Je suis navrééééééééééeeee de vous avoir laissés en plan, comme ça ! Je ne savais pas trop quoi écrire, et j'étais aussi confuse que Nami ! Mais dis donc, ça fait même bientôt deux ans que j'ai abandonné cette fanfic ! Pardonnez-moi, pitié ! J'espère au moins que cette fin vous satisfiera !

Du coup, j'ai un peu gagné en mâturité, et au fond, je suis un peu comme Nami, c'est-à-dire que j'avais un peu honte d'aimer les histoires romantiques. Mais maintenant je l'assume pleinement ! Et c'est pour ça que j'ai fini cette fic (c'est aussi grâce à Destos qui m'a soutenue, encore merci !).

Bref, je vous souhaite une bonne lecture, et j'espère aussi que le style n'est pas trop décalé. J'ai eu beaucoup de mal à écrire après autant de temps d'inactivité ! Mais bon, c'est un peu de ma faute aussi... Comme j'avais du mal à écrire, j'ai lu des articles sur Nami et Sanji sur wikipédia, et j'ai regardé pleins d'image de notre couple préféré sur différents sites (j'en ai fait un dossier sana, héhé, ils sont trop chous). Comme musique d'ambiance pour écrire, j'ai écouté Moon de Origa, et aussi Bink no Sake :) (mais bon, mes conditions d'écriture, vous n'en avez sûrement que faire, après autant de temps d'attente, ;( )

Bon, j'arrête de vous distraire, et je vous laisse plonger au coeur de la fin qui n'en est pas une...

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C'était parfaitement ridicule. Elle l'aimait, elle mourrait d'envie de se rapprocher de lui, d'être sa chose, son unique. Mais elle avait un tempérament de feu, et elle avait sans doute perdu patience à force de baigner pendant de si nombreux jours dans un néant bleu. Et surtout, elle détestait s'avouer vaincue, et pour elle, tomber sous le charme du lovecook était une faiblesse inavouable, impardonnable. Mais tant pis. Maintenant, elle se devait d'être plus mâture et d'assumer ce qu'elle ressentait.

« Que… qu'est-ce qu'il se passe ?

C'est à toi de me le dire. Je suis arrivé, j'ai dit « All Blue », puis tu t'es évanouie. »

Bon, visiblement, ce n'était pas encore tout-à-fait ça. La navigatrice afficha un sourire crispé, puis décida intérieurement d'attendre la suite des évènements. Elle finit donc de réfléchir, puis lança avec un air benêt :

« Où ça ? »

Il n'eut pas le temps de répondre à sa douce ébahie. Un bruit sourd se fit entendre et le Sunny Days subit les secousses de quelques vagues. Sanji ne put rester debout. Après les remous, il se releva et aida Nami à en faire de même. Elle semblait toujours ingénue, et commençait à être un peu dépassée par les évènements. C'est alors qu'il saisit fermement sa main et l'entraîna avec lui sur le pont.

C'est tout simplement incroyable. Nous sommes au beau milieu de poissons, 'monstres' et autres bestioles marines. J'ai beau me frotter vigoureusement les yeux, nous sommes toujours cernés par d'innombrables nœuds de créatures marines ! Il y en a tellement que je ne saurais les énumérer, et je doute que Sanji ou même Zeff puisse m'y aider ! D'ailleurs, qu'est-ce qu'en pense Sanji ? Je ne saurais dire s'il s'agît d'incrédulité ou de stupéfaction que l'on peut lire dans ses yeux…

« Sanji ?

- … »

Son regard est tellement intense, on dirait que le vide s'est installé en lui dès l'instant où, sans lâcher ma main, il s'est arrêté près de la rambarde. Sa poigne, qui se voulait ferme lorsqu'il m'a conduite en dehors de la cabine, se laisse maintenant tenir par la mienne. J'exerce alors une petite pression, afin d'obtenir une éventuelle réponse. Mais alors que je m'attends à une petite réprimande, je vois ses sourcils se froncer et son visage aborder une expression touchante.

Ne me dis pas qu… il … il pleure ? Sanji pleure ? !

Les joues du Lovecook s'empourprèrent et des larmes rondes comme des perles roulèrent vers sa gorge nouée. La navigatrice se demanda ce qu'elle pouvait bien faire dans ce genre de situation. D'autant plus qu'il n'a toujours pas lâché ma main.

L'océan avait disparu sous les centaines de milliers de créatures marines les entourant. Il leur serait plus que facile de pêcher, il leur suffirait de lancer la ligne et de la remonter aussitôt pour remplir l'aquarium. Et plus qu'une nourriture exquise, ces bancs de poissons formaient un paysage qu'ils n'avaient jamais pu observer, et qu'ils n'observeraient sans aucun doute qu'à All Blue. Devant un tel rassemblement, Nami avait presque complètement oublié que cet immense amas de poiscaille lui offrirait gloire (et fortune ?). Pas étonnant, donc, que le gentlecook ne montre tant d'émotion pour une fois.

« Ce que j'ai recherché pendant foutrement longtemps est enfin là, sous mes yeux ! »

Le blondcook se servit de sa main enlacée afin d'attirer la jeune femme vers lui. S'ensuivit une longue étreinte-tourbillon dont Nami ne put se dégager. Le cuistot était tellement heureux qu'il aurait donné la même étreinte à son cher et tendre Zoro s'il n'y avait eu que lui aux alentours. Ou peut-être pas, au fond.

« Regarde-moi ça, bretteur du dimanche ! » s'exclama-t-il agrémenté d'un rire à gorge déployée.

« Euh, Sanji… »

Il n'avait toujours pas lâché la main de sa nakama. La façon dont il partageait sa réjouissance amusait néanmoins cette dernière. C'est comme si l'euphorie du gentlecoook était contagieuse. Un soleil d'une brillance sans égal titillait les pirates de ses rayons, et lentement, ils prenaient conscience de leur situation.

« Ca te dit une partie de pêche ? »

Comment ne pas acquiescer ? Je commençais à avoir un peu faim, et j'imagine que l'estomac de Nami-chérie crie famine !

« Je vais chercher les ca-… »

Le lovecook se serait dirigé vers l'escalier en finissant sa phrase si la cartographe n'avait pas serré sa main une nouvelle fois. Il sonda la jeune femme d'un regard inquisiteur. Elle avait l'air de vouloir parler. Un sourire serein parcourait ses lèvres, et ses yeux exprimaient à la fois de la joie, un peu de malice qui lui est propre et…

« Sanji, merci. »

De la gratitude ? Il a l'air de se tramer tellement de choses dans cette petite tête rousse…

« Et aussi, désolée.

Quoi ?

C'était idiot de vouloir tout contrôler. Je t'ai mené à la baguette pendant tellement longtemps, et toi tu as pris mes désirs pour des ordres impériaux sans jamais broncher. Je m'en veux tellement de t'avoir fait subir tout ça. »

Devant un Sanji sans mots, elle continua :

« Tu ne m'en veux pas trop j'espère.

Non, bien sûr que non. »

Il aurait aimé mieux expliquer son incapacité à reprocher quoi que ce soit à sa navigatrice adorée. Quant à cette dernière, elle profita de cet apaisement pour poser ses lèvres contre celles de son charmant gentlecook.

C'est tellement … agréable ! J'ai l'impression qu'une douce chaleur m'envahit. Je voudrais presque… rester comme ça… pour toujours…

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Voilà, cette fois, c'est la bonne ! Pleurons ensemble ! Yay ! Je n'ai pas fait une vraie vraie vraie fin, tout simplement pour que vous puissiez continuer vous-même, et avoir chacun la votre. Je trouve que c'est mieux que de finir par un bête "ils passèrent une super journée de la mort qui tue et mangèrent plein plein de poissons tous aussi délicieux les uns que les autres, remplirent le frigidaire, l'aquarium pour six bons mois, et regagnèrent Arabasta où ils firent une méga fiesta de pirates !". Non ?

Voilà, donc n'hésitez pas à poster des commentaires, des questions, et à me rapporter mes fautes ! Encore une fois désolée pour l'attente et Joyeux Noël !