Voici ma petite contribution au concours d'OS organisé par Allocop'.
EDIT : Tout d'abord un grand merci à tous ceux qui ont voté pour moi lors du concours. Grâce à vous cet OS à fini 3ème sur 67... Que dite à part wouahou !!! Merci beaucoup !
Et comme vous avez été très nombreux à réclamer une suite... et bien je vous annonce que je transforme officiellement cet OS en fic :D
Edward & Bella, une rencontre, une nuit – OS concours
Titre: Collisions
Auteur(s): Drinou
Bêta: Aucun
Disclaimer: Tous les personnages sont la propriété de Stephenie Meyer.
Vous voulez lire les autres OS du concours, visitez cette page :
http : // www . fanfiction . net /comffmunity / Edward_Bella_une_rencontre_une_nuit /74561/
Chapitre 1 : Collisions
***
Mon dos cognait fortement contre le mur derrière moi à chacun de ses violents coups de rein en moi. Ses hanches prisonnières de mes jambes s'activaient dans un va et vient frénétique m'amenant à chaque fois un peu plus près de l'extase.
Son rythme se calma et un râle de frustration sortit de mes lèvres.
- Plus… Plus fort…, le suppliai-je.
Il s'enfonça encore plus violemment en moi, m'arrachant un cri de plaisir. Je n'avais jamais ressenti pareille sensation. Tout était tellement incroyable, la douceur de sa peau sur la mienne contrastant avec la rudesse de ses mouvements, son odeur si particulière, sa voix éraillée par le plaisir, son corps musclé…
Bien sur je n'étais pas une experte mais je n'étais pas non plus totalement novice et ce que je ressentais en ce moment était juste « waouh ».
Moi la timide et introvertie étudiante en communication, je me retrouvais totalement nue et en plein ébat torride, plaquée contre un des murs des toilettes pour hommes d'un hôtel cinq étoiles.
Tout à coup mon amant me souleva et me porta jusqu'à la rangée de lavabos de l'autre côté de la pièce. Il me déposa sur le marbre froid et reprit ses va et viens, d'abord lentement, puis plus vite et plus fort. Ma tête cognait contre le miroir derrière mon dos à chacun de ses coups de buttoir en moi mais je n'en avais que faire, totalement perdue dans les méandres du plaisir qu'il me procurait. Je m'agrippai fermement à ses magnifiques cheveux et je laissai toutes ces sensations me posséder.
- Oh mon dieu… Oui... Encore... Plus… Plus fort...
Ses lèvres vinrent rencontrer les miennes et sa langue s'invita dans ma bouche pour rencontrer la mienne. Elles entamèrent une lutte acharnée où chacune d'elle se débattait pour prendre le pouvoir sur l'autre.
Le feu en moi s'intensifia et l'explosion menaça de m'emporter à chacun de ses mouvements en moi.
Il signa mon arrêt de mort lorsque sa main passa entre nos deux corps en sueur et qu'il pressa mon point sensible entre ses doigts habiles, le torturant savamment. Il ne m'en fallut pas plus pour sombrer et dans un dernier violent coup de rein, il vint avec moi. Nos cris se mêlèrent alors que nous laissions exploser notre plaisir.
Haletants et transpirants, nous reprîmes tous deux le contrôle de nos respirations erratiques. Son regard croisa le mien et pendant un instant plus rien d'autre que nous deux n'existait.
Le brouhaha extérieur cessa subitement alors qu'une annonce au micro se fit entendre.
- Je vous remercie de bien vouloir accueillir celui sans qui tout ceci serait impossible. Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, voici Edward Cullen... Edward?
- Merde! grogna soudain l'homme entre mes jambes.
Edward? Hum, joli prénom.
Une étrange sensation de vide et de manque s'empara de moi lorsque nos deux corps se désunirent. Il attrapa ses vêtements éparpillés un peu partout dans la pièce et se rhabilla à la hâte.
- Merci pour la chemise Isabella, lança-t-il.
Puis il quitta les toilettes sans se retourner, me laissant seule, assise toute nue sur la rangée de lavabos qui longeait la pièce.
Comment avais-je pu en arriver la?
***
Une heure plus tôt
- Avance !!! fulminai-je depuis le siège conducteur de ma vieille camionnette.
J'allais être en retard !
J'avais mis des semaines à trouver un travail et j'allais arriver en retard dès le premier jour. C'était bien ma veine! J'avais besoin d'un travail. Non, j'avais besoin de ce travail ! Il était très bien rémunéré pour très peu d'heures par semaine. C'était le job idéal pour me permettre de subvenir à mes besoins tout en continuant mes études. Et j'allais le perdre, tout ça à cause d'un stupide accident qui bloquait la circulation.
Je soupirai bruyamment alors que le feu devant moi passait au rouge. Plus que quelques pâtés de maison et j'y serai enfin.
Une dizaine de minutes plus tard, soit dix minutes de trop, je pénétrai enfin dans le hall de l'hôtel Lowel. J'avais beau être déjà venue une fois la semaine précédente, j'étais toujours aussi époustouflée par les lieux. Un décor de conte de fée se dévoilait sous mes yeux ébahis au fil de mes pas dans l'établissement pour rejoindre mon équipe.
J'avais eu la chance d'obtenir un job d'hôtesse dans une société spécialisée dans l'événementiel et ce soir je devais me transformer en serveuse et apporter champagnes, petits-fours et autres amuse-gueules aux richissimes invités qui étaient déjà présents dans la grande salle d'à côté.
Après avoir essuyé les remontrances de mon supérieur, j'allai enfiler à la hâte mon uniforme dans les vestiaires, soit tailleur noir et chemisier blanc. Rien de vraiment extraordinaire. Le plus ardu dans tout ça était d'arriver à tenir debout toute la soirée sur les espèces d'échasses qui devaient jouer le rôle de mes chaussures pour les prochaines quatre heures à venir. Rien que d'y penser j'avais déjà mal aux pieds.
Une fois mes cheveux domptés et rassemblés en un chignon, je courrai, non sans trébucher, prendre mon poste. J'allai dans les coulisses de la soirée me munir d'un plateau d'amuse-gueules et me lançai dans l'arène.
Je fus une fois de plus ébahie par ce qui se déroulait devant mes yeux. Je voyais défiler un somptueux ballet de robes et de costumes hautes coutures absolument hors de prix, des bijoux comme on en voit que dans les grandes joailleries, bref j'étais dans un autre univers.
- Fais particulièrement attention à cet homme là-bas, me dit ma collègue Angela en pointant du doigt un groupe de personnes à l'autre bout de la salle. C'est lui qui a organisé cette réception et il a la réputation d'être excessivement exigeant.
Je jetai rapidement un coup d'œil dans la direction qu'elle m'indiquait.
- Lequel ? demandai-je.
- Celui au milieu avec le verre de vin rouge.
Je le repérai dans la masse et ne pus lever mes yeux de son visage. C'était un bel homme, grand, les cheveux auburn légèrement en bataille, des yeux d'un vert profond et un sourire… waouh quel sourire ! Il reprit sa discussion et afficha soudain un air sérieux qui le rendait encore plus sexy qu'il ne l'était déjà.
- Alors c'est donc lui le riche M. Cullen, président de la Cullen Corp. ?
- Oui, c'est lui. Bel homme n'est-ce pas ? Enfin, d'après ce que l'on dit, c'est aussi un beau salaud.
Je n'eus pas le temps de lui répondre. Mon plateau était vide et je devais absolument aller le remplacer dans les cuisines.
Tout le monde s'affairait à l'arrière salle, une vraie fourmilière en ébullition. Je déposai mon plateau vide et attendis qu'on m'en fournisse un autre patiemment, essayant de profiter de cette pose forcée pour soulager mes pieds durement torturés par les talons de douze centimètres qui m'étaient imposés.
J'attrapai mon plateau, rempli de sushis cette fois ci, et repartis vers la salle. Je longeai le couloir me menant dans l'arène et donnai un coup de hanche dans la porte pour l'ouvrir.
Malheureusement, cette dernière butta contre un obstacle non identifié et envoya mon plateau valser par terre alors qu'un grognement suivi de nombreux jurons s'élevèrent de l'autre côte de la porte incriminée.
- Je suis désolée, lançai-je en entrant dans la salle.
Mon cœur faillit s'arrêter net quand je vis la victime de mon incontestable maladresse.
- Putain ! Mais c'est quoi ce bor…
- Oh mon dieu, je suis vraiment désolée…
Des yeux vert émeraudes emplis de fureur croisèrent mon regard et je sentis mes jambes menacer de céder sous la panique qui m'envahissait. Je venais de percuter de plein fouet la personne la plus importante de l'assemblée. Celle dont on m'avait dit, à peine quelques minutes plus tôt, d'y prêter attention et de m'en méfier.
Me voila dans une merde noire !
Il stoppa sa phrase et me fusilla du regard. J'aurai bien voulu prendre mes jambes à mon cou mais malheureusement la peur me clouait au sol, dans une totale incapacité de bouger.
Je restai muette devant le désastre que je venais de causer. La chemise, à une époque blanche, de son costume haut de gamme était maintenant couverte de taches rouge sang. Je posai mes yeux sur son verre de vin complètement vide qu'il tenait encore dans sa main crispée par la colère.
Je déglutis bruyamment, cherchant une once de courage au fond de mon être pour affronter la fureur de cet homme.
- Je… Je suis vraiment… désolée, balbutiai-je.
Il avança son beau visage, à présent déformé par la rage, à quelques centimètres du mien.
- J'espère bien que vous êtes désolée, mais ça n'arrange pas pour autant mon problème, espèce de petite idiote, murmura-t-il rouge de colère.
- Je…
- Vous quoi ? Vous allez me dire que vous avez une chemise propre pour moi dans votre sac à main peut-être ? Je dois monter faire un discours dans moins de trente minutes. Vous pouvez me dire comment je vais faire avec cette tenue ? cracha-t-il en désignant le résultat de ma catastrophe du doigt. J'écoute… Alors ? Pas de solution miracle ?
Je restai totalement inerte et silencieuse face à sa tirade amère. Il fallait que je trouve quelque chose pour me tirer de là, mais où pouvais-je dégoter une chemise à une heure pareille, en si peu de temps ? C'était mission impossible.
A moins que…
J'avais peut-être une chance. Enfin, vu comme la chance me fuyait ces dernier temps, j'avais de quoi m'inquiéter mais j'avais peut-être une solution pour sauver les meubles. Peut-être arriverai-je à ne pas me faire virer dès mon premier jour si je pouvais éviter que M. Cullen fasse un esclandre.
Limiter la casse. Voila tout ce qu'il me restait à faire.
Je rassemblai mon courage et affrontai son regard obscurci par la haine profonde qu'il devait me vouer à cet instant. Son attitude commença à attiser la curiosité de certaines personnes dans la salle.
Il ne manquait plus que ça !
Si je voulais garder ma place, il fallait absolument que j'évite le scandale. Oui, mais comment faire ? Je devais l'éloigner au plus vite de l'assistance et pour cela je n'avais qu'une seule solution, l'emmener dans l'arrière salle. Là au moins, s'il venait à vouloir hurler après moi, chose qu'il semblait sur le point de faire, personne n'en serait témoin. Enfin aucun invité du moins.
Je vis ses yeux se poser sur mon badge.
- Alors Isabella,dit-il méprisamment. J'attends !
Je pris une grande inspiration et me lançai. C'était quitte ou double.
- Euh… J'ai peut-être une… solution.
- Tiens donc ! Et pourrais-je savoir laquelle ?
- Je… Euh… Je sais où trouver une chemise. Mais je… nous… enfin vous devez me suivre dans l'arrière salle s'il vous plait, dis-je en baissant les yeux, observant une fois de plus le fruit de ma maladresse.
Sa chemise, souillée par le vin rouge, lui collait à la peau et laissait entrevoir son torse musclé. Comment un homme aussi abject pouvait-il être aussi beau ? Il avait le plus beau visage qu'il m'avait été donné de voir et son corps semblait tout aussi parfait.
- Bien, je vous suis, mais j'espère pour vous que vous n'allez pas me faire perdre mon temps et me trouver une chemise propre en un temps record, grogna-t-il.
Je lui ouvris la même porte qui avait causée tout ces problèmes et lui signifiai de me suivre d'un signe de la main. Je ramassai au passage mon plateau et les sushis échoués au sol et avançai dans le couloir. Je m'arrêtai un peu plus loin, lui sur mes talons, et lui montrai une porte sur la gauche.
- Ce sont les toilettes pour hommes des employés. Vous pourrez vous nettoyer pendant que j'irai chercher une chemise. Attendez-moi là, je n'en ai pas pour longtemps.
Je n'attendis même pas d'avoir fini ma phrase pour partir.
- J'espère bien, lança-t-il dans mon dos.
Puis j'entendis la porte des toilettes se refermer.
Bon. Maintenant je devais croiser les doigts pour que la chance soit avec moi. Je passai par la cuisine et déposai les restants de mon plateau à la poubelle, cherchant du regard mon possible sauveur. Mais où était-il ?
- Excuse-moi, pourrais-tu me dire où est Jake s'il te plait ? demandai-je à l'une des serveuses présente.
- Jake tu dis ? Hum, il ne me semble pas l'avoir vu. Il n'est peut-être pas de service ce soir. Mais au fait tu es la nouvelle c'est bien ça ? Je me présente Jessica Stanley.
Elle me tendit sa main et je la serrai rapidement en retour.
- Euh, Bella, me présentai-je rapidement avant de l'abandonner alors qu'elle commençait à me parler.
Si Jake n'était vraiment pas de service ce soir alors j'étais officiellement morte. Je pouvais dire adieu à mon job. Non ! Non ! Non ! Non ! Il ne pouvait pas me faire ça. Pas ce soir. J'avais besoin de lui. Jake était celui qui m'avait permis d'obtenir ce travail. Il travaillait pour cette société depuis quelques temps déjà et avait fait passer mon CV à M. Newton, le responsable de ce secteur.
J'ôtai mes chaussures et partis en courant vers les vestiaires. Là-bas, j'attrapai mon sac et le fouillai à la recherche de mon portable.
- Allez, décroche ! râlai-je au bout de la première sonnerie. Jake ! Oh dieu merci ! J'ai besoin de toi. Dis-moi que tu travailles ce soir, par pitié !
- Bella ? Calme-toi. Non je ne travaille pas. Pourquoi cette question ?
- Merde ! Peu importe, Jake j'ai besoin d'une chemise blanche de toute urgence. Est-ce que tu en a une dans ton vestiaire ?
- Oui mais pourquoi ?
- Jake pitié, je n'ai pas le temps de t'expliquer. Est-ce-que tu peux juste me donner le code de ton cadenas pour que je puisse la récupérer s'il te plait ?
Heureusement pour moi il était plutôt de bonne humeur et ne chercha pas en savoir plus. Il me donna le code sans tergiverser et je m'empressai de récupérer la dite chemise dans son casier.
Je repris ma course le long du couloir de service, évitant de justesse une collision frontale avec un plateau de coupes de champagne et rejoignis à toute hâte les toilettes pour hommes.
J'entrai en trombe, ne prenant même pas le temps de frapper et tombai nez à nez avec un dieu vivant torse nu. Je me figeai, complètement incapable d'amorcer le moindre mouvement, les yeux rivés sur ses abdominaux saillants. Il se redressa et me fit face, me regardant avec le même sourire en coin qu'il avait eu lorsque je l'avais observé en début de soirée.
- Et bien que vois-je Isabella ? On dirait que vous avez réussi à me trouver une chemise.
Bouche entre-ouverte, je restai totalement muette, perdue entre mon envie de partir en courant tellement j'avais honte de mon irruption dans cette pièce, et mon envie de lui sauter dessus, de poser mes lèvres sur son corps, de le toucher… Stop ! Je devais me ressaisir au plus vite.
Mais ma bonne volonté fut très vite mise à mal, lorsque M. Cullen s'avança vers moi, son corps n'étant plus qu'à quelques centimètres du mien. Ma respiration se bloqua par anticipation.
Que faisait-il ?
Il pencha son visage vers le mien, sa bouche tout près de mon oreille.
- Aimes-tu ce que tu vois Isabella ?
Oh mon dieu !
Il m'était totalement impossible de parler. Toutes les fonctions, encore en activité, de mon cerveau se battaient pour remettre en marche mes jambes et prendre la fuite. Mais c'était sans compter sur leur refus d'obtempérer. Je restai alors totalement inerte et muette devant le plus bel homme que je n'aie jamais vu.
- Aimes-tu me voir ainsi dévêtu devant toi ?
Ma seule réponse fut le bruit de ma salive descendant difficilement le long de ma gorge.
- Que veux-tu Isabella ?
Bonne question ! Question à laquelle des milliers de réponses se bousculaient dans ma tête. Mais mes choix oscillaient plutôt entre deux : rester ou partir ?… L'embrasser là maintenant tout de suite ou prendre mes jambes à mon cou ?
- Je ne suis pas quelqu'un de très patient Isabella. Dis-moi ce que tu veux.
Ses lèvres effleurèrent le lobe de mon oreille en parlant et je ne pus empêcher un léger gémissement de sortir de ma gorge. Je le sentis sourire contre mon cou.
- Hum, dois-je prendre ce gémissement comme une réponse Isabella ?
Sa bouche prit possession du lobe de mon oreille et se mit à le suçoter légèrement.
- Est-ce cela que tu veux ?
Je gémis à nouveau, complètement incapable de sortir une phrase cohérente.
- Dis-le !
Son visage s'écarta de quelques centimètres et il riva ses yeux au miens.
- Je…
Il fit un pas vers moi, et je reculai à mon tour d'un pas puis encore d'un autre jusqu'à ce que je sois coincée contre le mur derrière moi.
- Alors ?
- Je…
- Je m'impatiente Isabella.
Sa main effleura ma poitrine et je mordis ma lèvre inférieure, accentuant au passage son sourire en coin.
- Ca me semble assez éloquent mais je veux que tu le dises.
Il accentua son geste, sa main enveloppant entièrement un de mes seins. Je gémis à nouveau et ses doigts pincèrent mon téton déjà durci.
- Un simple mot et je m'arrête.
- Non, le suppliai-je tout à coup.
- Bien.
Il s'écarta légèrement de moi et verrouilla la porte pour que personne ne fasse irruption dans la pièce, puis reprit sa place devant moi, collant son corps contre le mien.
- Alors où en étais-je ? dit-il reprenant mon sein dans sa main.
Ses lèvres partirent en exploration, parcourant mon cou, ma mâchoire, mon oreille, léchant, suçant, embrassant chaque parcelle de ma peau.
Il fit tomber la veste de mon tailleur et commença à déboutonner mon chemiser tout en continuant la valse de ses lèvres sur mon épiderme en ébullition. Ses mains s'attaquèrent à mon soutien-gorge et me l'ôtèrent sans préavis.
- Voila qui est mieux, murmura-t-il.
Mes joues s'embrasèrent encore plus alors que je me trouvais à mon tour torse nu.
Ses lèvres partirent à la découverte de mes seins. Je gémis en sentant sa langue jouer avec mon téton durci de plaisir. Il le suça, le mordit, le lécha faisant grandir en moi toutes sortes de délicieuses sensations.
Soudain il s'arrêta et s'écarta légèrement de moi. Ses mains emprisonnèrent chacun de mes seins nus, les malaxant savamment alors qu'il m'observait. Je baissai instinctivement les yeux.
- Touche-moi Isabella.
Mes bras jusque là restés collés contre la paroi froide du mur où j'étais appuyée partirent vers son torse dénudé. Je posai mes mains tremblantes sur sa poitrine et effleurai sa légère toison du bout des doigts. Je les laissai faire leur chemin, caressant sa peau alors qu'il câlinait mes seins de ses mains expertes. Je frôlai à mon tour ses tétons et je le sentis frémir. Je continuai mon exploration, dessinant chacun de ses muscles de mes doigts.
Il réduisit à néant la distance qu'il avait mis entre nous quelques minutes plus tôt et vint se coller à moi. Je pus sentir son désir se presser contre ma hanche et je gémis à ce contact.
Pour la première fois ses lèvres lisses, douces et sucrées rencontrèrent les miennes. Il quémanda l'accès à ma bouche que je lui offris sans plus attendre, voulant profiter de la saveur de sa langue contre la mienne. Il m'embrassa avidement, ne me laissant que peu de répit pour reprendre mon souffle. Nos langues se livrèrent un duel acharné, chacune d'elle voulant gagner la bataille.
Peu à peu, je perdis le contrôle de moi-même, laissant le plaisir me griser et commander chacun de mes gestes.
Ses mains s'attaquèrent aux boutons de mon pantalon et la seconde suivante il était au sol. Il caressa mes jambes en remontant, frôlant l'intérieur de mes cuisses et ma féminité encore couverte. Il attrapa mon shorty et me l'ôta d'un mouvement brusque, me faisant sursauter au passage.
Il caressa mon intimité et je me cambrai pour accentuer le contact, gémissant contre sa bouche. Ma respiration déjà irrégulière devint totalement erratique. Son pouce tortura délicieusement mon point sensible, me faisant crier de plaisir. Son qu'il étouffa de sa bouche en m'embrassant avidement.
Un de ses doigts vint se placer à mon entrée, la pressant légèrement puis se retirant à plusieurs reprises, me rendant encore plus folle de désir pour lui. Je voulais le sentir en moi ici et maintenant. Mes hanches allèrent à la rencontre de son doigt, recherchant ce contact tant désiré.
- C'est ça que tu veux Isabella ?
Il enfonça alors son doigt profondément en moi, me provoquant une fulgurante décharge électrique le long de mon dos. Mes muscles se contractèrent et mes mains s'agrippèrent à la paroi derrière moi pour ne pas défaillir.
- Réponds.
Il ôta son doigt et entra à nouveau en force en moi accompagné d'un deuxième.
- Oh mon dieu... Oui !
- Très bien.
Sa main s'activa entre mes jambes. Ses doigt firent des va et viens en moi à un rythme effréné pendant que son pouce s'attardait sur ma zone sensible. Je perdis totalement pied face à ce traitement, tremblante de toute part, totalement noyée dans l'immense plaisir qu'il me faisait ressentir. Sa main libre vint emprisonner l'un de mes seins et il pinça mon téton, le faisant rouler entre ses doigts.
Ma bouche ne laissait plus sortir que des sons incompréhensibles mêlés à mes multiples gémissements. Je ne pouvais plus rien faire d'autre que de laisser le plaisir qu'il me prodiguait m'envahir, prendre possession de mon corps et m'emporter.
C'est dans un ultime mouvement de ses doigts en moi que la boule de feu qui m'habitait explosa. Mes jambes cédèrent sous la multitude de sensations qui me parcourut et je faillis m'effondrer. Au lieu de cela, des bras forts m'encerclèrent et me collèrent contre son torse.
Haletante, je repris peu à peu le contrôle de mes moyens alors qu'il ôtait les derniers remparts à sa nudité.
Il me souleva et mes jambes s'enroulèrent instinctivement autour de sa taille. Je pus sentir sa virilité gonflée de désir frôler mon intimité en feu. Mes hanches allèrent à la recherche de ce délicieux contact et il grogna contre mon épaule.
- Regarde-moi Isabella, ordonna-t-il.
Mes yeux s'ouvrirent et rencontrèrent ses pupilles assombries par le désir. Il donna un violent coup de rein et entra en moi, m'arrachant un cri qui se mêla à son râle de plaisir. Il entama un lent mouvement en moi, entrant puis sortant totalement pour mieux entrer à nouveau, encore et encore, attisant le feu en moi à chacun de ses passages.
Ses prunelles émeraude me fixèrent intensément alors qu'il se mouvait en moi.
- Aimes-tu me sentir en toi Isabella ?
Mes yeux ancrés aux siens, j'haletai alors qu'il donna un puissant coup de rein, s'enfonçant encore plus profondément en moi. Il prenait de la vitesse, intensifiant le brasier qui me consumait déjà littéralement. Je pouvais le sentir entrer pleinement en moi.
C'était bon. Tellement bon.
- O… Oui...
Mon dos cognait fortement contre le mur derrière moi à chacun de ses violents coups de rein en moi. Ses hanches prisonnières de mes jambes s'activaient dans un va et vient frénétique m'amenant à chaque fois un peu plus près de l'extase…
***
Le bruit de la porte s'ouvrant me ramena à la réalité. Je bondis de mon perchoir et attrapai le premier vêtement que je trouvais au sol. Je plaquai mon chemisier sur mon corps nu et me recroquevillai contre le mur derrière moi alors qu'une tête blonde entrait dans la pièce.
Oh mon dieu ! Tout mais pas ça…
De toutes les personnes qui auraient pu entrer ici, je me retrouvai nez à nez avec M. Newton, mon patron, qui me dévisagea, l'air totalement ahuri.
- Mademoiselle Swan ? Mais… mais que faites vous…
Une fois le choc passé, son visage vira au rouge et je vis son corps se tendre.
- Imaginez un peu que M. Cullen entre ici par le plus grand des hasards et vous trouve ainsi dévêtue, hurla-t-il.
S'il savait…
- Vous avez cinq minutes pour vous rhabiller et quitter les lieux. Vous êtes virée, vous m'entendez. Virée ! Pour qui vous prenez vous ? C'est… C'est absolument scandaleux ! cracha-t-il. Votre premier jour de travail et déjà vous arrivez en retard. Et ensuite ça !...
Je cessai d'écouter le flot d'injures qu'il débitait à toute vitesse et attrapai le reste de mes vêtements éparpillés dans la pièce avant de m'enfermer dans une des toilettes pour m'habiller à la hâte.
M. Newton m'escorta lui-même à la porte de l'hôtel après m'avoir laissée récupérer mes affaires au vestiaire.
Alors que je m'apprêtais à franchir le pas de la porte, je pus entendre le son du micro provenir dans la grande salle.
- Remercions tous chaleureusement Edward Cullen pour tout ce qu'il a fait ici ce soir.
Fin
J'espère que vous avez aimé. Dites-moi ce que vous en avez pensé et si vous aimeriez ou non avoir une suite ;)
EDIT : La suite est là :D