coucou! voici donc, mesdames mesdemoiselles messieurs, le dernier chapitre de cette fic! THE LAST ONE!

merci de l'avoir suivie jusqu'au bout. j'espère ne pas vous avoir déçus.

je crois que c'est dans les reviews de cette fic qu'on m'a demandé mon âge...non? Je ne sais plus. mais peu importe, je réponds tout de même pour ceux qui s'interrogeraient. J'aurais 18 ans le 1er décembre! donc, pour l'instant, je demeure une petite fille mineure étudiante en deuxième année de droit! voilà, fin de ma page de vie.

sinon, il faut que je vous avoue un truc... lorsque j'ai commencé à publier cette fic ici, elle était déjà terminée sur hpf... si vous y cherchez mes autres productions, j'y suis inscrite sous le pseudo de Khana.

pour les grands fans de mon génie (on ne sait jamais... :P) j'ai également commencé à publier un roman sur le site Le Héron à la Plume Flamboyante, toujours sous le pseudo de Khana. il s'appelle "Quatre Mondes". Facile à trouver, il est à la tête de presque tous les tops 10 (sauf un où il est 2e^^)

n'hésitez pas à venir me faire un petit coucou sur .com, mon blog, ou sur mes autres fics sur ! biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiz!

Il faut réapparaître.

Zut. Triple crotte. Double mince. Nom d'un hibou. Réapparaître. James est juste à côté.

Ai-je envie de lui parler ? Durant des années nous avons vécu l'un sans l'autre, et nous avons tous deux survécu. Mais il demeure mon frère… Merlin, que c'est dur !

Remus appartient désormais à ma vie, et tout me porte à croire qu'il n'en sortira pas. Bien. Mais toute médaille a son revers.

Saleté de pluie. Elle pourrait m'épargner sa présence, tout de même. Qu'ai-je besoin de crier sur les toits ce que je ressens ! Je le sais assez bien moi-même, il est inutile que chacun soit au courant.

Pff…dur dilemme. Avoir Remus signifie également supporter James…et Sirius. Traitons chaque problème à son tour.

D'abord Sirius. Il pue comme une charogne. Il est désagréable. C'est un crétin. Mais comment Remus a-t-il fait pour s'acoquiner avec pareil imbécile ? Un moment de folie, sans aucun doute.

Eurk. Et dire que je devrais le supporter. Bon, le point positif est que je demeure encore la plus jeune Furie Eau jusqu'à ce jour. La plus indomptable, donc. Je peux me permettre quelques accidents…volontaires. Ça lui apprendra, tient. Le clébard n'avait qu'à ne pas me rendre la vie infernale.

Ce sera dur, tout de même… Mais que ne fait-on pas par sacrifice !

Bon. Cela est fait. Passons au second point. Le plus important. Le tronc de baobab.

James.

Dix-huit ans… Dix-huit ans que nous n'avons pas eu une conversation fraternelle. Cela m'a-t-il manqué ? Oui…et non.

J'ai la mémoire fidèle et la rancune tenace. Je sais qu'une des raisons pour lesquelles je déteste Sirius est qu'il a pris ma place dans le cœur de mon frère. Mais d'un autre côté…n'ai-je pas fait de même ? Galadriel est mon ami, nous avons grandi ensemble.

Est-il possible de concilier les deux parts ? C'est ce que je pensais à Poudlard. Gal ne s'est apparemment pas départi de cette idée, puisqu'il m'encourage vivement à me réconcilier avec mon frère. Mais contrairement à lui…je n'en suis pas si sûre.

Je palabre, je soliloque, je discoure…sans trouver de réponse. Fichue incertitude ! En plus, ce n'est pas Remus qui va m'aider. La décision n'appartient qu'à moi seule. S'il n'en tenait qu'à lui, cela ferait longtemps qu'il m'aurait poussée vers James.

Heureusement qu'il m'aime trop pour cela.

Si cette pluie pouvait s'arrêter, je lui en serais grandement reconnaissante…

Oh Merlin…j'ai une révélation.

Je crois…je crois qu'il n'existe, de fait, qu'une seule solution. Une seule solution viable. Je ne dois pas oublier qu'il me faut composer avec Remus maintenant, et plus pour moi seule. Or, mon amour est ami avec James…et Sirius. Pour lui, je dois les tolérer. Les accepter.

Voir Sirius comme un ami ? Jamais ! Si je m'y prends bien avec James, nous reprendrons des relations fraternelles. Mais le chien, si je l'accepterai, n'aura droit à rien de ma part. Il ne faut tout de même pas abuser.

Nous disions donc…me réconcilier avec l'abruti qui me sert de frère.

Quoi, je l'insulte ? Oh non, ce n'est que la vérité. Vu le nombre de claques que lui a envoyé Lily à Poudlard, il y a perdu quelques neurones.

Me réconcilier…ça fait peur !

Hey, le ciel ! Je t'ai demandé d'arrêter la pluie, pas de créer un orage ! Merlin, les inondations ne sont pas terminées, j'en ai peur…

Je crois que j'ai un grain moi aussi. Je parle au ciel. En plus, comment pourrait-il se contrôler puisque c'est moi qui tire les ficelles dans les nuages ?

Je manque de sursauter quand Remus me presse l'épaule en un signe de compassion. Il a tout deviné de mes hésitations.

- Calme-toi, me murmure-t-il à l'oreille. Tout va bien se passer. Ils ne vont pas te mordre.

Me calmer, me calmer… Vu comment il me parle en cet instant, c'est impossible. Merlin, je n'en reviens pas qu'il me fasse autant d'effet. Rien qu'à entendre sa voix je sens mes cheveux se dresser sur ma nuque. Hum…pas désagréable.

Si je continue à faire fluctuer la météo comme ça, les Moldus vont avoir des soupçons. Non mais franchement ! Cette fois-ci, l'orage s'est arrêté en plein milieu d'un coup de tonnerre ! Il n'aurait pas pu attendre d'avoir terminé avant de s'évaporer ?

Pas de doute, il doit me manquer quelques cases.

Je me lève, suivie en cela par Remus qui refuse de me lâcher. Nous nous tenons la main, tandis qu'il déverrouille la porte d'un sort.

C'est parti pour l'aventure !

Tiens, Sirius n'a pas arrêté de hurler… On le torture ?

Raté. La première chose qui s'impose à mes yeux est ce cher clébard, engagé dans quelque chose ressemblant vaguement à une danse de la victoire. C'était donc ça les cris de sauvage…

Ridicule.

Et ce qui l'est encore plus, c'est James qui boude dans un coin. Il ressemble à un chien privé de son os. Merlin, c'est pathétique ! Et dire que je suis la sœur de pareil gamin !

C'est drôle, j'ai l'impression que Lily partage – pour une fois – le même avis que moi… Et c'est censé me ravir ? Voilà encore un point qui me dissuade de me réconcilier avec mon frère. Lily. Oh, elle c'est montrée potable pendant la semaine passée, mais bon…c'est Lily, quoi.

Silence de mort. Pourquoi tout le monde me regarde ? J'en ai marre, à la fin ! Que ce soit à cause de ma nature furienne ou pour une autre raison, j'attire toujours l'attention. Mais qu'ils aillent voir ailleurs !

- J'ai battu James aux échecs, dit un Sirius figé dans une pose grotesque.

Ah. D'accord. Ça se comprend…presque. James est un champion aux échecs, il me semble. A son inverse, Lily est nulle – d'ailleurs elle ne joue jamais, elle déteste perdre – et Sirius aussi. Et là le clébard a gagné ? Tss, il y a anguille sous roche.

Oups…je crois que je viens de la trouver, cette anguille…

James me regarde. Et pas de manière gentille, hein. Enfin, pas méchante non plus, il ne faut pas pousser mémé dans les orties. Mais je connais cette tête… Il me l'a souvent dédiée, du temps de notre année Poudlarienne, lorsque je l'évitais comme les araignées fuient un Basilic. C'est la tête « il faut qu'on parle ».

Et si j'allais voir ailleurs ?

Hum. Loupé. Remus me tient d'une poigne de fer. Il doit encore craindre que je m'échappe – ce qui représente une probabilité non négligeable, de fait. Pff, il va donc m'obliger à discuter avec James ? Devant tout le monde ? Pas gentil… Ce n'est pas comme si j'avais des secrets inavouables à confier à mon frère, mais enfin…quitte à lui parler, je préférerai autant que ce soit en privé.

Mais avec Remus, quand même. Hors de question qu'il s'échappe ! En plus, il me rassure, et sa présence calmerait peut-être le courroux de mon frangin.

- Ne t'en fait pas, amour, me murmure-t-il à l'oreille, je reste avec toi. James ne va pas te tuer, il t'aime beaucoup.

J'ai l'impression d'être un livre ouvert. Remus est tombé incroyablement juste. Il me connaît vraiment bien. Ce qui n'est pas le cas de tout le monde…Fini les vacheries.

Nous nous toisons. Je croise le regard de mon frère. Glups. Ça fait un peu peur.

Bon. Qui nous regarde ? Presque personne ? Juste Remus, Lily, Galadriel, Sirius, Peter, Alice, Frank, Arthur, Molly, et quelques inconnus…

Et c'est censé me rassurer ?

Silence.

- Tu es…jolie.

C'est dans ma nature, abruti. Lily a un petit peu trop abusé des baffes, apparemment…

- Tu es…grand.

Comment, c'est minable ? Une vérité pour une vérité, mon cher. Mais enfin, permets-moi de te dire que si on continue sur ce chemin on y sera encore dans vingt ans…

- Alors comme ça tu…viens aider l'Ordre ?

Non, je donne un récital de samba.

- J'obéis aux commandements qui m'ont été donnés.

Quelle discussion passionnante…

- Donc tu…tu serais venue même si tu avais su…que j'en suis membre ?

Rien n'est moins sûr. Je suis une formidable trouillarde.

- Tu…n'es pas un obstacle.

Il faut que je reprenne des cours de mensonge.

- Alors…tu ne me fuies plus ?

Voyons…si on tient compte du fait que j'adorerai être à vingt milles lieues d'ici, je crois qu'en ce cas on pourrait dire…si.

- Non. Le sang ne peut se nier.

Et oui, Mesdames et Messieurs, l'impossible vient d'arriver ! J'ai aligné deux phrases à la suite !

C'est drôle, James soupire. De soulagement ? Ça m'arrangerait. Maintenant que je me suis fait une raison pour le supporter, ce serait beau que lui ne puisse pas me voir en peinture.

- Alors…plus de conflit ? Plus de fuite ?

Pourquoi poser la question ? La réponse me paraît être évidente, pourtant…

- Plus de conflit…mon frère.

Je parie qu'ils se sont concertés. C'est la seule solution plausible.

De qui je parle ? Mais de Remus et James, bien évidemment. Le premier lâche ma main à point nommé pour que le second m'attrape à bras le corps.

J'ai l'impression d'être un paquet.

James me sert contre lui. Je crois que tout est dit…Peut-être ne serons nous pas en parfaite harmonie, mais il n'est désormais plus question de nier notre sang commun.

L'avenir sera humide, c'est certain. Mais au moins, je pense qu'il sera rose.