini. Je te le promets, tout est fini ! » rassura le Maraudeur en caressant les cheveux d'Harry.

Alors oui, c'était fini. Tout. Tous ces morts, toute cette haine, tous ces ténèbres rongeant l'âme des gens. Alors Harry le crut. Tout était fini. Il se blottit contre Sirius alors que l'agitation régnait autour d'eux.


De retour le 31 juillet '97

La lumière était si forte, si blanche.

- « Rideaux ! » grommela Severus alors qu'il se retournait sur son lit d'hôpital.

Les rideaux furent refermés et une voix s'éleva dans les airs.

- « Sur un autre ton, Servilus ! Je suis déjà coincé ici pour m'occuper de ta santé alors que je devrais avoir accueilli Harry chez moi ! Non, au lieu de ça, je reste à ton chevet avec une joie non-dissimulée ! » ironisa Sirius « Et pendant ce temps, mon filleul souffre encore et s'ennuie comme un Niffleur mort chez ses moldus ! » siffla-t-il plus pour lui-même.

Severus, sur son côté et dos à son ennemi de longue date, tourna son regard vide vers le mur et garda ses paupières mis-closes.

- « Pourquoi restes-tu alors ? Tu n'as qu'à partir rejoindre Potter et vivre heureux avec lui ! » cracha Rogue « Je n'ai besoin de personne, et surtout pas de toi ! » lâcha-t-il.

- « Comme si je ne le savais pas, sale serpent ! » rétorqua Sirius.

Un silence passa avant que le Maraudeur ne souffle.

- « Si je suis là, c'est parce que Harry me l'a demandé. Il ne veut pas que tu restes seul après ce que tu as fait pour lui. » informa-t-il.

Severus se retourna vivement en même temps qu'il se redressa.

- « JE N'AI RIEN DEMANDE A POTTER ! ET ENCORE MOINS SA PITIÉ OU SA GRATITUDE ! DEHORS ! » hurla le professeur en jetant un verre d'eau au visage de l'animagus.

La cible se baissa de justesse pour éviter le projectile avant de dévisager le patient. Ce dernier, rouge de rage, le regardait avec des yeux sauvages et respirait bruyamment et rapidement.

- « Pour quelqu'un qui a reçu un sort de paralysie mentale et physique, tu recouvres de mieux en mieux la santé. En si peu de temps… » observa Sirius.

- « En si peu de temps… EN SI PEU DE TEMPS ?! » s'écria Severus en commençant à saccager sa chambre « TROIS MOIS DE PASSES ET CE N'EST PAS LONGTEMPS ? » continua-t-il en frappant n'importe quel objet tandis que Sirius appelait l'infirmière.

L'infirmière, robuste, neutralisa le professeur en un seul sort et lui fit une piqûre qui le calma. Heureusement qu'il partait le jour même à midi. Elle partit sans prononcer de mots. Les crises de colère étaient fréquentes chez l'homme. Ce dernier, calmé, regardait quand même le plafond avec amertume. Sirius s'approcha.

- « Je n'aurais jamais pensé te dire ça un jour…Heureusement que l'on t'a amené ici assez tôt avant que le sort ne soit devenu irréversible. Au moins, tu es vivant, heureusement... » asséna-t-il.

Severus tourna la tête et le regarda avec mépris.

- « Tu te trompes. Il y a bien longtemps que je suis mort. » rétorqua Severus en glissant un bref regard sombre sur sa marque de Ténèbres.

L'animagus ne pipa mot et partit un moment de la chambre. Rogue sombra dans le sommeil.


Harry se réveilla en sursaut après avoir rêvé de son duel avec Voldemort. Sa tante venait tout juste de tambouriner à sa porte en le sommant de descendre prendre le déjeuner. Le jeune homme se leva péniblement et descendit, débraillé, à la salle à manger.

- « Tiens ! » lâcha Pétunia en lui balançant quasiment l'assiette au visage.

Une tranche de melon avec une biscotte à peine beurrée. C'était Dudley qui devait être content. Harry osa un regard en coin vers son cousin. Rouge comme une pivoine, une tempe frémissante à la racine de ce qui semblait être des cheveux blonds. Il ne put retenir un sourire de se dessiner furtivement sur ses lèvres. Le déjeuner se prit dans un silence religieux. Silence qu'Harry brisa.

- « Je pars aujourd'hui. » annonça-t-il.

Vernon grogna.

- « Je veux dire, définitivement. Je vais vivre chez mon parrain dès aujourd'hui. Vous savez, le criminel. Il viendra me chercher avant midi. » expliqua-t-il.

Dudley resta la gueule ouverte, Vernon s'étouffa avec sa biscotte et Pétunia renversa son verre d'eau. Harry sourit. Bientôt il n'aurait plus à les supporter.


Severus regarda les murs blancs de sa chambre et un sourire sans joie modifia son visage. Il regardait par la fenêtre lorsque Dumbledore entra.

- « Votre maison a été rasée par des Mangemort en fuite. » annonça directement le directeur.

- « Quelle surprise… » murmura Rogue sans détourner ses yeux du merveilleux soleil qui brillait de mille feux.

- « Vous allez devoir trouver un autre logement. Et je veux que vous résidiez au quartier général. » dit Albus.

Severus se retourna d'un geste vif avec un regard brûlant.

- « Et supporter Potter et Black en plus de la mère ?! Jamais ! » réfuta Rogue.

- « Vous n'avez pas le choix. Vous pouvez peut-être partir d'ici mais vous restez en convalescence. Si vous voulez revenir à Poudlard, vous devrez habiter là-bas pour votre santé. » rétorqua le directeur en campant sur sa position.

- « Pour ma santé ? » s'offusqua Severus en se redressant de toute sa hauteur « Ils vont me ronger les nerfs ! » s'indigna l'homme.

- « Vous seriez bien étonné, Severus ! » répliqua le mage blanc avant se retourner et de partir en laissant seul son employé.

Rogue ne vit pas le sourire réjoui du vieil homme lorsqu'il quitta la chambre. Il n'avait pas le choix. Tout ce qu'il lui restait dans sa vie minable, c'était son travail. Severus soupira et partit de sa chambre avec ses affaires.


Harry était au garde-à-vous dans le salon, droit comme un piquet au milieu des Dursley. La pendule annoncerait bientôt midi et à midi pile, la sonnette retentit dans toute la maison. Harry bondit sur la porte et l'ouvrit sur un Sirius rayonnant de bonheur. Ce dernier serra son filleul dans ses bras avant de regarder les Dursley qui s'étaient amassés dans le couloir.

- « Et bien, par Merlin… Même Slug' ne les dépasse pas ! Des êtres comme ça devraient être au zoo ! » ricana Sirius « Allez, on part ! » s'écria-t-il en éclatant de rire sous les regards indignés et à la fois apeurés de la famille alors qu'il jetait des sorts pour les bagages.

Un rire similaire à un aboiement. Sirius était bel et bien là. Harry partait bel et bien.

Une fois la valise et la cage d'Hedwige placées sur la moto que Sirius venait d'acheter, Harry aspira un grand bol d'air frais.

- « J'ai hâte d'être à la maison ! » se réjouit le jeune homme.

- « Ouais… » répondit son parrain avec le regard légèrement éteint en un seul coup « Il y a même une surprise ! » grogna-t-il sans donner plus d'explications.

Harry fronça les sourcils avant de hausser les épaules et de mettre son casque. Il enfourcha la moto et se cala derrière l'animagus. L'engin ronfla majestueusement avant que s'envoler dans les airs. Harry regarda une dernière fois Privet Drive et éclata de rire en se sentant enfin libre.


Fin du chapitre 1 ! Début nettement moins marrant que le reste de mes fic, j'en conviens :P Mais bon, ça vous a plu ? :P Je continue ?

Reviews ? :PPP

Bisous ! ;)