traduction: merci à shadowKitten. j'avais vraiment aimé cette fic... alors j'ai voulu la partager. j'espère que ce sera lu. sinon je vais avoir l'air fine quand shadowKitten me demandera des nouvelles.

"hum... oui, alors, heu.... comment dire..." ;)

;)

;)

comme elle le dit: il y a de l'humour et de l'attraction HPDM refoulée dans cette fic, mais pas encore de slash pur.

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Demoiselle en Détresse

by Saber ShadowKitten

Rated T

Part 1/1 Complete

HBP n'existe pas.

H/D leanings, but not really slash.

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Demoiselle en détresse (de-moi-zè-l' an dé-trè-s') : expression nominale
1. Jeune fille en péril; 2. Le bénéficiaire d'un sauvetage héroique; 3. Draco Malfoy


Blaise Zabini était un homme mort.

« Rends-moi ma baguette, tout de suite ! », ordonna Draco Malfoy, sa voix rageuse se répercutant en échos sur les murs du dortoir des 7eme années de serpentard.

« Tu la récupèreras à midi. » Blaise snoba avec condescendance le blond enragé.

« Quand tu auras compris la leçon. »

« Comment oses-tu me faire ça, » siffla Draco. « Je vais être humilié devant toute l'école. »

« Et nous, nous n'avons pas été humiliés quand tu nous as donné cette potion qui réarrangeait notre corps ? »

Draco eut un sourire moqueur. « Ça c'était drôle. »

« J'avais un pénis à la place du nez »

« Ha vraiment ? Je pensais que c'était ton petit doigt. »

Les yeux de Blaise se réduisirent à des fentes. « Les autres ont donné l'ordre aux serpentards de ne pas t'aider, et sans ta baguette, tu ne peux menacer personne. On se voit à midi. »

« Zabini ! »

La brosse à cheveux que Draco jeta heurta la porte alors qu'elle se refermait derrière son camarade de dortoir. Le miroir au dessus de sa commode émit un « Tss ! » réprobateur. « Tu vas avoir besoin de ça, si tu veux une chance d'avoir l'air à moitié décent. »

« Je vais la jeter sur toi si tu ne ferme pas ta gueule ! » gronda sourdement Draco.

« Pas besoin d'être agressif… »

Draco souffla dans une expiration frustrée et fixa son reflet dans le miroir. Il y a avait une raison s'il lissait ses cheveux en arrière tout les jours avec un sort. Seuls six personnes vivantes l'avaient vu au naturel, et quatre d'entre elles venaient juste de lui voler sa baguette en représailles de sa dernière farce.

Draco tira sur une boucle blond-blanc qui lui tombait dans les yeux et regarda en louchant furieusement comme elle se détendait pareil à un ressort lorsqu'il la lâcha. Puisqu'il sortait juste des douches, ses cheveux brillant et soyeux avaient repris leur état naturel et il maudit son père d'avoir une mère aux cheveux naturellement bouclés. Il maudit son père d'avoir été le bâtard chanceux qui hérita des mèches raides de grand-père Malfoy, laissant Draco être celui que l'hérédité défigurait.

L'émeute de mèches rebelles avait déjà commencé à friser pendant que ses cheveux séchaient. Draco attrapa sa brosse et essaya de dompter ce nid à corbeaux. Il les lissa autant qu'il pu et les noua en arrière avec un ruban noir dans son cou. Ses lèvres se pincèrent quand il vit son reflet. Quelques mèches s'échappèrent du lient en bondissant, retombant en boucles tire-bouchonnées pour encadrer son visage.

Il allait tuer Zabini.

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« Mais Pansy - »

« Non, Draco, je ne t'aiderai pas. » dit-Pansy. « C'est de ta faute à toi, à cause de cette blague cruelle que tu leur à faite. »

« Tu n'avais pas l'air d'être dérangé quand la langue de Nott a atterri tu sais où. »

Pansy lui jeta un regard meurtrier. Draco déduisit qu'il n'était peut-être pas sage de la déranger plus longtemps.


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La pendule sur le manteau de la cheminée de la salle commune de Serpentard indiqua à Draco qu'il était l'heure de se rendre en classe. Comme promis par Zabini, pas un seul de ses camarades de maison ne lui avait offert son aide et les quelques uns auxquels il avait demandé (menacé) lui avaient ri au nez. C'était presque la fin du semestre et les premières années de Serpentard savaient désormais se tenir. Cela laissait donc Draco avec un amas de frisettes sur la tête et un cours de potion de niveau ASPIC auquel assister.

Draco arriva de justesse à l'heure et se glissa sur son siège quelques instants avant que le Professeur Rogue ne ferme bruyamment la porte. Son cours de potion était composé d'élève des quatre maisons et il était évident que la rumeur de sa situation s'était déjà répandue à travers l'école. Foutu Zabini.

« Silence. » ordonna-Rogue, mettant fin aux murmures, ricanements et gloussements. A son crédit, il suspendit à peine ses paroles en voyant l'indomptable crinière de Draco. « Regardez devant et copiez les instructions écrites au tableau. Quelqu'un peut-il me dire le nom de la potion que nous allons préparer ? »

Deux personnes levèrent la main, Granger et Turpin de Serdaigle. Draco connaissait la réponse, bien sur, mais il préférait ne pas attirer l'attention sur lui de nouveau. Par chance, sa place était au fond de la salle et seuls ceux assis au même rang continuaient de se tourner pour le fixer. Enfin, eux, et Harry Potter.

Potter était dans le coin avant droit de la salle, tordu sur son siège avec sa tête appuyée sur son poing, le fixant à travers toute la classe. Ce n'était pas l'habituel regard vide de Potter, non. Potter était vraiment en train de le regarder, de le voire réellement, et il le regarda fixement d'un bout à l'autre de l'entière période de classe, même après que Rogue lui ait dit d'arrêter.

Draco pouvait sentir les yeux de Potter sur lui pendant qu'il travaillait. C'était différent des autres regards fixe de ses camarades, qui se moquaient de lui. Le regard de Potter était intense. Comme si toute son attention était uniquement concentrée sur Draco, comme s'il avait fait quelque chose de vraiment mal, et il tenta de ne pas gigoter inconfortablement durant la classe.

Potter était un drôle d'oiseau, et l'avait été en permanence depuis son retour , après qu'il ait tué celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom à la fin de la Sixième année. (Permettant de manière opportune à Draco et ses amis de ne pas avoir à choisir officiellement un camp dans cette guerre.). Des rumeurs disaient que Potter avait tué vous-savez-qui de ses main plutôt qu'avec sa baguette, ce qui était à la fois assez stupide et franchement flippant. Maintenant, Potter était juste plus ou moins , suivant le mouvement, agissant sans pensés ni sentiments derrière. Draco n'avait réussi qu'une seule fois à le faire sortir de ses gonds depuis le début du semestre, et il ne risquait pas d'oublier cet affrontement. Granger l'avait atteint d'un sort l'émasculant qui l'avait laissé se tordre de douleur devant ses amis tremblant pour leurs propres parties génitales. Depuis ce jour, Draco évitait Potter autant qu'il le pouvait et, dans les cours qu'ils partageaient, Potter ne regardait habituellement même pas dans sa direction.

Mais maintenant, Potter le fixait. C'était déroutant. Draco n'en pouvait plus d'attendre que cette classe se finisse pour pouvoir enfin s'échapper. Affronter l'humiliation d'un jour de coiffure détestable était préférable et de loin à affronter Harry Potter, Tueur-à-mains-nues.

Draco n'y parvint cependant pas. A la fin du cours, le Poufsouffle assis devant lui fit tomber son kit de potion de sa table et fuit avant que Draco puisse dire quoique ce soit. Sans baguette, Draco n'avait plus qu'à ramasser à la main les bouteilles, les sachets et les fioles (une chance pour le poufsouffle qu'aucunes ne soient cassées) et à les reranger dans son kit.

« Je te rejoins tout à l'heure, Hermione, » furent les mots fatals que Draco entendit avant de se redresser pour trouver qu'il était l'un des deux derniers élèves dans la salle.

L'autre étant Potter.

Les yeux de Draco décochèrent un regard au devant de la classe et il se détendit visiblement. Rogue était assis à son bureau, passant en revu les copies de parchemin. Potter ne le tuerai pas devant Rogue… n'est-ce pas ?

Draco se gifla mentalement pour être une poule mouillée. Il redressa les épaules et affronta le regard de Potter sans détour. « Qu'est-ce que tu fixe comme ça, freak? »

Potter fit le tour de la table et Draco s'obligea à ne pas bouger, tandis que Potter envahissait son espace vital. Il gifla la main qui s'avançait pour tirer doucement l'une de ses boucles rebelles. « Ne me touche pas. »

« Ceux sont tes vrais cheveux ? » demanda Potter, pas dissuadé par la claque. Il tira à nouveau doucement sur la boucle en ressort.

« Oui, » dit Draco d'un ton acide. Il hissa son sac de cours sur son épaule. « Maintenant, si ça ne te dérange pas, j'ai des choses plus importantes à faire que de rester planté là pour être dévisagé comme une bête féroce du cours de Soins aux créatures magiques. »

« Comparaison judicieuse. » dit obscurément Potter, en tirant sa baguette de sa ceinture.

Se sentant envahi par la panique, Draco jeta un coup d'œil à Rogue, qui regardait mais n'avais pas l'air de vouloir intervenir. Pourquoi est-ce qu'il ne bougeait pas ? Potter venait juste de brandir sa baguette !

« Ne bouge pas » dit Potter, quand Draco recula dans une tactique de survie appropriée. Potter attrapa le poignet de Draco avant qu'il n'ait pu fuir d'une façon très masculine et toucha la tête de Draco du bout de sa baguette. « Levecrispus. »

Draco connaissait ce sort intiment et la peur pulsant dans son cœur se calma. C'était le même sort qu'il utilisait chaque matin sans exception depuis tout petit, un sort spécialement étudié pour cheveux bouclés. Potter avait du l'apprendre de Granger, dans les rares occasions où la miss-je-sait-tout aux cheveux ébouriffés l'avait utilisé. Draco pouvait sentir un fourmillement le long de son cuir chevelu tandis que ses cheveux se détendaient et se lissaient. Le ruban devint trop lâche et tomba au sol.

Potter relâcha le poignet de Draco, se baissa et attrapa le ruban derrière les jambes de Draco. Il se redressa et le tendit à Draco. « C'est beaucoup mieux comme ça. Tu ne devrais jamais avoir les cheveux si décoiffés. »

« uh… » Qu'est-ce que Draco était sensé dire ? Un Malfoy ne remercie jamais personne.

Potter fit alors quelque chose qu'il n'avait pas fait de l'année et Draco fut une nouvelle fois effrayé : il sourit. Un gigantesque sourire ravi, allant d'une oreille à l'autre et Merlin-que-Potter-avait-de-nombreuses-dents. Draco se recula d'un pas.

« À plus, Malfoy. » dit Potter joyeusement et il bondit pratiquement hors de la classe.

Draco cligna des yeux stupidement en regardant la porte avant de se tourner vers le professeur Rogue.

« Qu'est-ce que c'était que ça ? »

« Je pense que vous avait réussi à sortir M. Potter de sa dépression. » lui répondit Rogue.

« Avec mes cheveux ? » Draco était incrédule.

« Depuis qu'il est arrivé à Poudlard, M. Potter a toujours eu le poids du monde sorcier sur ses épaules. Mais avec la destruction du Dark Lord, il n'y a plus besoin de Potter. Il ne sait pas comment le gérer. »

« Potter s'est transformé en un psychopathe terrifiant et silencieux parce qu'il ne se sentait plus nécessaire ?

Les sourcils graisseux de Rogue se haussèrent à la description de Draco. « Potter aime être le héros, comme vous le savez bien, M. Malfoy. Aujourd'hui, vous lui avez donné une chance d'en être à nouveau un. »

« Bordel de Merde ! » gémit Draco quand il percuta ce que lui disait Rogue. Ça allait faire le tour de l'école : Potter l'avait sauvé de ses cheveux rebelles, et par-dessus le marché, lui, Draco Malfoy, la Némésis personnelle du binoclard, avait rendu à Potter sa joie de vivre.

La Mort, décida Draco, n'était pas un châtiment suffisent pour Zabini.

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merci d'avoir lu...

d'autre trad de shadowKitten ça vous dit?