Le personnel de Poudlard avaient une réunion. Dolores Ombrage parlait depuis ce qui semblaient être des heures lorsque le directeur se pencha vers son adjointe et murmura :

-Me jetteriez vous un sort si je vous attrapai et vous embrassais longuement ?

-Maintenant ? Pourquoi feriez vous cela ?

-Je pense que c'est le meilleur moyen de tuer un crapaud.

-Vous réalisez, bien sur que tout le monde croira que nous sommes ensemble ?

-Ce serait une mauvaise chose?

-Vous réalisez aussi que nous ne le sommes pas ?

Le sourire du directeur s'effaça et il reporta son attention sur la réunion.

-Hum hum.

Le professeur de DCFM regarda vers eux.

-Qu'en pensez vous Minerva ?

Le directrice de Gryffondor fronça les sourcils.

-Je suis désolé, j'ai laissé mon esprit s'égarer. De quoi parlez-vous?

-Ne pensez vous pas que vos Gryffondors sont un peu trop difficile à gérer pour quelqu'un de votre âge ?

Les lèvres de Minerva disparurent.

-Non.

La sous-secrétaire d'état pouffa puis continua son planning.

-Albus. Embrassez. Moi. Maintenant.

-Vous êtes sure ?

-Absolument.

Le sourire réapparut alors qu'il prenait son bras. Bientôt elle était sur ses genoux et ils s'embrassaient.

-Qu'est-ce que… cria madame Bibine.

Le professeur Ombrage semblait stupefixiée. Les autres regardait partout ailleurs que le couple.

-Je le savais ! Je dois le dire tout de suite à Cornelius ! C'est un motif de renvoie !

-Oh ! Laissez les vivre ! Oubliettes !

Tous regardèrent la professeur de divination avec surprise. Tous sauf le couple qui s'embrassait toujours férocement.

-Ils m'ont tous les deux aidé quand elle voulait me chasser.

Filius résume la pensée de tout le monde.

-Nous ne savions pas que vous saviez faire de la magie.

Dolores commença à bouger, empêchant ainsi quiconque de répondre.

-Il vaut mieux la mener ailleurs, il ne semble pas vouloir la lâcher de sitôt, constata Pomona.

-Je vais l'amener à l'infirmerie, soupira Pompom.

Tous quittèrent la salle.

-Vous feriez mieux d'avoir une très bonne explication, Mina très chère, dit Septima en passant à côté du directeur et de son adjointe.

Une fois la porte fermée, ils se séparèrent. Elle ne se leva même pas et sourit.

-Je dois avouer que vous aviez raison, nous l'avons pratiquement tuée. Ca valait la peine.

-Ca valait la peine de quoi ?

-Et bien, maintenant nous avons un personnel entier qui pense que nous somme en couple.

-Ils le pensaient déjà.

-Vrai.

Ils se sourirent.

-Au fait, vous embrassez merveilleusement, ma chère.

Elle rougit.

-Je suis sure que je pourrais encore m'améliorer avec de l'entrainement.

-Je n'en vois pas l'intérêt, dit-il.

-Seriez-vous d'accord pour m'aider ?

-J'en serais ravi.

Et il ne la lâcha effectivement pas de sitôt.