Bonjour, tout le monde !

Voilà, comme je l'ai déjà dit lorsque j'ai publié un chapitre d'une de mes fictions, je me met à la traduction. Cette fiction s'appelle «The Perfect Wife » et elle a été écrite par rmcrms5

/!\ Attention: cette fiction est très spéciale, sombre et peut choquer certaines personnes.

Certains passages sont assez crus car des abus sexuels sont décrits. Pour ces passages, je ferai comme l'auteure de cette fiction, je signalerai le début de la scène ainsi que sa fin, pour que vous puissiez zapper ces passages si vous ne voulez pas les lire. /!\

Certains chapitres du début peuvent être dur à avaler mais au bout du compte l'histoire vaut vraiment le coup d'être lue.

Sur ce, on peut y aller !

Bonne lecture.


Renée POV

J'observais le quartier, dans lequel nous vivions en sécurité depuis presque 10 ans, pendant que j'arrosais mes parterres de fleurs. J'ai tout appris des plantes grâce à Esmé. Ma vie était idéale maintenant, je n'aurai plus jamais besoin que mes fleurs soit autre chose qu'une simple décoration dans le jardin. Je pensais à ma meilleure amie en travaillant dans le jardin et me demandais à quel point le jardin d'Esmé était grand maintenant. J'espérais et priais pour qu'il ne soit plus grand qu'il ne l'était déjà lorsque je suis partie. Je connaissais son secret (au jardin). Elle méritait tellement plus que son jardin. J'aurais aimé savoir si elle avait réussi à élever ses fils comme des hommes convenables ou si Carlisle avait fini par gagner comme Charlie avait lui aussi gagné. Je ne le saurai jamais car je ne voudrais pas prendre le risque que Charlie découvre où nous sommes. Mon amie me manquait.

C'était un quartier si paisible. On connaissait tout le monde dans notre rue, tous des voisins de longue date. Ça a été important pour moi quand Phil et moi cherchions une maison. La longévité signifie la sécurité, nous n'étions pas un voisinage d'étrangers. Nous avions un gardien, des fêtes de quartier, nous faisions des dîners, des soirées film en été et des concours de décoration de Noël en hiver. Tout le monde faisait attention les uns aux autres.

Je remercie Dieu chaque jour pour avoir fait entrer Phil dans ma vie et dans celle de Bella. C'était un homme si merveilleux, tendre, gentil, attentionné, doux. Il était mon point de repère et le père de Bella. Même s'il n'était pas son père biologique, il la traitait comme s'il l'était. Il ne m'a jamais fait sentir coupable de ne pas pouvoir avoir eu d'autre enfant. Il m'a assuré que Bella était la seule enfant dont il avait besoin.

Je savais qu'elle ne voulait pas rester en Arizona pour l'université. Elle est bordeaux et blanc (couleurs de la « Texas A & M University ») depuis qu'elle a 8 ans. Phil avait un abonnement pour les matchs de football américain et de baseball de l'université A & M et nous y allions autant que possible, selon les emplois du temps de Bella et de Phil. Quand Bella a découvert le First Yell (genre de danse et chant d'encouragement lors d'évènements sportifs) pour la première fois, elle a tout de suite accroché. Elle a insisté pour que Phil lui apprenne l'hymne des supporters le matin avant le match. Phil était si excité et moi j'étais soulagée. C'était la première fois qu'elle montrait un signe d'affection et d'acceptation envers lui. Nous étions si inquiets que Bella ne soit jamais capable de lui faire confiance après son expérience avec Charlie et James avant que nous quittions Forks.

Je secouais ma tête en rigolant toute seule. Ils partageaient quelque chose en commun maintenant. Ils faisaient tout ensemble. Bella passait presque autant de temps sur le terrain de baseball avec Phil qu'elle n'en passait avec ses amis. Phil a appris à jouer au baseball à Bella comme une façon de construire une relation avec elle lorsqu'elle était plus jeune. Bella aimait le softball et Phil entraînait son équipe de ligue junior chaque année. Maintenant, il aidait son entraîneur au lycée à chaque fois que l'emploi du temps de son équipe le lui permettait. Phil lui a appris à faire du skate, à nager, tout ce qui pouvait développer sa confiance en elle. Elle a appris à faire à nouveau confiance, grâce à lui. Elle était une adolescente normale maintenant, ses débuts ont été effacés par l'amour et la sécurité qu'elle avait tout autour d'elle.

Je souhaitais que Phil puisse adopter Bella mais le faire voudrait dire que Charlie saurait où nous sommes. Ça m'a pris deux mois pour que je puisse me sentir suffisamment en sécurité pour dormir la nuit. J'avais l'habitude de dormir parterre, à côté de son lit la nuit pour m'assurer qu'elle était en sécurité. Même après toutes ces années, je savais que Charlie essaierait de l'emmener loin de moi s'il en avait l'occasion. Je n'étais juste pas sûre de la solidité des preuves que j'avais contre lui, après toutes ces années, mais elles étaient gardées en sécurité avec notre avocat, juste au cas où. Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour garantir la sécurité de Bella, loin de Charlie. Dans nos testaments, JJ et Teri étaient nommés tuteurs légaux au cas où quelque chose m'arriverait tant que Bella était toujours mineur, une assurance-vie suffisante et des placements de nous deux pour qu'elle puisse être indépendante. L'avocat a été si serviable en nous expliquant tout ce dont nous avions besoin de faire et en nous aidant à tout mettre en place.

Parfois, Phil s'inquiétait sur le fait que je sois trop protectrice en gardant Bella dans une bulle en sécurité, loin du monde extérieur, mais il comprenait mes motifs. Je devrais apprendre à commencer, à laisser aller, maintenant qu'elle était en Terminale. Etre en Terminale signifiait la liberté pour les adolescents; ils conduisaient, la plupart travaillaient à mi-temps se préparant à quitter la maison et à apprendre à tenir debout sur leurs propres pieds. Phil craignait que Bella ne soit pas prête. Elle n'était pas assez endurcie. J'étais si déterminée à effacer les sept premières années de sa vie de sa mémoire que les dix dernières années de la vie de Bella ont été aussi idéales que possible. Je ne voulais pas qu'elle vive dans la crainte. La crainte vous paralyse et fait de vous une victime. Quand on vit dans la crainte, vous permettez aux gens de vous blesser.

Cela a pris presque un an à Bella pour sortir de coquille, pour croire que Phil ne la blessera pas. Elle avait tellement peur d'avoir des ennuis et de se faire punir par n'importe quel homme. Charlie encourageait toutes les mauvaises conduites de la part de James, tant qu'elles m'étaient adressées à moi, puis à Bella lorsqu'elle est née. Il encourageait plus particulièrement son comportement avec Bella. Charlie avait l'habitude de laisser James donner la fessée à Bella car cela faisait parti de son idée tordue d'apprendre à James à être un homme. J'étais impuissante pour l'arrêter vu qu'il m'enfermait au sous-sol jusqu'à ce que James et lui aient fini. Charlie disait que ça les éduquait tous les deux, pour que James sache qu'il a le pouvoir et que Bella sache que son travail était de rendre un homme heureux. J'ai vraiment essayé secrètement d'enseigner à James le bien et le mal et à Bella de se défendre elle-même, tout comme Esmé éduquait ses fils, mais c'était inutile. James était la réplique de Charlie et Bella était trop effrayée par eux.

Mon plus grand regret était de ne pas avoir pu sauver mon fils de l'influence de Charlie. Il était le fils à son papa. Charlie ne m'a jamais autorisée à le punir. Ça me faisait mal de savoir que mon fils était probablement un monstre autant que son père maintenant. Parfois, je pleurais à cause de la perte de James. Il était peut-être un monstre mais je lui avais donné naissance et je l'aimerai toujours. J'aurais aimé le sauver aussi. Le jour où je suis partie, ça m'a pratiquement tuée de m'en aller sans James mais son esprit était déjà plein de la maladie (psychologique) de Charlie. Je devais m'en aller avec Bella avant qu'il ne soit trop tard pour elle aussi.

J'étais morte de peur lorsque j'ai emmené Bella chez un médecin après être arrivé à Phoenix. En fait, je me suis effondrée dans les bras du médecin et j'ai pleuré de joie lorsqu'il m'a assurée qu'il n'y avait aucun signe de traumatisme et de mauvais traitement sur son corps. Je l'ai emmenée à temps. Je savais qu'il ne restait plus beaucoup de temps avant que Charlie n'abuse de Bella lorsque j'ai vu la façon dont elle mangeait sa glace ce jour-là. C'était la façon qu'il m'avait apprise pour que je lui donne du plaisir, lorsque nous étions encore au lycée. Après la première fois, j'ai essayé et je me suis retrouvée à avoir des haut-le-cœur et à vomir dans sa voiture.

Pourquoi ne l'ai-je pas vu venir ? Si seulement les écoles apprenaient aux filles les signaux d'alarme à chercher lorsqu'ils enseignaient l'éducation sexuelle. J'étais résolument pour qu'on enseigne l'abstinence et le sexe protégé, du moment qu'on leur enseigne aussi les dangers, au-delà des MST ou de la grossesse. Il y avait tellement de choses qui pouvaient mal se passer pour une jeune fille. Je n'ai vu que sa popularité dans l'équipe de football américain, ses magnifiques yeux marrons, ses gros muscles et comment tout le monde me regardait avec envie. Charlie Swan me voulait moi et personne d'autre. Je me pavanais dans cette école, toujours entourée de Charlie et de Carlisle et portait sa veste de Letterman (veste représentant une équipe de sport) comme si j'étais quelqu'un d'important.

Le mariage avec Charlie m'a appris que je n'étais personne, que mon unique but dans la vie était de le rendre heureux. Je ne pouvais jamais demander où il passait son temps ou pourquoi il revenait à la maison en sentant le parfum pour femme. Les punitions étaient brutales et j'ai finalement réalisé que lorsque d'autres femmes le rendaient heureux, il était alors plus facile de s'occuper de lui lorsqu'il rentrait à la maison. Qui qu'elle soit, j'aurais aimé la remercier, en fait, elle m'a rendu un service. La seule véritable chose dont Charlie se plaignait, après avoir vu son jouet (sa maîtresse), c'était le fait que je ne puisse pas lui pondre un fils tous les ans. Ce n'était pas comme s'il n'y avait aucun moyen de prévoir le fait que j'aurais des difficultés pour tomber enceinte, et ensuite les complications durant l'accouchement de James ont juste aggravé le problème.

Avec Charlie, tout se résumait à envier les Cullen. On s'en sortait bien avec son salaire de policier et notre maison était peut-être petite, mais c'était la nôtre. Il détestait le fait d'avoir perdu sa bourse d'étude et d'avoir dû abandonner ses études universitaires. Il tempêtait constamment contre l'injustice de sa vie. Cela empirait après avoir passé du temps avec Carlisle. Cet homme avait plus d'argent que n'importe qui pourrait dépenser en l'espace de deux vies. Encore aujourd'hui, je ne comprenais pas les complexités de l'empire de la famille Cullen. La famille de Carlisle avait des intérêts dans beaucoup de différentes entreprises et il était chirurgien en plus de ça. Charlie ne s'en approchera jamais. Mon erreur fût d'avoir essayé de mettre l'accent sur ce qui était évident.

Ce fût lorsque Charlie fit preuve de véritable mauvaise foi envers les forces de l'ordre. Comment il ne s'était jamais fait prendre, ça, ça me dépasse. Je pourrais presque penser que Carlisle achetait le silence de quiconque soupçonnait Charlie, dans le but de toujours avoir un ami dans les forces de police. Il pouvait conduire comme un fou et il ne recevait jamais une seule contravention.

Ils ont ensuite poursuivis avec leur épouvantable idée : Charlie abusant d'épouses pour de l'argent. Charlie et Carlisle étaient tous les deux si diaboliques.

Charlie était terrifiant, à chaque fois qu'il revenait de ces voyages tout gonflé par la testostérone, et qu'il voulait me 'montrer' tout ce qu'il faisait subir à d'autres pauvres femmes. Je n'arrivais pas à concevoir la façon dont les mauvais esprits se rencontraient. Je me demandais souvent s'il n'y avait pas un panneau d'affichage sur une autoroute éclairée par une enseigne lumineuse : Des problèmes avec votre femme ? Appelez le 1-800-SADIQUES. Nous la remettrons en place pour vous.'

Je me secouai pour éloigner mes pensées déprimantes. Je me sentais extrêmement sentimentale aujourd'hui, même plus que les anniversaires précédents. Il y avait un poids dans mon cœur dont je ne pouvais pas me débarrasser. J'avais l'impression que le temps me manquait pour enseigner à Bella tout ce dont elle aura besoin pour survivre à la vie. J'allais avoir besoin de m'approvisionner en mouchoir si cela continuait toute l'année. Je mettrais le bazar le jour de sa remise des diplômes à force de chialer.

Je me souriais à moi-même en m'imaginant quelle serait la réaction de Bella, plus tard ce soir, face à son cadeau. Je savais qu'elle ne devinerait jamais qu'on lui avait acheté une voiture. Phil et moi savions qu'elle l'aimerait, la voiture était bordeaux Aggie (référence à l'université du Texas dans laquelle Bella veut aller) et il y avait un autocollant A & M (abréviation du nom de l'université) sur la vitre arrière. Elle était prête pour faire le voyage à Aggieland (toujours référence à l'université) l'année prochaine. J'inspirais profondément pour m'empêcher de pleurer à cette pensée.

« Hey, voisine » appela une voix.

Je sursautai, surprise, et me retourna brusquement, aspergeant notre voisin avec le tuyau d'arrosage.

« Oh mon dieu ! Je suis vraiment désolée ! » m'enquéris-je, horrifiée par ce que je venais de faire. Il commença à rire.

« Ne t'inquiètes pas pour ça. J'avais l'intention de prendre une douche de toute façon. J'aurais juste dû apporter une savonnette avec moi.» Il tira sur son t-shirt mouillé pour ne pas qu'il colle à son torse tandis qu'il regardait son jean mouillé.

« Je suis vraiment désolée pour ça. » dis-je en commençant à rire. « Bon, qu'est-ce qu'il s'est passé? Tu t'es encore enfermé dehors ? » Il me sourit, embarrassé,

« Ouais, tu dois penser qu'après 10 ans, j'aurais appris à arrêter de faire ça. Dieu merci, on a des voisins comme Phil et toi. » Je secouais ma tête, rigolant toujours.

«Et bien, tu sais où est caché le double de ta clé dans le garage... »

« Merci encore pour ça, » dit-il.

Je le regardai faire le tour jusqu'à la porte du garage avant de m'approcher pour éteindre l'eau. Je secouai ma tête, il était vraiment hilarant. Il était jeune, seulement la trentaine, il était amérindien et ingénieur informatique mais si impotent en même temps. Il travaillait à son compte dans la conception de système de sécurité pour les maisons et de logiciels ou quelque chose comme ça. Phil et moi n'avions jamais compris tous les trucs techniques dont il nous parlait, nous étions technologiquement incompétents. Phil ne pouvait même pas régler le home cinéma sans son aide. Il a installé le système de sécurité dans notre maison et dans tout le quartier, et il a réparé notre ordinateur quand il a attrapé un horrible virus, il y a quelques années. Depuis, il vérifiait notre système deux fois par année pour être sûr que nos trucs étaient à jour et que notre ordinateur était protégé des virus. Son esprit était tellement occupé à trouver de nouvelle création qu'il était distrait par rapport à des petites choses comme s'enfermer dehors tout le temps. Il avait l'habitude de venir et d'appeler un serrurier si souvent que Phil lui a finalement proposé de lui garder un double de sa clé. Il était dans le quartier depuis presque aussi longtemps que nous et il a toujours été un bon voisin. Il a toujours été serviable avec tout le monde dans la rue.

« Je l'ai ! » cria-t-il lorsqu'il se dirigea vers sa maison, sa main en l'air avec la clé. « Je la rapporte tout de suite. »

J'allai à la maison et préparai deux verres de thé pour quand il reviendra. Je regardais l'horloge, j'avais encore un peu plus d'une heure avant que j'aille passer prendre Bella et Phil pour le dîner. J'entendis un coup à la porte de la cuisine qui menait au garage.

« Entre, tu sais que c'est ouvert, » dis-je fort. Je portai les deux verres jusqu'à la table et m'assis lorsqu'il entra.

Il s'assit et je remarquai qu'il avait enlevé ses vêtements mouillés. « Merci encore. Je ne sais vraiment pas si je survivrais sans Phil et toi comme voisins. Je finirais probablement par donner la moitié de mon salaire au serrurier» rit-il. Je tendis le bras jusqu'à sa main et la tapota par compassion.

« Et bien, c'est à cela que servent les voisins. Tu sais, ça ne nous dérange pas. Tu es un bon voisin pour nous aussi. » Il prit une gorgée de thé. « Merci, c'est vraiment bon. Hey, j'ai remarqué la nouvelle SUV (voiture) dans la garage, avec le gros nœud sur le capot. Je suppose que c'est le cadeau d'anniversaire de Bella. »

« Oui c'est ça. Elle va être surprise. Phil et moi allons lui offrir un chèque-cadeau pour la librairie avec une carte lorsque nous serons au restaurant, pour la mener vers un autre piste. »

« Et bien, la SUV est un sacré cadeau. Je suis sûr qu'elle l'aimera. » Il finit le reste de son thé, se leva et mit le verre dans l'évier pour moi. « Souhaite à Bella un joyeux anniversaire de ma part et merci encore pour le thé. Il faut que je retourne travailler. »

« Tu travailles vraiment très dur ces derniers temps. On ne te voit presque plus.»

« Et bien, la compagnie pour laquelle je travaille maintenant m'a confié un gros projet qui doit être créé maintenant. Il y a beaucoup de détails à régler avant que je parte demain pour Hong Kong. »

« Je n'arrive toujours pas à croire que tu déménages jusqu'à Hong Kong. Tu vas nous manquer, mais ne t'inquiètes pas pour ta maison ou autre pendant que tu seras parti. Tu sais qu'on gardera tous un œil dessus. »

« Je sais. J'apprécie. Je suis désolé de manquer les matchs et la remise des diplômes de Bella, mais je lui enverrai des mails de Hong Kong.»

« J'ai du mal à imaginer l'envergure de ton projet pour que tu aies à partir pendant deux ans. » Je secouai ma tête. « Je tente toujours de comprendre le nouveau Windows que tu nous as tout juste installé. »

« Tu y arriveras, » m'assura-t-il tandis que je le raccompagnais à la porte.

« Et bien, tu vas nous manquer Embry Call. Tu es un bon voisin. »


Je savais que quelque chose n'allait pas. Le seul son était le grondement dans ma tête. Il faisait si sombre que je ne pouvais pas dire si mes yeux étaient ouverts ou fermés. Je ne sentais plus rien, ni mes bras, ni mes jambes, ni mes doigts ou mes orteils. Rien, comme s'ils n'étaient pas là. Je savais qu'ils étaient là, je ne pouvais juste pas les sentir ou les bouger. Que ce passait-il ? Oh, pourquoi ce grondement dans ma tête ne voulait-il pas s'arrêter ? Où était Bella ? Où était Phil ? Seigneur, s'il vous plait, faites qu'ils aillent bien.

Je tentai d'inspirer profondément pour reprendre mes esprits et me concentrer. 'Bizarre, je ne peux même pas dire si je suis en train de respirer. Ok, réfléchis. Quelle est la dernière chose dont je me souviens ? Cela serait tellement plus facile sans ce bruit dans ma tête. C'est vrai, aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Bella. Nous rentrions à la maison…en rigolant avec Bella…j'avais hâte qu'elle voit son cadeau…des phares de voiture éclatants…venant droit vers nous…Phil désespéré…quelqu'un criait…était-ce Bella…était-ce moi…?

Je me sentis déplacée et soulevée. Je ne pouvais toujours rien voir, ni entendre. J'avais besoin de savoir que Bella allait bien. Où était Phil ? 'Oh attends, je commence à voir quelque chose, si seulement je pouvais me concentrer. Je pouvais distinguer la silhouette d'un homme. Il m'attendait. Je voulais aller vers lui mais j'avais besoin de savoir si Phil et Bella allaient bien. Je pouvais voir la longue robe de l'homme mais je ne pouvais toujours pas distinguer son visage. Il y avait un éclat brillant qui l'entourait, ce qui rendait impossible de voir son visage. Il tendit sa main vers moi et je sentis ma main l'atteindre pour se placer dans la sienne.

« Phil est là. Il est temps de se reposer Renée, » dit-il. « Bienvenue à la maison. »

Le grondement dans ma tête s'arrêta soudainement. Il y avait un silence différent de tout ce dont j'avais fait l'expérience auparavant. C'était un silence paisible. Je me sentis en paix. Je vais rater l'année de Terminale et la remise des diplômes de Bella. Je ne la verrai pas diplômée à l'université ni vivre sa vie pleine de joie et de sécurité. Je sentais la souffrance mais je savais qu'elle serait en sécurité sans nous. Nous avions pris les initiatives nécessaires pour garantir sa sécurité. J'ai placé ma main dans la sienne et marchai vers la lumière, en paix. « Au revoir mon enfant.Sache que tu as toujours été aimée. »


Ce chapitre et un peu flou et il y a certaines choses qu'on ne comprend pas mais c'est normal. Dès la suite, cela deviendra plus clair.

Vu la difficulté de la traduction, je publierai un chapitre par semaine environ.

Laissez une trace de votre passage, ça m'encouragerai !

So'