Anime/Manga : One Piece (the best shonen)

Auteur: Svartalfe

Fiction Rated: M

Pour ceux qui ne l'auraient pas comprit, le couple est Zoro et Sanji… (Zorro et Sandy pour la version française…) Oui, c'est cela, du yaoi !!! (donc pour ceux qui n'apprécient pas cette catégorie, je vous prie de partir, vos remarques de fous furieux ne me touchent absolument pas, alors si vous voulez perdre votre temps, allez y !)

D'ailleurs, pour mon résumé, je fais allusion au manga (yaoi évidemment) qui porte ce même nom « Le Jeu du Chat et de la Souris », que je vous conseille vivement… Alors non, il n'y a pas de copie, bien que l'on pourrait reconnaître certaines mêmes idées. Je dirais juste que, Setona Mizushiro, auteur de ce splendide manga, a eu les mêmes idées que moi, ce qui m'a permis d'avoir foi en mes petits fantasmes d'écrivain. Passons.

Genre : Romance et Angst

Disclaimer : Non, les personnages ne m'appartiennent pas… Lorsqu'il y en aura des nouveaux, je vous tiendrais au courant si je suis –ou pas T^T – leur mère et qu'ils me doivent la vie (les chevilles ? Ouais, ouais ça va !!). D'ailleurs, dans ce premier chapitre, seuls les élèves sont de ma création… Et je crois que ça se limitera toujours à ça…

Avant de commencer, j'aimerais vous dire que tout devait partir d'un OneShot… Et puis lorsque j'ai commencé à l'écrire sur papier (Et oui, des fois, les ordinateurs viennent à périr funestement … ) je me suis rendu compte que… Ce serait un grooooooos OneShot… Et je n'ai pas pu accepter cela… Alors… ça n'en ne sera pas un xD.

Je crois que j'ai tout dit, alors ce sera à vous de me dire ce que vous en pensez, je compte sur vous !


Saniji, un grand blond sec, cuisinier dans un grand restaurant de Paris, la capitale de la haute gastronomie, s'amuse à afficher ses nombreuses conquêtes de femmes, son caractère macho faisant tomber bien des cœurs.

Il est aussi délicat dans sa drague que lorsqu'il met main à la pâte, ce qui lui a donc valu son rang de chef cuisinier. Une rumeur circulerait comme quoi il aurait obtenu ce titre non pas seulement en montrant ses talents culinaires mais aussi en venant à rendre amoureuse la directrice et gestionnaire du restaurant.

Cette fine bouche réussissait tout ce qu'il entreprenait, entraînant avec lui un ego dénué de toute modestie. Oui, car après tout, qui aurait put s'imaginer qu'il arriverait à tout ces exploits, venant d'une famille si modeste, dont il n'avait pas hésité à couper les ponts, et même construire une haute palissade entre leur deux mondes.

Zoro, un grand musclé aux cheveux verts est professeur du maniement des katanas dans un grand centre parisien au caractère très japonais. Il passe des heures en seule présence de ses lames. Il parle très peu souvent, s'exprimant bien plus par son ses techniques ou son regard perçant… En tant que plus grand de sa catégorie, il était appelé comme « l'œil de faucon ». Certain venaient à le prendre pour un muet, d'autre pour un sage, et une dernière partie pour un grand. Mais après tout, un grand sage se montre muet. Il avait la particularité de ne jamais s'attacher à ses élèves. Il apprenait certaines de ses bottes secrètes aux meilleurs d'entr'eux.

Lorsque l'on ignorait à quoi il ressemblait et que l'on connaissait juste ses exploits, on était très vite surprit à sa rencontre. Tous l'imaginaient si vieux… Mais non, il ne l'était pas, il était même au top de sa forme à l'âge le plus parfait. En même temps, il n'y avait rien de vraiment surprenant à ça. ? Dès sa plus tendre enfance, il fut livré à lui-même, se devant de survivre dans un orphelinat où seule la loi du plus fort régnait.


Chapitre I

04 : 30 Deux hommes se réveillent, parmi tant d'autres. Les deux prennent un petit déjeuner strict, se préparant déjà à la journée qui les attend, s'offrant à leur passion avec plaisir et sérieux. Ils s'activent tous les deux, ouvrent leurs esprits en se rendant à leur lieu de travail, puis après s'être lavé les mains, sans lesquelles leur vie seraient réduites à néant, ils commencent à exercer leur art.

Seul dans les cuisines, il aiguise ses couteaux, imaginant déjà les nouveaux plats qu'il pourrait présenter à ses nouveaux clients comme à ses habitués.

Seul dans sa salle d'entraînements, il se pose par terre, entame une séance de yoga, une musique japonisante en fond sonore, imaginant déjà les futures techniques qu'il pourrait apprendre à ses élèves.

Mais, si deux êtres partagent la solitude, alors, quelque chose les unis, et ils ne sont donc plus vraiment seuls…

07 : 50 Assis par terre à s'étirer longuement, le soleil vint brûler le torse et les paupières de Zoro dès les premiers rayons du soleil. Il se leva donc et commença le maniement de ses plus intimes amis.

Ce fut un tout autre soleil qui fit irruption dans les cuisines de Paris…

« -Sanji, je peux te parler ?

-Hmm ? »

Une magnifique rousse aux proportions parfaites s'approchait. Elle était l'héritière du restaurant, et par ce fait, la seule supérieure au blond. Après un silence, Sanji demanda :

«-Nami, que se passe t'il ?

-Il se passe que tu m'as trompée !

-Nami chérie… Tu ne voulais même pas que l'on s'affiche…

-ET ALORS ? Tu me dois tout ici ! Ta place, ta réputation, ton salaire, ton bel appart'…. TOUT !

-Nami…

-Quoi encore ?

-De qui parles tu ? Avec qui t'ai-je… trompée ?

-Nico Robin ! Cette sublime ex-top modèle égyptienne qui s'est offerte à l'archéologie… » Le mot ''trompée'' avait eu beaucoup de mal à sortir… Il ne savait même pas qu'ils étaient ensemble ! Il pensait qu'elle couchait avec lui quand elle avait simplement besoin d'assouvir sa libido… Et puis… Qui était-ce cette Nico Robin déjà…?

« -Évidemment, elle est sublime ! Et tu n'as pas hésité à ce qu'elle te ramène devant les cuisines, ouvrant largement les portes pour que les cuistots la voient hein ! Évidemment puisque tu es arrivé en retard ! Mais tu crois sincèrement que ça allait se passer comme ça ? » Ha, donc c'est d'elle qu'elle parlait… Ouais, c'est vrai qu'elle était franchement pas mal la nana. Enfin bon, c'est pas la seule ex-top modèle que je me suis faite ce mois-ci, et puis c'est pas comme si on avait eu le temps de discuter sur son boulot… Elle avait autre chose à faire de sa langue d'ailleurs… Ouais, vraiment pas mal cette petite vicieuse en fait…

-Ho mais Nami chérie…

-Il n'y a pas de Nami qui tienne ! Je te vire !

-QUOI ?

-Pour deux semaines. » Le blond n'eu même pas le temps de respirer, déjà la rouquine lui annonçait la couleur.

« -Je te mets en arrêt maladie, et pendant ce temps là, tu auras un stage intensif, je veux pas que tu sois en vacances ! Tu vas payer pour ton crime !!! Si ça marche en cuisine en ton absence, ton arrêt maladie se transformera en licenciement. » Il se mordait si fort l'intérieur de la joue qu'il en saignait.

« -Sache, ma Nami chérie, que je n'hésiterais pas à dire comment tu m'as sélectionné par rapport aux autres…

-Et bien sache, Sanji, que tu es à mourir de rire. Vas y, je t'en prie, je n'aurais qu'à dire qu'il n'y à que ça de bon chez toi, que tu es bon au lit, mais qu'en cuisine c'est autre chose ! » Il était pâle, même translucide. Était-ce la colère ou alors le sang qu'il perdait et qui coulait dans sa gorge qui déclenchait ça ? Personne ne le saura jamais.

Il dénoua alors son tablier délicatement, le posa sur la queue d'une grosse poêle qui n'eu pas le cran de se faire remarquer à vaciller. Lorsqu'il posa sa main sur la porte à battants, prêt à la pousser, la gérante l'interpella.

« -Viens là, mon chou… Je dois te donner la paperasse pour ton stage. Et tu signeras ton arrêt maladie… Oui, là, c'est ça. Bien ! Comme tu peux être obéissant des fois ! N'est-ce pas, mon tendre amour ? Elle le regardait, les yeux plein de malice, le nez tel celui d'un renard qui s'apprêtait à sauter sur une poule, à l'affût. Il saisit les quelques papiers de stage et sans un mot, après avoir signé où les doigts parfaitement manucurés l'indiquaient. Et sans un mot, il quitta la pièce.

Lorsqu'il eu suffisamment marché dans le petit matin, il donna un coup de pied rageur dans une poubelle qui, absolument pas préparée à l'attaque, tomba… Un mouchoir se détacha du lot de déchets. Un mouchoir blanc. La poubelle voulait la paix, elle se rendait. Il finit par s'assoir sur un banc, les pigeons, stéréotype parisien, face à lui. Et après maintes réflexions et nombreux soupirs, il finit par regarder le papier où il pensait trouver des réponses pour son fameux stage.

«Apprentissage et perfectionnisme sur le maniement des lames japonaises. »

Lorsqu'il vu que sa première leçon commençait à neuf heures, il se hâta, cherchant s'il connaissait l'adresse… Et oui. Elle ne s'était pas vraiment creusée la tête. Le stage était à cinq rues du restaurant. Les rues étaient peut être un peu longues, mais lorsque l'on a des idées qui débordent du cortex, le temps passe à une allure folle.

Ses élèves allaient arriver dans une vingtaine de minutes… le cadran solaire au sol l'indiquait. Cette salle surprenait toujours ceux qui ne la connaissait pas. Elle était très claire, spacieuse, dépourvue de décoration mis à part une longue barre qui réunissait le sol et le plafond, autour de chiffres en arc de cercle… Un cadran solaire tout à fait original. Sur tout un pan de mur se trouvait une baie vitrée, permettant au soleil de rentrer. Son frère jumeau était tapi de miroirs, permettant encore plus au soleil de resplendir et facilitant ainsi les techniques, permettant à tous de se corriger en s'analysant correctement. Dans un placard était rangé tous les équipements, et une petite étagère contenait les papiers officiels tels les licences, rendez vous, listes d'inscrits… Il ouvrit son agenda et regarda à la date convenue.

Mercredi 16 juin : Brook, Jean, Pauline, Chase, Antonio.

L'avant dernier prénom avait été barré… Il fronça les sourcils, et réfléchit. Chase n'avait eu aucun mauvais comportement… Il ne maitrisait pas toutes les techniques parfaitement, il lui restait un peu de travail, alors pourquoi avait-il refusé cet entrainement aujourd'hui ? Ce fut lorsqu'il remarqua la note en bas de page, surlignée de fluo jaune qu'il se rappela. Ha oui… La folle furieuse qui voulait faire faire un stage à un cuisinier… On va bien s'amuser j'ai l'impression. Il partit donc, prêt à saluer ses élèves, dont le futur cadeau empoisonné.

Le blond arriva haletant devant les grandes portes du bâtiment voulu. En son antre, il aurait put exercer l'art de la calligraphie, du yoga, maintes techniques d'arts martiaux, cuisine japonaise ou même l'apprentissage de la langue en elle même directement. Mais ce fut les « techniques de katanas avec maître Roronoa » dont il eu le droit. Sur son petit papier, tout avait était bien écrit. Il lui fallait traverser le hall, dont il ne pu s'empêcher de faire un magnifique sourire enjôleur à la réceptionniste, monter les marches où il se força de ne pas regarder les jolies bas des demoiselles qui se dirigeaient au compartiment « lycée » où l'uniforme était obligatoire… Il avait même remarqué que pour les cuisinières, le tablier était plus long que leur jupe… Il espérait simplement que dans son stage, tout le monde, et surtout les filles, porterait des vêtements très moulant et très courts… N'est-ce pas ça le plus utile pour se combattre ?

Arrivé au deuxième étage, il tourna donc à droite, dans un long couloir. Ce fut l'avant dernière porte sur sa gauche qui l'attendait. Car oui, tout le monde attend impatiemment Sanji pour l'admirer… même une porte.

Il regarda l'heure à sa montre. Le cours commençait seulement dans six minutes. Il se risqua à frapper. Il devait au moins se présenter…

La porte s'ouvrit.

« -Le cours ne commence pas avant cinq minutes… Ha, mais vous êtes nouveau, mes habitués sont au courant qu'il faut rentrer à l'heure exacte… Vous comptez vous changer en l'espace de cinq minutes ?

-Je suis désolé pour l'intrusion. Je souhaitais simplement me présenter au maitre Roronoa… N'est-il pas là ?

-Connard, il est en face de toi ! » S'indigna quelqu'un derrière lui. Zoro eu le temps de faire un signe de tête au mystérieux pour lui dire que tout allait bien et qu'il pouvait disposer alors que le blond ne s'était toujours pas retourné. Quand il l'eu fait, plus personne n'était derrière lui.

« -Je m'excuse… Je m'attendais à quelqu'un de plus vieux.

-Donc… Je suppose que vous n'avez pas la tenue adéquate…

-Non, je suis ici car ma patronne me l'a demandé, je suis en stage… Mais les couteaux et les sabres ça doit être différents hein!… Je ne la comprends pas tellement… Et… » Il lui fallut un temps pour réaliser qu'il parlait dans le vide. Puis il se dirigea dans la même direction que le sabreur, vers un grand placard.

Zoro l'ouvrit de façon parfaite, la porte du placard s'arrêta à un centimètre du nez du nouvel élève. Et ce, sans même regarder son geste. Après quelques secondes de réflexions sur les tailles, il sortit un kimono noir, identique au sien, et le lui tendit. Lorsque Sanji s'en saisit, il se retourna, et commença à mettre les équipements en place dans la salle.

« -Mais, je mets ça comment, moi ?

-Viens… » Le blond se retourna. Un brun, pas très grand et très svelte, déjà habillé lui aussi, se dressait devant la porte restée ouverte. Après avoir lancé un coup d'œil au regard de faucon dans l'espoir d'avoir une approbation (il n'eu même pas une attention), il se résigna à aller se faire aider par l'inconnu.

Ils se dirigèrent vers une salle adjacente à la dernière, destinée à être un vestiaire avec un compartiment à douches. Il fut surprit de voir comme c'était propre et qu'il n'y avait pas d'odeur nauséabonde de transpiration comme dans les vestiaires traditionnels.

Un homme avec de fines tresses africaines le regarda et s'en alla, avec un fin sourire. Le second homme l'ignora. La seule femme qu'il y avait dans les vestiaires le regarda avec dégout, murmurant « Et dire que Chase ne peut pas venir à cause de c't'empafé… » sa voix était dure, et il était sur que c'était elle qui lui avait hurlé qu'il n'était qu'un connard… C'était dommage, il était sur que derrière ses traits rudes se cachait un magnifique visage, qui aurait atteint son apogée en plein orgasme…Il revint à ses esprits de future risée pour le groupe lorsque celui qui s'était prêter à l'aider lui montrait fermement son kimono.

Pendant qu'il lui montrait la façon de s'habiller correctement, il lui apprit aussi qu'il s'appelait Jean… L'interlocuteur se présenta aussi, expliquant qu'il n'était pas là par goût mais par obligation. Le brun, choqué, lui expliqua comme c'était honteux d'être là si ce n'était pas par plaisir… Il avait l'occasion de passer deux semaines avec l'as de ce domaine… Et comme il lui avait faut remarquer, le blond ne se rendit pas compte de la chance qu'il avait... Vraiment pas.

Ils arrivèrent finalement avec dix minutes de retard. Jean rejoint le groupe et se mit en tailleur par terre, dos à la baie vitrée, face aux miroirs et à Zoro.

« -Bon bah ça va on a rien raté ! » S'exclama le blond. La demoiselle soupira bruyamment. Ce fut la seule réponse qu'il obtint de tout le groupe. Après un instant où il espérait que l'on lui réponde ou que l'on lui dise quoi faire, il se décida à imiter Jean et s'installa à coté de lui. Il observa chacun d'entr'eux et reproduit leurs gestes ; Sanji ferma les yeux, posa les mains sur ses genoux et attendit. En vérité, il aurait du chercher le silence et la paix intérieure, le pouvoir de faire abstraction de toutes ses pensées et de rentrer dans un univers où il n'aurait eu que pour but de faire les meilleures techniques.

Il attendit, ouvrant des fois l'œil, observant ce qu'il se passait, cherchant à savoir ce qu'il devait faire.

Une dizaine de minute s'était écoulée, et il avait remarqué un pan mural où l'eau coulait le long et venait se recueillir dans un bac entouré de pierres. La dizaine de minutes suivante, il se concentra dessus, car c'était là sa seule distraction, et s'imaginait le trajet de chaque gouttelette.

« BAAAAaaaang. »

Le maître avait sortit un gong et l'avait fait retentir, sans que personne ne s'en aperçoive. Alors que lui avait sursauté, Sanji regardait avec ses yeux incrédules les quatre autres, un à un, ouvrir leurs yeux lentement.

Quand Zoro fut satisfait de leur état, il annonça :

« -Bien, que la leçon commence. »


J'espère que ce premier chapitre vous a plu! J'attends vos critiques, positives ou negatives, tant qu'elles sont constructives et qu'elles permettent une meilleure lecture, je suis prenante! x3