Bonjour ! Voici ma toute première fiction que j'écris, j'ai légèrement la pression. J'ai pourtant l'habitude d'écrire, j'ai mes propres histoires, mais c'est la première fois que je fais une histoire avec des personnages existants et j'espère ne pas vous décevoir.

Avant de commencer, je voulais dire que tous ces personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas, ils appartiennent à la talentueuse Stéphenie Meyer.

Maintenant, je vous laisse à la lecture et j'espère que vous apprécierez.


Chapitre 1

Je suis au volant de ma vieille Chevrolet rouge. Je suis la Porsche jaune d'Alice. C'est un cadeau de son père pour l'obtention de son diplôme de fin de lycée. Elle m'a proposé de venir chez elle, car son frère Emmett est revenu de l'université de Chicago, où il fait des études dans le sport.

Il revient dans la petite ville de Forks, car il présente à ses parents, sa fiancée Rosalie, je crois. Emmett est pour moi, comme un grand frère. Il est toujours en train de se moquer de ma maladresse légendaire. Ce n'est pas de ma faute si je suis un aimant à danger. Emmett a une carrure assez imposante, mais en réalité il est doux, c'est un gros nounours.

Alice m'a distancé, pourtant elle m'avait promis de ne pas faire d'excès de vitesse. Ce n'est pas grave, elle aura droit à un gage et je sais déjà lequel elle va avoir.

Je gare ma voiture dans l'allée des Cullen, ils habitent dans une magnifique villa qui se situe à la sortie de Forks. Je sors de ma voiture en faisant attention de ne pas trébucher, ce qui n'est pas une tâche facile, mais à mon grand étonnement, j'arrive sur mes deux jambes devant la porte d'entrée qu'Alice a laissée grande ouverte pour moi.

— Allez ! Ed, joue-nous encore un morceau.

J'ai tout de suite reconnu la douce voix d'Emmett. Je me demande bien à qui il peut s'adresser.

— Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler Ed.

Le dénommé Ed se met à jouer au piano. Il joue sur le piano que Carliste et Esmé ont acheté quand Emmett a voulu en faire. Passion qui a duré deux mois, après il s'est passionné pour les jeux vidéo. Il commence à jouer une mélodie que je reconnais immédiatement, je m'approche doucement du salon.

— Vous n'avez pas trouvé ?

— Non, Edward, vous jouez merveilleusement bien.

— Merci madame.

— Je vous ai dit tout à l'heure de m'appeler Esmé.

— D'accord. Alors, vous n'avez pas trouvé, je vous ai joué.

— Clair de Lune de Debussy.

Cela est sorti tout seul, moi, qui voulais passer inaperçu, je crois que cela est raté. Je pénètre enfin dans le salon.

— Belly Bell, tu te fais désirer. Alice est là depuis au moins dix minutes.

— Je serais arrivée en même temps qu'Alice, si elle n'avait pas mis le pied sur l'accélérateur.

À ces mots, ma meilleure amie se précipite vers moi.

— Mais Bella, cela était tentant et puis cela allait trop doucement pour moi.

— Dis tout de suite que je roule lentement. Tu sais ce qu'on avait dit.

— Oui, que j'aurais le droit à un gage !

À la mention du mot gage, Emmett tend l'oreille.

— Je n'aurais pas entendu le mot gage.

— Tu ne rêves pas, Em. Lili, ton gage c'est que tu ne joueras pas avec Poupée Bella pendant trois semaines

— Trois semaines Bella c'est trop, mais j'accepte mon sort.

Cela me fait trois semaines de répit, mais je sais qu'à la fin de ces trois semaines, elle va bien se rattraper. Emmett m'attrape par la taille.

— Pauvre Bella, elle a horreur du shoping et Alice en est accro. Alice obtient toujours ce qu'elle veut.

Il décrit bien Alice comme elle est. Elle n'est pas grande, mais elle peut arriver à vous terroriser. Il embrasse sa soeur puis il va dans la cuisine.

Une belle blonde se lève du canapé et elle vient vers moi.

— Tu dois être Isabella Swan, je suis Rosalie Hall, la fiancée d'Emmett.

— Bella.

— C'est vrai, Emmett parle beaucoup de ses petites soeurs et il nous a dit que tu préférais que l'on t'appelle Bella. La personne assise sur le canapé est mon frère Jasper.

— Il a réussi à couper la parole à Alice et c'est un exploit.

— Emmett Cullen, je t'ai déjà dit de ne pas parler la bouche pleine.

— Désolé, Maman.

Il ne changera jamais, je regarde attentivement Jasper, c'est un grand blond. Je regarde Alice qui lui fait les yeux doux, je crois qu'Alice est tombée amoureuse. Rosalie reprend de plus belle.

— Et la personne qui est au piano est Edward Masen.

Edward Masen, le célèbre pianiste. Je possède son tout premier album, j'écoute en boucle Claire de Lune qu'il avait reprise. Je ne savais pas à quoi il ressemblait. À vrai dire, j'avais toujours refusé de voir à quoi ressemblait Edward Masen, je ne voulais pas fausser mon jugement. Maintenant, j'avoue que j'avais eu tort. Il est tout simplement magnifique. Ses cheveux couleur bronze qui sont en bataille et ses yeux verts. Je me sens vraiment banale à côté d'un tel dieu. Il se lève et il vient vers moi.

— Une personne qui connaît Debussy mérite que je la salue.

— Ed ne drague pas Bella. D'abord, elle n'a aucun mérite, elle a ton premier album.

Emmett, il est gentil, mais parfois il pourrait se taire. Je baisse la tête et je me mets à rougir, c'est un autre problème chez moi.

— C'est vrai, tu as mon album.

— Oui, il est dans ma Chevrolet, je l'écoute en boucle.

— Tu as les deux autres ?

— Non, je ne les ai pas.

— Pourquoi ?

— J'ai eu la possibilité de les écouter. Ils ne m'ont pas autant ému que le premier, alors je ne les ai pas achetés.

— Bella, ne critique pas la carrière de mon meilleur pote.

Je me mets à rougir encore plus.

— Je suis désolée, je n'ai pas à critiquer, après tout je n'y connais rien en musique.

— Ne le sois pas et ne le sois jamais. Tu n'as pas à être désolé d'être honnête.

J'ai l'impression que plus rien autour de nous n'existe, que je suis seule avec lui dans une bulle. Mais quelqu'un fait vite éclater la bulle.

— Bonsoir tout le monde.

C'est Carliste qui rentre de l'hôpital. Il me regarde et il me sourit, je le considère comme mon deuxième père, il faut dire qu'il m'a vu assez souvent en consultation à l'hôpital.

— Bonsoir Bella, tu vas bien.

— Tu devrais surtout lui demander si elle n'a eu aucun accident aujourd'hui.

— Emmett laisse Bella.

— Oui papa.

— Bella, j'ai vu Charlie. Il suit une piste sur une de ses enquêtes, il y travaille en ce moment et il ne sait pas quand il rentrera. Donc, je lui ai dit que tu dormirais à la maison pour le rassurer.

Ça, c'est mon père, il est toujours en train d'être inquiet à mon sujet.

— Je ne voudrais pas déranger.

Esmé vient se mêler de la question.

— Isabella, tu ne nous déranges jamais. Tu sais que je te considère comme ma deuxième fille. Cela rassura ton père de ne pas te savoir seule chez vous.

— Mais moi aussi je vous considère, comme ma mère, j'accepte de rester pour cette nuit, je vais aller me chercher des vêtements.

— Je t'accompagne.

Je me retourne vers la personne qui a dit cette phrase et je suis surpris de voir que c'est Edward.

— Tu veux venir ?

— Oui, cela me permettra de visiter Forks à moins que cela te dérange.

— Pas du tout.

— Je vais chercher ma veste.

Il part chercher sa veste et je décide de l'attendre dans l'entrée.


J'ai une question. J'ai le point de vue d'Edward en tête, mais je ne sais pas si je le mets à la suite ou si le reprendrait une fois que j'aurais fini l'histoire du point de vue de Bella. Qu'est-ce que vous en pensez ?