Me voici repartie pour une nouvelle traduction. Attention, je n'abandonne pas Edward's Eclipse. Je vais faire ces deux fic en même temps, dans l'espoir que celle-ci vous plaise autant que MSC et EE.

Cette FF est écrite par MadeleineJade. Elle a aussi écrit la fic. traduite par beth juju jeny : Can't Let Go qui est excellente. D'ailleurs si vous ne l'avez pas lu, je vous la recommande fortement. C'est une fic all humain et le lien est : http:/www(.)fanfiction(.)net/s/5118894/1/Cant_Let_Go_by_MadeleineJade (Comme toujours, il faut enlever les points).

Résumé de l'histoire faite par l'auteure : Je sais ce titre est long. Alors, je vais l'appeler ATO pour faire court. Il s'agit d'une alternative de New Moon (Tentation). Edward et les Cullen sont partis. Edward a quitté Bella dans la forêt pour les mêmes raisons que dans le livre, mais elle n'a pas encore commencé à traîner avec Jacob, même s'ils sont amis. La vengeance de Victoria est de tout enlever à Bella, y compris son humanité. Bella doit quitter Forks, mais où peut-elle aller. Elle n'a personne. Tous vampires. Edward & Bella.

Disclamer 1 : Tous les personnages appartiennent à SM

Disclamer 2 : L'auteure de cette fic. est MadeleineJade que je remercie de nous donner cette alternative de New Moon qui est à mon avis beaucoup mieux parce que nous avons notre cher Edward…


PROLOGUE ET CHAPITRE 1 – LE DÉBUT DE LA FIN

La pluie torrentielle à Forks n'était rien de nouveau. Elle correspondait tout à fait à mon humeur. Eh bien, pas vraiment mon humeur, mais plutôt ma façon d'être. J'aurais tout donné pour vivre à Jacksonville maintenant. N'importe quoi. Parce que malgré mes réticences et mon refus d'aller là-bas, ma mère et Phil seraient toujours vivants.

« C'était une fuite de gaz, Bella », furent les mots que Charlie avait utilisés pour m'annoncer la nouvelle. Il était tout aussi en état de choque que moi et heureusement, il avait pu venir avec moi en Floride pour exécuter le testament de Renée et Phil. Ils ne désiraient pas être exposé, ni avoir de funérailles. Il n'y avait plus rien. Si j'avais pu trouver l'énergie nécessaire pour voir une bonne chose à la tristesse de mon cœur, ce serait que mon fond d'université était maintenant existant. Un avantage pathétique compte tenu de tous les inconvénients. Le fond avait été créé en grande partie grâce à une police d'assurance-vie. Qui aurait imaginé que Renée était assez responsable pour prendre une police? Ça doit être l'influence de Phil. Non pas que je pouvais penser à aller à l'école maintenant ou dans le futur de toute façon. J'étais chanceuse d'être capable de passer à travers chaque jour depuis ce jour dans la forêt.

Stupide. Je me fustigeai durement et je fus obligée de fermer les yeux pour mettre fin à mes pensées en serrant les mâchoires pour apaiser le bourdonnement de mes oreilles. J'avais la même réaction chaque fois que je pensais à Edward depuis son départ. Une fois de plus, mon corps me rappela le trou béant où mon cœur avait été par le passé. J'enroulai instinctivement mes bras autour de mon torse pour essayer de me réconforter. Je devais endurer, au moins jusqu'à ce que nous soyons arrivé à la maison. Je ne voulais pas encore inquiéter Charlie. Dieu sait que je l'avais déjà assez inquiété comme ça.

J'étais une terrible fille.

J'entendis Charlie prendre une profonde respiration tandis qu'il s'arrêta en face d'une voie ferrée. « On dirait qu'il va être long », commenta-t-il. Ce fut la première chose qu'il dit depuis que nous avions quitté l'aéroport de Seattle.

Je levai les yeux pour essayer d'apercevoir la fin du train. Entre la longueur du train, le léger vertige que je ressentais et la pluie qui tombait, je n'y arrivais tout simplement pas. Je soupirai en m'enfonçant dans le siège passager avant de poser ma tête en arrière en fermant les yeux. Je n'avais pas encore totalement sombré dans l'idée que Renée et Phil avaient disparus. Comment était-ce arrivé? Je perdais les gens autour de moi. C'était comme si j'étais maudite. Un sourire amer tordit mes lèvres. Un aimant à danger. Ma malchance semblait s'étendre à tous ceux qui me connaissait. Il avait probablement eu raison de me quitter. Je leur avais déjà causé assez de problème

La main de Charlie me sortit de mes pensées. « Elle me manque aussi », me dit-il doucement.

Je scrutai mon père qui regardait droit devant lui. Il n'avait jamais vraiment surmonté sa séparation d'avec Renée. Au moment où j'étais retourné vivre à Forks, j'avais remarqué qu'en quel que sorte, elle l'avait irrémédiablement changé. Il l'avait toujours aimé, peu importe ce qu'elle avait fait. Était-ce une mauvaise chose? Je n'étais pas sûre, mais c'était la vérité. Je me demandai comment Charlie s'était senti durant ces journées, ces semaines et même ces mois après que maman soit partie. L'avait-elle quitté comme Edward m'avait quitté? S'était-il senti aussi désolé, abandonné et non désiré que moi? Était-il devenu sans vie? L'image de Charlie dans son lit immobile et le cœur brisé me fendit le cœur. Comment n'avais-je jamais pensé à ça avant? Peut-être que je n'avais pas pu comprendre à quel point ont se sentait à l'agonie lorsqu'une personne qu'on aimait nous laissait.

Je n'aurais plus jamais ce problème.

Il avait réussi à tenir le coup. Il s'était créé une vie pour lui-même. Une vie assez bien d'ailleurs. Une vie un peu isolé et tranquille, mais quand même. Je me trouvai soudainement une nouvelle appréciation pour Charlie et j'espérais avoir une partie de sa force en moi. Peut-être que moi aussi je pouvais aller mieux. L'amour serait toujours là, mais je pouvais avancer. Probablement.

Je plaçai ma main sur la sienne qui était petite en comparaison. Comme lorsque j'étais une enfant, ignorant l'angoisse d'un amour perdu. « Il n'y a que nous deux maintenant, papa », murmurai-je en permettant à quelques larmes de couler.

Ce fut les premières larmes que je laissai couler depuis que j'avais su pour Renée et Phil. J'étais trop sous le choc pour ressentir quoi que ce soit d'autre. Mais assise là avec Charlie, les fantômes et les souvenirs des êtres chers qui nous entouraient, ainsi qu'avec l'empathie que j'éprouvais finalement pour Charlie, je pus à nouveau ressentir quelque chose, quoique très légèrement. Je ressentis aussi le besoin de lui dire : « Je t'aime, papa », m'écriai-je doucement.

Charlie serra légèrement mon épaule. « Je t'aime aussi, Bells. »

Ce sont là les dernières paroles que nous nous dîmes.

CHAPITRE 1

BELLA POV

Lorsque les wagons du train commencèrent à dérailler, j'étais gelée. Tout était tellement irréel. Un par un, ils explosèrent en prenant feu. J'appris plus tard qu'ils transportaient des milliers de gallon d'éthanol. Il n'y avait aucune chance de survie.

J'avais mentie. Notre « je t'aime » n'étais pas les derniers mots que nous nous dîmes, mais ils étaient les plus touchants.

Avec le train qui bascula, les wagons en feu et Charlie qui m'ordonna de sortir de la voiture et de courir dans l'autre sens, je ne remarquai pas l'approche de Laurent. Tout ce que je savais, c'était que Charlie n'était pas encore sortit de la voiture. L'instant d'après, je tournai la tête pour voir Laurent pour ensuite la retourné vers la voiture qui était poussé par le déraillement et le feu tandis que je fus saisi par ses bras de marbre. Son emprise sur moi était familière, mais ce n'était pas les bras auxquels j'étais habitué. J'hurlai tandis que la voiture fut engloutie par les flammes et une autre explosion.

« NON! », criai-je. « Charlie, NON! »

Je pleurai de façon incontrôlable comme la pluie battante dans mon dos. J'avais tourné mon visage contre le torse de la personne qui me berçait en ne me souciant pas de qui il s'agissait. Tout ce que je savais, c'était que Charlie avait disparu et que j'aurais du disparaître aussi. Je sentais le vent fouetter dans mes cheveux. C'était la sensation familière d'être transporté dans une course à travers la forêt, mais là encore les bras qui me tenaient n'étaient pas familiers. Lorsque la réalité me frappa, je levai les yeux pour voir quelque chose de familier.

Les yeux rouges de Laurent qui me regardaient.

« Bonjour Bella », sourit-il. « Je suis désolé que tu ais du assister à ça. » Il prit une profonde respiration pour respirer mon odeur et se lécha les lèvres en avalant. Je savais ce qu'il venait de faire. Il venait d'avaler du venin.

Tout d'un coup, je me mis à trembler avec une crainte évidente dans chaque fibre de mon corps. Laurent ralentit légèrement. La pluie avait laissé place à une petite bruine. Nous étions clairement à plusieurs miles de l'accident et je n'avais aucun idée où. Finalement, nous arrivâmes à une clairière et Laurent me déposa sur le sol. Je regardai autour. Nous étions dans une clairière dans la forêt. Mon cœur manqua un battement, mais par la suite je réalisai que ce n'était pas notre clairière. Je restais immobile tandis que Laurent tournait autour de moi pour encercler sa proie j'imagine. Tout ce que je pensais à ce moment-là, c'était que je voulais que ça finisse. S'il allait me tuer, si ça devait mal se terminer, comme je le supposais, je voulais qu'il le fasse rapidement. Je le saluai. Tous ceux que j'aimais étaient maintenant partis. J'avais cru un instant pouvoir continuer à vivre, mais maintenant c'était fini. Évidemment, le destin me détestait pour se sentir obliger de détruire ma vie chaque fois que j'osais espérer quelque chose. Tout ce que je voulais maintenant, c'était la mort. Au moins, j'allais pouvoir être avec mes parents.

« Tu sens délicieusement bon, Bella », me sourit Laurent apparemment heureux de son évaluation. Je fermai les yeux en avalant ma salive pour faire une prière silencieuse. Un rire macabre jaillit de ma gorge tandis que je pensai au moins être un bon repas, même si je ne pourrai jamais faire autre chose. Mes ses mots me coupèrent dans mon élan. « Ne t'inquiète pas », dit-il. « Je n'aurais pas le plaisir de te goûter aujourd'hui. Nous avons un autre plan, tu vois. »

J'ouvris mes yeux, surprise. « Nous? », questionnai-je.

Laurent rit. « Elle n'a jamais accepté ce qui est arrivé à son compagnon, tu sais », me dit-il en secouant de la tête. « J'ai du lui promettre de te garder en vie pour elle, mais je suppose qu'il en est autrement pour ton père. »

Mon regard se creusa en me demandant si c'était possible. « Victoria », dis-je. Ma voix ne fut qu'un souffle horrifié à travers le vent. Mais le nom était comme un cri dans ma tête.

Laurent rit encore, mais ce n'était pas un rire heureux. « Oui. C'est elle. Elle ne cesse pas de changer ses plans. D'abord, nous étions supposés tuer ta mère et ton beau-père, mais elle était tellement enragée dans sa vengeance, qu'elle n'a pas pensé à se nourrir. Cette fuite de gaz a été une brusque décision de sa part. L'enfer est beaucoup moi violente qu'une femme bafouée. Bien que dans son cas, James a été détruit. Je ne me suis pas nourris depuis la Floride. » Laurent me regardait avidement. « Cependant, j'ai été surpris qu'elle me permettre d'aller te chercher moi-même… mais de te garder en vie. » Il sembla réfléchir. « Peut-être que je devrais changer les plans de Victoria. Non? » Son accent français devint plus apparent tandis que ses yeux sombres me fixèrent.

Je tremblais encore imperceptiblement, incapable de parler. Je voulais juste qu'il en finisse avec moi. Je voulais mourir. Mais je n'étais pas enthousiasme à l'idée que ce soit Victoria qui le fasse. Laurent était assez décent pour le faire rapidement. Elle, elle étirerait sans doute le temps pour me faire souffrir.

Laurent tournait toujours autour de moi de plus en plus près. Je me détendis légèrement tandis que j'assimilai le fait que j'allais mourir en attendant qu'il bondisse. Mais sa tête tourna dans l'autre sens, sentant quelqu'un ou quelque chose approcher.

« Laurent », gronda Victoria tandis qu'elle s'accroupit dans une forme féline, prête à bondir s'il s'approchait plus près de moi. « Tu disais? » Elle sourit malicieusement en enlevant de ses yeux une mèche de ses cheveux de feu.

« Je parlais justement à Bella de ton changement perpétuel de plan », répondit-il nonchalamment. « C'est juste un peu frustrant. »

« Tu évacue à cette fragile humaine? » Victoria pencha sa tête dans l'attente de sa réponse. « Quelle est cette fascination pour cette fille… » Elle se rapprocha de Laurent et moi. « Pour obligé ces vampires apparemment puissants à chasser à travers le pays pour essayer de la protéger avec leurs cœurs inexistants. Tu n'es rien, mon enfant », finit-elle par dire en s'adressant à moi avec un sourire méprisant. Elle renifla dans l'air l'odeur de mon parfum. « Maintenant, tu es à moi. » Maintenant, c'était au tour de Victoria de tourner autour de moi. « Dis-moi Bella, comment te sens-tu après avoir perdu tous ce que tu avais? Arraché à toi, juste devant tes yeux. As-tu une idée depuis combien de temps j'étais avec James? », demanda-t-elle tout à coup enragée. « As-tu une idée? », cria-t-elle. Moi je la regardais fascinée par la flamme qui semblait danser dans ses yeux.

Pour réponse, j'ai secouai la tête toujours captivé par ce qui devait être le feu de l'Enfer.

« Des décennies. Des dizaines de décennies avant que ton protecteur l'emmène loin de moi. Et où est ton protecteur maintenant? », demanda-t-elle, découvrant ses dents en faisant à peu près un sourire. « Qui viendra pour te sauver? » Elle ricana. « C'est presque trop facile. Ne trouves-tu pas, Laurent? »

Fais-le, pensais-je. Je voulais juste que tout soit fini.

Je voulais mourir.

Victoria et Laurent regardèrent brusquement vers les arbres. Le regard qu'ils avaient indiquait qu'ils ne s'attendaient pas à ce que quelqu'un d'autre émerge de la forêt.

Mon souffle devint hachuré tandis que je voyais sortir de la forêt un par un cinq loups sous l'ombre des arbres. Ils étaient énormes, bien plus grand que la normale. Trois d'entre eux nous regardaient tandis que leurs nez se retroussaient en respirant notre odeur.

Un des loups se distinguait particulièrement des autres. Il était apparu le dernier. C'était un bel animal roux avec une fourrure beaucoup plus longue et épaisse que les autres. Ses yeux scannaient lentement la scène et j'avais l'impression qu'il s'était attardé sur moi plus longtemps, comme si j'étais un intérêt particulier pour lui. Bon, faites que ma mort soit le plus rapide et indolore que possible s'il vous plaît, pensai-je en restant là, tremblante d'anticipation. Ma mort était imminente et elle était toute autour de moi. Au moins, les loups ne seraient pas délibérément cruels. Au moins j'allais mourir rapidement.

Victoria et Laurent se regardaient l'un et l'autre tandis qu'ils assimilaient ce qu'il se passait. Tout ce que je savais, c'était que j'allais mourir aujourd'hui et que ce serait plus tôt que tard.

J'étais toujours profondément enfouie dans un état d'engourdissement, mais à ce moment-là, je me sentais presque… heureuse.

Laurent recula lentement, puis s'élança hors de la clairière vers les bois. Deux des loups décollèrent à sa suite. Je ne pris pas la peine de bouger avec Victoria d'un côté et trois loups de l'autre, dont deux des plus imposants de la meute. Victoria se moqua de moi et avait le reflet du mal dans ses yeux rouge rubis. Avant que j'aie pu spéculer sur ce qu'elle allait faire, elle se jeta sur moi nous frappant toutes les deux contre le sol. Mes yeux s'agrandirent largement tandis que mes lèvres s'entrouvrir pour laisser échapper un cri de surprise qui grandit en intensité pour se transformer en cri persan au moment où Victoria perçait la peau de mon cou avec ses dents. Immédiatement, je ressentis la brûlure… l'insupportable incendie L'un des loups se jeta sur nous, frappant Victoria pour me laisser recroquevillée sur le sol. Je me tordis de douleur tandis que le feu se propageait lentement dans mon corps. Victoria devait avoir été en mesure de s'enfuir parce que j'entendis plusieurs pattes toucher le sol autour de moi pour ensuite passer devant moi avant que tout ne devienne noir.

Tout ce qui restait était le feu et mon cri qui augmentait tandis que je réalisais ce qui m'arrivait.

Tout avait changé.

J'étais seule.

Et il n'y aurait jamais de fin.


Alors, comment avez-vous trouvé ce premier chapitre. J'attends d'avoir votre avis avant de poursuivre cette traduction.

Cette FF est beaucoup plus difficile à traduire pour 2 raisons. La première, parce que je ne connais pas l'histoire comme Twilight. La deuxième, c'est le choix des mots de l'auteure. Alors c'est pour ça que je veux savoir si vous avez envie que je continue parce que je n'ai pas envie de travailler pour rien. Par contre, si elle vous plaît, il me fera plaisir de continuer cette traduction. À mon avis, l'auteure est une très bonne écrivaine et mérite d'être découverte dans d'autre langue que l'anglais.

À bientôt!

Miss Lunatik