Notes :Voilou ! c'est la fin ! dernier chapitre... Je tiens SINCEREMENT à m'excuser pour l'attente... Je dois avouer que j'ai eu du mal à pondre celui ci. Désolée de le finir ainsi mais la suite sera pour plus tard dans une nouvelle histoire. Pour l'instant je vais continuer ma fic de Lovemode et commencer une fic sur Kyou Kara Maoh ! Et oui j'ai envie de fantasmer un peu sur les beaux gosses de Shinmakoku. Comme vous avez sans doute pu le constater j'aime que mes persos soient forts et torturés intérieurement. Ma fic sur KKM sera assez sombre je pense.

Brocoli arrête de saloper ma fic avec ta bave. Je suis... touchée par ton... émoi mais la bave c'est... comment dire cela glissant et NON, Broco revient ! reprend-toi !

Merci à tous pour vos reviews !


Version corrigée


Notes de correction : Enfin bref, ce n'était pas vraiment une correction mais plus des petits rajouts qu'autre chose. C'est dingue, je me rends compte à la réecriture que ça fait déjà un bail que cette fic à été écrite et avec sa relecture, ses souvenirs. C'est fou de se dire que c'est Viewfinder qui m'a donné l'envie d'écrire ma première fic...

Ensuite à suivis Kyou Kara Maoh, LoveMode, Bleach et bien sûr Naruto mais j'ai commencé avec Finder.

Merci d'avoir lu, merci d'avoir commenté... a plus !


Chapitre 9


Akihito regardait avec tendresse son amant assis à l'arrière de la berline pendant que Kirishima les conduisait jusqu'à l'appartement d'Asami. Le simple fait de le regarder rendait comme plus réel sa présence à ses côtés.

Il n'avait pas cessé de le fixer en douce. Le plus jeune se délectait de cette vue en silence, le nez droit, les sourcils froncés par la réflexion, un doigt tapotant doucement un dossier que ses yeux d'or examinaient avec nonchalance. Le mafieux ne semblait pas troublé par l'examen sur sa personne, après tout si Akihito souhaitait l'admirer sous toutes les coutures qui était-il pour l'en empêcher ?

Akihito soupira intérieurement : Asami venait juste de quitter l'hopital après deux semaines de convalescence. C'était la première fois depuis quatre longs mois qu'Akihito allait remettre les pieds chez Asami. Il ne pouvait s'empêcher d'être fébrile. Le yakusa, lui, semblait imperturbable.

Mais à bien y regarder, il n'était pas si imperturbable que cela. Quelques signes d'impatience que seul le fin observateur pouvait déceler.

Bon sang ! Pensait le yakusa. Là. Là tout de suite, il voulait prendre son jeune amant, dans la voiture, dans la rue, dans l'appartement. Partout. Depuis la visite express qu'il lui avait fait à Singapour, il n'avait plus revu Akihito.

Environs deux mois d'abstinence.

Deux longs mois d'abstinence.

Il secoua la tête, s'étonnant lui même. Il y a quelques années, il aurait déjà pris une maitresse juste histoire de rechauffer son lit. A présent tout était différent et même s'il n'en faisait pas part à Akihito, seul le jeune homme était capable de réondre à sa libido débordante. Rien qu'a la pensée de ce qui allait suivre dans l'appartement, il aurait pu en jouir.

Akihito quand à lui se trémoussait à sa place retenant difficilement son désir. Vous savez comme quand on a soudainement envie de pisser quand on met la clé dans la porte de chez soi. Akihito ressentait exactement la même chose. A mesure qu'ils s'approchaient du quartier du mafieux, Akihito sentait son esprit se perdre dans les brumes de son envie.

Le plus jeune faillit reciter une prière quand la voiture s'arrêta ENFIN devant l'immeuble d'Asami. Les deux amants n'échangèrent pas un geste, pas une parole mais tous les deux semblait avoir le diable à leur trousse en se rendant jusqu'à l'ascenseur.

Le regard glacial d'Asami dissuada le groom de les accompagner jusqu'à leur chambre et à peine les portes refermées, qu'Asami saisit le jeune homme par la taille et le plaqua contre la paroi de l'ascenseur. Akihito étouffa un cri de douleur et se tendit vers son amant. Leurs lèvres se percutèrent sans douceur.

Les bras du jeune homme glissèrent sur la nuque du yakusa et se resserrèrent tels un étaux. Il essayait tant bien que mal de plaquer le torse puissant de son compagnon contre le sien. Il sentit Asami sourire dans osn baiser vorace. Celui-ci le saisit par les fesses et le remonta jusqu'à lui. Akihito, par réflexe, enserra ses cuisses autour de la taille de l'homme d'affaire et commença ses mouvements suggestifs du bassin. Asami grogna, toujours sans lâcher les lèvres de son partenaire, en sentant leurs membres se gonfler de désir.

Ding ! Les portes s'ouvrirent. Les yeux d'Akihito qui faisait face à la porte, s'écarquillèrent d'horreur tandis que ceux du vieux couple s'agrandirent de surprise. Et Asami qui marmonna dans sa nuque :

" Hum... je crois qu'on est pas au bon étage."

Akihito n'eut même pas le loisir de répliquer de le lacher que les portes se refermèrent. Le couple était resté sur le palier et le jeune homme avait même surprit le regard frustré que la vieille femme avait lancé à son époux. Il étouffa un rire dans le cou de son amant tout en grignotant au passage la peau tannée.

Ding !Akihito se tendit, ne sachant pas quoi trouver derrière la porte. Le bon étage...heureusement. Asami, lui, ne semblait pas spécialement troublé de sa rencontre inopinée avec les deux vieux. Normal, se dit Akihito, il faisait dos aux portes coulissantes, lui. Il fit une moue contrarié. Devant le nez boudeur de son amant, Asami l'amena encore plus urgemment à ses appartements.

Une fois la porte ouverte, le yakusa se défit d'un geste rapide de sa veste, cravate et chemise. Tout se retrouva par terre sous les yeux affamés du plus jeune qui se plaqua immédiatement contre lui. Sa peau, son torse, son odeur... ses yeux, tout lui avait manqué.

Asami retira le cuir de son amant et la veste rejoint ses affaires. Il caressa un instant les automatiques du jeune homme plaqué sur les côtés de son torse. Sexy. Akihito sourit et posa son double holtser sur la table basse. Dans son dos il sentit Asami se rapprocher, l'enlacer. Il leva les bras laissant son amant lui retirer son tee-shirt. Il trembla de tout son être en sentant le souffle chaud de son partenaire caresser sa nuque.

" Asami... Tu. Tu m'as manqué...tellement. "

Son étreinte se fit plus forte. Akihito était dans ses bras, là avec lui à Tokyo. Il ne pouvait pas rêver mieux. Il lui était revenu...vivant et aimant. Il le souleva et se dirigea vers la chambre. Il le posa doucement sur le lit.

La bestialité et la chaleur de leurs préliminaires dans l'ascenseur s'adoucirent et l'atmosphère se fit plus tendre et sensuelle.

Tous deux se défirent du reste de leurs vêtements qui enserraient douloureusement leur désir. Asami se delecta du corps nu du plus jeune. Son regard caressait les muscles plus saillants d'Akihito. Son torse avait pris du volume et il ne le désirait que plus.

Lorsque Asami le toucha, Akihito gémit de plaisir. Le contact était doux. Même après son retour de chine, Asami n'avait jamais été aussi tendre. Le jeune homme cessait presque de respirer tellement le contact était surnaturel. Mais il y pris vite goût et demanda plus.

La torture n'avait plus lieu d'être entre eux, ils avaient dépassé ce cap mais Asami prit son temps pour redécouvrir son amant. Il tenait les hanches d'Akihito loin des siennes et parcourait son corps de sa langue, appliquant aux endroits sensibles de tendres morsures. Lorsque ses bras enserrèrent sa taille, les mains d'Akihito dévalèrent le dos du yakusa et il ondula contre le corps de son compagnon sa virilité se frottant sur son ventre.

Asami grogna de frustration : son amant ne voulait pas de préliminaire apparement... pour une fois. Il sourit à cette pensée et se redressa. Son regard capta celui d'Akihito et s'y accrocha.

Leurs lèvres se rencontrèrent et Asami demanda l'accès de la bouche de son amant, lécha ses lèvres. Celui-ci les entrouvrit et laissa la langue d'Asami s'y frayer un chemin. Ce fut Akihito qui rompit le baiser. Il saisit le visage d'Asami et plongea ses yeux noisette dans les siens.

" Tu m'appartiens. Ruichi... Tu es à moi et à moi seul."

Une phrase qu'il aurait pu dire mais à cet instant, les mots d'Akihito étaient tellement vrais qu'il ne réfuta pas.

Le jeune homme se tendit en sentant les doigts du yakusa pénétrer son intimité. Il ne sentit même pas la douleur. Son corps était prêt. Prêt pour lui, depuis longtemps. Il cria tout de même lorsqu'Asami le pénétra lentement. Et c'est à cet instant que le yakusa donna sa réponse.

" Oui Akihito. Je suis à toi."

Le jeune se cambra sous le plaisir, donné aussi bien par l'intrusion que par les mots d'Asami. Ses doigts s'accrochèrent sur son dos et ses ongles imprimèrent leurs marques.

" Aah ! Ryuichi... Je..."

Les va et viens d'Asami le coupèrent dans sa phrase et le jeune n'eut que le loisir d'accorder ses mouvements à ceux de son compagnon. Leurs râles se firent entendre dans la pièce et l'odeur de leur deux corps en sueur fit chavirer leurs coeurs.

Akihito secoua la tête chassant ses larmes naissantes. Asami sentit son malaise et ralentit le mouvements. Il passa un doigt et récupéra une larme. Le jeune homme tressaillit toujours sous l'emprise de son désir.

" Asa...mi, je suis...tellement désolé, murmura-t-il en se recroquevillant, tellement... "

La main où il manquait un doigt lui caressa le visage, les cheveux, doucement.

" Je t'aime."

Akihito se détendit brusquement. Avait-il bien entendu ? Le regard brûlant d'Asami lui confirma que oui.

" Je ne me répéterais pas Akihito. Laisse-toi aller."

Et le ballet de leurs deux corps repris de plus belle. Le membre d'Asami toucha le point sensible et les cris d'Akihito remplirent la pièce. Son corps ne lui obéissait plus, son esprit non plus. Il ne pouvait que répéter : "Ryuchi, Ryuchi ! Je t'aime tellement !"

A cet instant son plaisir était si fort qu'il crut se perdre dans les méandres de son bonheur. Et les gémissements puissants de son amants ne faisaient rien pour arranger les choses. C'est la première fois qu'il voyait Asami aussi transporté.

L'orgasme les toucha en même temps : puissant et douloureux à la fois. Les deux hommes haletaient les yeux vitreux encore sous l'emprise de leur union. Asami glissa sur le côté et enlaca son amant que se lova contre lui, tous les deux épuisés.

Le yakusa regarda son partenaire glisser lentement dans le sommeil. Il l'observa de longues minutes tout en ayant des questions qui lui brûlaient les lèvres mais il ne voulut pas gâcher le moment en lui demandant des explications sur son père et Akihito ne semblait pas vouloir partager ses informations. Ils auraient tout le temps pour en discuter.

La voix endormie de son amant le tira de ses pensées.

" Au fait tu sais où est mon frère ? Hmm... ça fait une semaine qu'il a disparut."

Asami lui fit son plus beau sourire, à la fois carnassier et narquois.

" Je l'ai vu entrainer de force Feilong dans une voiture... Cela répond à ta question ?"

Akihito fit une moue craquante, un sourire fatigué mais radieux sur les lèvres.

" Je pense que oui..."

Je te donne un an pour réfléchir. Passé ce délai toutes les personnes qui te sont chères mourront."

O-WA-RI...


Notes : Pour ceux qui attendaient une petite scène entre Yukimura et Feilong sont déçus n'est-ce pas (Niark !) Désolée mais j'avais pas l'inspiration pour eux. Mais ils apparaitront dans la suite et leur couple aura une certaine importance ! (Yahou !^^). Je tiens également à préciser que le meurtre est un acte répréhensible et sévèrement puni par la loi, donc pas touche à l'auteur.

Ja !