Arany: Merci pour ce commentaire ^^ oui, comment dire? Je suis une nouille pour l'orthographe. Donc je vais tenter de me relir avant les autres publication, histoire que cela fasse moins mal aux yeux. OSEF? Mon dieu, on croirait m'entendre! Oui, je dis souvent ça xD Allez, j'espère que ce chapitre te plaira tout autant!

Loynis: merci à toi aussi pour le commentaire! J'aime pas le mélo, donc j'essaye de pas trop tomber dedans, même si j'ai l'impression de le frôler dans ce chapitre... Honte sur moi! enfin, on verra bien ce que ça donne! Et merci pour tes encouragements quant à mes exams! ^^

Wiria: désolé mon ange, je crois que ce chapitre sera moins drôle. J'étais particulièrement remonté le jour où j'ai écris le premier ^^" Enfin... comme tu me connais, tu sais ce que je pense de ce que j'écris. Mais je sais que ce n'est pas à moi que cela doit plaire! dooonc, et bien, voilà, j'ai pas mis trois ans pour écrire la suite!

Bon, comme dit, ce chapitre sera un tout petit peu plus dramatique que le précédent, mais c'était comment dire? Obligatoire pour la suite. J'espère que cela vous plaira toujours autant! Enjoy! (oui, révisons notre anglais en même temps! *SBAF*)


POV Zoro (oui toujours xD)

Je n'ai jamais eu le mal de mer. Jamais. Pour un pirate, cela serait une honte. Un pirate incapable d'aller sur la mer… Quelle ironie tout de même. Heureusement cela ne s'appliquait pas à moi. Quoi que… Aujourd'hui je vous assure que même l'estomac le plus courageux ne pourrait pas résister à l'attrait de se vider sur le sol. Et dieu sait que mon estomac est courageux, gourmand, squatteur et bien accroché. Il aime bien sa place et généralement il ne veut pas bouger. Mais là, aujourd'hui, il était mis à rude épreuve. J'ai mal au ventre, inutile de le préciser. Tout le monde à l'estomac qui flanche je crois. Non, ce n'est pas à cause de ce cuisto raté. Il y est pour rien. Même lui à mal au ventre, c'est dire la situation ! Pas d'intoxication alimentaire –Sanji n'y aurait pas survécu, à la honte je veux dire.- Non c'était… Quelque chose de plus… terre à terre si je puis dire. Quelque chose qui durait depuis pas mal de temps et qui je le crains, nous poursuivait. ME poursuivait. J'avais pourtant rien fait de mal moi. Enfin, pas plus que d'habitude je veux dire. Bref. Cela faisait depuis cinq jours que cela durait. Cinq putains de jours ! Je n'étais plus le seul à devenir hargneux. Non mais c'est vrai. La pluie nous minait à tous le moral, même à Luffy. Faut pas se leurrer, se faire tremper juste en restant dehors trois secondes, ça a de quoi énerver le plus gai des gens.

Nous ne pouvions donc plus sortir, ni voir quoi que se soit. Nous étions perdus depuis trois jours, notre boussole nous ayant lâché. Alors on essayait de ne pas trop avancer dans cette purée opaque. Cette tempête n'était pas normale. Et ça, tout le monde s'accordait pour le dire. Mais pire encore ! Parce que oui, il y avait pire, les vivres venaient à manquer, la moitié ayant absorbé l'humidité, une autre moitié de ce qu'il restait ayant pourri. Il ne restait donc pas grand-chose. Et le capitaine désespérait de ne pas pouvoir grignoter. Moi je désespérais de ne pas pouvoir dormir correctement. Et puis, dois-je préciser que depuis qu'on avait quitté l'île, ma relation avec sourcil en vrille c'était considérablement dégradée ? Je n'avais toujours pas digéré ce qu'il avait fait. Enfin, ce que j'avais vu. Lui n'avait pas digéré le fait que je l'aie surpris en pleine action. Tout l'équipage était dans un état moral pitoyable et Sanji et moi passions notre temps à tenter de nous étriper. Comme sur l'instant, là maintenant tout de suite. Nous étions sur le pont, complètement trempés, à nous battre comme des chiffonniers. Moi tout sabres dehors, lui, toutes jambes relevées. Les coups pleuvaient –vive le jeu de mot.- et rien dans nos mouvements n'étaient très délicat. Je crois en fait que cette dispute n'avait même pas lieu d'être. Je ne sais même plus pourquoi j'étais occupé à me jeter sur lui.

La suite ? Vous avez déjà essayé de vous battre en pleine tempête ? Avec un bateau qui tangue de tous les côtés ? C'est vraiment difficile de rester debout. Sur ses jambes. Alors, pas vraiment très étonnant, ce qui suivit. Enfin, je dis ça… Mais je jure que jamais je ne l'avais voulu. Donc, j'avais trouvé une faille chez lui, je m'apprêtais à en profiter, j'en ai profité, mais avant que je ne termine pleinement mon mouvement, n'entaillant que très légèrement sa joue… Et bien, une gigantesque vague s'éleva devant nous. Pour s'abattre sur le sol. Moi je me suis écrasé face contre pont à cause de la force titanesque de la vague. Sanji… je crois qu'il a eut moins de pot que moi. Car lorsque je relevai mon visage pour voir comment il allait –et pour cracher la flotte que j'avais dans les poumons- bha lui il était plus là. Ce couillon avait tout simplement disparu. À ce moment précis, je su que quelque chose n'allait. Que quelque chose de grave était en train de se dérouler sous nos yeux ébahit et surpris. Je me redressai vivement, appelant ce cuisto raté. Mais seul le bruit assourdissant de la tempête me répondit. Je sentis également mon cœur se serrer douloureusement, comme si lui savait ce qui se passait. Qu'il me prévenait que si je n'agissais pas immédiatement, nous ne reverrions plus jamais le fumeur dragueur. Terrifié à l'idée qui se présentait devant moi, m'agrippant à la rampe de sureté, je scrutai la mer. Je ne voyais rien, strictement rien. Il faisait trop noir et la houle et les remous étaient trop puissants que pour voir distinctement quelque chose. Pourtant je forçais. Comme le reste de l'équipage qui avait rapidement compris la situation.

C'est là que je le vis. Un point blond pas si loin, mais déjà près à être engloutis. Une nouvelle fois mon cœur se serra et sans plus réfléchir aux conséquences de mes actes, je déposai mes sabres avant de plonger dans la mer déchainée. Immédiatement le froid se referma sur moi, broyant chaque parcelle de mon corps, enfonçant des milliers d'aiguilles sur chaque centimètre carré de peau. Rien n'était épargné.

Je nage vers lui, je lutte contre la mer. Peine perdue, chaque vague me pousse loin de lui. Et l'une d'elle, plus grande que les autres, manque de me noyer. J'ai l'impression qu'elle ne veut pas de moi la Belle. Rien à foutre, elle avait ne qu'à pas engloutir mon cuisto ! Tient… Mais où il est passé. Merde. Il à vraiment disparu maintenant. Avalé par la mer. J'ai beau le chercher partout, aucune trace de lui. Je suis rapidement forcé de remonter sur le bateau, abattu par la perte de mon ami. Je crois que je m'en veux. Oui, s'il venait à mourir, je ne me le pardonnerais pas. Car je crois que s'il est au fond de l'océan à présent, c'est à cause de moi. Je regarde mes camardes d'un air hébété, et tous sans exception ont le visage ravagé par le chagrin. Mais ce n'était pas normal. Sanji n'aurait jamais dû passer par-dessus bord. Il devait y avoir quelque chose qui l'avait entraîné, en plus de la mer. Et je n'allais pas laisser mon nakama crever sans rien faire.