Issue favorable

« James ? James ?, appelais-je en sortant de ma chambre comme une furie.

_ Qu'est-ce qu'il y a Lily ?, demanda James surpris par ma subite arrivée.

_ Tu pourrais me conduire chez mon meilleur ami ?, le suppliais-je.

_ Quoi ? Maintenant ?

_ Oui, s'il te plaît ! Il faut que je règle une question avec lui.

_ Et elle est si urgente, au point de ne pouvoir attendre une minute de plus ?

_ Exactement !, approuvais-je en allant enfiler mon manteau.

Le temps d'attraper son manteau et les clés de voiture pour James, et je me ruais déjà à l'extérieur de l'immeuble pour m'engouffrer dans la voiture.

« Ils habitent près de chez toi ?, me demanda James.

_ Oui, dans le même quartier ».

La route serait longue, je le savais, et je culpabilisais de demander ce service à James, surtout quand il apprendrait la raison de ce déplacement. Mais je pense qu'ensuite, il m'en remerciera.

J'observais la route défiler sous mes yeux. Le flot de maisons se tarie pour laisser place à la campagne et aux forêts. C'était si beau et reposant que je replongeais dans mes pensées sans m'en rendre compte.

J'avais bien trop hâte de revoir mon meilleur ami pour réussir à ne pas y penser. J'en profiterais ensuite pour rendre visite à Elise, ma meilleure amie, et pourquoi pas, le reste de notre petite bande …

Mon cœur battait sourdement dans ma poitrine, alors que je revivais des souvenirs plus vrais que nature, comme la fois où Thomas s'était pris un coup de soleil à la plage, il s'était fait charrier par tout le monde pendant au moins une semaine, le temps que les traces rouges s'atténuent. J'avais arrêté de compter les bouteilles de crème solaire que j'avais dû étaler sur ses épaules et son dos au bout de la troisième.

Un brusque fou rire me prit et James me regarda comme si j'étais folle à lier.

_ Lily ?, tenta James, ça va ?

_ Oui, oui ! Ne t'inquiète pas !

_ Donc c'est normal que tu éclates de rire pour aucune raison ?

_ Oui », répondis-je simplement.

James souleva un sourcil énigmatique, puis un sourire en coin vint fleurir ses lèvres.

Je replongeais dans mes pensées, à présent portée sur un petit nuage de coton son sourire me faisait toujours cet effet là. Je me fustigeais mentalement. Si un petit sourire me rendait aussi molle, j'allais devenir de la guimauve avant que je n'ai eu le temps de m'en apercevoir.

Je somnolais, et finis par m'endormir profondément.

« Passes-moi le ballon ? », réclama James.

Je me penchais automatiquement, récupérais la petite balle de plage à mes pieds et la lui lançais.

Je passais ma main fraîche sur mon cou là où le soleil la rendait brûlante.

Je regardais avec envie l'eau bleue s'étendant à perte de vue devant moi. Je cédais à la tentation, courrais, et me jetais à l'eau.

Malgré le soleil puissant qui cuisait ma peau et m'éblouissait, l'eau était agréablement fraîche. Les vagues me fouettaient gentiment le corps, et j'avais l'impression de redevenir une petite fille, s'émerveillant devant ces volutes d'eau s'élevant dans les airs et rouler jusqu'à moi.

Des mains que j'adorais m'entourèrent la taille tendrement, et je me retournais pour faire face à James. Je passais mes bras derrière sa nuque, lui adressais un tendre sourire, et d'un coup, l'entraînais avec moi, sous l'eau, alors qu'une grosse vague émergeait de nulle part.

Des bulles d'airs s'échappèrent de ma bouche, et je remontais à la surface en même temps que James, lui adressant un sourire satisfait.

D'un geste de la main, je remis mes cheveux à présent mouillé dans mon dos, et je les sentis automatiquement se coller à ma peau nue.

James me tira par le bras pour me ramener sur la plage, et entrelaça ses doigts aux miens, en me conduisant vers nos serviettes.

Il me fit m'allonger sur ma serviette et s'allongea à côté de moi.

Prise d'une soudaine envie, je me relevais et lui volais un timide baisé sur les lèvres.

Je le vis sourire et se relever pour me le rendre, en beaucoup moins timide.

Je me rallongeais sur la serviette, entraînant James qui ne semblait pas décidé à se décrocher de mes lèvres, et alors qu'il approfondissait le baisé, je sentis son torse contre ma poitrine.

Je me réveillais en sursaut de mon rêve, les joues rougissantes comme jamais.

« Tu as fait un cauchemars ?, demanda James, un sourire amusé suspendue aux lèvres.

_ Non, un rêve.

_ Il était beau ?

_ Plus que tu ne peux le penser ! », Répondis-je mystérieusement.

Le paysage avait changé depuis tout à l'heure, annonçant que l'on approchait de notre destination.

« On est bientôt arrivé ?, questionnais-je comme quand j'étais enfant et que je partais en vacances avec mes parents.

_ Oui, presque ! »

Il n'avait pas menti.

Environ un quart d'heure plus tard, il s'arrêtait dans ma rue, et je le conduisais devant la maison de mon meilleur ami.

« Tu veux bien attendre ici, j'en ai pour dix minutes, quémandais-je.

_ Oui, je t'attends ».

J'entrais en courant dans le jardin, et entrais comme une folle dans la maison, ne prenant pas la peine de signaler ma présence.

Dix minutes plus tard, je ressortais en courant, rayonnante de bonheur, et me jetais au cou de James.

J'avançais le visage pour l'embrasser, mais il détourna la tête.

« Lily, nous en avons déjà parlé tout à l'heure, nous ne pouvons pas …

_ Mais si, tu n'es plus mon tuteur !, m'exclamais-je comme si c'était une évidence.

_ Comment ?

_ Mon tuteur, ou devrais-je plutôt dire ma tutrice, est la mère de Thomas maintenant.

_ Tu sais que tu es intelligente toi ?, ria James, mais il faut encore aller faire modifier …

_ Ah non !, le coupais-je, nous le savons, c'es le principal ! ».

Et avant que je n'ai pu amorçais le moindre geste, James m'embrassa fougueusement.

Je souriais contre ses lèvres, j'étais tellement heureuse.

Je rompis le baisé à contre cœur et me serrais contre lui, enfouissant ma tête dans son cou.

« Je t'aime James, murmurais-je contre la peau de son cou, mais assez fort pour qu'il l'entende.

_ Je t'aime Lily », me répondit James en échos.

Je le serrais un peu plus, convaincue qu'il puisse sentir mon cœur dont les pulsations étaient si irrégulières et violentes que j'avais l'impression que mon cœur n'allait pas tarder à sortir de ma poitrine.

Je me remis face à lui et souriais.

« Ça te dirais que je te présente ma meilleure amie ?

J'espère que cette fic vous à plu !

J'ai mis à profit le temps que je n'avais plus internet pour écrire une autre fic et deux OS.

Je vous les posterai bientôt.

Bisoo.