Bonjour tout le monde. J'espère que vous allez bien.

J'ai décidé de vous donner le premier chapitre de ma prochaine fiction. Elle n'aura pas autant de chapitre que Danse&Contrainte et, si vous avez lu le résumé, le thème abordé ne sera pas du tout le même. J'ai opté pour une histoire assez sombre.

/!\ ATTENTION AME SENSIBLE /!\

Le lemon sera beaucoup moins présent que dans Adultère ou Danse&Contrainte mais j'avertis à cause du sujet qui pourrait être de temps à autre choquant pour certaines personnes.

Comme on ne peut pas vraiment bien résumé en deux lignes, voici le résumé un peu plus complet de mon histoire : Bella et Edward se connaissent depuis des années et ils sont aujourd'hui mariés. Malheureusement, le couple va très mal et le comportement difficile d'Edward pousse Bella à aller aux extrêmes. Dark Edward !!!!

Voilà, j'espère que vous aimerez ce premier chapitre. On se retourve en bas...

Bonne Lecture !!!


Chapitre n°1 : Une fois de trop…

J'aurais une question à vous poser : est-ce que l'amour peut tout excuser ?

Je suis face à un dilemme qui me pose énormément de soucis et je ne sais plus quoi faire. Voilà près de six mois que ça dure. Six mois à pleurer. Six mois à me dire « il va changer, il n'est pas comme ça… ». En réalité, ça fait six mois que je me raconte des histoires car je sais très bien qu'il ne changera pas de lui-même. Il lui faut de l'aide et ce n'est pas moi qui peut lui apporter cette aide. Je ne peux être qu'un soutien dans l'histoire. Mais le voulais-je vraiment ?

L'amour peut-il tout excuser ?

Je n'en suis pas si sûre…

Depuis que je le connais, je suis en admiration devant lui. Si beau, si parfait, si intelligent… L'homme idéal. L'homme que toutes les femmes s'arracherait. Depuis notre rencontre, j'en avais conscience et pourtant, je m'étais accroché. Je n'avais pas été comme ces pimbêches qui lui léchaient la pomme. Non, moi, j'étais la bonne amie, celle qu'on vient voir en cas de problème ou si on a besoin d'aide pour sortir avec une nana qui veut se la jouer intouchable. Je restais en retrait mais suffisamment proche pour voir tout ce qu'il faisait. D'ailleurs, la chose était assez facile vu qu'il était le meilleur ami de mon grand frère. Je dois une fière chandelle (ou pas) à ce dernier pour l'avoir amené dans ma vie. Je me souviens de notre rencontre, comme si elle s'était produit la veille.

Flash back

Nous étions le 25 septembre 1993. J'étais sur le point de souffler mes 13 bougies et ma mère, Renée, avait organisé une fête pour mes amis et moi. Mon frère, Emmett, avait demandé la permission de ramener son meilleur ami. Lui… Je m'étais fait toute belle pour l'événement. Même si ma mère n'était pas la meilleure mère au monde, elle voulait que cette journée soit agréable pour moi. J'avais revêtu une robe à col rond rouge, m'arrivant aux genoux, avec des ballerines. Maman m'avait fait de jolies tresses et m'avait même autorisé à mettre un peu de maquillage. J'avais presque sauté de joie quand j'avais porté le médaillon de la famille autour du cou et une petite bague. Renée avait pris une photo et maintenant, elle logeait sur la cheminée. Il l'a trouvé très réussie. Sur les coups du midi, ma meilleure amie de l'époque, une certaine Liz, était venue déjeuner avec moi, dans l'attente de mes amis de l'école. Je n'en avais pas énormément mais je savais que je pouvais compter sur eux.

J'avais eu beaucoup de cadeaux. Beaucoup de livres surtout, car j'adorais lire. Malheureusement, le garçon dont j'étais tombée amoureuse avait eu la varicelle et n'avait pas pu venir. Je faisais quand même bonne figure et m'amusais avec Grace, Liz ou encore Henry et Pierre. Alors que maman annonçait le moment de souffler les bougies, la porte s'était ouverte sur mon grand fère. Il m'avait sourit et avait fait signe à une personne dehors. Sur le moment, je m'étais rappelé in extremis qu'il avait amené son meilleur ami et quand ce dernier était entré dans le salon, je crois que le ciel aurait pu me tomber sur la tête, je ne m'en serait pas rendu compte.

Son allure de bad-boy était carrément à tomber et, j'avais beau avoir que 13 ans, je reconnaissais très bien sa beauté. Yeux verts perçants, cheveux bruns virant sur le roux, un sourire ravageur, une mâchoire prononcée et un corps fin d'athlète. Je savais que, dès qu'il m'avait souri en me faisant un clin d'œil, j'étais devenue de la même couleur que mon vêtement. Maman m'avait rappelé à l'ordre pour souffler mes bougies et faire un vœux. Voulez-vous le savoir ? J'ai bien entendu souhaiter que ce garçon reste dans ma vie à jamais et qu'il tombe amoureux de moi. Après tout, à l'époque, j'étais jeune et rêveuse. Il n'avait que deux ans de plus que moi et c'était le meilleur ami de mon frère, ce qui signifiait qu'il serait souvent à la maison ou dans les parages.

Enfin bref, Emmett me l'avait ensuite présenté. Edward… Même si ça me faisait pensé à un prénom de grand-père, sur le moment, je n'arrivais pas à l'imaginer avec un autre prénom.

Fin flash back

Voilà comment je l'avais rencontré. Ce jour-là, il m'avait fait simplement la bise avant de manger une part de mon gâteau d'anniversaire et il était monté dans la chambre de mon frère afin de jouer aux jeux vidéos. À partir de ce jour, je savais que plus jamais je ne tomberais amoureuse. J'avais l'homme de ma vie près de moi et ça ne changerait pour rien au monde.

Est-ce que je regrette cette journée, maintenant que des années ont passés et que je sais ce qu'il adviendra ?

Non.

Les années avaient passées et passées encore et mes sentiments n'avaient pas changé. Ou plutôt si, ils avaient changés pour être cent fois plus puissants qu'au premier jour. Edward et moi étions devenus « amis » au fils des semaines. Il passait énormément de temps à la maison et, au début, je n'osais pas trop demander pourquoi. J'étais contente de l'avoir avec nous le plus souvent possible. Il me suffisait entièrement. Si bien, que mes amies de l'école ne me voyaient presque plus les mercredis, samedis et dimanches. Je les passais avec le beau Edward Masen. Lui et mon frère m'emmenaient souvent au terrain de basket, près du collège. Nous y restions des heures et des heures, jouant, parlant ou rigolant aux blagues vaseuses d'Emmett.

Et puis, il y a eut ce jour. Ce jour si éprouvant que j'en frissonnais encore lorsque j'y pensais.

Flash back

Nous étions tous les trois au terrain, c'était un mercredi après-midi. Je lisais un livre que l'école nous avait conseillé ou ordonné de lire, alors que les garçons faisait un match. Il était tard, nous ne voyons pas les heures passées quand nous étions tous les trois et à cet endroit. Si bien qu'à 19 heures, on était toujours dehors. Plongée dans mon bouquin, j'avais sursauté comme jamais lorsque j'avais entendu une voix grave hurler le prénom d'Edward. J'avais alors relevé les yeux de ma distraction pour voir un homme assez âgé, grand et à moitié chauve. Son pas était chancelant et il se dirigeait vers Emmett et mon ami, pointant de son index ce dernier. Au bout de quelques secondes, j'en avais conclu qu'il était soûl et qu'il n'était nul autre que le père d'Edward. J'avais entendu parler de lui vaguement. Anthony Masen était le gérant d'un bar, près de Forks. Enfin, ce n'était pas le plus intéressant dans l'histoire. J'avais aussi entendue que la mère d'Edward, Esmée, avait souvent du aller à l'hôpital pour violence conjugale. Malheureusement pour mon ami, elle n'arrivait pas à se résoudre de le quitter.

Anthony était arrivé donc, éméché à l'extrême et avait insulté son fils de tous les mots possible. Il était arrivé à la hauteur des garçons et, ignorant mon frère, il avait empoigné de T-shirt d'Edward et commençait à le bousculer en direction de la sortie du terrain. Mon ami était costaud mais pas assez face à son père, sous l'emprise de l'alcool et de la colère. Pourtant, il essayait, disant à son paternel de le lâcher, tirant sur son T-shirt pour lui faire desserrer sa prise. J'étais tétanisé, cet homme me faisait peur et lorsqu'il balança son fils à terre, près à le cogner, les larmes avaient coulés toutes seules et ma tête s'était réfugié dans mes mains, ne voulant pas voir Edward se faire battre. J'attendais un cri, un pleur ou une chose dans le genre mais rien n'était venu alors j'avais redressé la tête pour voir mon frère, retenir le poignet d'Anthony Masen. En un tour de main, il avait mis le vieil homme à terre. Emmett était très fort dans son genre et je n'aurais pas pu être plus heureuse qu'il ait été là.

Mon frère avait aidé son ami à se relever et ce dernier avait tourné la tête vers moi, me regardant intensément. Ils étaient les deux personnes les plus importantes de ma vie et ils avaient été en danger, à peine quelques minutes plus tôt. Edward m'avait lancé un sourire qui se voulait rassurant mais je n'étais pas apaisé pour autant. Les larmes continuaient de couler sur mes joues rougies. Je m'étais alors élancé vers lui, me plaquant dans ses bras et pleurant encore plus fortement. Il n'avait rien, Emmett non plus mais je ne pouvais m'empêcher de pleurer comme une fontaine. Je n'avais que 14 ans lors des faits et ça m'avait retourné. Par la suite, nous nous étions encore plus soudés tous les trois et nous ne sortions plus l'un sans les autres.

Madame Masen avait appris cet incident et avait eu, enfin, le courage de divorcer. Ça avait été dur, la bataille des avocats avait fait rage et Edward dormait souvent à la maison. Le divorce avait été prononcé quelques mois plus tard et je n'avais jamais été aussi heureuse de ma vie quand j'avais vu sortir mon meilleur ami du tribunal, un grand sourire aux lèvres. Il s'était précipité vers nous et, me prenant dans les bras, nous avait dit qu'il resterait à Forks avec nous et que son père devait déménager le plus loin possible.

Fin flash back

Je secouais la tête à ces souvenirs, autant douloureux qu'heureux. La vie n'avait pas fait de cadeau à Edward mais avait-il droit de gâcher sa vie à cause de ça ? Avait-il droit de me faire souffrir à cause de notre passé ? Devais-je subir tout ça ou, faire comme Esmée et partir loin de lui ? Je me souvenais également de son flirte avec Victoria, une rousse de sa session. Je n'avais que 15 ans et je n'étais pas encore au lycée alors il avait invité cette rouquine au bal. C'est d'ailleurs avec elle qu'il a couché pour la première fois. Il avait 17 ans et il se vantait à tout le monde qu'il n'était plus puceau… Moi, à l'intérieur, je souffrais horriblement. Il m'avait expliqué qu'est-ce qu'il trouvait de merveilleux chez sa « petite-amie ». J'avais du jouer la fille ravi quand il m'avait annoncé qu'il était amoureux d'une certaine Jessica. Il étaient resté un an ensemble avant qu'il ne l'a trouve avec un autre, sous les gradins du stade du lycée. Il avait décollé la mâchoire de Newton et était venu se faire consoler. Par qui ? Je vous le donne en mile : par moi ! Emmett sortait pour la première fois avec Rosalie, qui était devenue sa femme quelques années plus tard et nous étions seuls à la maison, étant donné que mes parents sortaient en « amoureux ».

Je l'avais réconforté et il m'avait embrassé. Je savais qu'il avait fait ça par pure tristesse, qu'il voulait peut-être se prouver quelque chose. Mais je le voulais tellement depuis quatre ans que je m'étais laissé faire, en redemandant presque. D'ailleurs, ça avait été beaucoup plus loin que ça, ce soir-là. Nous étions allongés dans mon lit et je ne sais pas vraiment comment nous en étions arrivé là, mais il m'avait ôté ma virginité. J'avais eu mal, comme toutes les premières fois. J'avais malgré tout pris un peu de plaisir, tout de même. Les premières fois à la télé et en vrai, ne sont pas du tout la même chose. Je ne m'attendais pas à avoir aussi mal mais Edward m'avait annoncé, par la suite, que c'était normal. Victoria avait souffert lors de leur première fois et Jessica n'était plus vierge quand ils ont couchés ensemble pour la première fois. Enfin bref, je m'étais endormi dans les bras de mon « ami » et sur les coups de 4 ou 5 heures du matin, je m'étais réveillée, seule dans mon lit. J'étais descendu pour voir s'il n'était pas dans la cuisine ou le salon. J'étais même allé voir dans la chambre de mon frère mais il était parti. Il m'avait laisse un mot, que j'avais vu après mon retour dans ma petite chambre d'adolescente. Un simple mot qui avait ruiné mon cœur : « Désolé ». J'avais pleuré toutes les larmes de mon corps et tenté de le joindre mais son portable sonnait dans le vide.

À l'arrivée de mon frère, il ne comprit pas tout de suite pourquoi j'avais les yeux bouffis, rouges. J'étais partie de la maison sans m'expliquer et j'avais conduit jusqu'à la maison d'Edward. Qui était aussi devenu la maison Cullen. Esmée avait rencontré un charmant docteur peu de temps après son divorce d'avec Anthony Masen et ils avaient tout de suite accroché. Un an plus tard, elle devenait Esmée Cullen et Edward avait aussi pris le nom de son beau-père, ne voulant plus de lien avec son véritable père. Il y avait aussi la petite Alice, avec qui je m'étais lié d'une forte amitié. C'était la fille de Carlisle Cullen et elle avait pris une place importante dans la famille. Enfin, j'étais allé à la maison Cullen et j'avais joué au Roméo féminin, en balançant des petits cailloux à la fenêtre de mon amant d'une nuit. Ma maladresse eut raison de lui et il s'était pris un gravat dans l'œil. Il était venu m'ouvrir à la porte d'entrée et j'avais passé la matinée dans ces bras, à dormir simplement.

Au bout d'un an à dormir ensemble presque toutes les nuits, il était parti à l'université. Pour ma plus grande joie, il revenait tous les week-end et nous retrouvions cette habitude nocturne. Soit il venait chez moi, soit j'allais chez lui… Je m'étais débrouillé pour aller à la même fac que lui et Monsieur Cullen nous avait trouvé un loft (voir lien sur mon profil) pour nous loger tous les deux. Nous étions tel un petit couple, comme je l'avais espéré tant de fois. Au bout de plusieurs mois, qui s'étaient transformé en années, à vivre ensemble, il avait découvert que j'étais la personne la plus importante de sa vie et qu'il ne voulait plus jamais me quitter. M'annonçant qu'il m'aimait, après un copieux repas, nous avions refait l'amour. Cette fois-là avait été beaucoup plus agréable pour moi.

Enfin, voilà pour la petite histoire de notre rencontre et de notre vie. Aujourd'hui, j'avais 30 ans. Assise dans mon salon moderne blanc et rouge (voir lien sur mon profil), je l'attendais. Il y avait bien longtemps que j'avais mis notre fils, Lucas, au lit. Ce dernier avait presque quatre ans, déjà. Il lui ressemblait beaucoup. En fait, c'était son portrait caché, Lucas avait seulement hérité de ma maladresse. Je fixais ma bague (voir lien sur mon profil) intensément alors que j'entendais, enfin, la fermeture du garage automatique. J'essuyais mes dernières larmes alors que mon cher mari venait d'entrer dans la pièce. Je ne pouvais m'empêcher de le trouver sexy dans son costard noir, habillé d'une chemise blanche et d'une cravate bleue (voir lien sur mon profil). En revanche, mon désir pour lui s'était évanoui à la seconde où j'avais vu son sourire niais sur son visage. Il s'approchait de moi, titubant et se cognant contre le buffet à l'entrée du salon. Il balançait sa valisette, produisant un bruit d'enfer dans la maison. Je soufflais quand je comprenais que mon fils allait certainement faire des cauchemars d'ici peu et qu'il passerait la nuit avec moi, à pleurer fortement. Retirant ses chaussures, Edward s'affalait sur le canapé, à mes côtés. Après un bref regard sur la télé éteinte, il se tourna vers moi pour m'embrasser. Je détournais la tête et il rencontrait ma joue.

- Qu'est-ce qu't'as ?

- Tu étais où ?

- Tu me poses tous les soirs la même question, Bella. J'en ai marre ! Je bosse ! Ok ? Je bosse pour que tu ais la vie belle. Une vie que tu mérites cent fois… Alors, fous-moi la paix avec tes questions bidons !

Il accompagna ses paroles par un coup de pied et le verre, qui se trouvait sur la table basse, se brisa au sol, répandant liquide et morceaux de verre. Ma mâchoire se contracta alors que je sentais son haleine alcoolisé. Alors que je déglutissais difficilement, regardant le tapis trempé à cause de ses conneries, je l'entendis souffler. Craquant moralement, je tirais sur les pans de sa veste et le fis se mettre debout. Il baragouina un mot incompréhensible et je le giflais violement, espérant peut-être qu'il se reprenne, se réveille ou quoi que ce soit d'autre. Ça faisait maintenant trop longtemps que je vivais avec un fantôme alcoolique, en plus de ça et je n'en pouvais vraiment plus. Mon geste précédent le secoua mais pas dans le sens que j'aurais voulu. Il m'attrapa le poignet et plaça sa main près de mon visage, prêt à me frapper.

- Un conseil, Edward, ne l'abaisse surtout pas… Si tu ne veux pas perdre encore plus de chose, ne l'abaisse pas.

Il se figea un instant avant de relâcher ma main, qui me fit atrocement mal, et reprendre place dans le canapé. Le voyant assis sur le divan, un air de con sur le visage, les larmes reprirent. Mes poings, ainsi que mes dents, se serrèrent sous la colère.

Comment pouvait-il être aussi passif après ça ? Comment ?

Il ne s'excusait pas de son comportement. Il avait été à deux doigts de me frapper et il en avait rien à foutre. Un instant, le visage de son père biologique me revint en mémoire. Les larmes coulèrent de plus en plus sur mes joues et je secouais la tête, ne voulant pas le comparer à cet être méchant et sans scrupules. Vêtue uniquement de ma nuisette rose pâle (voir lien sur mon profil), je fis attention aux débris et allais chercher de quoi nettoyer le sol. Dans la cuisine (voir lien sur mon profil), je réfléchissais à ce qui serait mieux pour Lucas et moi. Je réfléchissais à la bonne façon de procéder. Je retournais dans le salon, retrouvant un Edward mi-comateux sur le canapé. Je le secouais pour le réveiller, le faisant grogner tel un animal.

- Edward…

- Lâche-moi.

- Dégage.

Il ouvrit un œil, me regardant tant bien que mal et se redressant difficilement.

- T'peux répéter ?

- Je t'ais dit de dégager.

- J'te gêne pas, là !

- Si ! Tu gênes partout dans cette maison, Edward ! Je ne veux pas que tu dégages seulement de mon canapé, je veux que tu dégages tout court ! Je ne veux plus de toi chez moi !

- C'est autant chez moi, qu'chez toi.

- Je veux vraiment que tu t'en ailles. Maintenant !

Il sursauta à mon cri aigue, se leva difficilement de la banquette et avança vers moi, l'air menaçant. Je fus bientôt collé entre son corps et le meuble. Je ne supportais pas l'odeur nauséabonde qui émanait de lui. Il attrapa ma nuque sauvagement des deux mains, les serrant fortement contre ma peau et rapprocha mon visage du sien. Sa mâchoire était contractée à l'extrême, ça se voyait, je le voyais. Je ne me dégonflais pas et le regardais dans les yeux alors que je lui demandais à nouveau de quitter la maison. Il me relâcha brusquement, arpentant l'espace vide du salon.

- Qu'est-ce qu'j'ai fait ?

- Tu le sais très bien ou alors, tu es encore plus con que je l'avais imaginé ! Tu rentres pété presque tous les soirs ! Tu ne fais ni attention à Lucas, ni attention à moi ! J'en ai assez, Edward ! Je n'en peux plus de te voir ici ! Je veux que tu t'en ailles…

- Et j'vais où ?

- Chez ta secrétaire. Je suis certaine qu'elle a une place dans son lit pour toi.

Sans un mot, il prit la porte du garage et j'entendis le moteur de sa voiture (voir lien sur mon profil). Je courus dans la pièce, attrapant son attaché-case et ses chaussures. J'ouvris à mon tour la porte, il était toujours dans la voiture en marche. Je lui balançais ses effets et claquais la porte violement. Je montais ensuite dans notre chambre (voir lien sur mon profil). La porte du garage s'ouvrit pour se fermer quelques minutes plus tard. Je m'empêchais de pleurer, sachant que mon fils serrait avec moi d'ici 10-15 minutes.

Ça faisait six mois que je laissais coulé. Je m'étais dit qu'il arrêterait. Pour moi. Pour son fils. Mais non, il n'avait aucun remord ou alors, il ne se souvenait pas de ce qu'il s'était passé la veille au soir. Je subissais pire que ça. Je savais également qu'il me trompait avec son assistante de travail. La grande, blonde et sexy Tanya Denali. Comment je le savais ? Ma belle-sœur les avait surpris entrain de baiser sur le bureau de mon mari. Je savais qu'il me trompait et ce, bien avant qu'Alice m'annonce la nouvelle. Sauf qu'au moment où mon amie me rapporta l'adultère de mon mari, je savais qu'il me trompait avec une autre femme que sa secrétaire. En fait, Edward trompait sa femme et sa maîtresse. Pourquoi je suis encore avec lui ?

Je l'aime.

Débile, non ?


Voilà pour ce premier chapitre. vrai dire, j'ai les j'tons comme pas possible car ce n'est pas du tout le Edward tendre et amoureux (enfin, visiblement) que l'on connait. Cette fiction, comme je l'ai dit plus haut, est très différente de celles que j'écris habituellement.

Dîtes-moi si je dois continuer ou arrêter cette fiction. Faîtes-moi aussi savoir si vous avez des choses à redire son mon écriture ou quoi que ce soit. Je vous rappelle que les critiques construisent les auteurs...

A bientôt, Edwardienne100.