Titre : Furry Magic

Auteur : Ne'ichan

Traductrice : Agathe Laplante

Couples : Lucius x Harry et de nombreux autres

Rating : M

État de la fic en anglais : 111 chapitres, Finie

État de la fic en français : 1 ; Traduction : En cours

Bêta correctrice : Flo ShadowSpirit

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Avertissement : AU. Relations homme x homme, limite consentantes. Harry a 17 ans

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Disclaimer : Tous les personnages connus appartiennent à JK Rowling

Résumé : Suite à un accident, Harry Potter va découvrir les règles qui gouvernent le clan des léopards-garous et surtout apprendre à connaître leur roi, Lucius Malfoy.

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Nous avons l'accord de l'auteur pour traduire cette histoire

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Et nous avons contacté Nekoarween pour l'informer

de notre attention de traduire cette fic de notre coté

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Nous espérons que cette nouvelle traduction vous plaira !

Et nous vous que pendant tout le mois de septembre, il y aura 2 chapitres par semaine.

Bonne lecture

Eni et Onarluca

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Chapitre 1

« Et bien, M. Potter. Vous êtes bien la dernière personne que je m'attendais à voir demander l'entrée au Manoir Malfoy ». Lucius Malfoy parlait d'une voix suave en faisant le tour de son bureau sur lequel il s'appuya pour faire face au garçon, avachi dans un grand fauteuil. Il fronçait le nez devant la légère odeur musquée qui flottait dans l'air. « Qu'est-ce qui me vaut l'honneur de votre visite ? ».

« Notre visite, mon cher ». Une voix cultivée s'éleva du coté la porte avant que le garçon ne puisse répondre. Harry s'enfonça encore plus profondément dans le fauteuil. Il avait une griffure superficielle sur la joue, du sang séché maculait son visage et sa chemise. Quelques mèches de cheveux étaient collées à ses joues par le sang coagulé.

Il détournait les yeux, il était trop tranquille et n'essayait pas de dire quoi que ce soit. Rien à voir avec le morveux effronté dont se rappelait Malfoy. Il n'aimait pas ce changement qui lui faisait entrevoir que quelque chose n'allait pas du tout. Mais, à l'instant même, il avait un problème plus urgent. Il savait maintenant à qui appartenait cette mauvaise odeur.

Un homme délicatement musclé était adossé au montant de la porte. Un pantalon lie-de-vin drapait ses jambes fines et il portait un gilet assorti sur une chemise froissée rose pâle. Ses bottes étaient d'un ton légèrement plus foncé que le pantalon. Ses cheveux noirs étaient coiffés en épis savamment désordonnés. Il souriait, mais il était tendu sous son sourire, prêt à réagir instantanément en cas de besoin.

Lucius se décolla du bureau en grognant. Ses larges épaules se ramassaient alors que son attention passait du garçon tremblant dans le fauteuil à cet homme très familier. La source de l'odeur de peau qui picotait. Le nez de Lucius frémissait et il montrait les dents.

« Paulsen, espèce de merde larmoyante, sors de chez moi ou je vais te tuer à l'endroit où tu te tiens ». Lucius grondait férocement, sa voix soudainement plus profonde qu'il n'aurait été normalement possible. Son corps paraissait tout à coup plus imposant, beaucoup plus effrayant, si c'était possible.

« Non, Malfoy, tu ne vas pas le faire. Et n'essayes pas de me jeter un sort avant que je n'ai dit ce que j'avais à dire. Dumbledore m'a posé un charme de protection. D'ailleurs, tu ne le mérite pas, tu as baissé ta garde. Ça a été du gâteau pour Dumbledore de me faire entrer ici ». L'homme souriait en montrant ses dents parfaites. Il se tourna de biais, regardant par-dessus son épaule l'homme plus grand. Il y avait un défi dans ses yeux brun chocolat.

« Tu oses faire entrer la magie de cet homme dans ma maison et me demander de t'écouter ?». Lucius avança d'un pas. L'autre homme se redressa et se dégagea de l'encadrement de la porte. Ses bras pendaient souplement le long de son corps.

« Il m'a envoyé pour t'amener le garçon » dit Paulsen faussement calme. Il pencha la tête sur le coté, regardant entre ses cils baissés. « Je n'avais pas d'autre choix que de venir ici s'il me le commandait. Je lui dois. Tu le sais. Ne me blâme pas ».

« Pourquoi m'enverrait-il un de ses petits jouets ? Avec toi pour me le livrer ? ». Lucius Malfoy s'avançait, réjoui par la soudaine et manifeste nervosité apparue dans la posture de l'autre homme. Le jeune Potter s'était éloigné du bord du fauteuil près duquel il était passé. Lucius a froncé les sourcils mais a gardé son attention fixé sur l'autre homme. Paulsen était sur le point de fuir, tous ses instincts de survie en alerte. Lucius se sentait plus face à une proie que face à un autre prédateur. « Allez, dis-moi quelque chose que je puisse croire, petit chiot ».

« Depuis que le garçon a été assez stupide pour se faire mordre à la dernière pleine lune, il est un lycanthrope. Lucius » dit rapidement Paulsen, voulant dissuader Malfoy de s'approcher plus près. Il était temps d'arrêter la raillerie. Le provoquer un peu était amusant mais rentrer dans un vrai combat avec lui relèverait du suicide. Paulsen le savait très bien.

« Dans ce cas, pourquoi ne t'occupes-tu pas de lui, le Loup ? Ou est-ce que ta loyauté ne va pas aussi loin ? Jusqu'à ta propre espèce ? ». Lucius grognait, ses yeux gris se rétrécissaient, palissaient, une étrange lumière prenant de plus en plus d'importance. Paulsen fit finalement marche arrière vers le hall, sortant sa baguette, ce que Lucius ignora.

« Je ne peux pas, ce n'est pas un animal à mon goût. Je peux difficilement rester près de lui. Il pue positivement ». Paulsen frissonnait en jetant un regard à la silhouette recroquevillée. Son dégoût n'était pas feint.

« Quel animal, alors ? » le pressait Lucius. Il se rapprochait en rôdant, avançant d'une allure fluide et animale. Paulsen leva la main en signe d'apaisement.

« C'est un léopard-garou ». Et Paulsen ne put s'empêcher de sourire en lâchant cette bombe, fort contrariante. « Exactement ton style, Luc. Un chaton tout neuf, juste pour toi, jeune, mignon et succulent ».

« Impossible. Qui est responsable ? ». Le grognement se transformait en rugissement. La dentition révélée par Lucius montrait une impressionnante série de crocs.

« Et bien, c'est la bonne question, n'est-ce pas ? Qui avait ta permission de transformer quelqu'un lors de la dernière pleine lune ? Ooooh. Je vooooooois. Personne ? Est-ce que le papa des chatons est en train de perdre le contrôle de ses petites bêtes, Lucius ? ». Et, sur cette dernière pique, Paulsen transplana pour partir. Lâchant un grand rire stupide.

À suivre