Saaaalut tout le monde (enfin tout le monde...les 2 ou 3 personnes qui sont là quoi! Bonjour à vous ;) )

Donc woilou, à la base ça devait être un OS mais de la manière dont je veux développer l'histoire, ce sera trop long pour être en un seul chapitre, donc ce sera une mini fic à chapitres. Disons 3/4 ou peut-être un peu plus on verra. Donc ça restera quand même relativement court.

Les persos sont évidemment ceux de Stephenie Meyer!

Pour ce qui est de l'histoire en elle-même je me suis inspirée d'un vieux épisode du Caméléon comme point de départ (lequel je ne sais absolument pas, je ne me souviens que vaguement de l'histoire.) Et puis finalement au fil du développement de l'histoire ça n'a plus rien à voir...mais comme tout part de là, je précise.

Sur ce bonne lecture en espérant que vous apprécierez.

.

*

TE VOIR ENFIN.

POV Edward

3 semaines après l'accident.

Putain de connard.

Putain de caisse.

Putain d'accident.

Putain de cornée à la con.

Putain de vie.

***

Je déteste ma vie.

J'avais tout.

Tout.

La famille unie et aimante.

Les amis géniaux.

Le physique.

Des hobbies extras.

Et l'intelligence.

Mes études de médecine se passaient à merveille et les filles se jetaient à mes pieds.

Mais tout ça c'était avant.

Avant ce putain d'accident.

Avant que ce putain de chauffard n'envoie ma voiture dans ce fossé à la con.

Avant que la carlingue de ma putain de caisse ne percute l'arrière de mon crâne.

Avant que mes putains de rétines ne se décollent d'un demi millimètre et que ma cornée soit bousillée.

A-t-on déjà vu un chirurgien aveugle ? Non ? Allez hop, on vire la carrière à laquelle je me destinais depuis mes dix ans.

A-t-on déjà vu les filles canons s'amouracher d'un infirme ? Non ! Bien ! Supprimons donc aussi les jolies filles !

Que me reste-il à présent ? La compassion et la pitié de ma famille et le programme d'aide aux handicapés ?

Génial…

« Sois heureux d'avoir survécu » qu'ils me disent. Être heureux ? Non mais c'est une blague ?

Finis les projets de carrière, mes rêves, finis la lecture et piano. Tout ce qui était moi…Tout est fini !

Et Tanya qui m'a laissé tomber par-dessus le marché. Je savais bien que je n'étais pas l'homme de sa vie, ni elle la femme de la mienne, mais de là à me quitter le lendemain de l'accident je ne pensais pas quand même…

Bref, ma vie est foutue et je ne supporte plus la bienveillance de mes proches. Ils ne comprennent pas. A vrai dire j'ai du mal à comprendre moi-même. J'ai besoin d'eux et en même temps je n'ai qu'une envie, qu'ils partent et me laissent seul avec ma putain de vie de merde.

C'est ce qu'ils ont fait…pour la plupart. Mes amis, Mike, Tyler, Jessica et les autres ont vite été lassés de ma mauvaise humeur permanente et de mon laisser aller flagrant.

Et bizarrement, je m'en foutais.

.

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5 mois après l'accident.

L'opération a échoué.

Mon organisme a rejeté la greffe de cornée.

Les médecins m'ont dit qu'aucune autre intervention ne serait possible. Les tissus ont été trop abîmés par cette énième tentative.

Papa m'a confirmé cela en analysant mon dossier. Encore.

Aveugle.

Je suis et je resterai aveugle.

J'envoie Alice, ma jumelle, à la superette d'en bas.

Même si je sais qu'elle n'est pas d'accord.

Elle me ramène plusieurs packs de bières.

Elle est triste et se plie à toutes mes volontés.

Je bois.

Je sombre dans le sommeil.

.

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7 mois après l'accident

Alice a fait une tentative de suicide.

Je n'arrive pas à y croire.

Elle si pleine de vie, si enthousiaste.

C'est ma faute.

Elle ne supporte pas de me voir dépérir.

Nous avons discuté.

Je reprendrai ma vie en main.

Si ce n'est pour moi, je le ferai pour elle.

.

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10 mois après l'accident

Je tiens le coup.

J'ai appris à me repérer dans l'espace.

Je recommence à sortir.

Un peu.

Seulement en famille.

Je ne suis pas prêt à rencontrer d'autres personnes.

Juste ma famille et les personnes du centre.

J'ai commencé à y apprendre le braille.

Je me débrouille bien.

Je veux pouvoir lire de nouveau.

Alors je travaille dur.

Mais être dans le noir constamment est épuisant.

C'est difficile.

Surtout la nuit.

Personne ne peut partager mes craintes.

Personne ne peut partager ma vie.

Je ne sais pas si j'arriverai à m'y faire vraiment.

Je rentre chez moi, dans ma chambre.

Crevé.

Seul.

Je cherche mon lit à tâtons.

Je m'écroule dessus.

J'enfonce ma tête dans les oreillers et j'attends.

J'attends. Encore.

Comme tous les soirs j'attends.

.

J'attends que l'obscurité cesse.

.

.

Et elle a cessé…

A peine 6 mois plus tard.

Pas au sens propre malheureusement mais qu'importe.

J'ai trouvé la lumière.

La personne qui a réussi à illuminer ma vie.

Isabella Swan.

Ma Bella.

***

Je l'ai rencontré à la bibliothèque du centre.

Je marchais lentement dans les allées, mon livre à la main, pour rejoindre le poste de prêt, quand une odeur m'a frappé de plein fouet.

Une senteur chaude, délicate, acidulée et entêtante.

Un mélange de freesia et d'agrumes.

J'étais comme ensorcelé.

Le boom du livre qui m'avait échappé me ramena à la surface.

Avant que je ne puisse faire un geste quelqu'un le ramassa pour moi.

« Que lisez-vous ? » me dit la propriétaire de ma délicieuse odeur en déposant le livre entre mes mains.

Elle avait une voix profonde. Chantante.

J'étais déstabilisé par sa question.

Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu de conversation avec une inconnue.

Étais-je prêt ?

« Merci…pour le livre… Euh…c'est…La voleuse de livre. De Zusak… »

Merde je savais plus parler sans bégayer ou quoi ?

« Très bon choix. J'espère que vous n'êtes pas un grand sensible, sinon préparez les mouchoirs »

Elle avait l'air amusé comme si elle se souvenait de son état lorsqu'elle l'avait lu.

« Vous avez pleuré ? »

« Comme un bébé » pouffa-t-elle

Je souris, tentant de l'imaginer entourée de mouchoirs, sanglotant pour un livre.

« Vous moqueriez vous de moi ? »

« Je n'oserais pas voyons »

Mon sourire s'agrandit encore plus.

Mon premier vrai sourire.

Depuis des mois.

Elle secoua la tête.

Je le sentais aux effluves de son parfum m'encerclant par vagues.

Après un moment de silence elle ajouta :

« Je m'excuse, je dois partir, j'espère vous revoir à l'occasion. »

« Quand ? »

Mon empressement la fit rire.

Un rire cristallin.

Délicieux à mon oreille.

Une envie indescriptible de me remettre derrière mon piano s'empara de moi.

« Quand vous voudrez. Je travaille ici, vous n'aurez qu'à demander Bella. »

Bella

Sur ces paroles elle commença à s'éloigner.

Non non non pas déjà!

Mue pas un instinct impulsif, ma main s'élança pour la retenir.

Je parvins à encercler son poignet.

Wow je n'aurais pas cru pouvoir être si…agile dans ma condition.

Sans réfléchir je l'ai attiré à moi pour la plaquer contre mon torse.

J'ai posé mes lèvres sur sa tempe après avoir chercher l'emplacement de mes doigts.

Elle avait frissonné.

Je lui ai murmuré mon prénom à l'oreille.

Je ne sais toujours pas pourquoi j'ai fait cela.

L'envie.

L'instinct.

Le besoin.

Le pressentiment.

La certitude.

Parce que oui, dès ce moment là, je savais.

Je savais que c'était elle.

Celle qui était faite pour moi.

***

Et depuis ce jour on ne se quitte plus.

Elle est mon oxygène.

Ma bouée de sauvetage.

J'ai eu peur que mon handicap ne la dérange.

Au début.

Parce que j'ai vite compris qu'elle m'aimerait véritablement malgré ça.

Par rapport à ma non voyance elle est absolument parfaite.

Elle me soutient quand j'en ai besoin.

Mais elle n'hésite pas non plus à me remettre à ma place quand je dépasse les bornes.

Cela me prouve qu'elle n'a pas pitié de moi.

J'adore mes parents, ils ont fait beaucoup pour moi.

Mais ça ils n'ont pas réussi.

J'étais l'oiseau tombé du nid.

Ils ont tout fait pour moi.

Trop même.

Alors que j'aurais eu besoin d'un bon coup de pied au cul parfois.

Isabella l'a fait.

Ma petite botteuse de cul personnelle.

Elle m'a poussé dans mes retranchements.

Elle m'a offert un avenir.

Des projets.

De nouveaux rêves.

Elle m'a poussé à reprendre le piano.

C'était plus facile que ce que je pensais.

Je suis devenu professeur de piano dans le centre pour aveugles de Seattle.

Et j'aime ça.

Nous nous sommes mariés.

3 ans après notre rencontre.

J'ai eu beaucoup de mal à l'en convaincre.

La demoiselle ne croyait pas au mariage.

Quand elle m'a dit oui….le plus beau jour de ma vie.

Alice était son témoin. Jasper, le compagnon de ma soeur fut le mien.

Elles sont devenues amies.

De grandes amies même.

Les meilleures.

Quant à mes parents, ils vénèrent littéralement Bella.

Pour eux elle est le messie venu sauvé leur fils en perdition.

Ils n'ont pas vraiment tord.

Elle m'a fait reprendre goût à la vie.

Nous essayons même d'avoir un enfant depuis quelques mois!

Pour l'instant ça ne marche pas.

Mais on continue d'espérer.

Je veux tellement pouvoir tenir le résultat de notre amour dans mes bras.

Et puis…on va dire que les essais ne sont pas désagréables ^^

***

Bref, Isabella Swan a finalement réussi à rendre les couleurs à ma vie.

A mon cœur.

Et depuis plus de trois ans maintenant, je peux dire que je vois la vie en rouge.

En rouge passion.

Le sexe avec Bella est tout simplement extraordinaire.

Incomparable à toutes mes expériences d'avant l'accident.

Le toucher a pris une importance considérable dans ma vie.

Et Bella a la peau tellement douce.

Des courbes si voluptueuses…

Elle est tellement belle.

Je ne sais pas comment je peux trouver une personne si belle sans jamais l'avoir vu de mes yeux.

Mais elle est magnifique.

Je le ressens jusque dans mes os.

Elle est époustouflante.

C'est l'amour de ma vie.

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Voila! Voila! Je pense pouvoir poster la suite le week end prochain si aucun problème.

Bon je sais que pour l'instant y a pas grand chose à se mettre sous la dent, mais ahaha petit spoiler, dans le prochain y aura du lemon!

Byye