aller la suite et fin !

bon ne vous attendez pas a quelque chose de fantastique j'ai eu beaucoup de mal avec le lemon


Chapitre 2

Colombus Ohio

Le décor changea de nouveau et pourtant, tout semblait identique : deux lits et un papier-peint tout aussi horrible.
Cette fois, pas d'enfant pas d'ado assis à un bureau branlant. Sam paraissait quasiment adulte, il tenait une lettre dans ses mains et les fixait comme si un démon allait en sortir.
Dean entra et il planqua instantanément le papier dans sa poche :
« Salut ! Papa n'est pas rentré ? »
« Euh non, il a appelé, il sera là que demain. »
L'aîné regarda son frère un instant :
« Quoi qu'est-ce qu'il y a ? On dirait que je viens de te choper en train de mater un film porno. »
« Non rien je… »
Dean haussa les sourcils :
« C'est rien juste la lettre… Celle que Bobby m'a remise la semaine dernière… »
« Ouais hé ben ? »
« Je… J'ai été accepté… »
« Quoi ? Tu vas enfin devenir une grande ballerine ? »
Ca ne le fit pas rire :
« Non j'ai été accepté à l'université… »
« Quoi ? Pourquoi tu as postulé ? C'est pas comme si tu pouvais y aller. »
« Et pourquoi ? »
« Non mais qui va s'occuper de toi hein ? Compte pas sur moi pour m'inscrire. »
« Moi ! Je peux m'occuper de moi. Je suis plus un gamin au cas où tu l'aurais pas remarqué. »
L'aîné secoua la tête :
« Je ne vois même pas pourquoi on a cette conversation. »
« Parce que je vais partir. »
« Tu peux pas t'en aller. »
Doucement, comme s'il connaissait déjà la réponse, Sam demanda :
« Pourquoi ? »
« Tu le ferais ? Te casser comme ça ? Nous abandonner papa et moi ? Tu pourrais filer comme ça malgré… »
« Quoi ? Ce qui se passe entre nous ? »
L'ainé détourna la tête, ne voulant pas entendre ces mots :
« Ce n'est pas toi que je fuis, c'est cette vie… Viens avec moi, Dean… »
« Quoi à l'université ? Ah non très peu pour moi ! Et puis qu'est-ce que tu lui reproches à ta vie d'abord. »
« On va pas recommencer à se disputer à ce sujet. Je m'en vais ! »
« Moi je reste. »
Un soupir leur échappa à tous les deux. Leurs regards se fuirent.
Sachant parfaitement ce qui se passerait après, le futur Dean se tourna vers l'ange :
« On peut s'en aller ? Je vois pas pourquoi tu nous as amené ici, il ne s'est rien passé de nouveau ce soir-là. Aucune première fois pleine de joie, aucune raison de remercier Dieu comme tu dis. »
« On ne s'adresse pas à Notre père seulement quand tout va bien. Ce soir-là, ça a été la première fois où ton frère t'as déçu, la première fois depuis la mort de ta mère où tu as été vraiment malheureux. »
L'aîné détourna le regard, évitant soigneusement les yeux de son frère. Agacé, il grogna :
« C'est bon j'ai compris on peut s'en aller ? »
« Pourquoi ? »
Il n'eut pas besoin de répondre.
Le jeune Dean s'approcha du lit où son frère était assis, fixant le sol avec obstination :
« Sammy… »
Un grognement lui répondit. L'aîné se mit à genoux et vint saisir ses lèvres à peine quelque instant. Il se releva et tira sur le t-shirt que portait son cadet avant de revenir l'embrasser cette fois avec plus de fougue.
Visiblement impatient, sans quitter la bouche de son amant qui le dévorait, Sam s'allongea sur le lit.
Les trois visiteurs restaient fascinés par la scène et ce n'est que quand le jeune Dean glissa ses doigts dans le pantalon de son frère que l'autre Dean frappa l'épaule de l'ange :
« On s'en va ! »
Castiel quitta les deux amoureux des yeux pour fixer son protégé :
« Je ne comprends pas cette récente pudeur qui t'anime. »
De longs soupirs leur parvenaient. Tentant de les oublier, il répondit :
« Qui m'anime ? T'es sûr que t'es un ange ? »
« Notre Père m'a crée et c'est la fonction qu'il ma donné pour… »
« Ouais ouais c'est ça tu peux agiter tes ailes magiques et nous ramener ! C'est vraiment gênant. »
La voix de Sam près de lui le fit sursauter :
« Et moi, je commence sérieusement à avoir chaud. »
Dean lui jeta un regard qui semblait dire ''tu vas pas t'y mettre ?''.

Dakota du sud, Bobby's home, Présent

Les deux frères échangèrent un regard, ne comprenant pas l'attitude de l'ange. Une fois n'est pas coutume, l'ainé des Winchester mit les pieds dans le plat. Se tournant vers l'ange, il grogna :
« Bon et maintenant que tu es au courant de tout, il va se passer quoi ? »
« Je ne comprends pas le sens de ta question. »
« Qu'est-ce qui va nous arriver ? On va aller brûler en enfer ou s'emmerder à vie au purgatoire, quoi ? »
« Pourquoi crois-tu encore que ton âme appartient à Lucifer ? »
« Euuh parce que je couche avec mon frère ? »
Il grimaça quand son cadet lui donna un coup de pied. Castiel les observa un instant :
« Notre Père est miséricordieux… »
« Je ne crois pas vraiment à la bonté de Dieu, tu le sais ça ! Il laisse trop de malheurs arriver. »
« Il ne te juge pas Dean, pourquoi Le juges-tu ? »
« Bientôt tu vas me dire qu'il est au courant de tout et qu'il ne va rien nous arriver ? »
« Le Seigneur est omniscient et omniprésent. »
« On va arrêter là cette conversation parce que je vais avoir mal à la tête. »
« Que tu le croies ou non, Notre Père céleste aime tous ses enfants, quoi qu'il arrive. »
« Je ne crois pas en Dieu ! »
« Lui crois en toi. »
L'ainé semblait vraiment à cours d'arguments. Il murmura :
« Même si je fais ça… »
Et fondit sur les lèvres de l'ange. Celui-ci d'abord impassible finit quand même par entrouvrir les lèvres. D'un geste étrangement expert, l'envoyé du ciel plaqua sa main sur la nuque du chasseur. Leurs langues se rencontrèrent. Pour un premier baiser, Castiel savait vraiment y faire. A bout de souffle, Dean quitta sa bouche. Aussitôt l'ange jeta un regard à Sam qui lui souriait, moqueur :
« On n'est pas frères pour rien, on partage tout, les mêmes envies, les mêmes fantasmes… »
Sam fixait son frère droit dans les yeux et celui-ci lança :
« Moi je le trouve bien trop doué pour être honnête, si tu veux mon avis. »
« Je n'ai fait que suivre le cours que tu lui as donné. »
Presque timidement, le cadet susurra :
« Est-ce que je peux vérifier ça ? »
A son tour, il vint capturer les lèvres de leur ami. Dean les observa. De son point de vue, tout paraissait plus intense, plus fort. Il pouvait presque ressentir l'extase de son frère.
Pendant un cours instant, il imagina ce que ça serait de caresser un ange, de lui procurer du plaisir. Castiel semblait apprendre très vite, nul doute qu'il serait doué dans ce domaine là aussi.
Ils se séparèrent. Dean frissonna quand il vit le sourire de son cadet, le genre de sourire qu'il lui offrait souvent après leurs ébats.
Les deux frères échangèrent un regard pensant la même chose mais comment propose-t-on à un envoyé de Dieu quelques moments de luxure.
Gêné, Sam balbutia :
« Est-ce qu'on va avoir des ennuis pour ça ? Que ce soit toi ou nous ? »
« Chacun sur terre a son libre arbitre, chacun choisit sa voie. »
Dean jeta un œil à son frère et demanda :
« Ca veux dire non ? »
« Ca veux dire non ! »
L'aîné laissa échapper un soupir :
« Tu es soulagé ! Que faut-il que je fasse pour te convaincre que quoi qu'il arrive, tu ne retourneras jamais en enfer ? »
« Tu devrais pas dire ça ! J'ai eu des pensées vraiment pas catholique à ton sujet… »
Comme pour se défendre, il ajouta en pointant Sam du doigt :
« Et lui aussi. »
« Je n'en suis pas offensé. »
Le cadet se mit à sourire :
« Tu devrais… »
« Ca veux dire que je pourrais en apprendre plus ? Les humains sont parfois difficiles à saisir. »
Les deux frères se jetèrent un autre regard comme pour être sûrs qu'ils avaient bien entendu la même chose.
Vantard, Dean lui répondit :
« Je suis un excellent professeur. »

Chambre de motel minable N° 14586

Le décor changea subitement, il se retrouvèrent cette fois dans un endroit inconnu et pourtant étrangement familier :
« Tu aurais quand même pu nous amener dans un quatre étoiles. »
Sam donna un léger coup à son aîné :
« Quoi c'est vrai ! »
Et puis le silence et la gêne s'installa. Pour la première fois de sa vie, Dean Winchester était intimidé. Doucement, il s'approcha de l'ange et avec un plaisir infini glissa ses doigts dans son nœud de cravate avant de tirer dessus.

Sam jeta un coup d'œil à son frère et passa derrière l'ange, avant de déposer ses lèvres sur sa nuque et d'effleurer ses cheveux. Il posa ses mains sur les bras de l'homme en face de lui puis les remonta, prenant le temps de savourer les frissons qu'il provoquait.
Avec des gestes emprunts d'une lenteur excessive, il lui enleva le trench-coat. Comme pour copier son frère, l'aîné déposa un baiser à la naissance du cou de l'ange avant de s'attaquer à sa chemise et de défaire délicatement chacun des boutons, découvrant son corps parfaitement dessiné. Comme il l'avait fait pour le manteau, le cadet le débarrassa de son vêtement avant de glisser ses doigts sur son dos musclé.

Dean passa sa langue sur ses lèvres avant de venir saisir l'un des tétons de son ange, léchant, mordillant cette peau fine et rosée tandis que les mains du plus jeune remontaient dans les cheveux de l'ange les indisciplinant un peu plus. Celui-ci se cambra s'offrant aux deux cajoleries avec bonheur.
Soudainement avide de découvrir plus de sensations, Castiel repoussa le chasseur. Étonné, l'aîné l'observa un instant, tendu comme s'il avait peur qu'il ne change d'avis d'un instant à l'autre. L'ange le rassura d'un simple geste, tirant sur son t-shirt pour le lui enlever. Avec un sourire satisfait, Dean enleva son haut…

Une légère douleur étreignit le cœur de l'être céleste quand il aperçut la marque de sa main laissée sur la peau claire de l'homme.
De toute sa longue existence, aucune de ses actions ne l'avait autant satisfaite que celle-ci. Sortir son âme de l'enfer avait créé un lien indéfinissable entre eux. Penser aux flammes infernales dans un moment comme celui-ci était un sentiment étrange et perturbant. L'horreur de cette nuit se mêlait à la douceur des caresses des frères.
Il fut sorti de ses pensées quand les lèvres de l'aîné vinrent saisir les siennes, lui offrant un baiser brûlant et passionné.
Entre les lèvres ardentes de Dean et la langue de Sam qui remontait lentement le long de sa colonne vertébrale, l'ange découvrait le désir et le plaisir.
Il faillit protester quand simultanément les deux frères l'abandonnèrent, ils n'avaient prononcé aucun mot, pourtant leurs gestes s'effectuaient dans une harmonie totale. Le cadet passa devant lui, leurs regards se croisèrent. Il pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert, une envie dévorante le parcourait, l'impatience commençait à le gagner.
Le cadet s'agenouilla devant l'envoyé céleste et se saisit nerveusement de sa ceinture avant de lui ôter.
L'aîné passa ses bras autour de l'ange et tout en l'embrassant dans le cou, il glissa ses mains sur sa braguette, pressant son sexe contre ses paumes. Alors que Castiel appréciait cette caresse presque douloureuse, les mains du plus jeune se glissèrent entre celles de son frère pour venir déboutonner son pantalon.
Comme s'ils n'attendaient que ça, les doigts de Dean se glissèrent par cette ouverture, explorant tout ce qui se trouvait à leur portée.
Avec un sourire ravi, Sam tira sur le vêtement et lança à son frère :
« Je te dois de l'argent ! »
Tout près de son oreille, le plus vieux susurra :
« Un boxer je te l'avais dit. C'est 100 fois plus sexy ! »
L'ange fut tenté de demander pourquoi mais les mots restèrent coincés dans sa gorge quand le cadet se pencha, embrassant tout d'abord les phalanges de son frère avant de déposer ses lèvres sur le tissu noir. Il fut parcouru par une vague de plaisir bien plus puissante que les autres, fulgurante et dévastatrice qui remua tout son être.
Le cadet passa sa langue sur le sous-vêtement, redessinant consciencieusement la bosse qui s'y trouvait. Sous les caresses plus qu'expertes des deux frères, son sexe se gorgeait de sang. Cette sensation unique le bouleversa un peu plus.

Il reprit un peu conscience quand le plus jeune s'écarta, il lui fallut un instant pour comprendre qu'il voulait juste continuer de le déshabiller. D'un geste, il lui fit soulever un pied puis l'autre, le débarrassant de son pantalon et de ses chaussures devenues bien trop encombrantes.
Il n'eut pas le temps de reprendre son souffle car son esprit fut aussitôt redirigé vers Dean ou plutôt vers ses doigts qui quelques secondes auparavant parcouraient son dos et qui venaient à l'instant de franchir la barrière de tissu. Amoureusement, ils effleurèrent chaque parcelle de cette peau encore inviolée.
Castiel perdit de nouveau pied quand à cette douce torture s'ajoutèrent les lèvres du cadet qui reprirent leur place sur son sexe à présent douloureux.
Désorienté, l'ange dut prendre appui contre le mur juste derrière Sam. Son cœur battait la chamade. Il tenta reprendre le dessus, de se concentrer sur l'un ou l'autre. Mais à chaque tentative une nouvelle sensation venait le troubler.
Les mains de Dean quittèrent son postérieur pour venir se poser sur son torse. Les yeux fermés, le corps tendu à l'extrême, il se mordit les lèvres quand l'érection de l'aîné vint frôler ses fesses. Avide de sentir encore cette caresse, il se colla un peu plus contre lui, délaissant la bouche du cadet qui laissa échapper un soupir de frustration. Le rire de Dean résonna dans tout son être. Doucement, il murmura :
« Embrasses-le, tu seras pardonné. »
Visiblement d'accord, le plus jeune vint saisir ses lèvres, s'emprisonnant entre les bras puissants de l'ange…
De plus en plus impatient, Castiel glissa sa main sous le t-shirt de Sam pour le lui enlever. Il laissa courir ses doigts sur cette peau si tendre, appréciant cette caresse autant que celle que les frères lui avaient procurée.
L'aîné lui fit quitter son boxer, l'ange se retrouva ainsi nu, exposé à leurs regards gourmands. Un frisson d'excitation lui parcourut l'échine.
Au même moment et d'un même geste, les deux chasseurs se débarrassèrent du reste de leurs vêtements. Ils étaient amants depuis si longtemps, qu'ils n'avaient plus besoin de se parler, ce qui l'impressionnait énormément.
Il perdit le fil de ses pensées quand le cadet reprit sa place, accroupi devant lui, le dos bien calé contre le mur. Doucement, celui-ci se saisit de son érection et pour la première fois depuis qu'il avait un corps humain, l'envoyé du ciel se mordit les lèvres.
Sam commença à masser le sexe tendu qu'il tenait dans sa main, jouant un instant avec cette peau fine et délicate.
De nouveau l'esprit de Castiel fut torturé, divisé entre le plaisir que lui procurait le benjamin et la bouche du premier né dans son dos qui descendait lentement mais sûrement vers ses fesses.
L'ainé transforma cette caresse en douce torture s'arrêtant à chaque fois de l'embrasser avant d'atteindre son but. Et puis enfin au moment même où son frère posa ses lèvres sur sa verge dressée, Dean glissa sa langue sur son postérieur.
Une vague de jouissance déferla dans tout son être, jamais il n'aurait cru ressentir de tels sentiments alors qu'il était ainsi prisonnier d'un corps humain.
Complètement enflammé par la passion, l'ange libéra ses ailes, deux gigantesques ombres impressionnantes de force et de puissance…
Les deux mains plaquées sur le mur, sans même s'en rendre compte Castiel faisait trembler toute la pièce, les lumières vacillaient, un vent sorti de nul part balayait la chambre, ses ailes étaient parcourues d'un frisson étrange...
Et puis tout cessa d'un coup… Quand Dean apposa l'un de ses doigts sur son anus.
Tendu à l'extrême, l'ange se mordit les lèvres, à nouveau attendant anxieusement la suite des événements.
Pendant que l'ainé le titillait, la langue du cadet l'entourait, le taquinait.
Il faillit hurler de frustration quand le chasseur reprit possession de sa main, et failli remercier le ciel quand l'index, humide de salive probablement, reprit sa place, avant de pénétrer doucement dans son corps. Cette intrusion, bien qu'étrange, n'était pas désagréable. Et si ça l'avait été, l'adresse du cadet pour les fellations lui aurait fait oublier toute douleur.
Comme si Dean avait lu dans ses pensées, comme s'il avait perçu toutes ses envies, il commença à bouger en lui, ajoutant même un autre de ses doigts, le préparant du mieux possible à ce qui allait suivre. Le rythme des frères était parfaitement coordonné, les sucions du plus jeune étaient calquées sur le doux va-et-vient de son aîné, ce qui décuplait le plaisir qui traversait les reins de Castiel.
Il grogna quand d'un même mouvement ils le quittèrent. Quelle nouvelle torture allaient-ils inventer ?
Il n'eut pas longtemps à se le demander. Au moment où Dean glissait doucement son érection en lui, le plus jeune vint saisir son sexe et déposer quelques baisers dans son cou. Il le caressa, l'excita, jouant entre plaisir et frustration pour lui faire oublier le pieu de chair qui entrait en lui.
Par réflexe, l'ange inclina légèrement le bassin et écarta légèrement les jambes laissant son amant entrer un peu plus profondément en lui. Le ventre de celui-ci se pressait à présent contre son dos faisant naître une chaleur incroyable entre eux.
Tout était parfaitement immobile, comme si le temps s'était arrêté, ce moment était parfait. Il regretta presque que les choses reprenne leur cours, Sam quitta son érection pour prendre ses mains afin de les apposer de nouveau contre le mur avant de lui murmurer à l'oreille :
« Il faudrait un miroir à la place de ce mur… »
Sans même réfléchir, peut-être même sans le vouloir, les doigts de Castiel glissèrent légèrement sur le papier peint qui se transforma instantanément en surface réfléchissante.
Ce n'est qu'à ce moment qu'il s'aperçut que ses ailes étaient largement déployées.
Il se concentra un instant pour les faire disparaître et il put enfin apercevoir le visage de son amant.
Le plaisir qui brûlait dans les yeux de Dean était impressionnant. Ne le quittant pas du regard, il commença à bouger, se retirant lentement avant de replonger plus profondément en lui. Le plaisir qu'il ressentait se mélangeait à celui qu'il pouvait lire dans les yeux de son amant. La sueur perlait sur leurs deux corps à mesure que les va-et-vient de l'aîné se faisaient plus rapides, plus intenses.
Son regard fut attiré par le manège de Sam qui embrassait consciencieusement chaque millimètre de la nuque de son frère, remontant doucement sur sa joue, avant de venir saisir ses lèvres.
Leurs langues se mêlaient, dans un baiser brûlant et passionné, Castiel découvrit alors un autre sentiment : la jalousie. Leur échange ardent était clairement coutumier, leur amour, même s'il devait rester secret et caché pouvait s'exprimer quand ils le voulaient. Bien que parfaitement satisfait de sa condition d'être céleste, cet état de fait faisait ressortir sa solitude.
C'était une sensation désagréable quasiment intolérable. Comme si Dean avait sentit le trouble de l'ange, il quitta les lèvres de son cadet pour saisir les hanches de son amant et le faire remonter contre lui, collant son dos à son torse.
Il embrassa sa nuque.
Imitant son frère Sam vint lui aussi déposer de légers baisers sur son cou. L'envoyé du ciel observa leur reflet dans le miroir, lui d'abord : nu, humide de sueur, le sexe fièrement dressé ; le cadet ensuite : collé à lui, frottant son érection contre sa cuisse. Et Dean : perdu en lui et ses mains qui lui effleuraient le torse.
Castiel glissa ses doigts entre son corps et celui du plus jeune pour venir saisir sa virilité. Le grognement que Sam laissa échapper était une douce musique à ses oreilles.
Reproduisant les quelques délices que les deux frères lui avaient appris, il calqua ses mouvements sur les va-et-vient de Dean en lui. De plus en plus vite, de plus en fort, leurs souffles haletants se mêlaient, leurs soupirs de plaisir et leurs cris ne faisant qu'augmenter leur jouissance.
Le temps sembla s'arrêter de nouveau, les coups de reins de l'ainé se faisaient de plus en plus longs, de plus en plus puissants, chacun d'eux envoyait des vagues de plaisir infini dans tout le corps de l'ange. Dans sa main, l'érection de Sam palpitait ; il resserra ses doigts, le faisant grogner.
Ce fut la goutte d'eau.
Le cadet se libéra dans sa paume trempant sa cuisse et celle de son frère. Dean s'agrippa à ses épaules, donnant un dernier coup de reins peut-être cent fois plus fort. Lui faisant découvrir un endroit du paradis qu'il n'aurait jamais cru connaître, et que les humains appelaient le septième ciel. Ses jambes flageolèrent et de longs jets de sperme s'écoulèrent sur ses cuisses.
La semence de son amant jaillit en lui... Et il ne put se contenir, il laissa ses ailes et son pouvoir exploser sous la jouissance.

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Chambre de motel minable N° 14586 tard dans l'après midi.

Dean émergea peu à peu. Il ouvrit un œil et tout lui revint en mémoire, ce qui le fit sourire. Sentant son frère reposer tout contre lui, il chercha l'ange.
Assis sur un fauteuil (déjà rhabiller en saint comptable, ce qui fit grimacé le chasseur) Castiel était plongé dans un bouquin bien connu.
Amusé, Dean passa ses doigts dans les cheveux de son frère. Celui-ci remua un instant avant de se réveiller complètement. Il lui fit signe de suivre son regard et quand son cadet aperçu leur amant, il se mit à sourire.
L'ange fronça les sourcils et jeta le livre sur la table basse avant de lancer aux deux frères :
« Ceci n'est pas la vérité ! C'est de la connerie ! »
Dean secoua la tête :
« Je crois que tu passes trop de temps avec nous Cas' ! »
Sam ajouta :
« Et j'espère que ça va durer. »
« Je l'espère aussi, j'ai encore beaucoup à apprendre sur les humains dans bien des domaines ! »
L'ange pencha la tête sur le coté, sembla réfléchir un instant avant de murmurer :
« Je dois retournée vers mes pairs. Certaines de mes interrogations demandent des réponses immédiates. »
Les chasseurs échangèrent un regard inquiet, légèrement paniqué même. Castiel tenta de les rassurer :
« Bien que le Seigneur soit toujours à nos côtés, je comprends mieux que les humains puissent se sentir seuls, jaloux ou même abandonnés de tous. »
Il fit une pause comme s'il pesait chacun de ses mots :
« Je vais revenir, je n'ai de toutes façons pas encore réussi ma mission. »
Dean ferma les yeux un instant :
« Va falloir que tu restes un sacré moment si tu veux finir par me convaincre de prier Dieu ! »
« J'en ai l'intention. »
Un bruissement d'ailes et l'ange avait disparu. Sam enfouit son visage contre le torse de son aîné avant de lui murmurer :
« C'est pas moi qui appelle Bobby pour lui dire de venir nous chercher… je ne sais pas trop où. »
Les deux frères se mirent à rire…
Peut-être oui qu'il y avait des moment si intenses et si heureux qu'ils méritaient quelques remerciements au divin mais ça, Dean se garderait bien le répéter à l'ange.

Fin.


voilà j'espère que sa vous a quand même plus bisous lune

merci a Sara the best pour sa review