Allez, je commence une nouvelle série. Des song-fics, tous pairings et tous genres confondus. Je pense que je vais faire surtout du Daniel Balavoine pour le moment ( à moins qu'une idée soudaine me vienne pour une autre chanson ).
Les paroles sont les parties en italiques dans le texte.
Persos à JKR et paroles à Daniel Balavoine.
Sur ce, bonne lecture !
L'amour gardé secret, de Daniel Balavoine
Remus/Sirius + James ( sans doute le James le plus mature que j'ai écrit pour le moment )
Tout le monde est monté dans les dortoirs, mais Remus s'attarde dans la Salle Commune. Une fois de plus, il s'isole. Il ne veut pas se retrouver avec ses amis. Se retrouver avec Sirius.
Sirius. Sirius qu'il aime plus que tout. Mais il ne peut rien lui dire au sujet de ses sentiments.
-Remus ? Tu es encore là ?
-James…
-Encore en train de penser à Padfoot ?
-Oui.
-Remus. Tu devrais lui parler. Parce que si ta tête ne peut plus tenir, si tes lèvres tremblent pour lui dire, tu vas devenir cinglé. Regarde-toi, tu te refermes sur toi-même, tu ne souris plus, ne parles plus. Tu es comme mort. Et je ne veux pas te voir comme ça, tu es mon ami.
-Et que veux -tu que je fasses ? J'arrive devant lui, et je dis : "Au fait, Sirius, je ne t'ai jamais dis mais ce que j'ai de mieux en moi, c'est toi... Je t'aime, et toi ? Tu veux sortir avec moi ?
-Je sais que tu as peur qu'il te repousse, mais c'est la meilleure chose à faire. Je sais que je ne suis pas un expert en ce qui concerne les affaires de cœur, mais tu devrais m'écouter. Vas-y, parle avec Sirius. Je vois bien que tu hésites, que tu ne veux pas perdre son amitié - ce qui n'arrivera pas, et au contraire, peut-être gagneras-tu plus. Mais si tu ne fais rien, tu ne sauras jamais. Vas le trouver et ouvre-lui ton cœur. Dis-lui ce que tu ressens pour lui.
-Il va me repousser. Il ne me verra plus comme son ami, malgré ce que tu dis. Je ne veux pas le perdre, j'ai besoin de lui.
-Et je te répète que tant que tu n'auras rien dit, tu ne sauras pas. Dis-lui simplement que tu l'aimes et tu verras que quand la porte de ton cœur va enfin s'ouvrir, ces mots simples vont tout définir, peut-être même seront-ils le début d'une histoire d'amour. En tout cas, tout sera plus clair pour toi.
Sirius…, pense Remus. Tu dis toujours que je suis ton ami, que tu aimes que, malgré toutes les bêtises que tu peux faire, je reste toujours près de toi. Mais tout l'amour que je te donne, cet amour que tu prends pour une amitié pure et sincère, il me vient de toi... De ta loyauté, de ta gentillesse, de ton humour, de ta sincérité et de tes sourires. Tes sourires qui me font fondre à chaque fois qu'ils apparaissent sur ton fier visage.
-Hé, Moony, intervient James qui voit son ami bien trop songeur. Tu sais, avant, j'étais comme toi - me regarde pas comme ça, moi aussi, je doute et j'ai parfois peur. Car même si ça ne fait qu'un an que je m'obstine avec Lily - et tu verras que je l'aurais, c'est juré, foi de Maraudeur- j'ai hésité durant plusieurs mois avant de tenter quoi que ce soit, je voyais comment elle semblait me considérer : comme un blaireau incapable de penser à autre chose qu'à sa petite personne. Mais l'amour gardé secret ne sert à rien, et ça, je le savais bien. C'est pourquoi, je me suis décidé. Tu sais ce qu'on dit ? Tout caché en soi est une fin... Et c'est vrai. Garder ses sentiments enfermés au fond de son cœur, ne sert à rien, si ce n'est voir la fin de ses espoirs, de ses rêves. Il faut te libérer de tout ça. Et il n'y a pas cinquante solutions. À vrai dire, il n'y en a qu'une : parler car l'amour gardé secret ne sert à rien.
-Mais, et s'il me rejette ? Je ne le supporterais pas.
-Tu souffriras certainement durant un moment, mais tu verras qu'après tu iras mieux. Ma mère me répète constamment, quand je lui parle des rejets systématiques de Lily, que souffrir est un bien, que même si on a l'impression qu'on ne pourra jamais vivre sans la personne qu'on aime, c'est se taire qui nous tue car le silence est ton propre venin...
-J'ai peur, James. Je…
Les larmes menaçant de couler, Remus passe une main rageuse sur ses yeux humides afin d'effacer les traces de sa faiblesse. Il ne peut tout simplement pas se mettre à pleurer, il doit être fort, son père lui a toujours répété que les hommes ne doivent pas montrer leurs larmes. "Si tes yeux sentent une douleur, s'ils te brûlent, te piquent, qu'ils menacent de déborder, efface les traces de ta faiblesse et redresse-toi."
-J'ai tellement peur.
-N'aies pas peur, Remus. Tout ira bien, quelle que soit la réponse de Sirius. Et n'hésite pas à pleurer si ça peut te soulager. Aussi fiers qu'ils peuvent l'être, dans le malheur, Même les hommes pleurent. alors, ne t'en prive jamais, tu ne t'en sentiras que mieux. Et peu importe ce qu'[il] te répond, qu'il accepte ou refuse tes sentiments, le savoir vaut mieux qu'une illusion. Là, tu rêves d'un futur hypothétique où tout serait rose pour vous deux, mais tu sais que ce n'est pas la vérité. Et puis, je vois bien que tu crèves de peur à l'idée de le perdre, ce n'est pas sain comme situation.
-Je sais, James. Mais j'ai accepté depuis longtemps le fait que Sirius ne sera qu'un ami. Il faut juste que je m'habitue à ne pas penser à lui en tant que potentiel petit-ami.
-Tu ne t'y habitueras pas. Tu as accept[é] sans comprendre, sans voir le mal que ça te ferait. Réfléchis bien à ce que je t'ai dit. Je ne peux pas t'obliger à faire ce que tu ne veux pas, mais je pense que sur ce coup, tu devrais m'écouter. Et écouter ton cœur par la même occasion, car dans le cas présent - sans faire de mauvais jeu de mots - ce qui te cause du tort, c'est [ta] raison.
James se lève et tape amicalement sur l'épaule de Remus.
-Penses-y ! Sinon, c'est moi qui lui dit.
Puis il monte dans le dortoir où il trouve Sirius assis sur son lit.
-Prongs, j'ai un problème.
-Vous êtes désespérants, toi et Remus.
-J'ai encore rien dit.
-Mais je sais que tu allais encore me parler de Remus. Franchement, j'ai été patient avec Moony parce que j'ai vu qu'il va mal, mais j'en ai sérieusement marre de toujours vous entendre rabâcher la même chose. Tu sais quoi ? Parlez ensemble et arrêtez de me mêler à vos histoires.
-Mais… Je peux pas lui dire que…
-Si, tu peux et tu vas le faire. Maintenant. Il est tout seul dans la Salle Commune, alors vas le voir.
-James…
-Tout de suite ! Si tu n'y vas pas, je te promets que je vous enferme tous les deux dans un placard à balais après vous avoir forcés à boire du Véritaserum - je devrais bien pouvoir en voler dans le bureau de Slug'.
Sirius jette un regard paniqué à son meilleur ami mais sort rapidement de la chambre.
-Tu crois que cette fois, ils vont enfin s'avouer leurs sentiments ?, demande Peter qui état resté muet jusque là, lassé par les éternels questionnements de ses deux canidés d'amis.
-Ils ont intérêt ou je ne réponds plus de rien.
Dans la Salle Commune, Sirius pose un pied sur la dernière marche de l'escalier.
-Moony, j'ai quelque chose à te dire…
Mouais, la fin est trop légère par rapport au reste de la fic, du moins à mon avis...