[A/N] Après des années, le démon de la fanfic me reprend…est-ce que tout le monde est prêt pour un autre tour de Trop Sexy Tom et Adorable Ginny?

Sérieusement, avant qu'on commence, deux faits à retenir :

Cette fic est un AU, c'est-à-dire que l'univers de HP sera modifié, comme un monde parallèle ou alternatif. Tous les éléments sont dedans (les sorciers, les moldus, les relations entre les personnages…) seulement c'est arrangé différemment, dans ce cas-ci comme une histoire d'amour de la Régence (euh…vaguement).

Toutes mes lectrices le savent, je n'ai jamais lu plus loin que la Coupe de Feu (je sais ce qui arrive après, mais je ne les ai jamais lus en tant que tel), donc je n'ai jamais su vraiment comment Ginny se développait ; je me base plus sur l'évolution que j'envisageais après la Chambre des Secrets. Dans cette fic, elle est fougueuse mais elle manque un peu de confiance en elle. Enfin, vous allez voir ^_~

Ceci dit…bonne lecture!


L'INCONNU DU BAL

CHAPITRE 1

« Arrête-donc de t'en faire, Ginny », dit Hermione d'un ton mi-maternel, mi-agacé. « Tu es magnifique ».

Ginny continua de se regarder d'un air critique dans le miroir de sa chambre sans donner le moindre signe de l'avoir entendue. C'était facile pour Hermione de ne pas s'inquiéter plus que ça : ce n'était pas son premier bal, et elle avait déjà le cavalier qu'elle voulait! Après plusieurs minutes d'inspection, elle dût toutefois se rendre à l'évidence : rien de plus ou de moins ne l'embellirait d'avantage ce soir. C'est-à-dire qu'elle se considérait encore moche et quelconque, seulement un peu moins que d'habitude, et faute de mieux se résigna au fait qu'elle devrait s'en contenter.

« Je veux juste être absolument sûre de me faire inviter à danser » soupira-t-elle finalement, n'ayant même pas besoin de compléter sa phrase à voix haute pour que tout le monde dans la pièce comprenne ce qu'elle voulait vraiment dire : je veux juste me faire inviter à danser par Harry. Pitié Merlin, faites qu'Harry me remarque enfin!

En fait, ce n'était pas tant qu'Harry Potter ne la remarquait pas; elle était la sœur de son meilleur ami après tout, et il était venu rendre visite régulièrement au fil des années. En plus, maintenant que Ron et Hermione s'étaient mariés et résidaient au Terrier en attendant de pouvoir se permettre une maison, il habitait pratiquement là lui aussi. Toute cette proximité facilitait forcément le contact. Non, le problème est qu'il ne la remarquait pas assez, ou du moins pas assez vite selon l'opinion de Ginny, qui, à 17 ans, se mourrait d'envie de l'embrasser.

Et ce soir, ce serait enfin sa chance. Ginny s'était imaginé mille fois la scène : Harry l'apercevrait au milieu de la foule; il serait renversé par sa beauté; enfin il se rendrait compte qu'elle était parfaite pour lui et ils s'embrasseraient avant minuit.

Elle regarda de nouveau son reflet dans la glace et grimaça d'angoisse : ça n'arriverait jamais si elle restait aussi laide.

Molly, à quelques mètres derrière sa fille, sourit d'indulgence devant le désespoir de celle-ci. Il n'y avait rien à faire pour convaincre Ginny qu'elle était la seule à se considérer aussi affreuse. Au contraire, elle était un véritable enchantement dans sa robe aigue-marine, et n'importe quel garçon devrait être aveugle pour ne pas la considérer minimalement comme très jolie. Compréhensive comme seule une mère peut l'être pour les tourments du premier amour, elle s'appliqua plutôt à lui changer les idées :

« Hermione a raison, il ne pourra pas te résister» la rassura-t-elle avec tact, ne prenant même pas la peine de confirmer qui était le fameux il. « Mais en attendant qu'il arrive, je ne veux pas surtout pas que tu te morfondes. Les bals sont faits pour s'amuser! Hermione te présentera tout plein de jeunes hommes intéressants avec qui danser, n'est-ce pas, Hermione? » Molly appuya la question d'un regard impérieux vers sa bru, qui, complice, hocha vigoureusement la tête.

Ginny voulut protester qu'elle ne voulait pas danser avec qui que ce soit d'autre, mais sa mère ne lui en laissa pas le temps, préférant se lancer dans une avalanche de conseils déjà prodigués cent fois. Entre le classique ne bois pas trop de punch et le sempiternel méfie-toi des Serpentards, l'horloge sonna bientôt 10 heures et l'estomac de Ginny se noua.

C'est l'heure. Oh Merlin, c'est l'heure!

Comme dans un rêve, elle entendit Hermione échanger les platitudes de départ avec sa mère, puis sentit son bras fermement s'agripper au sien. Avant même qu'elle ait put jeter un dernier coup d'œil spéculatif en direction du miroir, le monde devint flou et les deux jeunes femmes transplanèrent vers le château d'Harlech.

**********

Harlech était d'une splendeur telle qu'il ne s'en fait plus, et Ginny fût intimidée par tant de faste. La salle de bal seule était plus grande qu'un terrain de Quidditch, et plus impressionnant encore, était déjà pleine à craquer. Pour autant qu'elle sache, toute la population magique de moins de 30 ans devait s'y trouver, et elle se demanda avec inquiétude comment elle était sensée trouver Harry là-dedans quand il arriverait.

Les circonstances ne lui permirent toutefois pas de s'attarder ni sur la richesse du château ni ses craintes. Hermione , efficace comme à son habitude, ne perdit pas une seule seconde et l'entraina vers les festivités, leur frayant un chemin dans la foule compacte à grands coups de coudes pour la présenter chaudement à toutes ses connaissances. Quand il s'agissait de garçons, ces rencontres étaient précédées d'explications murmurées au creux de l'oreille vantant leurs mérites dans un effort peu subtil de la distraire d'Harry, et Ginny dût se retenir de rouler ses yeux d'impatience. Hermione perdait son temps : ne pouvait-elle pas comprendre qu'aucun d'eux ne pouvait arriver à la cheville d'Harry pour elle? Même quand elle se forçait pour les juger équitablement, leurs physiques lui semblaient trop fades; leurs prouesses magiques inconséquentes; leurs personnalités mêmes apparaissaient d'un ennui inconsolable. Non, elle ne danserait qu'avec Harry ou son plus exact sosie, et tous ces garçons polis qui s'empressaient de l'inviter à danser essuyaient le même refus gentil mais ferme. « Ron et Harry ne seront pas là avant plusieurs heures », lui rappelait sévèrement Hermione à chaque fois, mais Ginny ne s'en souciait guère. Il n'y avait que le temps à attendre Harry et Harry lui-même qui occuperaient sa soirée : et c'étaient les deux activités les plus plaisantes et désirables qu'elle pouvait imaginer.

En fait, non, il y en avait une troisième : quelqu'un qu'elle brûlait trop de voir pour cesser d'harceler Hermione avant qu'elle le lui ait montré, et sa belle-sœur, vaincue, finit par lui désigner un groupe tout vêtu de noir, de vert et d'argent dans un coin.

Les Mangemorts, pensa aussitôt Ginny avec fascination et dégoût. Harry parlait souvent de ce parti politique radical qu'il haïssait à un point tel qu'il considérait leur chef, Voldemort, comme son ennemi juré. Reconnu par plusieurs comme le plus puissant sorcier vivant, c'était aussi un raciste dangereux rêvant de d'enfermer tous les Nés-Moldus à Azkaban, et aux dires des journaux, un homme d'une laideur inhumaine. Curieuse malgré elle d'observer l'être si affreux qu'Harry détestait tant, Ginny le chercha des yeux et fût sauvée de l'embarras de demander lequel était-ce par Hermione, qui lui pointa subrepticement le personnage.

« Je sais que ça rendrait Harry mortellement jaloux, mais ne danse pas avec lui, s'il-te-plaît » demanda-t-elle, pince-sans-rire, mais Ginny ne trouva même pas la force de s'offusquer tant elle était traumatisée. Elle aurait voulu se jeter le sortilège Oubliettes sur-le-champ en plus de se laver les yeux. L'individu qu'Hermione avait identifié était chauve, gris et sans nez, et la simple idée de le toucher plus qu'une seconde la révulsait. Mollement, elle hocha la tête tandis qu'Hermione l'entraînait plus loin, ignorante que l'objet de sa nausée lui fixait le dos, une lueur malsaine au fond de ses yeux reptiliens.

**********

Et les heures passèrent. Une, puis deux, puis trois, semblant ralentir dans leurs longueurs au fur et à mesure que Ginny s'épuisait à espérer que chaque nouveau venu soit Harry. Le coup final vint quand Ron arriva en disant qu'il n'avait aucune idée où Harry pouvait bien être, et après une tape compatissante sur l'épaule, avait amené Hermione danser plus loin pour lui laisser l'intimité nécessaire pour faire son deuil. Le message était clair : il ne viendrait pas. À cette réalisation brutale, une profonde envie de pleurer l'envahit et elle chercha refuge dans la première galerie désertée qu'elle aperçut. Elle voulait brailler toutes les larmes de son corps à l'abri des regards, et l'endroit était parfait pour ce genre de choses. C'était un simple balcon donnant sur le jardin, mais les ténèbres y étaient épaisses et réconfortantes.

« Qu'est-ce que tu pensais, Ginny? » pensa-t-elle en s'abandonnant silencieusement à son malheur. « Qu'Harry allait vraimentvenir danser la dernière valse avec toi? »

En vérité, oui, c'est exactement ce qu'elle pensait, et de toute évidence, exactement ce qu'elle n'aurait pas. Même si sa raison comprenait qu'il ait pu avoir un empêchement—il était un apprenti-Auror, après tout, et quand ce n'était pas l'entraîneur exigeant des exercices supplémentaires c'était une situation d'urgence dangereuse requérant leur assistance—une autre partie d'elle, beaucoup plus insistante, lui rappelait toutes les nuits qu'elle avait passées à rêver à cette soirée et au fait qu'Harry avait promis de venir. Bien sûr, peut-être qu'il s'excuserait à leur prochaine rencontre, peut-être même aurait-elle une rose, un baiser sur la joue, des remords sincères, mais maintenant, maintenant, il n'y avait rien sinon son absence et ses espoirs brisés. Tout à son chagrin, elle prit un moment à remarquer que quelqu'un lui parlait.

« …à quoi ressemble-t-il? »

Ginny releva la tête brusquement comme un chevreuil entre deux phares, et mortifiée jusqu'à l'os d'avoir été prise en flagrant délit de pleurnichage, chercha à s'éclipser en vitesse en balbutiant une excuse pour son intrusion quand la voix la retint :

« Restez, je vous en prie. Le balcon est bien assez grand pour deux et je comprends parfaitement votre envie de pleurer. »

C'était une voix profonde et caressante, et Ginny s'arrêta dans son élan. Il y avait quelque chose dans le timbre de velours tellement plus accueillant que la foule froide qui s'empresserait de spéculer et cancaner devant son visage défait, et si elle était honnête avec elle-même, elle n'avait même pas le désir d'étouffer sa douleur et de se composer une expression sereine. Elle était encore tellement triste, et ne voulait partager sa douleur ni avec la pitié d'Hermione, ni le réconfort fraternel de Ron. Si la voix pouvait se taire et partager les ténèbres en silence, elle était prête à rester.

« Merci » dit-elle sincèrement entre deux sanglots, en ajoutant pour elle-même dans un souffle presque inaudible : « même si personne ne peut me comprendre en ce moment ».

Le propriétaire de la voix avait l'ouïe très fine, ou alors peut-être avait-elle parlé plus fort qu'elle ne le croyait, car il répliqua aussitôt :

« Vous m'excuserez, mais je crois que je peux. Ce bal est effectivement ennuyeux à pleurer, et j'en pleure moi-même depuis des heures. »

Amusée malgré elle, Ginny hoqueta de rire. Imaginer cette voix virile pleurer comme un bébé était tout simplement ridicule.

« …encore que, dans votre cas », continua la voix, « je soupçonne que la cause soit un petit ami absent. Alors, je me demandais…à quoi ressemble-t-il? »

Ginny hésita avant de répondre. Elle ne voulait pas discuter, elle voulait pleurer en paix. En plus, elle ne savait rien de l'homme qui lui parlait, et bien qu'il fût jusqu'à présent d'une courtoisie irréprochable, il n'était pas considéré convenable de décrire son idéal masculin aux inconnus. Pourtant, une force invisible—l'envie de se confier? La curiosité? Le charme hypnotique de la voix?—la poussa à calmer ses larmes un peu et répondre honnêtement :

« Il est jeune…grand…les cheveux bruns…en forme » dit Ginny en rougissant légèrement, ne voulant pas utiliser des mots de romance à l'eau de rose comme torse tout en muscles ou fesses rebondies, même si c'étaient les descriptifs les plus adéquats auxquels elle pouvait penser. À la place, elle résuma simplement : « Il est très beau ».

Pendant un instant, il n'y eût que le silence, et Ginny crût que son interlocuteur était satisfait et s'était enfin tût, la laissant libre de retourner à son affliction. Ce fût donc avec un certain choc qu'elle l'entendit de nouveau :

«Si vous me permettez la prétention…Peut-être pourrais-je vous aider? »

Avant que Ginny ait eu le temps de lui demander en quoi exactement, les ténèbres reculèrent comme les vagues se retirent du rivage pour révéler l'inconnu, et elle ne put en croire ses yeux. Devant elle se tenait Harry s'il n'avait ni cicatrice, ni lunettes, ni pli rieur au coin de la bouche; c'était lui en plus froid et plus mâle, comme s'il était le vilain de lui-même; c'était une version de lui sortie tout droit des fantasmes les plus inavouables de Ginny, et elle en resta muette de stupeur. Heureusement, l'inconnu la secourut de sa torpeur appréciative en demandant :

« Alors? Ferais-je un substitut acceptable? »

Ginny se pinça discrètement, ne croyant pas encore à ce qui lui arrivait. Un moment elle pleurait de désespoir, et celui d'après Fantasme!Harry sortait de l'ombre pour servir de remplaçant. Qu'y avait-il à dire sinon oui? Évidemment, elle aurait préféré le vrai Harry, mais puisqu'il n'arrivait pas…personne ne pourrait dire qu'elle n'aurait pas dansé lors de son premier bal.

« Comment s'appelle mon charmant cavalier? » accepta-t-elle au bout d'un moment, un sourire timide au bord des lèvres.

« Ma chère » répondit l'inconnu en lui tendant galamment le bras, « il faudra danser avec moi pour le savoir. »

Il la regardait comme un bijou précieux, comme elle aurait souhaité qu'Harry la regarde, et Ginny, flattée par la sensation et séduite par l'illusion, se laissa conduire jusqu'au plancher de danse.

**********

À leur entrée, plusieurs personnes les fixèrent bizarrement, comme s'ils venaient de voir un couple de Détraqueurs, et Ginny fût prise de terreur à l'idée que ses charmes de maquillage n'aient pas tenus jusqu'à ce que l'inconnu lui glisse à l'oreille :

« C'est moi qu'ils regardent. » Son ton était parfaitement serein, comme si se faire dévisager était chose du quotidien pour lui. « Je suppose que personne ne s'attendait à ce que je danse ce soir », conclut-il en guise d'explication.

« Pourquoi? Tu es célèbre? » Une pointe d'excitation juvénile perçait dans la question, et elle le vit sourire fugacement.

« C'est une façon de voir les choses » répondit-il cryptiquemment.

Ginny pensa à toutes les personnalités publiques qu'elle connaissait, des politiciens jusqu'aux chanteurs, mais ne trouva rien. À bien y penser, elle n'avait pas vu l'inconnu non plus dans son tour d'introduction avec Hermione. Elle rejeta le détail comme négligeable : il avait dû arriver après, c'est tout.

« Comme Harry, s'il était venu » lui rappela vicieusement son ego.

Mais les premières notes d'une valse s'élevèrent dans l'air, et Ginny n'eût plus le temps de penser à l'identité mystérieuse de son compagnon ni à l'absence d'Harry. L'inconnu la guidait d'une main de fer et subjuguée par sa force, elle n'eût d'autre choix que de se laisser emporter par le tourbillon de ses bras, inconsciente qu'autour d'eux, des caméras sans flash ne perdaient rien de la scène. Aurait-elle porté minimalement attention, elle aurait au moins remarqué le plancher se vider autour d'eux comme s'ils avaient la peste, et Hermione et Ron se débattre contre un mur de Mangemorts pour tenter de la rejoindre ; mais elle virevoltait dans un bonheur tout égoïste, où elle dansait comme elle l'avait tant rêvé, et ne percevait rien sinon la volonté inflexible de son partenaire et sa propre envie de s'abandonner complètement au maelström auquel il l'invitait. Ses yeux étaient de braise, sa poigne possessive sur sa taille, et tel un aimant, elle répondait à son contrôle exigeant avec toujours plus de fougue.

Mais comme toute chose, le dernier accord résonna, et Ginny s'écroula comme un pantin disloquée sur la poitrine de l'inconnu, les joues rouges de plaisir et de fatigue. Des mains solides vinrent la stabiliser sans donner aucun signe de vouloir la relâcher, et elle lui fût secrètement reconnaissante de son audace : elle n'arrivait plus à tenir debout. Le geste sembla amplifier le bourdonnement de commérage lui parvenant aux oreilles, mais une question trop importante lui brûlait la langue pour qu'elle y porte attention tout de suite.

« Je crois avoir mérité un nom » réussit-elle à articuler au bout d'un moment, le souffle encore court.

« En effet » reconnut-il, le même sourire fugace qu'avant lui effleurant les lèvres. « Je m'appelle Tom Jedusor », dit-il gravement en inclinant la tête.

Le nom rappela vaguement quelque chose à Ginny, comme une forme aux contours flous dans le brouillard, mais elle n'arrivait pas à se remémorer quoi. De toute façon, il y avait plus pressant pour le moment : elle devait se présenter en retour.

« Ginevra Weasley » répondit-elle en esquissant une révérence, baissant modestement les yeux comme on le lui avait appris avant de retourner son regard au sien.

Peut-être n'aurait-elle jamais dû. Les yeux noirs de l'inconnu—Tom—brûlaient d'une affection tellement intense qu'elle sentit presque des flammes lui lécher la peau, la faisant frémir d'une émotion indicible. Un instant, elle crût même qu'il considérait se pencher pour l'embrasser quand un cri déchirant rompit brutalement le charme. C'était Hermione, qui, en panique, avait finalement réussi à briser le mur. Sans attendre, elle courut comme une possédée vers une Ginny stupéfaite, l'arracha à l'étreinte de Tom et les transplanèrent toutes deux violemment vers le Terrier.

Tombant à genoux et tentant misérablement de ne pas vomir, Ginny trouva néanmoins la force de crucifier Hermione d'un air outré, mais celle-ci ne lui laissa pas le temps de placer un mot. Elle était pâle comme un linge et tremblait de la tête aux pieds.

« Ginny, mais qu'est-ce qui t'a pris? » explosa finalement Hermione, complètement hystérique. « Tom Jedusor, c'est le vrai nom de Voldemort!»

**********

Fin du chapitre 1. Version originale postée le 7 mars 2010, augmentée le 25 mars 2010.

[A/N] Alors, aimez-vous ça? Le plan de l'histoire est déjà construit, et je me donne 2 semaines au maximum pour sortir chaque chapitre (il devrait y en avoir une dizaine environ). Au prochain, Ginny devra composer avec des journalistes affamés, des proches alarmés, et un Tom un peu trop intéressé…^_~…et aussi le secret de sa double-apparence!

On se revoit là! Laissez-moi un commentaire si ça vous tente, j'adore lire vos opinions et vous répondre, c'est gentil et ça m'inspire toujours! (lire : ça me pousse à sortir le prochain chapitre plus vite. *rires*).