Bonjour! Eh oui. ENFIN, certaines doivent se dire! L'épilogue, je dois vous l'avouer, a été, pour moi, la plus difficile partie à faire. J'avais pleins d'idées par certains moments et à d'autres aucune idée comment le faire. Plusieurs voulaient une projection dans l'avenir et d'un autre côté, j'avais ma propre idée de ce que je voulais. Il m'a fallu longtemps avant de décider quoi faire...BREF.

Je ne peux pas dire que j'me sens pas un peu émue de finir Le Plan, finalement. C'est quand même une aventure qui m'a suivi pendant presque 2 ans (Est-ce que c'est possible? O.O Ouah, le temps passe vite!)

Je vais vous laisser lire l'épilogue et on se retrouve en bas pour une dernière fois!


Épilogue

(*)

Dix mois plus tard

Bâtiment Hoover, Siège du FBI, Washington D.C.

« Des informations affluent un peu partout de par le monde, concernant les détenus qui se sont échappés il y a dix mois de la prison de Washington Jail. Nous signalons leur présence en Italie, en Asie et, même jusqu'en Australie. Des témoins affirment avoir vu les suspects se promener dans les rues des pays nommés. Rappelons-nous que le gouvernement américain a tout fait pour étouffer l'affaire. Six détenus, trois femmes et trois hommes ont réussi à berner une équipe de gardes surentraînés et des centaines de caméras posées dans la prison. Ils se sont échappés à bord de deux voitures que, par la suite, la police a retrouvées à plus de cinq cent kilomètres de Seattle. Les anciens détenus sont, toutefois, selon les forces policières, en aucun cas violents. Ils font preuve d'une grande intelligence et ont, certainement, recours à des moyens financiers dont nous ignorons la provenance… »

L'homme éteignit la télévision d'un mouvement agacé. Les médias ne parlaient que de ça depuis que les six prisonniers s'étaient échappés de la prison hautement sécurisée. On signalait leur présence dans chaque pays, au moins une fois par semaine. L'homme n'était pas dupe. Les détenus, comme avait dit le journaliste, étaient très intelligents. Ils n'allaient pas risquer de se faire tout bêtement reconnaître dans la rue par des citoyens. Ils étaient enfin libres, ce n'était pas pour retourner derrière les barreaux.

Il se pencha sur le dossier qui était ouvert devant lui. Un braquage de banque commis quelques semaines plus tôt lui prenait la tête. Aucune violence n'avait été commise. Le vol s'était déroulé en moins de dix minutes. Toutes les alarmes avaient été déconnectées, empêchant donc les malfrats de se faire attraper. C'était le directeur de la banque qui les avait appelés peu après que les voleurs soient partis. Ils avaient inspectés la voûte où tout l'argent était entreposé et n'avait trouvé aucune empreinte, rien qui ne puisse relier les voleurs à leur identité. Les sorties de secours avaient été bloquées automatiquement par une des caissières lors de l'entrée des criminels. Pourtant, ce n'était pas ça qui les avait arrêtés. Ils avaient tout simplement disparus dans la nature. Selon les témoins, les voleurs avaient fait preuve d'une extrême politesse, en leur priant de rester sagement assis pendant qu'ils dérobaient une somme importante à la banque. Une arme semi-automatique dans les mains d'un des voleurs avait aussi dissuadé les plus braves. L'arme n'avait néanmoins pas été utilisée. Toujours selon les témoins, les criminels étaient au nombre de quatre. Ils portaient des lunettes qui recouvraient presque tout leur visage, mais on était pratiquement certain que c'était deux hommes et deux femmes qui avaient commis ce vol. Une somme de 600 000$ avait disparu. Une somme étonnamment petite pour ce genre d'opération.

C'était frustrant pour l'homme. Plusieurs semaines qu'il planchait sur ce dossier et il n'avait toujours aucune piste. Seulement une carte de visite laissée par hasard, ou pas, par les personnes. Six lettres étaient apposées sur le carton blanc.

« JERABE ».

Ils avaient fait passer au morceau de papier des dizaines de tests. Aucun résultat. Ces lettres semblaient ne vouloir rien dire, les narguant d'un sourire goguenard.

Un coup à sa porte lui fit relever les yeux de son dossier. Un agent entra dans la pièce, un sourire aux lèvres.

- Une caméra à trois cents mètres de la banque a signalé une infraction peu après le vol. Nous avons finalement réussi à avoir une image assez nette pour tenter une identification. De plus, il y avait une autre voiture, même modèle, qui la suivait. Nous avons analysé, au cas où, la voiture…

L'agent déposa le dossier sur le bureau de son patron, clairement excité. Avec lenteur, l'homme ouvrit la pochette et pris dans ses mains le tirage des photos.

Il les inspecta pendant un moment, en silence, avec attention avant de demander seulement :

- Vous êtes certain? Il n'y aucune erreur possible?

L'agent hocha de la tête, toujours un sourire aux lèvres.

- Parfait, merci, dit l'homme en relevant le visage vers son agent.

Un ombre de sourire passa sur les lèvres de l'homme avant qu'il ne plisse de nouveau les lèvres. L'agent comprit le message. Il disparut sur-le-champ du bureau en prenant bien soin de fermer la porte. Cette nouvelle information était bien intéressante.

Se pourrait-il que…?

Pris d'une inspiration soudaine, il se tourna vers son ordinateur et tapa quelques mots dans le moteur de recherche. Ce qui s'afficha sur l'écran le laissa perplexe. Comment était-ce possible? C'était presque impossible. Il effaça ce qu'il avait d'écrit et retenta une deuxième fois la recherche. Toujours le même résultat.

Données inexistantes.

Il passa une main dans ses cheveux en se reposant contre le dossier de sa chaise. Il réfléchit pendant un moment avant de s'immobiliser soudainement. Bien sûr! Il se souvenait maintenant. Comment avait-il pu oublier ceci. Les dossiers avaient tout simplement été effacés. Par qui? Il était pratiquement certain de savoir la réponse. Il prit la carte dans ses mains et la regarda une énième fois, tentant de comprendre le message mystère qu'elle contenait. Qu'est-ce que tout cela voulait dire? Il était convaincu qu'il y avait un lien avec cette photo que l'agent lui avait montré un peu plus tôt. La carte. Le braquage de banque. Les photos.

Une intuition commença doucement à naître. Mais comment la vérifier? Il tendit le bras et composa rapidement un numéro. Après avoir eu sa confirmation, il raccrocha, victorieux. Les pièces du puzzle se mettaient doucement en place. Après tout, tout semblait si évident maintenant. Le braquage. Ces personnes dans les environs à cette heure précise. On ne pouvait pas changer la vraie nature des personnes après tout. Ils auraient dû y penser plus tôt. Pourtant, cela semblait si impossible.

Pourquoi? Pourquoi ce braquage de banque dans la ville même du siège central du FBI? Provocation? Ennui? Peut-être les deux.

La solution pointait de plus en plus son nez. Il comprenait comment ils avaient fait pour échapper à la police et comment ils avaient réussi ce coup de maître à la banque. Avec un as de l'électronique, un faussaire grandiose, une pickpocket pleine d'audace et une experte en explosif, l'échec n'était pas une option. Sans compter sur les deux chauffeurs professionnels qui les accompagnaient à la sortie.

La carte, posée sur son bureau, la narguait de découvrir son secret. Les noms des suspects lui revinrent en tête, un à la suite de l'autre. Même s'il avait voulu les oublier, ce l'aurait été impossible. Les médias ne parlaient que d'eux depuis presque un an. Jasper Whitlock. Alice Brandon. Rosalie Hale. Emmett McCarthy. Edward Masen. Isabella Swan. La solution le frappa soudainement. Les lettres représentaient chacun des malfrats. J pour Jasper. E soit pour Emmett ou Edward. R pour Rosalie. A pour Alice. B pour Isabella, dite Bella par ses connaissances.

Ils leur avaient laissé une carte de visite. C'était incroyable. Depuis dix mois qu'ils étaient en liberté et déjà leur personnalité revenait à grands galops.

- Ils ne changeront jamais, commenta-t-il, un demi-sourire aux lèvres.

Il ne pouvait s'empêcher d'éprouver une certaine admiration envers eux. Encore et toujours, ils réussissaient à passer à travers les filets de la justice, ignorant superbement les lois des pauvres mortels.

- Des criminels dans l'âme jusqu'au bout. À chaque fois qu'ils s'ennuieront, qu'ils voudront provoquer des réactions ou qu'ils auront l'occasion, ils nous feront savoir qu'ils sont vivants, cachés quelque part.

(*)

« Yeah! Freedom is mine and I know how I'm feel... It's a new dawn, it's a new day, it's a new life for me... And I'm feeling good! »

- Comment ai-je pu survivre aussi longtemps sans être libre, hurla Alice pour couvrir le bruit du moteur du bateau qui filait à toute vitesse sur l'eau. C'est si bon!

- Je sais pas, Al', cria à son tour Rosalie qui était aux commandes.

Étendue sur le devant, Bella profitait du soleil, tout en se tenant bien fermement. Rosalie aimait la vitesse et elle ne voulait pas se retrouver dans l'océan Pacifique. C'était le genre d'expérience qu'elle se passerait volontiers d'essayer. Ensemble, elles reprirent la chanson de Muse, hurlant à s'en exploser les poumons.

Alice avait raison. C'était si bon. Comment une personne emprisonnée pouvait-elle survivre dans un endroit aussi inhospitalier. Pour eux, ça n'avait pas été si pire. Ils n'avaient jamais eu l'intention de rester plus que quelques mois. Mais les autres? Comment faisaient-ils pour ne pas sombrer dans une certaine folie?

Lorsque la chanson fut finie, elles éclatèrent de rire. Tout simplement. Trop de joie dans leurs vies depuis dix mois.

- Où sont les garçons? Questionna Bella, en cherchant à l'horizon une quelconque trace d'eux.

Alice, ainsi que Rosalie cherchèrent à leurs tours. Finalement, elles haussèrent les épaules et Rosalie dit d'une voix moqueuse :

- On les a peut-être perdus. Emmett doit avoir de la difficulté à nous suivre…

Un sourire narquois s'étendit sur ses lèvres. Sortis de nulle part, les garçons arrivèrent enfin dans leur champ de vision. Emmet, aux commandes, hurlait à Jasper et Edward. Même si elles étaient loin, les jeunes femmes voyaient qu'Edward et Jasper étaient exaspérés par Emmett, tout en souriant.

- Allons les rejoindre, proposa Alice.

Rosalie fit un brusque demi-tour et elles se dirigèrent à toute vitesse, tressautant parfois sur les vagues puissantes de l'océan. Elles s'arrêtèrent à quelques mètres des jeunes hommes, en leur envoyant quelques gouttelettes.

- Alors, Em'.. Tu commences à te faire vieux, le nargua Alice en souriant malicieusement.

Emmett prit un visage consterné.

- C'est pas de ma faute. C'est Edward. Il nous a retardés. Monsieur ne voulait pas se lever. Il chialait qu'il devait dormir au moins sept heures dans sa nuit pour être fonctionnel, commenta-t-il en levant les yeux au ciel.

Bella observa Edward avec un grand sourire. Des souvenirs de la nuit passée lui revinrent en mémoire. Elle se sentit rougir alors qu'elle croisait le regard d'Edward qui souriait aussi, quoiqu'un peu embarrassé.

- Mouais. Arrête de mettre la faute sur les autres, Emmett. Avoue-le que tu perds la main pour ça, le provoqua Rosalie en haussant un sourcil.

- N'importe quoi, s'écria-t-il, énervé. Je te bats quand tu veux, la défia-t-il.

- Ah oui, rétorqua-t-elle, en souriant.

Les autres suivaient l'échange en silence. Ils étaient comiques à voir. Toujours à se défier, à faire des ridicules compétitions pour savoir qui serait le meilleur au volant d'une voiture, d'une moto ou encore d'un bateau. Leur ego était tellement immense.

- Que dirais-tu de maintenant, proposa-t-elle.

- Parfait, accepta-t-il.

Rosalie manœuvra le bateau pour qu'ils soient côte à côte.

- Accroche-toi, murmura Alice à Bella.

- Le gagnant est celui qui arrive le premier à l'île.

- Est-ce qu'ils savent que nous sommes à plus d'une heure de l'île, demanda Edward à Jasper, abasourdi.

- Parfait, répéta Emmett, sans se soucier des autres.

- Qui donne le signal? Demanda Rosalie, tenant fermement le volant.

- Je vais le faire, proposa Alice. Préparez-vous. À go. Un… deux… trois…GO!

Aussitôt, ils décollèrent à toute vitesse. Le vent filait dans leurs cheveux, les fouettant tandis qu'ils fonçaient à l'horizon. Le bruit assourdissant du vent les empêchaient de parler et d'entendre. Ils se contentaient donc de regarder les autres en souriant, tandis que Rosalie et Emmett se livrait un combat acharné à savoir qui serait le meilleur.

Ils n'avaient rien à se soucier. Tout ce qu'ils avaient à faire était de profiter. Tout simplement. Profiter. De la vie. De la liberté. D'être vivant. C'est tout ce qui était important.

Être libre avec des personnes formidables et profiter de tout ça le plus longtemps possible.

C'était ça, le plan.


Eh, voilà.. C'est officiellement fini pour ''Le Plan''. J'espère que vous avez aimé!

Pour moi, ça l'a été une expérience incroyable de partager mes écrits avec des fans de ce monde. Au moment de la publication du premier chapitre, j'étais vraiment nerveuse, me demandant ce que vous, lectrices, penseriez de ma fiction... Je dois avouer que je suis positivement surprise que ma fiction vous ait plus!

Le Plan, c'est deux ans de ma vie, plus de 400 reviews et plus de 112 000 mots. (sans compter les nombreuses heures à cogiter dans ma tête)

Je tiens à remercier toutes celles qui m'ont suivie depuis le début et aussi celles qui se sont ajoutées au fur et à mesure que l'aventure avançait. J'ai découvert des personnes formidables, des auteures fantastiques, des lectrices enjouées et motivantes. UN GROS MERCI À VOUS TOUTES.

MamzelleCaro xo

P.S.: Info qui pourrait en intéresser quelques unes: j'ai un nouveau projet en cours. Je vais peut-être mettre un extrait bientôt sur mon blog..! (voir profil)

* Encore merci de m'avoir suivie, vous êtes fan-tas-ti-ques. Au plaisir de vous revoir! :)