Et voilà comme promis... LA SUITE ! 8D
Bon, ce chapitre sera un peu comme une possibilité de suite après KH2 (espérons donc revoir Axel et les autres ! XD)
Cette fois il n'y aura pas de viols ou de trucs dans le genre (je cacherai pas que ça a quand même failli tourner en viol à nouveau XD). J'ai décidé de faire une happy end pour me pardonner de ce que j'avais servi dans le premier chapitre et d'avoir fait d'Axel à moitié un salaud ^^' (je dis bien à moitié XD)
Bonne lecture !
Réponses aux Anonymes
seb : C'est clair que se faire violer par celui qu'on aime, c'est pas le top ^^' Enfin, normalement c'est pas trop mon genre d'écrire des viols dans mes histoires (*regarde dans ses autres fics* euh... ouais bon j'ai rien dit XD). Nan sérieux, y'aura pas d'autres viols dans cette suite ! (et ce sera pas tordu, sadique et pervers XD)
Best-pictures-mangas : Je sais, j'imagine mal Roxas dire un truc aussi gore mais j'ai pas pu m'en empêcher, disons que j'ai déteint sur lui XD Et NAN, Axel n'est pas MECHANT ! Il s'est juste un peu emporté - comme d'hab'. Enfin, je me rattrape dans ce chapitre ! XD
Guytoon : Merci, je suis contente que les caractères d'Axel et Roxas te plaisent ^^ (avec tout le mal que je me donne pour les rendre attachants XD) Bref, j'espère que cette suite vous décevra pas, à tous ^^
Pairing : Akuroku... et on peut s'imaginer quelques histoires entre d'autres personnages XD
Disclaimer : Les persos appartiennent à SE.
Warning : Scène d'amour entre deux superbes hommes XD (et devinez qui c'est ! 8D)
Seconde chance
Trois mois avaient passé. On avait découvert que Naminé et moi pouvions vivre dans un corps à part entière. En normal, je vivais chez Sora mais une mission venant de sa Majesté nous avait été confiée. Du coup, j'allais de monde en monde en compagnie de Sora, Riku, Naminé et Kairi. Bien que je n'étais pas sensé faire partie du voyage, je m'étais porté volontaire pour les aider dans leur quête, étant donné que j'étais également porteur de la Keyblade. Kairi avait refusé de rester encore une fois sur l'île à attendre Sora et Riku et nous n'avions pas voulu laisser toute seule Naminé non plus donc on était parti tous les cinq.
Si je devais faire un rapide résumé de ma nouvelle vie, je dirais plutôt que je l'aime bien. Ce serait très compliqué à expliquer mais avoir retrouvé nos corps d'origine, celui de Sora et de Kairi, nous avait permis, à Naminé et moi, de retrouver des sentiments. De plus, nous étions plus libres. Je n'avais rien à envier de ma vie de Simili si ce n'était qu'Axel…
Cela faisait déjà deux jours que nous étions arrivés dans une ville appelée le Jardin Radieux. Ce monde n'était pas en danger mais c'était ici que vivaient certaines connaissances de Sora qui pourraient nous être utiles…
- Cette fille est vraiment intenable. » Grommela Riku en sortant de la base de l'ancienne Comité de Restauration de la Forteresse Oubliée qui était autrefois le nom du Jardin Radieux.
- Qu'est-ce qu'il y a ? » Demandai-je, assis sur un banc aux côtés de Naminé.
- Y'a que c'est qu'une sale gamine la Yuffie ! » Ragea Riku en donnant un coup de pied dans un caillou.
- Hey ! J'suis plus vieille que toi, espèce de petit gamin prétentieux ! » Cria une autre voix venant de l'intérieur.
- QUEWA ?
Naminé rit à leur engueulade.
- Riku, tu veux pas aller te balader un peu, ça te calmerait.
L'argenté acquiesça tout en grognant que ça lui ferait sans doute beaucoup de bien. Il nous proposa de l'accompagner et nous partîmes tous les trois vers le centre-ville. Riku nous expliqua qu'il détestait les filles collantes et agaçantes comme Yuffie qui s'était cramponnée à lui dès qu'elle l'avait vu tout simplement parce qu'elle le trouvait belle gueule.
- Et ce serait quoi ton type de filles ? » Questionnai-je.
Riku me jeta un regard blasé et haussa des épaules.
- Dès que j'aurai trouvé, j'te l'dis.
J'acquiesçai, souriant. Je ne vis pas Naminé s'arrêter devant moi et la bousculai.
- Oh pardon, Naminé ! Je t'avais pas vu !
- Qu'est-ce qu'il y a pour que tu t'arrêtes en plein milieu de la route ? » Demanda Riku tout en se penchant vers elle.
Elle paraissait complètement déboussolée, voir apeurée.
- Naminé, tu trembles ! » M'exclamai-je, surpris.
- Il… il est ici !
Elle fixait un point précis de la place. Nous regardâmes vers celui-ci et aperçûmes, appuyé contre le mur et semblant attendre quelqu'un ou quelque chose, un homme d'une vingtaine d'année. Je fronçai les sourcils en voyant cet homme qui me rappelait vaguement quelque chose avec sa longue chevelure rose.
- Qui est-ce ? » Chuchota Riku à qui l'homme ne lui disait rien du tout.
- Qu'est-ce que fait… Marluxia ici ? » Répondit finalement Naminé avec beaucoup de difficulté.
- Quoi ? C'est lui Marluxia ? » S'exclama l'argenté, le visage plus tendu.
- C'est bien ce qu'il me semblait, je l'avais déjà vu quelque part.
A ce moment précis, celui qui ressemblait au onzième membre de l'Organisation XIII nous repéra et commença à s'approcher. La jeune fille à mes côtés recula d'un pas, l'air terrifiée, et Riku et moi nous avançâmes et nous mîmes en garde, prêt à se battre.
- Mais qu'est-ce que je vois ? N'est-ce pas Naminé et le treizième membre de l'Organisation, non ? » Il regarda ensuite l'argenté « Et toi, j'te croyais mort pourtant. »
- Idiot, c'est pas Néo Riku, Lumaria.
Une fille sortit d'une rue adjacente et arriva près du prénommé Lumaria.
- Larxene ? » S'étouffa Naminé en voyant la jeune femme débarquer.
- Nan, moi c'est Arlene.
- Attendez, vous êtes les humains de Marluxia et Larxene ? » Demanda Riku, fronçant des sourcils.
- Exactement… » Dit fièrement l'homme aux cheveux de rose.
Il ne put dire quoique ce soit d'autre car nous entendîmes quelqu'un courir dans notre direction.
- Arlene, pourquoi tu ne m'as pas attendu ?
Un blond à la tête de punk apparut à son tour et j'écarquillai les yeux, désorienté.
- Demyx ?
- Nan, c'est Medy lui. » Me répondit Arlene qui s'adressa ensuite à l'humain de l'ancien numéro IX « Parce que t'es trop lent et j'en ai marre de t'entendre geindre sans cesse. »
Mais Medy n'avait pas fait attention aux paroles de la blonde, me fixant avec surprise puis avec ravissement.
- Roxas ? C'est bien toi ?
J'acquiesçai, heureux de voir un visage familier, même si ce n'était pas vraiment Demyx. Bon, je n'allais pas dire que j'avais énormément aimé le neuvième membre de l'Organisation. Il me laissait toujours le sal boulot quand je partais en mission avec lui avant, mais ce n'était pas non plus quelqu'un de très méchant. Il était simplement… lâche et pas très futé.
A côté de moi, Riku semblait de plus en plus anxieux et grave.
- Mais, qu'est-ce que c'est sensé vouloir dire ? Pourquoi vous possédez les souvenirs de vos Similis ?
- Pour une simple et bonne raison. » Lumaria esquissa un sourire d'autant plus fier « Une fois qu'un Simili arrive à la fin de sa propre vie, il retourne à sa source d'origine, en l'occurrence l'humain duquel il est né qui possédera par la suite les souvenirs de ce Simili. C'est pour cette raison qu'on se souvient de vous. »
- Ha, et dire que ce pauvre Xemnas n'était même pas au courant de ça ! » Gloussa Arlene d'un air victorieux.
- Qu'en est-il de lui ? Xemnas est toujours vivant alors ? » S'enquit l'argenté en balayant d'un regard vigilant et méfiant les alentours, de peur sans doute de voir apparaître le fantôme du supérieur de l'Organisation.
Cette fois, ce fut Medy qui parla.
- Non. Tous les membres fondateurs n'ont pu retourné à leur corps d'origine parce que leurs humains ont été engloutis par les ténèbres. Ils ne peuvent pas avoir une seconde naissance comme nous avons eu la chance d'avoir.
- Enfin, ils n'ont pas l'inconvénient de cohabiter avec l'esprit de l'humain duquel ils viennent. » Grommela Arlene.
- Ah, je devine que c'est Larxene qui parle ! » Rit Lumaria.
La jeune femme blonde esquissa un sourire et hocha la tête. Nous ne comprîmes pas de quoi ils parlaient. Elle nous expliqua.
- Bon, c'est un peu compliqué toute cette histoire mais disons que nous, les Similis qui subissent une renaissance, ne sommes pas complètement inertes dans le corps de notre humain. De plus d'avoir gardé nos souvenirs, notre caractère – généralement semblable à celui de notre humain, il faut le dire – peut prendre le dessus. Du coup, c'est une guerre inlassable entre notre humain et nous. Enfin, c'est mieux que rien !
- Dites-moi pas que vous avez encore l'intention de reproduire Kingdom Hearts. » Lança Riku, toujours pas rassuré, voyant l'apparition de ces trois individus comme quelque chose de mauvaise augure.
- Pourquoi on ferait ça ? » Demanda Medy « Le but de l'Organisation XIII était de retrouver un cœur pour être enfin complet. Vous avez détruit l'ancien Kingdom Hearts, ce qui a produit le retour de chaque cœur à leur source initiale si celle-ci existait encore et il se trouve que, parmi tous ces cœurs, il y avait les nôtres. »
- Nos corps n'étaient peut-être que de simples coquilles vides mais elles ont été préservées. Cela a suffit à restaurer notre âme quand nos cœurs sont revenus. » Poursuivit Lumaria, le visage sérieux « Du coup, on se retrouve avec un cœur pour deux dans un même corps. »
- Hé ! Hé ! Roxas et Naminé ont bien de la chance de posséder leur propre corps, bande de veinards ! » Plaisanta Medy.
- Mais… comment ça se fait que nous sommes les seuls ? » Interrogea mon amie, un peu déboussolée par toutes ces nouvelles – et elle n'était pas la seule dans cet état.
Riku semblait en avoir comprit la raison et lui répondit.
- C'est probablement parce que vous n'avez pas été détruits comme les autres Similis. Vous êtes seulement retournés à Sora et Kairi tout en ayant encore votre corps de Simili.
- Oui. Et, de ce qu'on peut juger, vous avez pu apprendre qu'est-ce que ça fait d'avoir un cœur et des sentiments, lorsque vous étiez en eux. » Confirma Arlene, les bras croisés, l'air un peu blasée « Puis, vous avez pu vous séparer de vos humains et restez vous-même parce que vos corps n'ont pas été éliminés. Enfin, c'est ce que croît Ludor, après j'en suis pas sûre. »
- Ludor ?... Luxord ? » Demandai-je, mon petit cœur commençant à battre de plus en plus rapidement.
- Exact, il est aussi ici. » Me dit Lumaria.
- Et les autres ? Axel, il est toujours en vie ?
Je crus que mon cœur allait vraiment exploser tellement il s'emballait. Ce surplus d'émotions, généré par toutes ces informations, je ne pouvais pas le contrôler. J'étais humain depuis peu de temps, je ne savais pour le moment comment réagir face à autant de sentiments se bousculant en moi, et je n'avais pas encore l'esprit suffisamment humain pour les comprendre. Peut-être que Sora aurait pu m'expliquer mais, là, j'étais livré à moi-même.
L'idée qu'Axel était encore en vie ne faisait que plus bouleversé mon pauvre petit cœur. Moi qui l'avais cru mort, j'avais tellement de choses à lui dire. J'avais appris ce qu'était le pardon. De plus, je ne pouvais oublié ce qu'il m'avait dit – ou plutôt ce qu'il avait dit à Sora – quand il était sur le point de disparaître, car oui, j'étais bien là. J'étais à l'intérieur du petit brun et j'avais tout entendu et tout vu, surtout ce regard émeraude qui semblait tellement désolé à côté de ses paroles ironiques et pathétiques. Je désirais tellement le revoir.
Medy sembla amusé par mon empressement, lui seul était au courant de ce qui s'était passé entre le maître des flammes et moi parmi les trois ex-membres.
- Oui, il est avec Isa.
Mon cœur s'arrêta un instant, le temps que je décrypte la phrase du punk, pourtant courte. Il était… avec Isa… l'humain de Saïx ? Qu'est-ce que Medy entendait par il est avec ? Je me rappelai soudain d'avoir entendu Luxord insinuer qu'Axel avait également couché avec le Divin Lunaire, juste après que je l'aie fait avec lui…
- D'ailleurs, on va les rejoindre dans le bar d'à côté, ça vous tente ? » Proposa Lumaria, mystérieusement de bonne humeur, fixant avec avidité Naminé.
Arlene lui donna un coup de pied au tibia et l'humain de Marluxia dut se recroqueviller sous la douleur.
- Mais putain, qu'est-ce qui te prend ! » Gueula-t-il en levant la tête vers la jeune femme blonde qui paraissait indifférente et ennuyée, ne déniant même pas le regarder.
- La prochaine fois ce sera au niveau des couilles.
- Mais je ne sais même pas ce que j'ai fait pour mériter ça !
- Si tu crois que j'ai pas compris ton petit jeu. Depuis le début t'es sur elle, hein ? 'Spèce de pédo ! Nami, reste sur tes gardes, c'est un conseil.
- Euh… oui, d'accord… » Dit celle-ci, un peu gênée, les joues légèrement rosies.
Lumaria prit Arlene à part et lui murmura quelque chose à l'oreille. A la fin, elle baffa une nouvelle fois l'homme.
- Nan mais tu vas pas bien ou quoi ? » Cria-t-elle d'une voix suraiguë « En plus, il me fait penser à l'autre ! »
- Bah normal, c'était sa copie conforme ! » Ronchonna Lumaria qui se massait la tête « Mais regarde, il est canon ! Sérieux, j'suis sûr que c'est ton type ! »
Riku avait compris qu'il était le sujet de cette conversation mais fit semblant de ne rien entendre, exaspéré. Medy parut quant à lui embarrassé par ses deux partenaires pas très discrets, et nous demanda une nouvelle fois si on voulait les accompagner. Naminé refusa poliment alors que Riku s'en fichait. Quant à moi, j'acquiesçai, prétextant que j'étais plutôt curieux de voir ce qu'il advenait des autres anciens numéros X, VII et… VIII. Je jetai un œil anxieux à l'argenté mais il me rassura qu'il n'y avait pas de problème, tant que je faisais attention, et que lui allait raccompagner la blonde au QG.
C'était ainsi que je me retrouvais à marcher auprès de mes anciens compagnons, tête baissée. Le musicien qui me connaissait le mieux parmi les trois ex-membres de l'Organisation, me demanda si j'allais bien. Je lui souris et acquiesçai. Je tentai de rester de marbre mais, en vérité, j'étais complètement perdu. Tout au fond de moi, j'avais incroyablement peur. Comment devais-je réagir en voyant Axel ? Si ça se trouvait, il m'avait oublié. Et je voulais vérifier de mes propres yeux s'il était bien maintenant avec Isa…
Enfin, Lumaria me dit qu'on était bientôt arrivé. Je levai alors la tête et le vis, assis sur la terrasse d'un café à bavarder avec un semblant de désinvolture avec un blond, sans doute Ludor. Je n'en croyais mes yeux. C'était bien lui, avec son sourire de charmeur, sa crinière de feu et ses yeux pétillants de malice. Mon cœur s'emballa une nouvelle fois et j'eus l'envie de courir vers lui et de lui sauter au cou. Je ne sus d'où cette envie me venait, sans doute que c'était Sora et son caractère affectueux qui avaient déteint sur moi. Cependant, celle-ci s'évanouit dès que je vis un homme aux longs cheveux bleus et au visage calme sortir du bar avec des boissons et rejoindre les deux autres. Il était donc bien là, lui aussi, auprès d'Axel. A quoi aurais-je dû m'attendre ?
- Les gars, regardez qui est-ce qu'on ramène ! » S'exclama Medy, tout heureux.
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J'entendis la voix de Medy, toujours aussi enjouée cette voix me diriez-vous – à part quand il s'agit de travail. Je tournai la tête comme mes deux partenaires et ouvris grand les yeux. Cette tête blonde, je la connaissais !
- Roxas ? » Murmurai-je, n'y croyant pas un instant.
Je clignai des yeux pour vérifier que ce n'était pas mon imagination qui me jouait des tours mais je fus tout de suite convaincu quand le garçon en question leva la tête et que je vis ce visage d'ange qui m'était si familier. Je restai un instant immobile, ne sachant pas ce qu'il faisait ici. Enfin, cela m'était égal de savoir pourquoi il était ici. Le plus important était le fait, qu'il était juste à quelques mètres de là. Je l'avais finalement retrouvé !
Mais ma joie se transforma instantanément en panique quand je vis Roxas s'enfuir.
- Attends ! » Criai-je.
Je me levai et tentai de le rattraper mais, dans ma précipitation, je me pris les pieds dans ma chaise et me cassai la gueule en beauté. Ludor se foutait alors de ma gueule…
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Je courus le plus loin possible de ce café, des larmes coulant le long de mes joues. Je me sentais lamentable, idiot, pathétique. Axel n'en avait que faire de moi, il avait déjà Saïx ! Depuis le début d'ailleurs ! Il m'avait tout simplement menti, manipulé comme d'habitude…
J'arrivai dans une sombre ruelle et m'arrêtai enfin, essoufflé. Je m'effondrai, le dos contre le mur, et me recroquevillai, laissant ses fichues larmes couler encore et encore.
- Tu avais juste envie de me revoir, hein ? » Grognai-je, en colère contre lui mais également contre moi parce que je m'étais encore laissé berner par ses belles paroles « Et bien c'est fait ! »
- Tu ne crois pas que notre rencontre a été un brin trop courte ?
Je me relevai subitement, sachant exactement à qui cette voix appartenait. Je regardai le roux qui s'appuyait contre le lampadaire voisin et paniquai littéralement.
- Je… NE ME SUIS PAS !
Axel fit un pas en avant, j'en fis deux en arrière, craintif. Il me dévisagea tristement et me demanda pourquoi je l'évitais.
- Pourquoi je te répondrais ? J'ai pas envie de te voir, c'est tout ! N'étais-je pas clair quand je suis parti de l'Organisation XIII ?
Je lui tournai le dos et commençai à m'éloigner de lui, essayant de vider ma tête de toutes les images que j'avais d'Axel à ce moment-là. Cela faisait tellement mal, mon dieu, que quelqu'un fasse quelque chose !
- Roxas, t'es vraiment resté le même. » Râla l'homme à la crinière flamboyante « ARRETE DE FUIR ! BORDEL ! »
Je m'arrêtai, les yeux écarquillés. Je ne sus ce qui s'était réellement passé mais j'avais l'impression que ses mots avaient réveillé quelque chose de fort en moi. Mécaniquement, pareil à un automate, je me retournai et observai Axel sans vraiment le voir. Celui-ci approcha lentement, peut-être pour éviter que j'ais peur et que je prenne mes jambes à mon cou. Je ne fus conscient de sa proximité que quand je sentis une main chaude m'effleurer la joue. Je levai la tête et croisai ce regard émeraude qui m'avait tellement manqué. Je ne pus alors m'empêcher de reverser des larmes et me blottir contre Axel pour bien le sentir, pour bien me convaincre qu'il était bien ici à mes côtés.
- Axel…
Le roux ne me répondit pas mais me serra contre lui. Nous restâmes longtemps ainsi. J'aurais voulu rester comme ça pour l'éternité mais tout avait une fin et Axel se détacha et me fit relever la tête. Il sourit, soulagé.
- Tu peux pas savoir comment ça fait du bien de te revoir. Tu as tellement manqué à Axel.
Il me scruta de son regard perçant, contemplant attentivement mon visage, puis reprit un air sérieux et grave.
- Viens, j'ai des tas de choses à te dire. J'dois notamment m'excuser pour ce qui s'est passé sur le clocher ce jour-là et t'expliquer ses actes.
Axel me prit par le poignet et m'emmena vers je ne sus où, ce qui m'inquiéta beaucoup. Non pas que je ne faisais pas confiance à Axel mais… après tout ce qui s'était passé entre nous, j'appréhendais toujours le moment où je serais de nouveau seul avec lui, une fois mon masque tombé.
- Où est-ce qu'on va ?
- Chez moi, on sera plus tranquille.
Sur ces mots, je m'arrêtai, refusant catégoriquement d'aller dans un lieu où Axel aurait une totale emprise sur moi.
Mon compagnon comprit le malaise et tourna la tête, une expression de désolation se lisant sur son beau visage.
- Ne t'inquiète pas, j'ai pas ce genre d'intentions. Je ne vais rien te faire.
- La dernière fois, tu me l'as également dit et pourtant tu m'as violé. Comprends-moi que j'aie peur que ça recommence de la même manière.
- Je sais. Il est trop tard pour réparer ce qui t'as brisé mais il faut vraiment qu'on parle. Au pire, tu pourras toujours m'attacher mains et pieds pour éviter que le fauve te saute dessus !
Je le toisai un petit instant, me demandant s'il s'amusait à débiter des bêtises ou s'il était vraiment sérieux à ce sujet. Je regardai ce sourire franc et soupirai au final.
- Ok, je te suis. Mais si tu tentes quoique ce soit, tu es certain de ne plus me revoir. Je t'aurai prévenu.
Axel acquiesça, un large sourire se dessinant sur ses lèvres, et me reprit la main pour me traîner jusqu'à chez lui. Pas une seule fois, il ne m'avait lâché, comme s'il avait peur de me perdre à nouveau. Enfin, je pensai que c'était une comparaison stupide. Axel n'était pas du genre à avoir peur d'une chose si insignifiante, n'est-ce pas ?
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Je devais tout lui avouer, tout lui dire. Roxas avait droit de savoir la vérité, toute la vérité. Je ne pouvais laisser le blond avec un tel souvenir sans avoir aucune explication sur celui-ci, sur ses agissements. Certes, ce n'était pas de ma faute – c'était la sienne, à lui – mais je me sentais coupable, responsable de ce qu'avait fait mon deuxième moi. Peut-être était-ce stupide de ma part de penser ainsi mais je me devais d'expliquer les raisons de son comportement à Roxas… En espérant bien évidemment que tout s'arrange pour ces deux abrutis.
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Dix minutes plus tard, je me retrouvai dans son modeste studio, plutôt étroit je dois dire. La pièce principale ne contenait qu'une minuscule kitchenette, une télé posée sur une petite table de chevet et un lit qui prenait quasiment tout la place. Axel me demanda de m'asseoir sur ce lit vu l'étroitesse du lieu et il s'adossa contre les étagères de la cuisine, face à moi. Me fixant de son regard perçant, je me sentis tout de suite mal à l'aise, d'autant plus qu'un lourd silence s'installa. Je baissai la tête et lui demandai alors qu'est-ce qu'il avait de si important à me dire. S'en suivit ensuite un discours des plus… surprenants.
Axel, qui était pourtant une personne fière et possédant un égo démesuré, m'avoua tout ce qu'il avait sur le cœur. Il m'expliqua tout. Pourquoi il avait agi ainsi avec moi sur le clocher et pourquoi il n'avait jamais pu me le dire jusqu'à maintenant. Les battements de mon cœur s'étaient accélérés devant tant de confessions. J'avais même rougi quand il avait avoué qu'il avait été jaloux de savoir que j'aurais pu très bien me faire prendre par d'autres mecs de l'Organisation XIII, que cela l'avait mis hors de lui et qu'il avait donc fait n'importe quoi ce jour-là. Axel paraissait tellement sincère en plus, il n'avait pas une seule fois évité mon regard.
- Excuse-moi. » Me dit-il enfin avec désolation « Est-ce que tu pourrais pardonner à un idiot comme Axel ? »
Je le dévisageai avec surprise, comme si sa phrase était insensée. J'eus même une grande envie de lui sauter une nouvelle fois au cou mais cela me paraissait légèrement déplacé. Même si Sora était mon humain, j'étais plutôt du genre réservé et ce n'était pas trop mon genre de réagir d'une telle manière. J'offris un sourire doux à Axel à la place.
- Comment pourrais-je rester insensible face à toutes ses confessions et à autant de sincérité ? J'ai déjà tout oublié.
Axel ouvrit grand les yeux, ne semblant pas comprendre ce que je venais de dire, puis me sourit, soulagé. Il s'avança et s'agenouilla face à moi. A mon niveau, il posa la tête contre mon épaule et me remercia. Il avait entouré de ma taille de ses bras puissants et, les mains dans sa chevelure, la tête posé contre la sienne et les yeux clos, je savourai ces retrouvailles, heureux. Oui, je l'étais. J'étais heureux d'avoir vu Axel m'avouer autant de choses, heureux d'avoir retrouver ce corps contre moi, cet ami qui était d'ailleurs plus que cela à mes yeux. Cette voix m'avait manqué, la chaleur rassurante qui émanait du corps d'Axel aussi. En réalité, Axel tout entier m'avait manqué, et il me semblait que je ne pourrais plus jamais me passer de lui. Je voulais que ce moment dure à jamais.
Je repoussai légèrement l'ancien numéro VIII et observai minutieusement son visage. Si beau, je me souvenais de chaque trait de celui-ci. Mon attention se focalisa sur ses lèvres. Ô combien j'en avais rêvé de les retoucher après ce qui s'était passé entre nous en haut sur le clocher. Car oui, j'avais envie de ressentir ce corps contre le mien, aussi bizarre qu'il en soit. Je voulais seulement qu'Axel soit plus sincère et doux dans ses gestes. Je lui en avais voulu de m'avoir malmené et d'avoir trahi ma confiance mais, maintenant, après avoir entendu toute la vérité, j'avais compris qu'Axel m'aimait, lui aussi.
- Axel… » Susurrai-je, en raccourcissant la distance entre ses lèvres et les miennes, avides.
Ce fut la première fois de ma vie que j'osai embrasser quelqu'un. Le baiser s'approfondit très rapidement et on eut bientôt recours à nos langues. Je sentis mon cœur virevolter quand celles-ci s'unirent et dansèrent ensemble. L'instant fut cependant court car, dès qu'Axel m'avait allongé sur le lit, le rouge brisa le baiser et me fixa d'un air désolé. Je ne compris pas ce regard triste.
- Qu'est-ce qu'il y a, Axel ?
- Désolé. Moi je m'appelle Lea.
Quelque chose se brisa en moi à ses mots. Je vis alors la vérité en face, plus dure que ce rêve dans lequel j'avais été pendant quelques minutes. Comment avais-je pu croire que j'étais face au vrai Axel ? Il avait pourtant tout l'air de l'ancien membre de l'Organisation que j'avais connu. La même voix, les mêmes cheveux, le même visage, le même regard, le même sourire… Il était identique à Axel. J'aurais dû m'en douter en voyant Medy, Ludor et les autres mais j'avais cru qu'Axel aurait été une exception. Comment avais-je pu ? J'étais si minable, lamentable que j'avais espéré faire face au vrai Axel – et non pas son humain. J'étais aveugle, ce n'était qu'une illusion. Et, tout comme son Simili, Lea m'avait menti.
Une bouffée de colère monta en moi. Je me dégageai vivement du roux et sautai du lit pour me diriger vers la sortir.
- Roxas !
- Tu n'es rien qu'un manipulateur, tout comme Axel ! » Gueulai-je, quelques larmes commençant à perler le long de mes joues, honteux de m'être encore fait piéger.
- Une minute, depuis quand je t'ai menti ?
Les doigts effleurant la poignée, prêt à partir, je m'immobilisai à sa remarque. Fixant la porte en bois devant moi, je me rendis compte que c'était bien moi qui avais fait fausse route depuis le départ. Je n'avais pas fait attention mais c'était vrai que Lea n'avait jamais employé la première personne quand il avait parlé des sentiments d'Axel. Je devinai alors qu'il connaissait à la fois les souvenirs et les émotions de son Simili et qu'il avait voulu me dire toute la vérité.
Je ris jaune, baissant la tête. J'étais vraiment le plus gros des imbéciles !
- Pourquoi tu m'as dit tout ça alors que tu n'es même pas Axel ?
Je n'avais fait attention à la présence de Lea juste derrière moi et fus brusquement plaqué le dos à la porte d'entrée, les poignets prisonniers des mains de l'autre homme. Ce dernier me dévisagea avec une expression grave.
- En tant que son humain, je me devais te le dire pour éviter tout malentendu entre vous deux.
- C'est clair qu'il n'y en aura plus vu que je vais sortir de cette chambre et plus jamais vous revoir, lui et toi. » Dis-je froidement, sans ciller du regard « Maintenant, lâche-moi, je m'en vais. »
Malheureusement, je ne pus me libérer de son emprise. Commençant à être effrayé, je lui redemandai de me lâcher mais en vain, il ne bougea pas.
- Non, je ne te laisserai pas t'enfuir, pas après qu'Axel m'ait tant cassé les couilles à ne pas arrêter de me parler de toi.
- Alors rends-le moi !
Cette fois, ce fut Lea qui rit jaune, ne pouvant en croire ses oreilles.
- Impossible !
- Pou-pourquoi ? » M'étranglai-je à moitié, de plus en plus terrorisé.
- Parce qu'Axel ne veut pas revenir. Il ne va plus jamais refaire surface par ta faute. Il se faisait une telle joie de te revoir tout à l'heure et toi tu l'as envoyé bouler comme ça. Tu sais, tu es un sujet très sensible pour lui que, quand tu lui as dit de ne pas approcher, il a été tellement choqué qu'il a décidé de ne plus jamais revoir le jour. Il dit que ce n'est plus la peine de vivre quand celui qu'on aime nous déteste.
Je regardai avec étonnement Lea. C'était alors de ma faute si Axel n'était pas ici, devant mes yeux ? Je l'avais fait souffrir à un point tel qu'il ne voulait même plus vivre ? C'était impossible. Comment avais-je pu ne pas voir cette détresse ? Je l'avais tout simplement ignoré. Je l'avais fuit comme disait Lea.
Ce dernier plaqua soudainement son corps contre le mien, ce qui m'alerta de l'horreur qui allait suivre.
- Qu'est-ce que tu fais !
- Je me suis dis que si je faisais la même erreur qu'Axel, peut-être qu'il reviendrait pour te sauver. Ceci dit, ça ne devrait pas trop te déranger vu que j'ai le même corps que lui.
Terrifié, je tentai de me dégager mais ce fut peine perdue. Lea me tenait fermement. Il avait prit d'une main mes deux bras alors que la seconde se dirigeait vers ma virilité. Impuissant, je le sentais me lécher le cou et je crus que j'allais encore me faire violer. Cette pensée m'horripilait et j'essayai encore de me débattre, de lui crier d'arrêter, les larmes aux yeux.
- Nan, je veux Axel ! Je m'excuse pour ce que je t'ai fait ! Je m'excuse de t'avoir blessé sans faire exprès ! Axel ! Pardon mais j'ai cru que je passais pour le plus gros des idiots quand j'ai voulu te revoir ! Je te pensais avec Saïx quand je l'ai vu à tes côtés et du coup j'ai cru que tu n'avais plus rien à faire de moi, voir même que tu m'avais menti depuis le début ! Axel, reviens, je t'en prie, AXEL !
Lea m'avait lâché et je m'étais affalé par terre, recroquevillé sur moi-même comme pour me protéger de mon ravisseur.
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Enfermé au plus profond de moi, je tournai le dos au monde. Lea me demandait de retrouver celui que j'aimais mais je refusai de le faire. Roxas m'avait dit de ne pas le suivre, de ne pas l'approcher. C'était la troisième fois qu'il l'avait dit. La première était lors de notre mission au Pays des Merveilles après ce qui s'était passé sur le clocher et la deuxième lorsque Roxas avait quitté l'Organisation XIII. Il m'avait toujours repoussé depuis cet accident où je n'avais pu me contrôler. Dire que j'avais tenté après l'avoir vu s'en aller de le ramener vers moi et qu'il me repoussait encore aujourd'hui. Avais-je fait quelque chose d'irréparable ? Si c'était alors le cas, il était préférable pour moi de ne plus réapparaître dans le vrai monde. Qui pourrait se regarder dans la glace après s'être fait détester par celui qui comptait le plus cher dans notre cœur à tel point qu'il ne voulait plus nous approcher ? Pas moi en tout cas, je ne pouvais pas vivre dans ces conditions.
Alors que je croyais que je n'allais plus être capable de revoir la lumière du jour, j'entendis une voix m'appeler. Celle-ci, lointaine, se rapprocha. Peu de temps après, je réussis à identifier cette voix et compris ce qu'elle disait. C'était Roxas.
- Nan, je veux Axel ! Je m'excuse pour ce que je t'ai fait ! Je m'excuse de t'avoir blessé sans faire exprès ! Axel ! Pardon mais j'ai cru que je passais pour le plus gros des idiots quand j'ai voulu te revoir ! Je te pensais avec Saïx quand je l'ai vu à tes côtés et du coup j'ai cru que tu n'avais plus rien à faire de moi, voir même que tu m'avais menti depuis le début ! Axel, reviens, je t'en prie, AXEL !
J'avais bousculé Lea pour voir de mes propres yeux ce qui se passait dehors. Je vis, à mes pieds, Roxas en boule en train de sangloter. C'était moi qui l'avait mis dans cet état ?
- Roxas…
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- Roxas…
Cette voix me sembla différente de celle de Lea. Non pas qu'elle n'était pas la même quand on l'écoutait comme ça mais j'eus l'intuition qu'une autre personne parlait. C'était très bizarre comme impression.
Avec beaucoup de mal, je relevai la tête et aperçus que mon ravisseur était agenouillé devant moi. Cependant, ce n'était plus Lea, c'était quelqu'un d'autre…
- A…Axel ? » Demandai-je timidement, ayant peur de me tromper à nouveau « C'est vraiment toi ? »
L'homme aux cheveux de feu me sourit gentiment, le regard rempli de douceur, et c'était à ce moment précis que je pris conscience qu'Axel était vraiment en face de moi. Je me retrouvai enfin devant lui. Je ne pus retenir cette fois-ci mon bonheur et me jetai sur lui, l'étreignant fort contre moi pour bien me dire que je ne rêvais pas. Nous nous retrouvâmes allongés à même le sol et je ne cessai de dire son nom comme pour essayer de le garder avec moi et éviter qu'il parte de nouveau. Il rit de ce rire que j'aimais tant, qui m'avait tant manqué. Mon dieu que ça faisait du bien de le retrouver pour de bon.
- Roxas, tu m'étrangles !
Je me relevai légèrement en m'excusant, ce qui fit sourire Axel qui m'ébouriffa les cheveux.
- J'suis content de te revoir.
- Tu sais, j'aurais jamais cru te recroiser. » Avouai-je sur un ton triste en baissant les yeux.
- Bah, c'est Dieu qui ne voulait pas d'un abruti comme moi !
Je ris puis plongeai mon regard dans ses yeux vert émeraude. Axel devint un peu plus sérieux, caressant une de mes mèches blondes.
- Je crois qu'on m'a donné une seconde chance. » Dit-il tout en passant ses doigts sur mes lèvres.
Je rougis légèrement, les battements de mon cœur s'accélérant. Axel se releva légèrement, s'accoudant au sol, et m'embrassa. Ce fut un moment très agréable. Nos langues s'entrelacèrent, unies et heureuses de retrouver leur moitié. Nous passâmes de longues minutes ainsi, les lèvres collées, jusqu'à ce qu'une question me traversât l'esprit et m'inquiétât.
- Et Lea ? » Murmurai-je, me détachant du roux.
- Il est désolé pour tout à l'heure. Il voulait juste que je me bouge le cul pour aller te parler. Lea est un peu têtu mais au fond il est gentil.
- Comme toi ! » Ris-je alors qu'Axel protesta, faisant la moue.
Je lui volai un chaste baiser pour me pardonner et il retrouva tout de suite sa bonne humeur.
- Enfin, si tu t'inquiètes de le voir débouler à l'improviste dans ce corps de rê-ve (très modeste cet Axel XD), t'as pas à t'en faire. Il m'a promis de rester sage quand tu seras avec moi.
J'acquiesçai le sourire aux lèvres, me disant que ce Lea allait quand même me manquer – même s'il m'avait vraiment fait flipper tout à l'heure. Enfin, je préférais revoir Axel que de me servir de Lea comme substitut…
- Oh fait, c'était quoi cette histoire avec Saïx ? » Me demanda mon partenaire en fronçant des sourcils.
- Ah !
J'avais complètement oublié cette affaire dis donc ! De toute façon, je n'avais plus rien à cacher à Axel, pour peu d'être ridicule, lui – enfin Lea – m'avait tout avoué sur ses sentiments et la raison pour laquelle il m'avait violé.
- Disons que je sais par Luxord que tu as été avec Saïx et j'ai eu peur que je ne sois là que pour le remplacer, en pensant que tu l'aimais...
Sur le coup, Axel éclata de rire, ne semblant pas y croire un seul de mes mots.
- N'importe quoi ! C'est Luxord qui t'a raconté ça ? Pffouhaha ! Nan sérieux, c'est pas ce que tu crois. Disons que Lea et Isa sont potes depuis leur enfance et qu'une fois, après une soirée bien arrosée vers leurs années de lycée, l'un s'est retrouvé dans le cul de l'autre, enfin tu vois le genre ! Mais ça ne va pas plus loin !
Je fixai avec surprise Axel. C'était donc ça la relation entre Lea et Isa ? Je fus étrangement soulagé.
- Et moi, tu as bu en venant sur le clocher ce jour-là ?
Le plus grand rit tendrement. Il me jeta un regard enjôleur qui me séduit très facilement.
- C'est toi qui m'as rendu ivre mort.
- Pff, idiot.
- On changera pas !
Je mis mes bras autour de son cou et l'embrassai une seconde fois, plus ardemment que dans notre premier échange. Nos langues dansèrent dans une danse frénétique, se séparèrent le tant de reprendre une bouffée d'oxygène et se retrouvèrent de nouveau. A califourchon sur mon amant, je sentis l'une des mains de celui-ci filer dans mon boxer, me massant la fesse droite et me caressant l'entrée de mon intimité. Je me raidis de stupéfaction et de plaisir et me détachai des lèvres de ma moitié pour y laisser sortir un soupir.
- Tu as pris plus d'assurance depuis la dernière fois. L'aurais-tu fait avec d'autres hommes que moi ?
En retrait, je défiai Axel des yeux tout en essuyant un filet de bave qui coulait encore le long de mon menton.
- Quoi, serais-tu jaloux ?
Je n'aurais jamais pu avouer à ce dernier que je m'étais touché des nuits entières en pensant à lui…
Voulant me clouer le bec, Axel décida d'insérer un doigt dans mon anus. Sous cette pénétration inattendue, je me crispai à quatre pattes au-dessus de celui-ci.
- Et toi, tu m'as fait quoi avec Saïx ?
- Ah, Axel…
Je jetai un regard à celui-ci, le suppliant d'arrêter. Il me dévorait des yeux et sourit, l'air satisfait.
- Bon, au lit !
Il enleva son doigt de mon intérieur, se releva et me porta jusqu'au lit – enfin, le verbe ne convient pas vraiment vu que le lit était juste à côté… Je me retrouvai ensuite en dessous, avec un sublime Axel à califourchon sur moi et qui n'arrêtait pas de me toiser. Il ne pouvait se détacher de mon corps comme moi avec le sien. Je remarquai que son regard se portait vers mon froc. Je rougis.
- Quoi ?
- Tu…
- Je sais.
Le silence me parut embarrassant. Je tentai donc de le rompre et de faire avancer lentement les choses. En évitant de trop penser, je déboutonnai mon pantalon, ouvris la fermeture et descendis légèrement mon boxer. Tout en révélant mon érection à Axel, ce dernier ne put s'empêcher de rougir légèrement, ce qui m'attendrit. Je remarquai également la bosse qu'il y avait dans le jean de mon amant. J'y posai doucement une main.
- Toi aussi. » Chuchotai-je en brûlant encore plus au niveau du visage.
D'ailleurs, il n'y avait pas que là que j'avais chaud. Mon corps tout entier était en feu et, dans ma tête, tout était en chantier. Je m'affolai intérieurement, terrorisé par mes propres initiatives. Comment osais-je me dévêtir sous ses yeux et puis après toucher sa bosse ?
- Hm. » Fit Axel avant d'ouvrir lui aussi son froc et de me dévoiler ce qu'il y avait caché derrière.
Je susurrai le nom du plus grand, sentant mes joues rougir encore plus. Il se baissa pour me donner un doux baiser puis il frotta délicatement sa virilité contre la mienne. Je laissai échapper des soupirs de satisfaction puis je sentis la main d'Axel faire des va-et-vient contre mon entrejambe et la sienne. Il me demanda qu'on vienne ensemble. J'acquiesçai et l'enlaçai. C'était si bon, toutes ces vagues de plaisir venant d'en bas. Je sentais même des papillons dans mon ventre – comme dirait Naminé.
- Roxas, t'es prêt ? » Me chuchota Axel entre deux longs râles, d'une voix suave.
- C'est dur de t'attendre… » Lui dis-je, les yeux fermés.
Je poussai enfin un cri d'extase, éjaculant sur mes vêtements et ceux d'Axel qui me suivit et se libéra également. Je me relevai, embêté de voir mes habits salis. Qu'allais-je dire aux autres quand je reviendrais dans cet état-là ? Enfin, je n'avais pas non plus envie de partir et de m'éloigner d'Axel…
- C'est pas grave. J'irai les laver après. » Me rassura le plus grand qui avait bien vu que je m'inquiétais en ce qui concernait ma tenue.
Il enleva son T-shirt et je crus mourir de chaud. Je n'avais jamais vu Axel torse nu auparavant. Je n'aurais donc jamais cru qu'il aurait été aussi bien foutu, même dans mes plus beaux rêves. Sa fine taille, ses muscles bien dessinés, sa peau brûlante, tout de lui était attirant. J'eus honte de mon propre corps en voyant le sien…
- Qui aurait cru qu'on aurait fini au lit aussi tôt ? » Plaisanta-t-il sur son habituel ton blagueur.
Je baissai la tête, ne faisant pas tellement attention à ce qu'il venait de dire, troublé par la splendeur de son corps. Il vit alors qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas et s'enquit rapidement.
- Ton corps… Il est si beau… » Chuchotai-je, évitant de le regarder, d'une voix à peine audible.
Mais il avait entendu. Bizarrement, Axel ne rit pas. Il défit la fermeture éclair de mon haut et entrouvrit celui-ci alors que je protestais.
- Qu'est-ce que tu fais ! » Grognai-je, les sourcils froncés.
- Regarde.
Axel contemplait d'un regard oblique, à moitié rêveur, mon torse. Ses doigts effleurèrent délicatement ma peau et je frémis.
- Cette peau pâle...
Il fit descendre ses doigts, les laissant au passage retracer mon corps.
- Ces abdos finement dessinés…
Ses doigts remontèrent jusqu'à mon cou.
- Cette nuque qui semble si fragile…
Puis redescendirent encore une fois mais moins bas.
- Et ces tétons roses… Vraiment, j'ai rien pu oublier. Ce corps, ton corps, me hante depuis ce jour-là. Je l'ai en permanence dans la tête… »
Il plaqua son front contre mon buste, les yeux clos.
- Il y a aussi ton visage, ton sourire, ton regard, tes expressions, tout. Roxas… Je t'aime.
Le temps s'arrêta un instant, mon cœur aussi. Je n'y crus d'abord pas puis renonçai à douter de l'homme à la crinière de flammes. Si Axel m'avait dit qu'il m'aimait, c'était qu'il le pensait. Je n'avais pas à me demander s'il me disait la vérité ou non. Non, je n'avais plus qu'à me donner corps et âme à lui, car cet amour était bien réciproque.
- Axel… » Murmurai-je, caressant ses doux et longs cheveux, ému par sa déclaration.
Il bougea légèrement et je sentis sa langue, si chaude, titiller mon téton droit. Je levai les yeux au plafond et soupirai de plaisir. Chaque geste, chaque toucher d'Axel sur mon corps me rendait fou, m'envoyait autre part. Je voulais encore que ce moment d'intimité entre nous dure une éternité.
Axel m'allongea lentement sur le matelas. Il quitta mon téton pour descendre au niveau de mon nombril et lava mes abdos des semences encore présentes sur ma peau. Ce contact entre sa langue et mon épiderme eut pour effet de raviver mon petit copain qui avait déjà récupéré. Mon amant gloussa à cette nouvelle réaction et vint s'occuper de ma seconde érection, me faisant découvrir ce qu'était une fellation digne de ce nom.
J'écarquillai les yeux en sentant sa langue titiller mon gland, mais la surprise fut très vite remplacée par le plaisir. La bouche de ma moitié vint ensuite englober ma virilité qui se retrouvait dans un milieu si chaud que ça en devenait insupportablement bon. Je me courbais et échappais un râle à chaque va-et-vient de la bouche d'Axel qui devenait à chaque fois plus rapide que le précédent. Le maître du feu avait enlevé mon pantalon et mon boxer et massait d'une main mes bourses. Appelant Axel dans mes râles, je ne pus plus me retenir face à autant d'extase et jouis dans la bouche de celui que j'aimais. Ce dernier ne se retira pas mais avala mon nectar comme s'il s'en délectait – alors que je savais que c'était dégueulasse. Je lui dis qu'il n'avait pas à le faire mais il refusa d'arrêter, avalant tout jusqu'au dernier sperme.
Il se redressa enfin et nous nous échangeâmes un regard. Moi, j'étais complètement dans une autre dimension. Lui semblait soucieux.
- Roxas, est-ce que je peux en finir ?
- Vas-y, mais soit plus doux que la première fois, s'il te plaît.
Axel acquiesça. Il voulut m'embrasser mais se retint, prenant sans doute conscience qu'il avait encore de la semence entre les lèvres. Il me montra deux doigts et je compris ce qu'il voulait. J'ouvris automatiquement la bouche et il y fit entrer son index et son majeur. Quelques temps plus tard, il les ressortit, enduits de ma salive qui remplacerait le lubrifiant. Ayant écarté les jambes depuis bien longtemps, je vis Axel approcher sa main vers l'entrée et fit pénétrer ses deux doigts. Je me crispai sous la douleur. Ma moitié sembla essayer d'aller tout doucement afin de me faire le moins mal possible. Il ondula son majeur et son index à l'intérieur puis, voyant que je me détendais, fit les ciseaux. Il y eut le même exercice avec l'annulaire en plus.
Sentant des vagues de plaisir monter en moi, je signalai à Axel qu'il pouvait maintenant y aller, même si j'appréhendais le moment de la véritable pénétration. Le rouge retira sa main et se positionna, me soulevant légèrement. Il me jeta un dernier regard anxieux mais je lui souris en guise de feu vert. Il était si attentionné que c'en était touchant bien qu'un tantinet embarrassant.
- Je vais maintenant te montrer qu'est-ce qu'est vraiment faire l'amour. » Me déclara Axel avec des yeux doux.
Il s'inséra lentement en moi. Je me crispai, pas habitué à ce genre de choses. Mon partenaire avait réussi à complètement rentrer son entrejambe en moi et attendait que je me détende pour bouger. Je lui dis de continuer et Axel fit un léger mouvement des hanches. Je laissai échapper un cri à la fois de douleur et de plaisir.
- Roxas, je vais pas pouvoir me retenir si t'agis de manière aussi sexy…
- Idiot ! » Grognai-je.
Axel me sourit tendrement, refaisant un coup de rein un peu plus puissant que celui d'avant, créant une vague de plaisir dans tout mon corps.
- Axel, viens… » Lui demandai-je en tendant les bras.
Je voulais le sentir contre moi, je voulais sentir son corps chaud, me brûler à lui…
L'homme aux cheveux de feu se baissa légèrement et je pus le prendre dans mes bras. Il me dit qu'il allait continuer, je lui donnai mon accord et il commença alors une série de va-et-vient qui s'accéléra. La douleur avait laissé place au plaisir. Je bandai de nouveau.
Axel me fit signe qu'on allait changer de position. Confiant, je le laissai faire et me retrouvais à moitié à quatre pattes avec derrière moi Axel à genoux. Mon corps tremblait, en sueur. A chaque coup de reins du roux, à chaque fois que son gland se cognait à ma prostate, l'extase montait en moi et laissai échapper de ma bouche un râle de satisfaction. Ma tête était vide. Plus rien n'était rationnel pour moi. J'étais seulement conscient de l'union entre Axel et moi, qu'on ne faisait plus qu'un, et j'en redemandais encore. Derrière moi, ma moitié criait mon nom d'une voix si suave et excitante que je ne pus m'empêcher de venir tout seul. Je salis les draps rouges mais nous nous enfichâmes. L'heure n'était pas à se soucier des conséquences de cet acte charnel…
- Roxas, c'est…
- Han ! D'accord…
L'acte avait atteint son paroxysme. Ses coups de reins nous envoyaient ailleurs, dans un monde qui me semblait à la fois corrompu mais indescriptiblement beau. C'était donc ça faire l'amour avec l'être qu'on chérissait ?
Enfin, Axel poussa un râle plus long que les autres et se libéra en moi. Je sentis les fruits de notre amour s'écouler à l'intérieur de mon corps. Axel se retira enfin alors que je m'affalai sur le lit, exténué et quasiment inconscient. Axel me suivit et tomba sur le matelas à côté de moi.
- Axel, qu'est-ce qui s'est passé ? » Le questionnai-je, la tête enfouie dans la couette.
Le roux éclata de rire, se redressant légèrement, le dos appuyé contre le mur voisin.
- J'crois que t'as eu un orgasme !
Je grognai, le visage écarlate.
- Enfin, t'es vraiment un petit pervers. T'as joui trois fois et moi que deux fois !
Je tournai la tête et le dévisageai, sérieux.
- Tu veux une fellation ?
Axel me sourit tendrement et me caressa la joue, avant de se pencher et de m'embrasser sur le front.
- Nan, c'est bon. Je pense que notre journée a été assez remplie en émotions. Reposons-nous maintenant.
Je hochai la tête et allai me blottir contre mon amant.
- Axel…
- Oui ?
Je n'avais plus peur de dire ces trois mots. Nous étions maintenant des humains. Les sentiments que nous ressentions étaient bien réels. Et puis, après ce qui s'était passé entre Axel et moi aujourd'hui, j'étais entièrement sûr de la véracité de ses paroles…
- Je t'aime… » Murmurai-je timidement, les yeux clos, la tête posé contre son buste.
Je sentis une main chaude et rassurante passer dans mes cheveux.
- Moi aussi, Roxas… Je t'aime.
A ces mots, je m'assoupis et sombrai dans le monde du rêve, convaincu que je ne pourrais jamais plus me séparer de l'ancien huitième membre…
000
Cela faisait peut-être bien deux heures que Roxas s'était endormi. J'avais réussi à mettre la couverture sur nous mais je ne pouvais sortir du lit : Roxas me tenait bien fermement. De toute façon, je n'avais aucune envie de me lever. Mon paquet de cigarettes à portée de main, je pris une clope et l'allumai. Consumant lentement celle-ci, je levai les yeux et regardai la nuit s'installer à l'extérieur. Le lampadaire de la rue d'en face éclairait légèrement la chambre, c'était suffisant. J'avais la flemme d'aller allumer la lumière, de plus que je pourrais réveiller mon adorable Roxas. Ne trouvant pas le sommeil, j'allais me taper la discute avec Lea qui me félicita d'avoir enfin avancer dans ma vie amoureuse, depuis le temps. Je n'avais pas arrêté de le faire chier avec Roxy.
- Ca me fait juste bizarre de voir que tu te tapes un mec comme lui. » M'avoua-t-il.
- Pourquoi ? Ah, j'viens de comprendre. C'est parce qu'il ressemble comme une goutte d'eau à ton Ven ?
Lea ne me répondit pas. Je souris, reprenant une bouffée de nicotine.
- Il te plaisait, c'est ça ?
- Mais non, pas du tout !
- Allez, j'en suis sûr ! Toi et moi on a les mêmes goûts ! » Charriai-je.
Lea n'eut le temps de protester. Nous entendîmes une clé s'insérer dans la serrure et la porte d'entrée s'ouvrit. Quelqu'un s'avança et sans même tourner la tête, nous savions qui était venu nous rendre une petite visite.
- Isa.
Ce dernier n'avait pas non plus allumé la lumière. Ses yeux allèrent de moi à Roxas, allongé contre moi.
- T'as enfin avancé ?
- Comme tu peux le voir. Tu t'attendais à quoi ?
- Que tu le laisses t'échapper encore une fois. Faut dire que t'es tellement doué en la matière.
- Maieuh ! J'pourrais en dire autant de toi avec Ludor !
L'homme à la cicatrice grogna et je compris qu'il valait mieux ne pas s'attarder sur ce sujet si je voulais rester en vie. A côté de moi, Lea rit et je sus exactement à quoi il pensait. Nan mais, comment aurait-on pu croire que ces deux-là auraient fini ensemble – même si, c'était plutôt Ludor qui avait fait du rentre-dedans à Isa ?
- Trêve de plaisanterie, qu'est-ce qui t'amène chez moi ?
- Ca.
Mon camarade me tendit une enveloppe et j'ouvris grand les yeux, reconnaissant tout de suite l'objet en question.
- Je l'ai trouvée dans un des passages ténébreux. Je me suis dit que ça devait t'appartenir mais j'ai pas voulu te le donner avant, de peur que tu me fasses une dépression ou quelque chose dans le style.
- Saïx !
Je lui arrachai des mains l'enveloppe et en sortis un bâtonnet sur lequel était écrit « winner ». Je souris finalement et lançai un regard rempli de gratitude.
- Merci.
L'ancien bras droit de Xemnas secoua la tête puis s'en alla en silence. Lea me balança que Saïx était toujours aussi sociable. J'en ris. Je jetai ensuite un œil à Roxas qui dormait toujours à poings fermés. Demain j'irais lui acheter une de ces glaces à l'eau de mer et nous irions en manger ensemble, en espérant bien sûr que ce ne soit pas la dernière fois qu'on en dégusterait tous les deux...
Et voilà, c'est fini ! Une happy end comme promis ! X3
Bon, j'vais faire quelques petites remarques sur ce chapitre (attention le racontage de life XD) :
1- J'ai trop galéré pour trouver un nom potable à l'humain de Luxord. Sérieux, c'est quoi ces lettres ? XD Ca fait même "Lourd" ! XD Bref, Ludor était le seul prénom à peu près acceptable... même si ça fait un peu penser à Médor XD (et merci pour ton aide Shirley_no_Gemini ^w^)
2- J'ai mis aussi - je sais pas pourquoi - Lumina à la place de Lumaria au début XD (merci Okami de me l'avoir fait remarquer ^^')
3- Hu, hu, je sais pas où m'est venue l'idée de mettre SaÏx/Isa et Luxord/Ludor ensemble (enfin, ça doit pas trop surprendre ceux qui lisent habituellement mes fics vu que je fous toujours n'importe qui ensemble XD)
4- Lorsque Roxas a proposé à Axel de lui faire lui aussi une fellation, j'ai failli mettre entre parenthèses : Et tout le monde va dire "OUI, VAS-Y ! 8D" XD
5- Pour le titre de ce chapitre, j'hésitai entre "Renaissance" et "Seconde chance". Lequel est le mieux d'après vous ? Moi, j'en ai aucune idée, j'suis généralement nulle pour les titres ! XD
6- J'me suis fait sérieusement chier à écrire une seconde fois les commentaires, mon ordi a bugué au mauvais moment TT*
7- Et BON ANNIVERSAIRE LILOU-CHAN ! 8D
Bref, nos chemins se séparent ici, je vous souhaite une bonne journée à tous (voir de bonnes vacances pour les veinards qui le sont XD), merci d'avoir lu cette fiction (encore de l'Akuroku, on s'en lassera jamais XD) et pour vos reviews ^^
Gros bisous à tous !