- Titre : Take your Chance

- Auteur : Shinigami's Bride

- Genre : Romance, yaoï

- Couple : Harry/Edward

- Disclaimer : Les personnages de Harry Potter et de Twilight ne m'appartiennent pas ( malheureusement pour moi T_T ), l'histoire appartient à l'auteur Shinigami's Bride ( c'est-à-dire moi si vous avez pas encore tilté xD ).

- Petit mot de l'auteur : Ceci est mon premier crossover et c'est la première fois que je touche à du Harry Potter, de même que Twilight. J'espère que cette fic vous plaira et que j'aurai l'occasion de la continuer en profitant de vos commentaires.

Bonne lecture !


Chapitre 1

La mort n'est que le commencement...

Etrange.

Voilà le mot qui définirait le mieux la situation qui avait lieu dans le parc de Poudlard.

Il y a un instant encore, le chaos reignait en mettre. Les deux camps se faisaient une guerre sans merci, échangeant des sorts puissants et le sang giclant généreusement des deux côtés.

Soudain, tout s'était arrêté et la scène changea.

Les mangemorts encore debout cessèrent toutes hostilités puis s'agenouillèrent sur le sol en se tenant douloureusement le bras gauche, des gémissements plaintifs résonnant dans la nuit noire.

Les survivants du camp de la Lumière regardèrent sans y croire ce spectacle hallucinant, immobiles et incapables de faire le moindre geste dans leur stupéfaction. Ils ne comprenaient pas ce qui avait provoqué cet étrange comportement chez leurs ennemis et ne savaient comment réagir à cela.

Pourtant, faisant fi de sa douleur, un homme parmi eux, d'une trentaine d'années, de longs cheveux noirs coulant sur ses épaules et à l'aspect graisseux, au nez protubérant et entièrement vêtu de noir, finit par comprendre la raison de ce phénomène. Un nom lui vint aussitôt à l'esprit.

" Potter..."

Il n'y avait que lui à son sens pour être la cause de tout ceci. Aussitôt, son regard onyx dériva vers la Forêt Interdite et, pris d'un mauvais pressentiment, il s'y précipita à la recherche du Survivant et du Seigneur des Ténèbres.

Car oui, c'était là-bas que se trouvait présentement Harry Potter.

Aujourd'hui, en ce premier jour du mois de Mai, jour de la Bataille Finale entre l'armée des Ténèbres et les combattants de la Lumière, le Survivant avait défié son Ennemi Mortel en combat singulier et l'avait entraîné dans la Forêt Interdite pour éviter de mêler des innocents à leur duel.

Et maintenant, il se tenait là, au milieu des bois obscurs, le corps tremblant et le visage en sueur, légèrement tuméfié. Les yeux perdus, il observait sans le voir le corps de Lord Voldemort gisant à ses pieds, toute trace de vie l'ayant abandonné. Son visage pâle aux allures de serpent était figé dans une expression de souffrance, sa bouche ouverte en un dernuer cri d'agonie et ses yeux carmins devenus vitreux, écarquillés de frayeur. Sa main droite était complètement brûlée et la chair à vif renfermait quelques cendres chaudes de ce qui fut sa baguette, une baguette dont ne jaillerait plus aucun sort mortel.

Quand à Harry, le choc n'était toujours pas passé. Son corps à lui était recouvert de divers blessures superficielles au niveau des jambes et des bras. Une longue estafilade s'étendait sur son dos, de l'épaule droite à la hanche gauche, le sang s'en échappant encore mais faiblement. De fines coupures lui barraient le visage et sa célèbre cicatrice en forme d'éclair était elle aussi en sang. Le garçon était à bout de force et peinait à retrouver son souffle.

Son esprit tentant d'analyser les derniers évènements, une seule pensée put se frayer un chemin dans ce désordre mental.

" Tout est fini... Enfin..."

Ca lui avait pris trois ans. Trois ans que le Mage Noir avait fait son retour lors du Tournoi des Trois Sorciers, entraînant la mort de Cédric Diggory, et deux ans que Harry subissait un entraînement intensif en vue de leur dernier affrontement.

Lorsqu'il avait perdu Sirius à la fin de sa 5ème année, le Survivant avait plongé dans un état dépressif, la culpabilité et les remords le détruisant de l'intérieur, et il n'avait pu en sortir que grâce à un objectif qu'il s'était imposé : vaincre Voldemort pour que plus personne n'ait à souffrir de la perte d'un être cher.

Malheureusement, le Destin n'avait pas été de son côté et la fatalité ne l'avait pas épargné. Il avait vu mourir bon nombre de ses proches pour lui permettre d'atteindre son but : Remus, Fred, Seamus, Ginny, Dumbledore, Ron, Hermione... Il avait perdu tous ses proches, tous morts au combat.

Au cours de ces deux années, Harry s'était donné corps et âme à son entraînement, avec le soutien de ses amis et de ses professeurs. Il était devenu un expert au combat au corps à corps, maîtrisant divers arts martiaux. Il avait appris auprès d'un clan d'Elfes leur langue, leur magie et à manier n'importe quel lame, faisant de lui un as que ce soit avec une épée ou un sabre.

A force de patience et de concentration, il avait acquis sa maîtrise en potion et savait utiliser l'Occlumancie et la Légilimancie grâce aux enseignements de son professeur honni, ancien mangemort devenu espion pour l'Ordre du Phénix, Severus Rogue. Autre art délicat qu'il avait maîtrisé, la magie sans baguette qu'il avait appris auprès de Dumbledore.

Tous ces exercices l'avaient changé. Physiquement, il était toujours petit pour un jeune homme d'environ 17 ans avec son 1,70m, mais il s'était étoffé, gagnant une musculature fine et bien proportionné. Il avait fait rectifier sa vue pour ne pas être gêné s'il venait à perdre ses lunettes dans un combat. Et il était plus réfléchi, plus sage, moins naïf et surtout moins frondeur.

Et enfin, il était devenu un Animagus. Ce point de son entraînement lui avait tenu particulièrement à coeur et, sous la houlette du Professeur McGonagall, il avait redoublé d'effort pour en devenir un, ne serait-ce que pour rendre hommage à son père et aux maraudeurs. Le résultat l'avait transporté de joie, il avait eu le bonheur de découvrir que sa forme animale était un magnifique loup noir aux yeux verts. Sa transformation lui plaisait tant elle était un savant mélange de ses deux pères de coeur : le loup pour Remus et la couleur noir pour Sirius.

Mais ce qu'il n'avait pas prévu, c'était de développer deux autres formes très différentes entre elles : un serpent et un aigle noirs aux reflets émeraudes. Bien que rebuté au début, Harry avait fini par apprécier sa forme reptilienne. Loin de l'assimiler à l'assassin de ses parents, il aimait le caractère sombre et mystérieux de l'animal qu'il trouvait en parfait accord avec une part de lui-même, la plus obscure. L'aigle avait été une agréable surprise qu'il avait associé à son amour pour le vol. D'ailleurs, il avait pu profiter de cette forme dans ses moments privés, la sensation de liberté et d'insouciance qu'il ressentait lorsqu'il survolait les étendues sauvages de la Forêt Interdite étaient grisantes. Quelque fois, il lui était arrivé de se joindre à Fumseck, le phénix de Dumbledore, dans de longues balades.

Fumseck... Lui aussi avait disparu après la mort de son maître.

Alors, il était devenu un Animagus à trois formes, chose incroyable mais semblait-il normal quand on était le descendant de Merlin. Il l'avait découvert durant un entraînement de magie sans baguette, discipline où excellait le Mage. Son aura s'était mise tout à coup à briller d'une lumière blanche alors qu'il se concentrait sur un sortilège de lévitation sur une plume et tous les objets autour de lui s'étaient mis à flotter. Un seul sorcier au monde avait eu une aura identique, une aura de magie pure, Merlin lui-même. Encore une chose peu banale à ajouter à son palmarès déjà hors-norme.

Et aujourd'hui, tout ce dur labeur et ces sacrifices avaient porté leurs fruits. Voldemort était passé à l'attaque ce jour-là, accompagné de toute son armée de fidèles. Professeurs et élèves de Poudlard leur avaient résisté vaillament jusqu'à l'arrivée des Aurors et des membres de l'Ordre du Phénix. A leur tête, le Sauveur du monde sorcier, l'Elu de la Prophétie, le Survivant, Harry Potter en personne.

Rapidement, les combats s'engagèrent, acharnés, et les morts plurent dans les deux camps. Ne voulant aucune victime innocente dans son combat, Harry avait sciemment provoqué le Lord Noir et l'avait emmené loin de la zone de combat. Une fois à l'abri de tout spectateur, un duel d'anthologie commença.

Le Mage Noir déploya une quantité machiavélique de sortilèges, tous plus vicieux et destructeurs les un que les autres. Mais il n'avait pas prévu la puissance incommensurable que montra le jeune Gryffondor.

Soudain, au cours du duel, l'aura magique de Harry se décupla. Les baguettes des deux ennemis entrèrent en résonnance et celle de Voldemort plia face à sa jumelle. Harry employa toute sa magie dans un ultime sort et il eut raison de son adversaire qui s'éteignit dans un long cri d'agonie, sa baguette réduite en cendre sous la puissance du sortilège.

Et maintenant, tout était fini. Il avait vaincu, il avait accompli la Prophétie l'annonçant comme l'Elu. Enfin, il était libre.

Alors pourquoi n'en retirait-il aucune satisfaction ? se demanda-t-il.

Normalement, il aurait dû exulter de joie, crier son soulagement à la Terre entière et être ivre de bonheur.

Mais rien, il ne ressentit rien de tout cela. Rien d'autre qu'un grand vide. Au milieu de ce qui fut l'endroit de sa victoire, il se sentit plus seul que jamais. Il leva les yeux vers le ciel étoilé exempt de tout nuage et le fixa sans le voir.

" Maman, Papa, Sirius, Remus, Ron, Hermione... Je l'ai fait, je l'ai vaincu. Vous êtes vengés à présent. Mais maintenant, que vais-je devenir sans vous ? "

Il se sentit oppressé, le poids de la solitude et les appréhensions pesant lourdement sur lui. Sa respiration se fit plus haletante, il chercha désespérement à reprendre son souffle, comme s'il venait de courir un marathon.

Dans son état de faiblesse, il ne vit pas plus qu'il ne sentit cette ombre qui avait assisté à tout le combat et qui s'approcha subrepticement dans son dos. Mais sa léthargie prit fin violemment lorsqu'une puissante douleur vint lui vriller le côté gauche.

Il eut le souffle couper sous le coup de la douleur et ses jambes ne le portèrent plus, le laissant haletant et gémissant de souffrance sur le sol. Il tenta de se relever mais ne parvint qu'à se hisser à quatre pattes et il dut tourner la tête pour connaître la cause de son supplice. Et là, il comprit.

Avec horreur, il découvrit un poignard enfoncé dans sa chair jusqu'à la garde à hauteur de sa quatrième côte. L'arme semblait dégager une chaleur cuisante et le faisait souffrir affreusement.

Désorienté, il essaya de localiser le propriétaire de l'arme et le trouva à quelques pas de lui, l'observant avec une satisfaction diabolique. Il crut à une hallucination en le reconnaissant et, dans un hoquet de douleur, il prononça son nom :

" Ne - Neville..."

En effet, Neville Londubat, jeune Gryffondor maladroit et complexé, grand amateur de Botanique, se tenait devant lui, le regardant avec délectation. Avec un sourire victorieux, il lui dit, la joie présente dans la voix :

- Bravo Harry ! Je savais que je pouvais compter sur toi pour tuer Voldy. Maintenant, il ne me reste plus qu'à terminer le travail.

- Mais... Neville ? P-Pourquoi ? haleta-t-il, la douleur le transperçant comme un millier d'aiguilles.

- Pourquoi ? répéta le jeune homme, surpris avant de se reprendre. Oh mais c'est très simple. Tu crois que je ne sais pas ce que tout le monde dit sur moi, derrière mon dos. "Le pauvre Neville ! Malgré son sang pur, il aura beau étudier et s'entraîner sans relâche, il ne brillera jamais comme sorcier." Même ma grand-mère le dit et devine qui elle prend comme point de comparaison. Toi ! Harry Potter, le Survivant ! Partout, il n'y en a que pour toi, encore et toujours TOI. Mais c'est fini tout ça. Maintenant, c'est mon tour d'être sous les feux de la rampe.

- Q-Quoi ? s'étrangla Harry, de plus en plus faible, le sang s'échappant de plus en plus de sa blessure.

- Je vais raconter à tout le monde comment j'ai assisté à votre combat, comment Voldemort a profité d'un instant d'inattention pour te poignarder dans le dos et comment j'ai du intervenir pour l'empêcher de t'achever. Je l'ai tué en me servant de ta baguette mais je n'ai pas pu te sauver à temps. Je suis resté auprès de toi rendant ton dernier souffle, impuissant et bouleversé. Tout le monde me croira, après tout, qui pourra douter du petit Neville ?

Harry fut complètement attéré par ces paroles. Jamais il n'aurait soupçonné Neville d'avoir de telles pensées, lui qui se montrait toujours si serviable et volontaire avec lui. Mais tout n'avait été que mensonge. En son fort intérieur, Harry voulut haïr le garçon mais il n'y parvint pas. Au contraire, il comprenait ses actions, se souvenant des moqueries et des reproches que tout le monde faisait à son camarade du temps de leur scolarité. Le jeune homme n'avait pas eu le choix dans ce cercle vicieux qui l'enfermait et, en repensant à la Prophétie, Harry pensa avec ironie qu'il s'était fallu de peu pour que son camarade se trouve à sa place.

Alors que son corps devenait de plus en plus lourd et ses forces diminuaient, Harry fixa Neville avec un regard empli de pitié. Celui-ci fronça les sourcils en voyant sa réaction, il s'attendait à ce que le Héros du monde magique le supplit de lui venir en aide, ce qu'il aurait refusé avec plaisir. Au lieu de ça, il semblait avoir accepter son sort et paraissait le plaindre.

Neville prit la mouche et répliqua hargneusement :

- Arrête de me regarder comme ça ! C'est pas moi la victime ici mais toi !

- Mon pauvre Neville... Tu es pathé-tique, souffla-t-il, la voix rauque.

- Je t'interdis de dire ça ! C'est moi qui vais devenir le héros du monde sorcier. Tout le monde oubliera ton nom au profit du mien et j'aurai enfin la vie que je mérite !

- Incarcerem ! entonna une voix dans la nuit.

Aussitôt, Neville fut ligoté de la tête aux pieds par une épaisse corde et s'écroula au sol dans un cri de surprise. Il se débattit comme un beau diable mais ne parvint pas à se détacher, les liens devenant plus serrer. Furieux, il chercha des yeux le responsable de son état et il le vit.

Sortant de l'ombre telle une créature de la nuit, Severus Rogue s'avança jusqu'au Gryffondor et, une fois devant lui, il le toisa de toute sa supériorité.

- Un séjour dans les geôles d'Azkaban, voilà ce que vous méritez, Mr Londubat, lui dit-il, son ton tranchant avec une pointe de sarcasme.

Neville adressa un regard noir à son professeur de potions qui n'en fut nullement affecté. Une fois sûr que son prisonnier ne pourrait pas s'enfuir, le directeur de Serpentard accourut au chevet du jeune Potter. Il lui retira l'arme, laissant une plaie béante saignant abondament.

Severus tenta divers formules pour arrêter l'hémorragie mais rien de ce qu'il essaya ne fonctionna sur la blessure. L'ancien mangemort fut décontenancé par ce cas de figure, n'ayant jamais vu ça, et chercha à toute vitesse un moyen de venir en aide à son élève. N'ayant guère le choix, il enleva sa robe, y découpa une compresse et l'apposa sur la plaie, espérant gagner assez de temps pour ramener le jeune homme auprès de Mme Pomfresh.

Un ricanement hystérique le surprit et il se retourna en direction du jeune Neville qui s'esclaffait comme un dément.

- Qu'est-ce qui vous fait rire, Mr Londubat ? Auriez-vous perdu l'esprit ?

- C'est vous qui me faites rire. Vous qui prétendiez haïr Harry depuis son entrée à Poudlard, vous essayez de le sauver, c'est d'un comique. Mais vous aurez beau faire, vous n'y changerez rien. Le poignard était imbibé d'un poison à action rapide qui empêche aussi tous les sorts de guérison d'agir. Il sera mort bien avant que vous l'ayez amené à l'infirmerie, expliqua le Gryffondor en lui souriant narquoisement.

Et comme pour confirmer ses dires, Harry fut pris d'une violente quinte de toux, du sang s'échappant de sa bouche, avant de reprendre une respiration très irrégulière.

Ne voulant pas perdre une seconde de plus, Severus agrippa le jeune homme pour le retourner et le souleva dans ses bras.

- Accrochez-vous, Potter. Je vous ramène à l'école, Pompom s'occupera de vous.

- Vous ne croyez pas en ce que vous dites, professeur, asséna le blessé, sa voix aussi faible qu'un murmure.

- Economisez votre souffle, je ne veux plus vous entendre de tout le trajet si c'est pour raconter ce genre de bêtise, le réprimanda l'homme en noir en marchant vivement en direction de Poudlard.

Le jeune homme se tut, ne voulant pas s'attirer d'autres reproches, et se laissa emmener loin du lieu de son combat, les deux hommes abandonnant derrière eux le cadavre du Lord Noir et Neville qui leur hurla de ne pas le laisser seul.

Le Serpentard marcha à vive allure, tout en faisant attention de ne pas trop secouer son blessé. Aucun mot ne fut prononcé entre les deux hommes, le silence entrecoupé par les toux du garçon à l'agonie. La respiration de Harry se fit de plus en plus lente et son corps perdit peu à peu de sa chaleur.

Ce fut avec un soulagement flagrant que Severus aperçut l'aurés de la Forêt Interdite et il voulut augmenter l'allure. Mais il se stoppa quand une toux plus violente que les précédentes prit le Survivant qui s'agrippa à sa chemise pour étouffer sa toux.

Severus mit un genoux à terre et garda le jeune homme contre lui en attendant que la crise soit passée. Dés qu'elle fut fini, Harry relâcha la chemise de son professeur et son bras retomba mollement sur le sol.

- J'ai froid... murmura-t-il, luttant pour garder les yeux ouverts.

- Restez avec moi, Harry. Surtout ne vous endormez pas lui ordonna le maître des potions, perdant son stoïcisme légendaire pour afficher librement son désarroi.

Harry ne sut ce qui lui fit le plus plaisir : que son professeur tant redouté et impassible montre enfin un visage plus humain ou qu'il l'appelle par son prénom. Il sut que le redoutable Severus Rogue ne le voyait plus comme le fils de son ennemi d'enfance. Il le voyait enfin pour lui-même, pas le Garçon-qui-a-survécu, juste Harry.

Ce constat le fit doucement sourire, ce que ne manqua de remarquer l'intéressé.

- Pourquoi souriez-vous ? ne tarda-t-il pas à demander, intrigué.

- Merci professeur Rogue... Merci de m'avoir permis de vivre jusque là... lui souffla-t-il, ne se départissant pas de son sourire.

- Ne dites pas de sottises plus grosses que vous, Potter. Je n'ai rien fait pour cela, se défendit l'homme avec véhémence, rageant contre son impuissance.

Harry continua de lui sourire avec indulgence malgré tout. Il regretta seulement qu'il fallut qu'il soit à l'agonie pour que les deux hommes se comprennent enfin.

Ses paupières se firent de plus en plus lourdes et les battements de son coeur beaucoup plus espacés. Bientôt, l'air n'emplit plus ses poumons et il ferma les yeux pour ne plus les ouvrir.

- Potter ? Potter, réveillez-vous ! Vous ne pouvez pas me faire ça, Potter ! HARRY !!!

Mais Severus n'obtint aucune réponse.

Dans le silence de la nuit, le maître des potions contempla le corps sans vie d'Harry Potter et une larme vint glisser le long de sa joue pour venir mourir sur le sourire intact de son élève honni.

Tsuzuku...


Voilà ! J'attends votre verdict avec impatience. Toute review, négative ou positive, est bonne à prendre du moment qu'elle est constructive. J'ai besoin de votre avis pour continuer. Alors ne me décevez pas. Bye !