Titre : Il m'a tout pris
Auteur : Yuuki Momoru
Couple : NaruSasu
Rating : M
Disclaimer : Les personnages de Naruto et Naruto lui-même ne m'appartiennent pas !
Note : Je republie les chapitres après les avoir préalablement corrigé, du moins j'ai essayé de corriger les plus grosses fautes.
Bonne lecture à tous !
brefs flash back de Sasuke
PROLOGUE
« Laissez-moi tranquille, laissez-moi le tuer, de mes mains, de mes propres mains, je veux mettre fin à sa vie. Laissez-moi y aller ! Vous ne savez rien ! Vous ne savez pas ce que ça fait de tout perdre ! Vous n'êtes que des hypocrites ! Laissez-moi le tuer ! »
C'était une belle matinée à Konoha, Naruto s'était levé assez tard, comme toujours. Il s'étira de toute sa longueur, en baillant et regarda d'un œil morne le réveil qui indiquait : 9:02. Il était encore en retard, ça ne changeait pas. Il fusilla l'appareil comme pour le briser par la seule force de sa pensée, et se mit à soupirer. Il n'avais pas la volonté de sortir de son lit, mais il savait que bientôt Sakura lui téléphonerait pour le rappeler à l'ordre. Ce fût donc avec lassitude qu'il quitta sa couette et posa un pied sur la moquette.
Il lorgna son petit trois pièces, et vit sans étonnement le bordel accumulé depuis ces trois premiers mois, des chaussettes sur sa table de cuisine, des tonnes de CD débordants d'un carton, des plats de ramens vides avec seulement quelques pâtes au fond du bol, des magazines pas très cleans qui avaient élu pour domicile le dessous de son lit, et des troupeaux de moutons dans les coins les plus reculés, il sourit, un véritable appartement de vieux adolescent. Jusqu'ici il avait vécu à l'orphelinat, mais il a eu dix-huit ans et comme tout jeune homme de cet âge, il souhaitait voler de ses propres ailes, même si c'était dans le bordel. Il rêvait de vivre des aventures incroyables, faire des rencontres géniales, mais très vite, la routine s'est installée, et les bols de ramens vides s'empilaient désespérément dans l'évier de sa petite cuisine.
La routine était son pire ennemie, Naruto était un jeune majeur imprévisible et qui aimait la fête, les choses imprévues, les soirées qui finissaient dans les cuvettes, les petits passe-temps avec Kiba qui adorait prendre des photos des filles dans les vestiaires de la salle de sport, les cartouches d'encre vides que l'on transformait en fléchette pour les coller au plafond sans que le prof ne les remarque, les chewing-gum que l'on collait sur le siège du pouilleux de la classe. Ouaih, il trouvait ça fun. Il était entré dans une fac, mais il ne se lassait pas de faire ce genre de conneries. Les filles le trouvaient gamin et très con, mais il ne s'en formalisait pas. Seule Sakura le laissait l'approcher, alors il en profitait un peu, même si ce n'était pas au goût de la jeune fille, qui avait une sacrée force sois-dit en passant.
A ce moment-là, il ne savait pas...
Il ne savait pas encore à quel point, sa vie allait basculer. Il ne savait pas à quel point il regretterait sa petite vie tranquille, ses chaussettes et ses caleçons sales sur sa petite table basse, les regards des jeunes filles exaspérées par ses remarques obscènes et ses sifflements intéressés.
Il soupira avec grâce, et tout en se grattant l'abdomen, se dirigera d'un pas nonchalant vers sa petite salle de bain, il prit sa brosse à dent qui était posée sur le lavabo. Il n'avait qu'à se retourner pour se retrouver face à face à la cabine de douche. Il passa la brosse à dent sous l'eau, et fixa un instant le tube de dentifrice qui était encore ouvert et presque vide. Il appuya comme un forcené sur le pauvre tube, et finit par le rouler, de l'air s'en échappa. Il soupira de nouveau ; il était déjà en retard.
- Va falloir acheter du dentifrice...
Il passa frénétiquement sa brosse sur ses dents et cracha dans le lavabo. En bref, Naruto vivait ça tous les matins, le dentifrice vide depuis trois jours, les briques de lait périmées depuis... ; depuis un peu plus d'une semaine, les cafards qui s'amusaient dans ses restes de ramens. Cela était devenu son quotidien, il ne s'en plaignait pas, sachant que Iruka a dû économiser énormément pour lui offrir ce trois pièces, de quoi s'habiller et se nourrir pendant quelques mois avant qu'il ne trouve enfin un travail, et surtout les frais d'inscription pour étudier à l'université.
Une fac de lettres, bon pas très huppée, mais une fac quand même. Il en avait fallu de peu pour qu'il puisse être accepté, avec ses notes. La directrice était une femme très violente et à la poitrine énorme...quand, comme possédé par une force invisible, il eut eu le malheur de loucher sur son décolleté, il eut cru mourir. Il frissonna à ce souvenir et reprit une cuillerée de ses céréales préférées. Il écoutait distraitement la radio qu'il avait allumé après être sorti de la douche, et continua de manger sans faire attention au débit de paroles de l'animateur :
« ...le survivant du massacre Uchiha a été transféré dans un hôpital psychiatrique, les récents évènements dont la perte de la totalité de sa famille et la fuite du responsable : son propre frère, ont eu raison de lui...
- En effet, Fred, il semblerait qu'il s'en serait pris à son tuteur, manquant de l'étrangler. Sasuke Uchiha est dans un état des plus déplorable. D'après les médecins, il faudra des années de thérapie pour permettre à ce jeune garçon d'à peine seize ans de pouvoir vivre normalement et de pouvoir guérir de ce traumatisme... »
Naruto bailla, cette histoire de massacre...on l'entendait partout. Elle passait à la télé depuis plus de trois semaines, les médias ne semblaient pas s'en lasser. Bon c'est vrai, c'était pas commun qu'un type bute toute sa famille avec sang froid, mais après pratiquement un mois, il faudrait passer à autre chose. Sur cette pensée, Naruto se leva en se grattant la nuque.
Il étira ses bras après avoir essayé de faire tenir en équilibre son bol sur la pile de vaisselle. Quoiqu'il fasse, même avec la meilleure volonté du monde, cette pile de vaisselle restait inébranlable à ses regards assassins. Mais, au fil du temps, il s'en était accommodé, et en était presque fier, la considérant comme son œuvre d'art.
- Il faudrait que je prenne des photos, ça inspirait sûrement Sai, dit-il en riant.
Comme tous les jours, il fallait qu'il se rende à l'école...bon en retard mais comme disait le dicton (le préféré de Kakashi-sensei) : « Vaut mieux tard que jamais. » Il sourit au coin et se dépêcha de mettre sa veste rouge alors que son portable orange se mit à sonner, avec un air des Rolling Stones : Satisfaction. Il déglutis et le prit avec précaution, il savait déjà qui c'était...
- DÉPÊCHE-TOI BOUGRE D'IDIOT ! Hurla la voix sans ménagement.
- Sa-Sakura ! Ça va ? Demanda t-il d'une toute petite voix.
- NON ÇA NE VA PAS ! T'ES EN RETARD !
Il éloigna le combiné de sa pauvre oreille et se chaussa ses converses noires déjà bien bousillées. Et tandis qu'elle le traitait de tous les noms d'oiseaux possibles et imaginables, il sortit et courut dans les rues bondés de Konoha.
- Je vais prendre le dernier train. J'arrive, ne t'inquiète pas !
- COMME SI J'ALLAIS M'INQUIÉTER POUR UN IMBE-
Elle avait beau dire ça, Naruto savait bien qu'elle s'inquiétait. Elle avait tendance à le considérer comme son petit frère et avait la fâcheuse habitude d'être étouffante. Toujours au petit soin pour les autres, et bizarrement ce comportement lui rappelait Iruka, ça le rassurait de l'avoir auprès de lui, pour l'empêcher de faire de grosses conneries. Il sourit tout en mettant les mains dans les poches et, arrivé à la gare, regarda le panneau d'affichage électronique au dessus de lui.
A ce moment-là, il ne se doutait pas...
Le train allait arriver dans un peu plus de deux minutes. Naruto n'avait pas pu aller sur le campus de la fac, faute de place, et devait traverser la ville pour rejoindre l'école. Mais rien à faire, les horaires de train lui passaient par-dessus la tête, et il le ratait systématiquement, si bien que Kakashi-sensei (lui-même victime de ces horaires diaboliques...) ne lui comptait pas ses retards.
Il s'assit sur le banc et se mit à fixer le bout de ses chaussures, ça lui rappelait l'orphelinat, quand il attendait devant la classe. Les autres le trouvaient trop turbulent et trop chiant. Il ne jouait jamais avec eux, mais leur faisait des crasses.
Comme la fois où il avait planqué des tonnes de vers de terre dans le lit de ce type qui le frappait souvent, quel était son nom déjà ? Naruto sourit un instant en se remémorant la tête que ce sale gamin avait tiré en voyant le massacre.
Le train arriva dans un bruit strident, il releva la tête et se remit debout. Une voix électronique annonça les arrêts prévues, il n'y fit pas attention et entra.
Le cauchemar allait commencer.
Il ne vit pas ces types pénétrer dans le train, leurs regards lubriques, avides, dangereux, chacun cachant quelque chose sous leurs manteaux.
D'un pas nonchalant, il s'assit au fond, sur un siège qui longeait la largeur du compartiment et mit ses écouteurs. Il n'en avait pas l'air, mais Naruto aimait la musique assez douce, Watt de Hooverphonic, il se laissa transporter par la voix du chanteur dès les premières notes, puis il ouvrit les yeux et regarda autour de lui. Lorsqu'il était enfant, il accompagnait Iruka en ville pour s'acheter des vêtements ou un cadeau pour son anniversaire, en prenant le train. Déjà à l'époque, il n'était pas de nature patiente, alors pour s'occuper durant le trajet, il imaginait la vie des gens qui l'entouraient, il en riait, et Iruka lui demandait souvent de se calmer.
Il vit un jeune couple qui se bécotait dans un coin, se donnant des petits sourires coquins, ça lui rappelait à quel point il était seul. Pas une seule petite-amie depuis ces dix-huit ans d'existence, si ce n'était pas malheureux. Il les maudit silencieusement et leva les yeux au ciel tandis qu'ils gloussaient après un furtif baiser. Il passa à trois vieilles dames qui discutaient avec passion des séries du moment, un certain Chuck Norris dont la barbe les faisait rêver...il grimaça en froussant le nez et monta le son de son mp3 afin de ne plus entendre leurs babillages.
Il tourna la tête de nouveau, passant par des inconnus, une mère avec sa petite fille qui lui sourit en rougissant, Naruto lui fit un petit coucou de la main, et elle se mit à rire discrètement. Des jeunes aussi, des lycéens sans doute. Et puis une bande de gars, un peu baraqués. Ils semblaient regarder partout autour d'eux avec suspicion. Naruto pencha un peu la tête et fronça les sourcils se demandant qui ils pouvaient bien être.
Il haussa imperceptiblement les épaules et passa à quelqu'un d'autre. Ce qu'il vit, le figea. Un jeune homme, sans doute moins âgé que lui, était recroquevillé sur lui-même, tremblant et se balançant d'avant en arrière. Naruto ne voyait pas son visage, caché par ses bras qui entouraient ses genoux avec force, c'était comme s'il cherchait à disparaître, à cesser d'exister. Naruto ne vit que ses cheveux noirs, dressés en pics sur l'arrière de sa tête. Soudain, le jeune homme, remonta les manches de son gilet noirs, cachant ses mains pâles. Peut-être était-il malade en train ? Ou bien en avait-il peur ? Se demanda Naruto, en repensant à sa réaction quand il a cru voir des fantômes dans le grenier de l'orphelinat. Tout le monde s'était moqué de lui, d'ailleurs.
Il laissa ses questions de côté, pensant que ça ne le regardait pas et referma les yeux, fredonnant une chanson qu'il aimait bien. Le train démarra doucement, et fila vers son premier arrêt.
Il ne vit pas l'un de ces hommes partir vers la cabine du conducteur, et les autres se répartirent dans chacun des compartiments. Naruto regarda distraitement dehors, les mains dans les poches, totalement ailleurs.
Quelques minutes s'étaient écoulées, doucement, comme un compte à rebours. Naruto s'en rendit compte, par une sensation étrange, comme un très mauvais pressentiment, une pression sur son cœur. Il tourna lentement la tête vers l'un de ces hommes et vit, comme au ralentit, une arme sortir de son manteau.
Des cris de surprise, des cris aigus retentirent, alors que la voix rauque, grave, s'éleva dans le compartiment.
- On se tient tranquille, si tout le monde est bien sage, peut-être que je vous donnerais des bonbons au chocolat...
Naruto écarquilla les yeux, et s'enfonça dans son siège comme si un passage allait s'y créer. Le ton qu'employait cet homme était plaisantin, mais son regard ne riait pas...
- Alors un geste...et vous êtes morts.
Il pointa le calibre sur quelques personnes qui avaient bougés, et la dirigea vers le haut. Il tira, un bruit sourd, et de la fumée sortit de l'arme, la petite fille de tout à l'heure se mit à crier contre la poitrine de sa mère qui semblait paralysée par la peur. Naruto ne bougea pas, ne dit rien.
« Pourquoi toutes les lumières sont-elles éteintes ? C'était quoi ce...ce bruit ? »
Comment pouvait-il savoir ?
Le train s'arrêta. Ils étaient prêt d'une vieille usine désaffectée.
Pourquoi est-ce que ça tombe toujours sur lui ?
L'homme se mit à parler :
- Bon, écoutez, j'en ai rien à branler des ''pourquoi nous ?'' et des ''on a rien fait pour que vous nous tiriez dessus'', c'est votre problème, vous êtes mes otages et c'est tout ce que vous avez besoin de savoir. La police va être prévenue, et d'ici qu'elle arrive, on en a pour une petite heure, alors on va attendre tous ensemble tranquillement...pigé ?
Pas de réponse. Le cœur de Naruto battait la chamade, l'homme tourna sur lui-même, pointant l'arme sur chacun des passagers. Au moment où l'arme fût sur lui, le criminel mima un :
- Pan...Ahahaha !
Naruto sursauta malgré lui, déglutissant, sentant une sueur froide couler le long de sa tempe. Il respira par saccade, et essaya de se calmer. En vain, cette situation le dépassait complétement. Il avait vu ça dans des tas de films, où ça avait l'air beaucoup plus facile...mais ce n'était pas un film, et il n'allait pas sauver de superbe blonde, non, il allait plutôt faire dans son froc.
Et c'était beaucoup moins héroïque.
Il déglutit encore une fois, et entendit un sanglot. Il tourna vivement la tête vers la source de ce bruit, comme il s'en doutait, cela venait du jeune homme aux cheveux noirs. Malheureusement, il ne fut pas le seul à l'entendre :
- Hé, toi...t'as finis de pleurnicher ? Tu veux que j'abrège tes souffrances ? Dit l'homme tout en pointant le revolver sur l'adolescent.
« Tu veux que j'abrège tes souffrances, petit frère ? »
Celui-ci se recroquevilla davantage, se balançant d'avant en arrière avec plus de rapidité, ses pleurs reprirent. Naruto ne bougeait pas, mais quand l'homme appuya l'arme sur le crâne de sa victime, il n'hésita pas :
- Laisse-le tranquille, tu vois pas qu'il est pas bien ?
Peut-être aurait-il dû se taire, se dit-il en se traitant d'imbécile. Il trembla doucement et serra les poings alors que l'homme le regardait avec attention. Ses petits yeux marrons ne lui disaient rien qui vaille. L'adolescent releva un peu la tête, ses cheveux noirs masquant un de ses yeux, mais Naruto le sentit le fixer, il vit un grand œil le regarder, une bille noire et rouge à cause de ses pleurs. L'homme s'approcha de lui.
- T'es mignon, toi.
Naruto le sentait mal, très mal. Il souffla un instant, son torse se bombant irrégulièrement. Il ne voulait pas mourir, pas comme ça, pas à cause d'un type aussi minable que lui...et puis il avait tant de choses à faire avant de mourir...comme récupérer cette fameuse photo de Hinata sous la douche, ou foutre sa raclée à Choji au concours du plus grand consommateur de ramens, ou encore...
- Tu sais ce qu'on va faire ? Tu vas aller calmer la tapette, j'ai pas envie de commencer le massacre avant que la police n'arrive, compris blondinet ?
« Le clan Uchiha a été décimé en une seule nuit le mois dernier, un vrai massacre... »
L'adolescent trembla.
Naruto acquiesça doucement, perdant le fil de ses pensées, et alors qu'il se levait, l'homme pointa l'arme sur lui et le suivait dans ses mouvements, il s'assit doucement près du frêle garçon et lui adressa un petit sourire crispé. Le criminel s'avança d'un coup et appuya le calibre contre son oreille.
- Si je vous vois fricoter, je vous bute tous les deux, okay ?
Naruto hocha la tête, tout en grinçant des dents. Leur kidnappeur recula, en les fixant dangereusement. Naruto vit la petite fille se resserrer contre sa mère au moment où il passa devant elles, et le jeune couple restait collé l'un à l'autre, les vieilles dames priaient pour qu'un sublime policier vienne les sauver. Mais surtout, l'adolescent se blottit contre lui, posant sa tête contre son épaule. Figé, Naruto écarta les bras, se demandant ce qu'il se passait dans la tête de ce gars, mais après quelques instants il décida de les entourer autour de la taille du jeune homme.
« Grand-frère, j'ai peur de l'orage, je peux dormir avec toi ? »
Celui-ci lui sourit en acquiesçant.
Naruto se racla la gorge, un peu gêné par cette position. Il aurait tant voulu que ce soit Sakura dans ses bras. Il baissa le regard vers la tête brune appuyée contre son épaule et déglutit. Il soupira tout en se disant que ce n'était absolument pas le moment de penser à ses fantasmes. Il regarda une dernière fois autour de lui, s'assurant que le criminel ne les surveillait pas :
- Je m'appelle Naruto, et toi ? Murmura t-il au corps accroché à son sweat.
Un silence. Il crut que le garçon ne lui répondrait pas.
- Sa-Sasuke, répondit-il d'une voix rocailleuse mais assez grave, à cause de sa gorge nouée.
Sasuke ? Naruto haussa un sourcil, ce nom lui disait vaguement quelque chose. Il resta silencieux un instant, puis ne trouvant pas où il avait bien pu entendre ce nom, il lui demanda, avec l'hypothèse qu'il a sûrement dû le croiser à l'école :
- Tu serais pas un élève de la fac ?
-...Non. Je n'ai que seize ans...
- Ah, oui logique...
Soudain, un coup de feu. Naruto et Sasuke sursautèrent, ce dernier se blottit contre Naruto en retenant ses larmes comme il pouvait. D'autres passagers se mirent à hurler.
Trop, trop de souvenirs s'écoulaient de ce simple son...
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