Et bien, nous y voilà... C'est la fin de cette histoire, la fin de ce qui était déjà une suite mais cette fois-ci, c'est définitif, une page se tourne (les violons commencent leur chant macabre, fait de longs sanglots déchirants et...) et puis zut, quoi!

Le but, c'est que ça vous ait plu et que vous ayez apprécié ce petit moment de lecture tout comme j'ai aimé l'écrire.

Je ne vous embête pas plus maintenant, je vous laisse lire...

Pour les rewiews :

Anonymes : sur mon profil.

Membres : par MP en reply direct.

Bonne lecture.


Epilogue

- Papa !S'exclamèrent deux boulets de canon en se jetant sur un blond qui riposta aussitôt en attrapant

Deux petits corps vinrent percuter de plein fouet le blond qui ploya sous l'assaut en riant. A ses côtés, un jeune homme brun souriait même s'il tentait de le cacher. Les jours où Naruto pouvait aller chercher ses enfants chez leur nourrice étaient rares mais à chaque fois, c'était jour de fête. Le blond avait du mal à se libérer de la clinique qu'il avait reprit au vieux Tazuna il y a cinq ans de cela en tant que généraliste même si sa spécialité restait la pédiatrie.

Il l'avait fait avec la ferme intention de passer du temps avec ses enfants mais il s'était établi une telle réputation qu'il avait rapidement été submergé de demandes. Il avait engagé plusieurs assistants pour l'aider mais il était régulièrement obligé de refuser du monde sinon il n'aurait jamais pu fermer un œil ou se reposer.

Sasuke, lui, avait démissionné de la police après avoir été officiellement blanchi et avoir assisté à l'arrestation d'une belle brochette de policiers corrompus dont son propre chef. Il avait repris les rênes de Comput-us Incorporated avec Shikamaru puis, de nouveau avec Neji, quand celui-ci était sorti de prison.

Neji avait été condamné à passer seulement deux ans derrière les barreaux grâce aux témoignage en sa faveur de Naruto et Sasuke et grâce au talent de Shikamaru. En effet, après avoir parlé avec lui, ils s'étaient rendu compte que ce n'était pas tant l'amour maladif du jeune homme pour sa cousine que son sentiment de trahison et de culpabilité pour le viol qu'il avait commis qui l'avait fait agir ainsi.

Et le fait qu'il se soit jeté devant Naruto lorsqu'Hinata avait tiré avait joué en sa faveur, surtout lorsqu'ils avaient découvert que le jeune homme était la principale cause pour laquelle Sasuke avait réussi à réunir toute ces preuves contre l'organisation. Il laissait filtrer les informations sur l'intranet de la société intentionnellement, connaissant les compétences informatique de Sasuke.

De même, il avait organisé toute la structure des Entreprises Hyuga pour isoler distinctement les activités criminelles de celle portant sur le trafic de drogue et d'armes. Il avait même établi des livres de compte distincts qui avaient permis à la police de faire rapidement la saisie de plusieurs stocks et de démanteler plusieurs filiales de société-écrans du blanchiment d'argent sale.

Mais il avait eu peur.

Pas pour lui, il acceptait dignement son châtiment mais il craignait pour sa famille. Pour ses enfants. Pour sa femme qui travaillait dans une des société-écrans bien qu'elle ne soit pas au courant. C'était une manière pour Hinata de s'assurer que son cousin resterait « docile », en plus de la pression affective liée à sa culpabilité.

Ça avait été un choc pour Tenten mais curieusement, cela ne brisa pas leur ménage. Tenten passa au parloir de la prison et hurla pendant un long moment pour cracher ses torts à la figure de son mari… avant de s'effondrer en larmes. Il l'avait serré dans ses bras en demandant pardon et ils étaient reparties sur des bases saines. Il lui avait tout avoué et elle l'avait écouté. Pour la première fois depuis des années, depuis leur mariage peut-être, ils avaient eu une vraie discussion.

La séparation liée à la prison avait renforcé leurs liens et ils étaient tombés amoureux. Tenten ne cherchait plus un prince charmant, elle voulait un homme fort, capable de faire des sacrifices pour sa famille mais qu'elle pourrait soutenir comme une égale. Neji avait appris à apprécier le caractère fort de son épouse lorsqu'elle lui tenait tête et à apprécier la valeur de ses conseils.

Cela rappelait à Sasuke les discussions qu'ils avaient eu avec Naruto. Ils avaient crû mourir ce soir-là et si le commando d'intervention n'avait pas débarqué au bon moment, c'est probablement ce qui se serait passé. Kabuto était mort dans le mouvement et Hinata avait été immobilisée pour être emmenée en soins psychiatriques.

Elle avait fait plusieurs tentatives de suicide ou contre les enfants qu'elle portait et on avait dû l'attacher jusqu'à ce que le moment de la délivrance ait lieu, sous tranquillisant et par césarienne. Ça avait été un moment très éprouvant pour Naruto. Mais tout avait été oublié dès lors que les enfants avaient été mis entre ses bras.

Hinata était morte quelques semaines plus tard. Elle avait réussi à déjouer la surveillance de ses gardiens en jouant sur son apathie extrême et avait sauté par la fenêtre du cinquième étage. Naruto étant son mari et par défaut, son héritier, les Entreprises Hyuga lui revenaient de droit, ce qui l'avait un peu dépassé.

C'est Sasuke et Shikamaru avec l'aide de la correspondance régulière de Neji, alors encore emprisonné, qui avaient pris les choses en main. Pour préserver l'héritage des enfants lié au scandale de leur mère, la société Comput-us fusionna, avec l'accord de Naruto, avec les Entreprises Hyuga et on rebaptisa la nouvelle société Fukkou Kaze, la renaissance du vent.

Et ils avaient balayé toutes les statistiques.

Le Trio d'Or avaient des réserves d'énergie et comme Naruto leur avait confié les pleins pouvoirs, ils furent libre d'engager la société dans de nouvelles directions qui se révélèrent amplement lucratives même si les investisseurs frileux refusèrent t de s'y risquer de prime abord. C'était un pari risqué mais les résultats furent à la hauteur de leurs espérances et redonnèrent confiance au marché.

Naruto, lui, avait décidé de s'octroyer une pause pour s'occuper des jumeaux. Sasuke se rappelait encore du soir de leur naissance. Il ne s'était pas senti à sa place. C'était les bébés de Naruto, pas les siens. Et puis, Naruto lui avait confié l'un des petits bouts qui l'avait fixé de ses grands yeux bleus et il était tombé amoureux.

Bien que faux-jumeaux, la ressemblance entre les petits étaient frappantes. Ils avaient tous deux hérités de la carnation pâle et de la chevelure sombre de leur mère mais ils avaient les yeux et le dynamisme de leur père. Ils étaient impossible de ne pas succomber. Ils avaient nommés Sakura et Itachi en tant que daifu[1]

Ils avaient longuement discuté avec Naruto de leur couple, des choses qu'ils n'avaient jamais eu le courage de se dire ou de s'avouer. Ça avait été un renouveau pour eux aussi. Ils ne se cachaient plus. Ils se moquaient du regard des gens, ils avaient mieux à faire même si ce n'était pas facile tous les jours comme lorsqu'il avait fallu expliquer à la directrice de la crèche pourquoi c'était un autre homme qui allait chercher les enfants et pourquoi il n'y avait pas de maman. Et qu'elle avait refusé d'accepter les enfants.

Ils avaient cherché longtemps avant de se résoudre à engager une nourrice. C'est Shizune qui emporta la palme car elle adorait les bouts de chou et malgré sa propre grossesse, elle était toujours disponible pour s'occuper des jumeaux dont elle s'occupait déjà occasionnellement. Et elle était bien la seule à avoir accepté de « cautionner » le couple homoparental de Naruto et Sasuke.

Et puis, la ribambelle d'enfants qui avaient suivi avait permis de rassurer Naruto sur la socialisation de ces enfants avec la naissance de la fille de Sakura, le fils d'Ino, ceux de Tenten qui avait donné naissance à un troisième enfant quelques mois après la sortie de prison de Neji et ceux, bien entendu, de Shizune qui entendait fonder une famille nombreuse, à la grande joie de Kisame. Il avait même fallu penser à l'ouverture d'une école maternelle tellement la demande avait augmenté avec les gens du quartier.

- On va voir Tata Sakura ? Demanda une petite voix.

Sasuke attrapa sa fille et la percha sur ses épaules avant de lui répondre pendant que Naruto en faisait autant avec leur petit garçon. Cela ne faisait plus de doute dans l'esprit de Sasuke maintenant même s'il avait dû parcourir un long chemin pour y parvenir. C'était leurs enfants à eux deux et il se sentait autant père que Naruto. Il avait mûri et acceptait de ne pas pouvoir tout contrôler, d'avoir peur et de ne pas être parfait.

Naruto avait cessé de cacher ses émotions et ses besoins. Les jumeaux l'y avaient beaucoup aidé. Il n'hésitait plus à rembarrer Sasuke, comme dans leur jeunesse, quand il estimait qu'il faisait une bêtise. Il affirmait son autorité autant qu'il confortait celle de Sasuke quand il s'agissait de gronder ou de réconforter l'un des jumeaux. Ils discutaient et prenaient les décisions à deux. Ils avaient tout pour être heureux. Ils firent leur chemin jusqu'à l'hôpital où ils étaient attendus.

Sakura avait finalement épousé Shino. Il tempérait les excès de caractère de la jeune femme qui s'était grandement assagie et montrait à tous une facette épanouie de sa personnalité en tant que femme mariée qui n'avait pour autant pas diminuer sa soif de reconnaissance professionnelle. Au contraire. Ils menaient leurs recherches de concert et malgré leur mariage et l'arrivée de leur enfant, Shino ne lui avait jamais demandé de cesser de travailler. Des deux, il était d'ailleurs celui qui mettait le plus la « main à la pâte ».

Le jeune homme était toujours réservé sauf lorsqu'il s'agissait de son enfant et c'est avec étonnement qu'ils l'avaient vu un jour bondir pour frapper un homme qui avait bousculé sa fille, la faisant tomber, sans s'excuser car il était pressé. L'homme dut en avoir les oreilles qui vrillaient tellement le coup l'avait envoyé valser loin. Après, il avait relever gentiment sa fille et l'avait câliné jusqu'à ce qu'elle arrête de pleurer devant le regard ébahi de leurs amis.

Sakura, elle, n'avait pas été étonnée quand ils lui en avaient parlé et avait très fièrement répondu, avant de s'écrouler de rire :

- C'est moi qui l'ait éduqué !

Itachi, lui, était aux anges. Sa collaboration avec Ino avait produit des résultats très satisfaisants et leur carnet de commande ne désemplissait pas. Le moral était toujours au beau fixe entre Itachi et Kakashi qui gérait toujours de main de maître la logistique et la comptabilité de l'entreprise de Onshahana[2]. Quant à la jeune femme, après l'arrestation et le démantèlement de l'Akatsuki, elle avait trouvé le courage, avec l'appui de Chôji pour reprendre contact avec ses parents.

Ils l'avaient accueilli à bras ouverts. Ils ne firent jamais mention du passé ni ne réclamèrent d'explication. Ils étaient juste heureux de la retrouver. Et encore plus quand elle leur annonça ses fiançailles avec Chôji. Ils approuvaient l'union même si le choix de leur fille les avait d'abord un peu surpris mais, après avoir découvert le jeune homme, ils n'eurent plus aucun doute sur le soin qu'il prendrait de leur petite princesse. Le restaurant de Chôji avait toujours autant de succès et demeurait le point de rendez-vous de la bande.

Gaara et Shikamaru continuaient de se rendre mutuellement la vie impossible tout en s'aimant profondément. Leur mode de fonctionnement, à savoir le « plus tu me fais chier et plus je t'aime », semblait leur convenir et de ce fait, personne n'y trouvait à redire. Gaara avait retrouvé son autonomie après son accident mais il n'avait pas repris le violon. Il ne jouait que pour son amant, dans l'intimité de leur appartement et pour les enfants de la clinique, exceptionnellement.

Les romans du roux avaient d'ailleurs un succès foudroyant mais son premier fan restait Shikamaru qui faisait l'effort exceptionnel de lire (et réclamer) chaque chapitre en avant-première et de l'aider en lui donnant son opinion et en lui apportant quelques corrections. Oui, décidément, après bien des malheurs et des chagrins, tout semblait enfin en place.

Ils s'arrêtèrent en chemin pour acheter une glace aux jumeaux. Onyôko[3] Eshtar et Tsukiko[4] Seda Uzumaki-Uchiha. C'était Naruto et lui qui avaient choisi ces noms et pour inclure officiellement Sasuke dans leur héritage (grâce à quelques ficelles tirées par Jiraya). Naruto avaient insisté pour leur donner des prénoms qui témoigneraient de leur héritage culturel. Sasuke avait choisi de leur donner des noms qui symbolisent la dualité de la vie et Naruto en avait fait autant même s'il lui avait promis de lui donner la signification qu'une fois qu'ils seraient allés ensemble en Tchétchénie.

Il avait dû patienter jusqu'à l'été dernier.

Naruto avait préparé son absence des mois à l'avance, de même que Sasuke et il avait fallu gérer la garde des jumeaux mais ils y étaient parvenu. Ça avait été un peu comme une lune de miel. Juste eux, tous les deux. Ils étaient retourné jusqu'au village de Naruto. Les habitants les avaient accueillis avec un mélange mitigé de chaleur et de suspicion. Naruto ressemblait beaucoup à son père et nombreux étaient ceux qui se rappelaient de son sacrifice.

Le vieil Hiruzen Sarutobi était encore en vie, le visage parcheminé par les années mais bien présent. Il avait accueilli le couple chez lui. Bien sûr, pour ne pas choquer, ils s'étaient présentés comme des frères d'adoption, ce qu'ils étaient au départ. Ils avaient parcouru la forêt d'enfance de Naruto, retrouvés la trace de la rivière et de la vieille bibliothèque, à présent totalement écroulée.

C'est au sommet de la colline où Sasuke et Naruto avait contemplé la pierre tombale d'Iruka qu'il lui avait expliqué. Eshtar était le Dieu ingouche des âmes des morts qui sait tout ce qu'il se passe dans le monde du soleil grâce à la vision des étoiles qui veillent dans le ciel. Seda était le nom désigné pour une étoile en ingouche, celle-ci étant le lien entre les âmes des hommes et la voûte céleste accompagnant le voyage vers l'au-delà. Ainsi les noms des deux enfants reflétaient une dualité : Seda, l'enfant de la nuit qui veille au sommeil et au repos mais ayant aussi un rôle de gardienne, elle observe et juge les actes des hommes et transporte leurs âmes pour recevoir justice au crépuscule de la vie. Eshtar est l'astre qui réchauffe et apporte la vie mais il est aussi celui qui coupe le fil de celle-ci quand l'heure est venue en s'appuyant sur sa sœur du ciel dont les yeux ne sont jamais fermées.

Mais Naruto lui avait aussi réservé une autre surprise ce soir-là. Il lui avait donné son prénom. Celui qui lui avait été attribué à la naissance, lorsque sa mère avait expiré son dernier souffle en lui confiant le sien. Halerda. Le Dieu du Ciel qui apporte le souffle de la vie aux mortels. Emu, Sasuke avait murmuré dans le cou de Naruto qu'il remplissait fort bien sa mission avant de l'embrasser chastement. Leur amour aussi avait évolué. Ce n'était plus un amour d'adolescent depuis qu'ils étaient parents. Sasuke avait eu un peu de mal à se rapprocher de Jiraya mais lorsque celui-ci avait tendu le rameau de la paix en lui offrant son nouveau tome de Icha-Icha Tactics, il avait pris le geste pour ce qu'il était, au grand bonheur de Tsunade et Naruto. Et les enfants étaient heureux de pouvoir faire tourner en bourrique leurs « baasan » et « ojiisan » tout en se racontant des histoires fantastiques autour du grand bassin du jardin où séjournaient toujours les grenouilles. Et Sasuke et Naruto étaient heureux de pouvoir les regarder. Le temps passait si vite. Au même rythme que les enfants.

Après avoir salué Sakura et le petit Akira[5], deuxième né d'une fratrie en plein essor, Naruto et Sasuke étaient partis, les enfants laissés pour la nuit à la garde d'Ino et Chôji. Ils en profitaient pour se ménager du temps ensemble, rien qu'à eux, pour se retrouver. Mais aussi pour éviter d'être interrompu à certains moments « critiques »… Ils faisaient l'amour régulièrement mais plus comme avant. C'était un véritable partage, les rapports avaient changé. Ils n'étaient plus les béquilles l'un de l'autre mais les piliers d'une maison qu'il construisait ensemble, chaque jour, à force d'amour et d'efforts, pour la transmettre, un jour, à leur descendants.

A la croisée des chemins.


Alors, techniquement, c'était censé se finir comme ça mais que voulez-vous… ma muse m'a visité et vous offre donc quelques extras… Régalez-vous !


Bonus

Tranches de vie


- Et si tu prends l'allèle récessif de… Shino, tu m'écoutes ? S'énerva la jeune femme, les baguettes à mi-chemin de reprendre une bouchée de son katsudon[6]

- Tu veux m'épouser ?

Les baguettes retombèrent sur l'assiette tandis que la jeune femme regardait son petit-ami, ébahie avant de se reprendre :

- Mais… t'es sérieux ?

- Si tu ne veux pas, tu peux dire non aussi, déclara calmement, quoiqu'un peu hésitant le jeune homme.

- Mais… je… je sais pas… je…

- Je t'aime Sakura et je voudrais faire ma vie avec toi, reprit le jeune homme avec force. Mais tu as le droit de me dire que tu préfères attendre ou que tu ne veux pas, tu sais.

- Mais je te crie tout le temps dessus, raisonna la jeune femme, plus pour elle-même que pour son compagnon. Je n'ai toujours pas envie d'avoir des enfants et puis, d'ailleurs on n'est même pas intime alors peut-être que ça marchera pas et puis…

Prenant son courage à deux mains, le jeune homme se leva pour poser un genou à terre devant la jeune femme sous les regards curieux des autres personnes du restaurant :

- Je ne veux pas que tu changes Sakura parce que c'est comme ça que je t'aime. Je veux que tu me cries dessus quand tu en as besoin si c'est pour me laisser en discuter avec toi après. Je ne veux pas avoir d'enfants si tu ne les veux pas aussi et pour ce qui est du reste… Ses joues rosirent légèrement : On verra bien… ?

- Vos arguments semblent acceptables, monsieur Aburame, sourit la jeune femme en lui prenant doucement la main.

Deux mois plus tard, ils étaient mariés.


- Ouin !Ouin !

- Hn… Grogna une voix endormie en secouant son compagnon. C'est ton tour.

- J'ai donné le biberon de 2h, argumenta l'autre.

- Et j'ai changé les couches à 3h, rappela l'autre.

- C'est bon, c'est bon, grommela le brun en se levant avant de se faire retenir par une bras et une tendre caresse sur la joue.

- Merci, dit doucement la voix encore à moitié endormie.

- Heureusement que tu me remercies, se récria moqueusement l'autre, je suis le meilleur donneur de biberons de tous les temps !

Et Sasuke, se leva, recouvrant Naruto, déjà ré-assoupi, de la couette avant de se dédier à deux marmots qui n'avaient trouvés rien de mieux que d'hériter du tempérament vorace de leurs pères. Du moins, de l'un d'eux. Il prit les jumeaux dans ses bras pour les mener à la cuisine où deux bouteilles pleines attendaient dans le réfrigérateur d'être réchauffées.

Il ne l'avouerait à personne mais il adorait ces moments d'intimité, lorsqu'il installait confortablement les deux poupons sur ses genoux, calé dans le rocking-chair, et les regardait téter goulument leurs mets. Enfin, c'est ce qu'il croyait quand il vit apparaître dans l'encadrement un Naruto aux cernes violacées qui le regardait tendrement avant de déclarer, simplement :

- Je t'aime, Sasuke.


- Un fuku pour la sept, Maître ! Informa l'assistant.

- Chôji ? Il faut que je te parle… déclara Ino.

- Oui, attends… Atsûrô ! Où sont les sashimis[7] ? Demanda le chef.

- C'est vraiment important, insista la jeune femme.

- Voici les tempuras, Maître, annonça le second assistant

- Merci. Oui, Ino ? Ça ne peut pas attendre, ce n'est pas vraiment le moment-là… Questionna Chôji, le couteau aiguisé découpant de façon experte le saumon.

- Bien sûr que ça peut attendre, reprit la jeune femme, fumante.

- Ah, c'est bien alors. Acquiesça distraitement Choji. Atsurô ! Où en sont les sushis[8] ?

- Ça peut attendre neuf mois que tu te rendes compte que tu vas devenir père ! Hurla la jeune femme avant de se retirer dans leur appartement.

Shikamaru, qui était présent depuis le début, pressa une main sur l'épaule de son ami encore stupéfait et, un léger sourire en coin, il chuchota :

- Vieux, je vais te résumer la situation : avant, t'étais déjà dans la galère, maintenant, va falloir apprendre à ramer !


- Mais c'est une crèche ici et on nous avait dit que c'était d'accord pour les garder ! S'exclama Naruto, révolté.

- Je suis désolée Mr Uzumaki mais nous sommes un établissement avec une certaine moralité et nous ne pouvons, en toute conscience, cautionner une telle chose, répondit fermement la directrice.

Le retour à l'appartement fut silencieux. Ils avaient invités leurs mais pour une soirée pour fêter l'entrée en crèche des jumeaux mais avec ce qu'il s'était passé, l'ambiance n'était pas au beau fixe. Shizune proposa de continuer à garder les jumeaux comme elle faisait déjà à titre temporaire mais petit à petit, le projet commun de garderie refit surface, une crèche qui serait contigüe à la clinique de Monzennakachō.

Ce n'était pas les effectifs qui manquaient avec les jumeaux, les enfants de Tenten et ceux à venir dont le bébé de Shizune elle-même. Et puis, ils n'étaient pas les seuls parents ayant des problèmes de garderie. A la fin de la soirée, Naruto avait retrouvé le sourire mais, une fois dans le secret de leur chambre à coucher :

- Je suis désolé, Naruto, murmura Sasuke, contrit.

- De quoi ? Des vues bornées d'une vieille folle ? Demanda le blond.

- Si je n'avais pas été là, tu… Une main sur sa bouche le coupa et des lèvres s'emparèrent des siennes.

- Je n'échangerais ce que nous avons contre rien au monde, déclara avec fougue le blond avant de rajouter, tout en s'allongeant sur le brun : Et que ceux qui pensent le contraire aillent se faire foutre !

- Je sens venir en moi des objections, le taquina le brun tout en écartant largement les jambes.

- Alors… Naruto grignota une oreille tout en susurrant : il va falloir que je t'examine en profondeur pour éjecter ces vilaines ?

- Excellente idée…


- T'en a fait exprès ? Demanda le roux calmement.

- Je ne vois pas de quoi tu veux parler, répliqua l'autre, sûr de son fait.

- Vraiment ? Donc ce n'est pas toi qui a annulé ma séance de dédicace par jalousie, donc ? Reprit le roux, l'air quelque peu amusé.

- Absolument pas, acquiesça le brun avec une conviction dédaigneuse et ennuyée.

- Tant mieux parce que j'ai rappelé mon agent et la séance a été maintenue aux mêmes dates et heures, annonça avec espièglerie Gaara, assistant avec une joie malsaine à la déconfiture de son amant.

- Je suppose que je dois me faire une raison, soupira l'autre, défaitiste.

- Ça dépend… Murmura le roux en caressant doucement la joue de son amant.

- Ah ? Demanda l'autre, mutin.

- Si on me donne des arguments (bise) logiques (nouvelle bise) et imparables (le baiser s'approfondit un instant), je serais obligé de m'y soumettre… Tenta le rouquin tout en se dirigeant vers la chambre en se déshabillant au passage, très lentement.

Le brun le suivit du regard avant de se concentrer. Il allait monter un raisonnement digne des meilleurs théoriciens du chaos ! Et nom d'un algorithme, il allait dominer la partie et faire capituler le roi ! C'est fou comme on est capable de tout quand on a la bonne motivation ! Bon… où est le lubrifiant ?


- Attention ! Oui, c'est bien…. Aller, je sais que tu peux le faire, encouragea le brun, en tendant les bras.

- Oui ! S'écria Naruto, l'excitation subjuguée par l'émotion tout en capturant avec sa caméra les premiers pas de sa fille tandis que Sasuke encourageait leur petit garçon à en faire autant.

Le petit bout ne semblait pas décidé à suivre, littéralement, les pas de sa sœur et se laissa retomber sur son popotin rembourré de couche triple épaisseur et se remit à jouer avec sa petite voiture. Sasuke et Naruto se regardèrent :

- Et bien, au moins ça nous fera deux dates différentes dans leurs carnets de bébé, fit doctement Sasuke.

- Ouais, deux premières fois le même jour, je ne suis pas sûr que j'aurais pu supporter, répondit le blond, les yeux pleins de larmes sur son « bébé » qui grandissait si vite.

Sasuke enlaça son amant doucement avant de murmurer, mutin :

- Tu veux que je te console ?


- Kakashi ? Ce n'est pas parce que je ne vois pas que je ne sais pas ce que tu fais, le sermonna gentiment le brun.

- Itachi ! S'il te plaît ! Chouina l'argenté.

- Franchement, tu n'es pas un peu vieux pour ça ? Le tança le brun, secouant sa tête comme un parent gronderait un enfant désobéissant.

- Mais c'est le dernier épisode de Pan'ti Daisuki[9] ! Protesta son amant avec virulence.

- Kakashi ? Je suis très déçu, je dois dire, soupira dramatiquement le brun tout en se levant.

- Mais 'Tachi !

- Qui va m'aider à rejoindre la chambre à présent et m'aider à me déshabiller ?

La télévision fut éteinte comme par enchantement.

- Moi, je peux ! Volontaire, je suis !

- Je ne sais pas si je peux accepter, fit semblant de réfléchir le brun. Je crois qu'un tel comportement mérite punition…

Une cordelette de cuir vint se nicher entre les doigts de l'aveugle.

- Oui, j'ai vraiment été très vilain, fit l'argenté, la voix rauque.

Un peu plus tard, ce furent des gémissements, mi-plaisir et mi-douleur, qui retentirent dans l'appartement des deux amants. Depuis qu'il avait perdu la vue, le brun avait développé un sens particulier du toucher… et de la domination. Mais nom d'un chien, se disait Kakashi, que c'était bon !


- Baba ?

- Non, papa… dis papa, insista Sasuke en articulant exagérément.

- Bawa !

- Sasuke, laisse-le un peu tranquille, veux-tu ?Viens plutôt m'aider à faire le déjeuner, le tança Naruto, amusé par son manège.

- Mais, il y est presque ! Et je ne veux pas manquer son premier mot comme ses premiers pas ! S'écria le brun, frustré et grognon.

- J'ai bien manqué le premier sourire de notre fille, je te rappelle, et je n'en ai pas fait un plat, lui rappela placidement le blond.

- Oui mais c'est pas pareil, moi, je ne suis… Enfin, tu vois, se coupa Sasuke, conscient d'avoir gaffé.

- Tu es leur père autant que moi, on a déjà vu cette question , je croyais que c'était réglé… Et vu leur tignasse, ce pourrait presque être le cas, rappela Naruto, attristé.

- Ce n'est pas ce que je voulais dire, se hâta d'ajouter Sasuke, c'est juste que.. J'ai l'impression que si je ne suis pas là, c'est comme si.. euh… je ne faisais pas vraiment parti de votre vie, tu vois ? Tenta d'expliquer maladroitement le brun.

- Tu n'es pas une pièce rapportée, Sasuke, affirma sincèrement Naruto. Ce sont nos bébés, nos enfants et pour eux comme pour moi, ça ne fait pas de différence qu'il n'y ait pas de lien de sang.

- Oui, tu as sans doute raison, excuse-moi, se morigéna Sasuke.

Tout à coup, une voix petite mais forte et impérieuse se fit entendre pour lui réclamer son biberon de lait :

- Uke ! Uke !

Constatant le visage ébahi de Sasuke, Naruto ne put se retenir et éclata de rire :

- Pour la case papa, c'est pas encore gagné mais on peut dire qu'il a déjà compris certaines choses !

Sasuke se fit un devoir de bouder toute la journée…


- Je vous présente Sai ! Annonça fièrement Lee.

- Mais… je ne savais pas que tu étais gay, questionna Shino.

- Mais je ne le suis pas, répondit Lee. Mais la fleur de sa jeunesse m'a attiré comme le papillon l'est par le miel de la fleur ! Expliqua t'il, extatique.

- Euh… ravie de faire ta connaissance, se rattrapa Sakura devant le jeune homme au visage impassible.

- Vous êtes très moche, répondit l'autre.

Il y eut un silence, très lourd avant que Shino, dans un réflexe développé par l'habitude, ne rattrape la jeune femme alors qu'elle s'élançait vers l'invité de Lee, décidée à perpétrer un massacre :

- Je vais le tuer !

- T'en fais pas Sakura, s'excusa Lee. C'est un artiste, il parle de la beauté abstraite de la fleur de ta jeunesse, pas de ta personne à proprement parler, expliqua t'il philosophiquement.

- Ouais et ben, tu sais ce qu'elle lui répond, la fleur de sa jeunesse ? Hurla la jeune femme tout en continuant de se débattre, enragée.

- Elle parle vraiment trop, ajouta Sai avant de s'installa sur un zabuton pour commencer à manger.

Après avoir passé près d'une demi-heure à calmer sa jeune épouse, Shino se tourna vers Lee et demanda, à sa façon franche de dire les choses :

- Qu'est-ce que tu lui trouves ? Fit- il en désignant Sai.

A cela, le sourire « colgate » de Lee s'élargit encore, si c'était possible et il répondit :

- Tu n'imagines pas comme il est doué avec son pinceau !


- Il faut aller vous coucher maintenant, sinon demain, vous constaterez que la petite souris[10] ne sera pas passée, trop effrayée par le bruit, sermonna Sasuke.

- Veut une histoire ! Réclama le bambin au sourire édenté, pas du tout impressionné par le regard noir de Sasuke.

- J'ai soif ! S'écria le petite puce nichée contre sa jambe.

Désespéré, Sasuke regardait d'un sale œil son amant qui souriait de toutes ses dents avant que celui-ci ne daigne prendre pitié de lui et intervienne:

- Ça suffit maintenant ! Au lit. Tout de suite.

Le ton n'avait pas été tranchant ou menaçant mais ferme et sans réplique. La preuve, deux minutes plus tard, les deux terreurs en culotte courte étaient couchées et bordées.

- Faut que tu m'expliques comment t'arrives à faire ça, maugréa le brun tout en se serrant contre son aimé.

- Le talent, mon cher, le talent, se vanta le blond.

Le regard incrédule et sceptique de son aimé lui fit perdre un peu de sa superbe avant qu'il ne confie, bon gré, mal gré :

- Ok… J'ai promis de les emmener manger une glace s'ils étaient sages…


- Neji ? A quelle heure tu rentres ce soir ?

- Pas très tôt, j'en ai peur, répondit celui-ci, désabusé. Le Conseil d'Administration veut un rapport sur l'activité de la société pour la fin de la semaine.

- Tu veux que je te garde quelque chose au chaud ? Demanda Tenten.

- Tu es merveilleuse, répondit doucement Neji en enlaçant sa femme, tâchant de ne pas appuyer sur son ventre arrondi par une quatrième grossesse. Je préférerais être avec toi et les enfants pour le dîner, regretta t'il.

- Ça peut s'arranger, murmura la jeune femme avant d'expliquer : Je pourrais faire un panier et te rejoindre au bureau le temps de diner.

- C'est très tentant mais ce n'est pas raisonnable, répondit le jeune homme. Tu dois te ménager et courir toute la ville pour un repas, avec trois enfants, n'est pas ce que j'appellerais quelque chose de reposant.

- Oui, tu as sans doute raison, reconnut la jeune femme.

Ils se séparèrent avec un dernier baiser. La journée passa rapidement pour la jeune femme avec ses occupations à la garderie et ses enfants à surveiller, elle était plus qu'occupée même si Shizune et les autres membres faisaient en sorte qu'elle puisse se reposer. Elle fit une sieste dans la salle de repos aménagée pour Shizune lorsqu'elle attendait son premier né et lorsqu'elle s'éveilla, elle eut la surprise de voir la chambre tapissée de bouquets d'amarante rouge[11], d'Aster blanche et pourpre[12], d'azalée orangées[13] et de camélias[14]. Elle tourna la tête pour voir une enveloppe déposée sur le chevet et l'ouvrit pour découvrir les mots de mari : « A mon aimée qui a su patienter, telle Pénélope, quand je ne pensais pas la mériter. Laisse-moi t'exprimer à quel point j'ai appris à t'aimer ».

Finalement, pensa t'elle, émue, je l'avais bien trouvé, mon prince charmant.


- Dis papa, elle est où maman ?

- Pourquoi nous on a deux papas ?

Naruto et Sasuke se regardèrent un instant avant de prendre les deux petits dans leurs bras et de les installer entre eux, sur le banc dans le parc où ils les avaient emmené.

- Maman est au ciel, expliqua doucement Naruto.

- Elle est partie ? Elle revient quand ?

- Elle ne peut pas revenir, reprit Sasuke. Elle est avec les anges maintenant et elle vous regarde de là haut.

- Mais pourquoi les autres, ils disent que c'est pas normal d'avoir deux papas ?

- Est-ce que tu crois que c'est mal de s'aimer ? Questionna calmement Naruto, les yeux pleins de larmes retenues.

- Ben non, répondirent les petits, en chœur et un peu perplexes.

- Et bien, vous voyez, c'est pour ça que vous avez deux papas. Parce que Sasuke et moi, on s'aime très fort, poursuivit courageusement Naruto.

- Et on vous aime aussi tout les deux, rajouta Sasuke tout en saisissant la main de Naruto pour la serrer derrière le dossier du banc.

- Moi je t'aime beaucoup et papa S'uke aussi !

- Moi aussi je vous aime et plus que toi d'abord !

- Même pas vrai !

- Que si !

- Que non !

- Si !

- Non !

- …

Ils restèrent longtemps sans parler, regardant les enfants jouer et se chamailler gentiment, se balançant sur les nacelles de bois ou s'ébrouant sur le tourniquet avant que Naruto ne rompe le silence :

- Ils vont bientôt aller à l'école, fit-il remarquer, tendu.

- Tu crains pour les réactions de leurs camarades ? Demanda Sasuke.

- Je l'avoue, oui. Un peu.

- Moi aussi.

- Qu'est-ce qu'on va faire ?

Il y eut une nouvelle pause avant que Sasuke, lentement, ne prenne le visage en coupe et, sans se préoccuper le moins du monde des visages choqués ou dégoûtés des autres parents, il embrassa délicatement son amant avant de lui souffler au creux de l'oreille :

- On fera comme on a toujours fait jusqu'à présent, Naruto. On continuera à s'aimer, à les aimer et c'est tout ce qui devrait compter.

Un doux sourire lui répondit.


Bonus du bonus


- Hum… Sasuke… Ah ! Oui… Gémit Naruto, les doigts de son amant enfoncés profondément en lui.

- Tu es prêt ? Murmura Sasuke, n'y tenant plus.

Il souleva les jambes de son amant, passant ses mains sous les genoux pour se ménager un large passage. Il se positionna et commença à pousser jusqu'à ce que des petits bruits de pas ne l'alertent et ne les fassent se figer.

- Papa ? Chouina une petit voix derrière la porte avant de l'ouvrir, forçant les deux hommes à se séparer précipitamment.

- Oui, mon chéri ? Demanda Naruto, la voix sourde.

- J'ai entendu des bruits, dit innocemment l'enfant. Je voulais voir si t'allais bien, t'avais l'air d'avoir mal ! Déclara l'enfant ingénument en montant sur le lit.

Sasuke ne put s'empêcher de pouffer malgré son érection douloureuse. Naruto, lui, était plutôt embarrassé. Il choisit d'expliquer ça le plus simplement et pédagogiquement du monde. Il était un adulte et il convenait donc de faire comprendre à son fils les « choses de la vie » avec des mots adaptés à son âge et lui permettant d'aborder le sujet plus tard avec toute la confiance requise dans la compréhension et le dialogue… :

- Va te coucher. C'est des trucs de grands.


Bien, je vous remercie, toutes celles et ceux qui ont lu cette histoire et qui l'ont apprécié avec moi. Pour ce qui est de mes projets, j'ai une fic Harry Potter sur le feu, un truc plutôt long à mon avis mais si je retrouve un peu d'inspiration sur le fandom Naruto, je vous le ferais savoir, promis.

En attendant, vous savez que ça me ferait très plaisir que vous preniez une minute avec votre clavier pour partager ce que vous en avez pensé, non?

Alors, merci à tous et à bientôt peut-être.

Mariko


[1] 父 代 : c'est un équivalent pour parrain et marraine pour signaler le lien de substitution en cas d'absence ou de décès des parents.

[2]恩 赦 Onsha et 花 hana qui veulent dire respectivement « Pardon » et « Fleur » donc l'expression veut dire « Fleur du Pardon »

[3]陰陽 pour Onyô qui signifie « soleil » et児 pour Ko qui veut dire « enfant » ou, en d'autres termes : L'enfant du soleil.

[4] 月ou Tsuki pour « lune » et toujours le suffixe 児 pour Ko pour « enfant » ce qui donne : L'enfant de la lune.

[5] Pour ceux que ça intéresse, la signification signifie « Intelligent » mais cela dépend des kanji utilisés. Sinon, on l'écrit あきら en hiragana. C'est un prénom mixte.

[6] Le katsudon (カツ丼, katsudon) est un mets de la cuisine japonaise qui consiste en un bol de riz chaud surmonté de tonkatsu : une tranche de porc d'abord panée, puis cuite avec un œuf battu.

[7] Le sashimi, une préparation classique de la cuisine japonaise, est à l'origine est un plat composé de poissons et de fruits de mer crus coupés en morceaux, servis avec des condiments.

[8] Le sushi est une préparation de riz, et non de poisson. Ce riz, idéalement de bonne qualité et préparé avec du vinaigre, peut se marier avec toutes sortes d'ingrédients. On trouve notamment des Nigirizushi, des Makizushi, des Temakizushi ou encore des Oshizushi.

[9] pan'ti [パンティ] signifie culotte et daisuki [だいすき] être fou de quelque chose, je vous laisse deviner le niveau intellectuel…

[10] Dans certain pays asiatiques tels que le Japon et la Corée, la petite souris n'existe pas. Cependant, la coutume consiste à enterrer les dents du haut et à jeter les dents du bas sur le toits des maisons ou des immeubles. Ici, j'ai préféré reprendre la tradition occidentale que je trouve quand même un peu moins morbide…

[11] L'amarante rouge signifie l'amour durable, sans lassitude.

[12] L'aster blanc est symbole de promesse de fidélité éternelle et la pourpre d'un amour confiant et serein.

[13] L'azalée en elle-même représente l'amour sincère, l'orange désigne la joie que l'on a d'être ensemble malgré les années passées.

[14] Le camélia peut symboliser beaucoup de choses, ici, ce serait la constance de l'amour exprimé.