Traduction française de « Bella in Wonderland » Bella au Pays des Merveilles
L'oeuvre Twilight, les personnages et dérivés appartiennent à S. Meyer
Bella in Wonderland est une création géniale de Ccon5.
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Traduction de Lex Lina
Résumé : Dans une boite de nuit à LA, Bella saoule perd un pari, qui selon elle était truqué, et se retrouve assistante de la nouvelle star montante d'Hollywood, le superbe Edward Cullen. Vont ils résister à l'attraction ou est ce plutôt la guerre qui va être déclarée.
Chapitre 01.
BPOV
Je sors des toilettes sans savoir exactement où je vais. J'aurais pu envoyer un texto à Angela et recevoir une réponse rapidement mais je suis OK avec le fait de me balader un moment. Le fait est que, autant j'adore Angela et Ben, séparément et/ou ensemble, je ne peux m'empêcher de me sentir comme la chandelle avec eux. Ils ont beau insister et dire que ce n'est pas le cas, et je crois de tout mon cœur qu'ils sont heureux de m'avoir près d'eux, mais j'ai tout de même l'impression d'être la troisième roue d'un putain de tricycle.
Je continue à errer dans ce club carrément bondé de LA, essayant de mon mieux d'ignorer les groupes de gens à moitié bourrés. J'aimerais tant être à leur place maintenant. J'ai eu dernièrement quelques, OK peut être plus que quelques, rencontres avec Jose -Cuarvo- et Morgan, oh et Jack -Daniels bien sûr-, alors je me suis promis que je ne boirais pas ce soir. Même si je commence à pas mal regretter cette décision.
Le truc avec moi , c'est que je déteste être sobre lorsque tout le monde est saoul. Ils semblent trouver tout hilarant alors que je les trouve juste franchement ennuyeux et navrant. Ce n'est peut être pas uniquement le fait qu'ils soient ivres et moi non, mais le fait que chacun d'entre eux semblent être descendu d'un putain de podium... et d'un même ensemble?
Oh, tous ensemble comme ils sont actuellement, deux ou trois par ici, cinq ou six par là, ils ont l'air tout droit sortis d'une pub. Pour quoi me demanderez vous? Ça n'a aucune importance du moment où vous avez des hommes et des femmes splendides dans cette pub, riant à s'en taper le cul par terre et passant un bon moment. Vous avez de l'or, baby, un putain d'or pur.
Bien entendu, toutes ces personnes ressemblent à des mannequins, et c'est exactement ce qu'ils sont. La plupart des habitants de cette ville aspirent à être mannequin, acteur, chanteur ou même une combinaison des trois.
OK, attendez, j'ai l'air plutôt aigrie. Je ne le suis pas. Regardez, je le jure OK. C'est juste que l'ancienne moi, la vieille Bella venue tout droit de Forks, Washington, ne peut rivaliser au même niveau que ces trous du cul. Je ne sais même pas à quel niveau ils sont, mais je suis OK avec ça. Ces mannequins/acteurs/chanteurs sont tous des connards prétentieux avec qui je n'aimerai pas perdre mon temps de toutes les façons.
Alors maintenant que vous êtes probablement convaincus que je suis une sorte de petite conne aigrie, vous vous demandez surement comment j'ai fini ici, à LA, n'est ce pas?
Hé bien, Angela et moi, sommes parties de Forks, puis avons déménagé ici pour aller en cours et être coloc. Histoire qu'aucune de nous ne finisse avec cet inévitable colocataire schizophrène en provenance directe de cette ville de dingue.
Vous connaissez le genre. Cette colocataire qui commence en étant toute gentille et innocente et un jour, vous mangez accidentellement une de ses barres de céréales et elle pète un câble. La chose suivante qui vous arrive est que vous vous retrouvez avec des mèches de cheveux qui manquent à l'appel et qu'elle murmure des chants vaudou dans une langue mystique -dont vous êtes persuadée qu'elle l'a tiré de son cul- et se balade avec une poupée plantée d'aiguilles qui vous ressemble d'une manière un peu suspicieuse.
Ouais, ce type de schizo. Passons, retournons à notre histoire.
Je travaille à obtenir mon diplôme en écriture créative mais après quelques années à vivre dans cette putain de ville, ça commence à déteindre sur moi. Tout va à un rythme si rapide ici que je commence à sentir comme si ma propre vie avance d'une manière flippante genre d'un pouce à chaque décennie. Entre l'école et le travail, je commence à me sentir oppressée.
Ne me méprenez pas. J'apprécie mon boulot. Je suis barmaid dans un restaurant du campus, c'est le seul endroit qui vend de l'alcool alors c'est assez populaire. Je me fais un bon salaire, mais j'y suis depuis trois putain d'années, alors vous pouvez comprendre ce que je veux dire par se sentir oppressée pas vrai?
Puis l'école, ben je sais que c'est important et tout mais je ne peux pas dire que si je me trouve devant une meilleure opportunité, je pense que je n'hésiterais pas plus d'une putain de seconde. Et même si je sais que ça sera dur, je peux toujours retourner à l'école. Mais maintenant, ayant vingt et un ans, je n'ai rien qui me retient. Plus tard, lorsque j'aurais des mômes et toute cette merde, je ne serais pas aussi libre que maintenant. Alors avec tout ce poids sur mes épaules, je viens de décider que j'ai une sorte de crise du quart de vie.
Et ça, mesdames et messieurs, c'est l'état d'esprit dans lequel vous me trouvez maintenant. Errant dans cette boite de nuit, frustrée par mon travail, l'école. Perpétuellement en position de troisième roue. Et avec cette stupide promesse que je me suis faite de ne pas boire ce soir. Malin Bella, putain c'est vraiment malin.
Merde, cet endroit est blindé.
Je commence à me glisser entre les tables hautes et la populace agglutinée autour des cocktails -dieu sait qu'aucun de ses vaniteux bâtards ne seraient prêts à bouger pour me laisser la chance d'avoir la place de passer.
Lorsque j'arrive à me libérer d'un détestable groupe de mecs d'une fraternité quelconque, j'arrive à entrapercevoir un soupçon de la tête d'Angela.
Je remercie dieu qu'elle soit aussi grande.
Je suis prête à arrêter de vagabonder toute seule, mais je sais que si je continue comme ça, je vais finir avec un verre à la main et un mec sur les bras. Alors je tente vraiment de faire mon chemin jusqu'à Angela. Et comme si je ne suis pas assez maladroite, garder mes yeux sur elle me rends complètement insouciante du monde autour de moi.
J'entends soudain à coté de moi « Tu m'as indiqué le mauvais endroit, trou du'c. ». Puis encore « Et je viens juste de prendre un verre. Laisses moi le descendre et je vous retrouve après...merde ! ». Comme si nous étions synchro, quelqu'un tenant un portable s'écrase sur mon épaule droite; d'une vidant le contenu du dit verre nouvellement acquis directement sur le devant de ma robe nouvellement achetée.
« Bien sûr putain. ». Je m'énerve alors que le choc du liquide glacé s'inscrit dans mon cerveau. Je regarde en bas et commence à frotter mes mains sur le devant de ma robe pour tenter de retirer un peu de la boisson de ce mec. Génial, je commence déjà à sentir comme sa boisson.
Whisky? Hmmm... bon choix, mais t'es tout de même un connard, connard !
Je commence à marmonner sous ma barbe. « Purée, est ce que tu as un minimum de conscience? Je me moque si t'es un mannequin/acteur/chanteur ou un putain de remède contre le cancer, tu ne peux pas traiter... ».
Une voix suave, trop suave m'interrompt « Ex mannequin. ».
Je souffle « Excuses moi? ».
Pour qui il se prend ce mec?
Je lève ma tête et j'ai ma réponse.
Je reprends depuis le début. Mon cerveau ne fait que répéter. Putain bien sûr.
Ce n'est pas qu'un magnifique, et pourtant sans intérêt, citoyen de LA. C'est la nouvelle star montante d'Hollywood. Tu ne peux aller nul part sans voir le visage de ce trou du cul affiché sur tous les bus, panneaux d'affichages, journaux, même sur les t shirts des jeunes filles. Suffit de nommer quelque chose et son visage est dessus. Et maintenant, il est juste en face de moi.
Son visage pourrait être sur la putain de couverture de l'album 'best of' de dieu. Il est magnifique. Il a ce truc rugueux et en même temps échevelé. Quoi? J'y peux rien OK. J'ai toujours eu un truc pour le genre bad boy qui en a rien à foutre des autres. Mais comme le reste du monde évidemment. Pour appuyer mon point de vue, je donnerai Johnny Depp. Et ce mec devant moi est définitivement à placer parmi les meilleurs.
Il a des yeux verts perçants qui trouvent le moyen de ressortir dessous cette pagaille brunâtre et légèrement auburn qui lui sert de cheveux. Il a des traits ciselés et masculin alors qu'il fait aussi gamin débraillé avec ce petit truc si charmant tout droit sorti des enfers qui plait tant.
Il est le héros d'un nouveau film de vampires qui est censé le lancer, lui et le reste du casting relativement inconnu dans une célébrité complète, historique et sans retour en arrière.
Il se prend pour qui?
Edward fucking Cullen, voilà qui. Celui qui donne des palpitations aux adolescentes. Jeune, trop jeune, fantasme sexuel pour femmes adultes. Le mec a 22 ans et vit le rêve de tous.
Il met son téléphone dans la poche intérieure de sa veste en cuir et répète. « Ex mannequin. ». Il penche sa tête dans ma direction pour appuyer le 'ex' tout en me flashant un sourire narquois que seul dieu lui même, peut avoir créé un jour où il se sentait extrêmement emplie d'une putain de générosité. Ce mec est vraiment désigné pour être adoré n'est ce pas?
« Désolée. Je réessaie. ». Je plisse mes yeux et réplique. « Je me fous que tu sois un EX mannequin/acteur/chanteur/ ou un putain de remède contre le cancer OU encore la star du plus grand film dans les salles depuis Titanic, tu ne peux pas traiter les gens comme s'ils ne sont que des paillassons. ». Pas aussi fort que je l'aurai voulu, mais faut se rendre compte que j'ai tout de même l'équivalent d'un verre de liquide froid sur ma poitrine.
Il plaide sarcastiquement « ...attendu comme le plus grand film, on ne le saura pas avant le week end d'ouverture dans quelques semaines à partir de maintenant. En croisant les doigts ! ».
Quel connard. Il me relance son sourire en coin. Ce truc est comme une putain d'arme, et il le sait aussi. Le fait qu'il soit si désinvolte, continuant calmement cette conversation stupide alors que je suis saoulée à mort et trempée, m'énerve au possible.
« Peu importe. Hé fais moi une faveur. Creuse et cherche une once de fibre de gentleman dans ton corps et aide moi sur ce coup? » Je lui montre ma robe.
« OK. ». Le sourire radieux qui suit aurait pu impliquer qu'il me tende directement une nouvelle, sèche au possible, robe de cocktail... mais non. À la place, il me tend la serviette qu'il tenait entre sa main et le verre maintenant vide.
« Merci? ». J'hésite à dire ou à poser la question en voyant le morceau de papier de quinze centimètres sur quinze qu'il me tend et que je regarde ensuite ma robe carrément trempée.
« A part si cette serviette provient d'une de ces pubs où juste un petit morceau de papier nettoie toute une putain de maison et aspire en plus la flaque de pisse de Fido sur le sol de la cuisine, ça ne va pas m'aider des masses. ».
Il rit, un sourire sincère s'inscrit sur son visage pour la première fois. Il fait courir sa main dans ses cheveux « Ouais, je suppose que ça n'aide pas vraiment n'est ce pas? ». Il regarde autour de lui et dit « Allez, viens avec moi. ».
Installant son bras sur mes épaules, il me guide. Je suppose que l'on va vers le bar pour récupérer d'autres serviettes, mais à la place je me retrouve dirigée vers le long mur où sont alignées des alcôves avec de petites tables rondes. Chacune faiblement éclairée par un chandelier pendant au dessus.
« Hum... le bar est derrière, par là, vainqueur. ». J'allonge mon cou dans la direction opposée pour indiquer au dessus de son bras.
« Je sais, mais j'ai un service à table ici et il y a tout un tas de serviettes en tissus et d'autres conneries à ma table. Je suppose que ces trucs seront mieux. ».Il fait signe au videur qui tient la corde ouverte pour nous.
Service à table. Putain, bien sûr.
Il y a cinq minutes de ça, je pouvais à peine me frayer un chemin au travers de la foule compacte et maintenant avec le bras de ce gars autour de moi j'ai l'impression que je pourrais valser dans le putain de Pentagone... et nue de surcroit.
Est ce bien un terrier de lapin que je vois ?
C'est sûr que cela à l'air amusant pour moi.
Ce lapin, il est délicat et doux lorsqu'ils viennent.
Alors écoutes audacieux, de courir il faut qu'il te prenne.
xoxo
À bientôt !
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