Notes : Heeellllooo !!! Après quelques mois d'absence, me voici de retour avec la suite de Disparition. Je sais que vous m'attendiez avec impatience donc voici un premier chapitre bonus pour vous faire patienter. Je l'ai tout simplement appelé Disparition II même il n'y aura pas de disparition (enfin je crois !) Un chapitre court mais qui deviendront plus longs par la suite. Bref j'espère cette fois ci vous épargnez mes monstrueuses fautes d'orthographes grâce à ma toute première Bêta lectrice : Mimosa.
Je n'ai qu'un mot à vous dire... Je suis trop contente d'être de retour sur ViewFinder ! Mes petits chéris (même s'ils ne m'appartiennent pas) m'ont trop manqué.
Notes de Mimosa (bêta-lectrice) :J'adore la suite de ton histoire, j'avais dévoré la première fiction avec beaucoup de plaisir et j'avoue que retrouver le frère ainé d'Aki est assez sympa.
Ps de Mzak : Merci pour tes corrections, je t'écris la suite bientôt. J'avais pas fais de lemon entre Yuki et Feilong. Je rassure les fans Aki et Asami seront présent pour le deuxième chapitre.
Disparition II
Chapitre 1
Le jeune paressait lentement dans ses draps. Les yeux encore fermés, il s'étira tel un chat et replongea la tête dans son oreiller, sans force. Cela faisait combien d'année qu'il n'avait pas fait de grasse matinée. Longtemps apparemment pour qu'il la savoure ainsi.
Les rayons du soleil perçaient à travers le rideau mal refermé de sa spacieuse chambre à coucher. Non. Pas sa chambre à coucher. Sa chambre à coucher. A lui. L'homme qui dormait encore à ses côtés Le jeune homme observa le doux profil de son compagnon endormi et dans un geste lent, retira quelques mèches de cheveux qui retombait sur les yeux de son amant.
De... Son... Amant...
Il en aurait rougit rien qu'à l'idée que ses mots puissent franchir la barrière de ses lèvres. Il secoua la tête, à présent totalement réveillé par ses pensées incongrues. Depuis quand se comportait-il telle une pucelle effarouchée.
Son mouvement sembla réveiller l'homme à ses côtés qui ouvrit un œil. Simplement, comme si sa présence était totalement naturelle, il lui sourit avant de grommeler un 'bonjour' d'une voix éteinte. Il n'eut même pas le temps de répondre qu'un bras puissant s'enroula autour de sa taille pour le plaquer contre son torse.
L'homme dégagea sa nuque de ses longs cheveux noirs et fourragea de son nez dans son cou dans un soupir de bien-être. Il essaya de se dégager tant bien que mal mais la poigne de son partenaire était trop puissante.
Bah ! Quel mal y'avait-il à se faire câliner de bon matin ? Il abandonna la lutte au bout d'un moment et se lova paresseusement contre le torse musclé de son amant. Peu habitué aux câlins, il se crispa un instant sentant la caresse de son compagnon sur son dos fin. Puis se détendit en sentant de légers baisers sur son épaule. Il soupira.
" Yukimura, ne penses-tu pas qu'il est temps de se lever à présent."
L'autre lui répondit dans un grognement qu'il prit pour un non et laissa un frisson parcourir son corps sous une main qui flattait tendrement sa taille.
" Pas envie..., grogna l'autre.
_ Tu...
_ Tu es trop sérieux au réveil Feilong, soupira Yukimura, laisses moi te donner de nouvelles habitudes."
Sur ses mots, il le retourna sur le dos et dans un même mouvement se positionna sur lui dans un sourire mutin. D'un mouvement habile, il lui écarta les cuisses et se glissa entre les jambes du leader du Baishe. Son désir déjà réveillé se frottait lascivement sur celui du jeune homme.
Feilong réprima un hoquet de surprise en sentant la peau brûlante de son compagnon sur lui. Il n'aurait jamais cru que cela lui arriverait un jour. Qu'un homme le domine sexuellement parlant. Mais Yukimura ne lui donnait pas vraiment cette impression. En réalité même s'il le dominait durant leurs ébats, il le laissait libre de ses choix. Feilong ne pouvait pas l'expliquer plus que cela mais au fond de lui il sentait que Yukimura cherchait à partager un moment alors qu'Asami lui, même s'il ne s'était rien passé entre eux, avait toujours cherché à l'écraser d'abord psychologiquement.
Le fil de ses pensées se coupa lorsqu'il sentit son sexe, peu à peu, faire écho à celui de son compagnon et ne put retenir un lourd gémissement. Il fronça les sourcils devant l'air satisfait de Yukimura.
" Espèce de pervers !
_ Mais oui, confirma celui-ci dans un sourire, laisse-toi faire chaton."
Le souffle lui manqua et ses yeux faillirent presque sortir de ses orbites. Il essaya de se dégager de l'emprise du trentenaire. Mais ce faisant il ne réussit qu'à plus frotter son sexe sur le bas-ventre de son tortionnaire.
" Haan... je ne suis...pas un chat.
_ Bien sûr que non Feilong, susurra lentement Yukimura, toi tu es mon chaton.
_ Va te faire..."
Brusquement coupé dans son insulte par un vigoureux baiser de son partenaire et Feilong ne sut plus en quelques instants ce qu'il voulait dire. Toutes ses pensées s'étaient égarées dans les méandres de son esprit.
Le baiser se poursuivait, presque tendre à certains moments et parfois rude et sauvage. Ne lui laissant aucun répit, Yukimura agressait sa bouche, ses lèvres, titillant son palais et sa langue.
Puis délaissant un Feilong pantelant, il s'attaqua à son cou, retraçant de ses lèvres gonflées, les marques violacées qu'il lui avait imprimé la nuit dernière. Il lui apposa de nouveaux suçons sur la clavicule déjà malmenée de son amant tout en titillant les tétons déjà raidis par le plaisir de Feilong.
Voyant que le chinois n'était plus à même de penser par lui-même, il se saisit de sa jambe engoncée dans une attelle et l'écarta sur le côté avec toute la douceur qu'il pouvait faire preuve en cet instant. De son autre main, il releva, la jambe de son compagnon, épargnée par sa séance de torture et la plaça sur son épaule.
D'un geste tendre il caressa l'entrée gonflée de son partenaire par leurs précédents ébats et introduisit deux de ses doigts lubrifiés par ses soins. Feilong se tendit un instant mais fut vite déconcentré par cette bouche qui malmenait l'angle de sa mâchoire.
" Huh... Yuki..."
Le mafieux sourit devant l'abandon total de Feilong sous ses soins. Il posa une main sur la cuisse emprisonnée dans l'attelle, l'empêchant de bouger. Malgré le peu de temps qu'ils se connaissaient, il savait que Feilong ne pouvait s'empêcher de se tortiller sous ses caresses. Il savait aussi que sa jambe et surtout son genou le faisaient souffrir.
D'autorité alors, il bloqua ses hanches sous un grognement de frustration de Feilong et remplaça ses doigts par son membre palpitant, le pénétrant d'un seul mouvement ample du bassin. Feilong ne put retenir un cri partagé entre la souffrance de l'instant et le plaisir incommensurable qu'il recevait. Comme à chaque fois, Yukimura savait trouver sa prostate dès le premier coup et ne pouvait s'empêcher de harceler son point si sensible.
" Haaa... Yuki... je...
_ Oui... Chaton... ?"
S'en même attendre une réponse, Yukimura commença ses va et viens puissants dans l'antre chaude et resserrée du jeune chinois. Celui-ci, incapable de bouger les hanches, subissait les coups de butoir de son partenaire. Il eut seulement conscience de creuser un peu plus les reins, instinctivement, permettant ainsi à son amant de le pénétrer encore plus profondément.
Yukimura se redressa légèrement, observant avec fierté, les magnifiques traits de son compagnon de jeu, transporté dans les délices du sexe. Les yeux fermés, la bouche ouverte et les joues rougies par le manque de souffle et l'extase du moment, Feilong n'était plus en ce monde.
Le frère d'Akihito se pencha à nouveau sur lui et lécha la fine trainée de salive qui s'écoulait sur la joue de son amant, ne réduisant en rien le rythme qu'il imposait.
Ils étaient fatigués, tous les deux : la nuit avait été courte. Pourtant à sa grande surprise, Feilong se saisit d'autorité de ses fesses, imprimant au passage sa marque de ses ongles et le força à aller encore plus vite et encore plus loin.
Yukimura obéit à la demande muette de son amant qui malgré son apparence n'avait rien d'une fillette et approfondit ses mouvements. Il se colla à la moiteur du torse de Feilong et essuya sur un coussin, d'un geste brusque, la sueur qui coulait sur son front.
Ils étaient dans la dernière ligne droite, ils le savaient tous les deux. Yukimura se saisit vivement du sexe de Feilong, le caressant sur toute sa longueur, lui imprimant le même rythme que ses mouvements de rein.
La prise sur ses fesses se resserra à un tel point qu'elle en devint presque douloureuse. Dans un dernier mouvement, il s'engaina le plus profondément possible, laissant exploser les orgasmes à tous les deux.
Feilong ouvrit les yeux, juste à temps pour voir, Yukimura se pencher sur lui pour lui donner un baiser chaste du bout des lèvres comme pour conclure leur joute sexuelle. Puis il les referma en sentant son amant se retirer doucement de son intimité. Yukimura se rallongea à ses côtés et lui offrit une moue craquante lorsque son regard se posa une nouvelle fois sur lui.
" Tu m'as enfoncé tes ongles dans les fesses, souffla-t-il d'un air boudeur, je suis sûr que je saigne maintenant."