Hi girls !
Je tiens à vous souhaiter une merveilleuse année 2011 remplie de bonheur et d'amour et qu'elle vous apporte tout ce dont vous désirez. J'espère vous avoir encore au rendez-vous sur mes fics cette année.
Voici donc le DERNIER chapitre de cette fic, oui, oui, le dernier... toutes bonnes choses a une fin... Je ne sais pas encore (je change d'idée chaque jour) s'il y aura une suite avec HEUREUSE EN AMOUR, je veux absolument terminer FMRFMV et MEA (pov Edward) avant de me lancer dans une nouvelle aventure. Je sais que plusieurs voudraient que je l'écrive, mais encore faut-il que ce soit pertinent et que le déroulement ne soit pas redondant. Je crois qu'avec ce dernier chapitre, je fais le tour de l'intrigue principale et que vous me comprendrez si je ne fais pas de suite.
Vous aurez deux pov dans ce chapitre soit celui de Carlie qui sera le plus présent et celui de Bella parce qu'on est dans MALHEUREUSE évidemment. Le pov Edward vous l'aurez en temps et lieu...lol...
Je vous laisse à la lecture du DERNIER chapitre ! sniff, sniff ! J'ai vraiment hâte de savoir ce que vous en avez pensé !
Bonne lecture !
BONUS : CARLIE
CARLIE
Lorsque j'étais enfant, j'ai toujours pensé qu'un jour, ma mère allait finir par m'aimer aussi fort que mon père. Maintenant, je crois qu'elle ne m'aimait tout simplement pas, enfin, pas assez, elle avait toujours eu mieux à faire que de s'occuper de moi. Une nuit, lorsque j'avais 7 ans, elle a essayé de me kidnapper pour m'emmener loin de mon père, pour lui faire mal, mais c'est à moi qu'elle a fait le plus mal.
Un mal que Bella avait su compenser par son amour et sa détermination pour que je sois heureuse. Elle avait réussi à combler mon besoin d'affection maternelle, celui qui m'avait tant manqué enfant, celui que j'avais tant cherché dans les bras de mamie et d'Alice, celui que j'avais finalement trouvé dans les bras réconfortants de ma maman Bella. C'est elle ma maman maintenant.
L'an dernier avec mon père, on avait eu une grosse discussion et je savais enfin, toutes les raisons qui ont menées Tanya en prison à Cuba. Ça faisait maintenant 4 ans qu'elle y était et elle en avait encore pour 3 ans. Elle serait libérée lorsque j'aurais 16 ans.
Je lui avais écrit une lettre l'année suivant son incarcération, soit quelques temps après qu'elle ait appelé mes parents. J'avais fait une énorme crise et m'était accrochée encore plus à Bella à partir de cette journée là. Avec l'aide de Jasper, j'avais réussi à lui écrire dans cette lettre, ce que je ressentais dans mon coeur de petite fille de 8 ans.
Lettre à Tanya
J'ai toujours su que mon papa était la personne la plus forte. Je savais qu'il pouvait réparer tous mes jouets cassés, guérir tous mes bobos, consoler toutes mes peines et aussi combler mon affection.
Je n'ai jamais compris pourquoi, toi, tu ne pouvais pas faire toutes ses choses là pour moi. J'avais toujours le coeur en mille miettes et je pleurais souvent en cachette dans mon lit quand papa n'était pas là. Je ne comprends toujours pas pourquoi tu avais à chaque fois, une chose plus importante à faire que de t'occuper de moi. Tu n'as jamais voulu me lire d'histoire avant de dormir et tu n'as jamais voulu non plus passer du temps de qualité juste avec moi. Combien de fois j'étais triste parce que papa, me disait que finalement «maman» ne pouvait pas rester avec nous pour regarder le film ou venir dîner chez mamie et papy.
Je sais que je ne te verrai pas pour très longtemps et je ne sais pas si j'ai de la peine de le savoir. Je sais que tu es en prison et pourquoi tu y es. Tu as été méchante avec moi, avec papa et tu as essayé de nous séparer, de m'emmener loin de lui. Je ne veux plus manger de yogourt depuis cette nuit là, ça me rappelle trop la peine et la peur que j'ai eue. J'ai fait beaucoup de cauchemars et grâce aux gens qui m'entourent, qui m'aiment, j'ai réussi à vaincre mon choc post traumatique.
On a déménagé avec papa et Bella est venue habiter avec nous. Elle a même emmené son chat avec elle, il dort avec moi dans mon lit chaque soir. Elle s'occupe beaucoup de moi et j'aime bien être avec elle. Elle prend le temps d'être avec moi et me fait des câlins, je sens qu'elle m'aime et que je suis importante pour elle. Elle m'aime comme une maman et je l'aime comme ça aussi. Papa a les yeux qui brillent, il est heureux et je ne le vois plus pleurer. Bella s'occupe bien de nous.
Je voulais t'écrire cette lettre pour te dire tout le mal et toute la peine que tu m'as fait. Je discute souvent avec Jasper, le mari de marraine Alice. C'est aussi le meilleur ami de Bella, il est psychologue. C'est lui qui m'a aidé à écrire cette lettre, les mots compliqués, il m'a dit comment les écrire.
Papa m'a dit que tu voulais avoir une photo de moi, je te mets celle où je porte ma tenue de ballet. Papa m'y a inscrite et avec mon amie Kristen, on aime bien faire les figures et les pas.
Je vais bien.Papa et Bella s'occupent bien de moi.En plus, j'ai un petit frère, il s'appelle Raphaël, il a 2 mois, il me ressemble beaucoup et je l'aime. J'ai une vraie famille.
Je ne sais pas quand je ressentirai le besoin de t'écrire à nouveau, mais quand cela arrivera, je le ferai.
Carlie
Elle m'avait répondu 3 mois plus tard. J'avais ouvert son courrier avec Jasper, je ne voulais pas le lire toute seule. C'est lui que j'avais choisi, parce qu'il m'appuyait, parce qu'il savait exactement ce que je ressentais face à Tanya et parce que je voulais épargner des tracas à mon père et à Bella.
Chère Carlie
Je suis très heureuse d'avoir reçu une lettre et une merveilleuse photo de toi, je l'ai placée, sur mon mur à côté de ma tête de lit. Je suis heureuse de voir que malgré tout le mal que j'ai pu te faire, tu es une petite fille bien et qui vit comme une petite fille de ton âge doit le faire.
Je suis fière de voir que ton père a encore une fois répondu à merveille à ses responsabilités en mettant ton bien-être en priorité.
Je ne pourrai jamais arriver à me pardonner tout ce que j'ai pu te faire subir. Je suis sincèrement désolée de ne pas avoir été présente pour toi lorsque tu étais petite, de ne pas avoir su te donner la stabilité, la sécurité et l'amour maternel que tu avais besoin.
Comme tu le sais déjà, je dois rester ici 7 ans, il m'en reste 6. Si tu le souhaites, j'aimerais bien avoir de tes nouvelles. J'aimerais également que tu puisses m'envoyer des photos de toi pour que je puisse suivre ton évolution au fil des ans. Ça me permettra de t'avoir près de moi. Si un jour, tu veux venir me rendre visite, sois certaine que ça me ferait très plaisir.
Je te souhaite d'être heureuse, ne t'inquiète pas de l'amour que tu peux porter à Bella, je ne t'en voudrais pas. Elle peut t'apporter tout ce que je n'ai pas pu te donner dans ton enfance et ce que tu auras besoin pour devenir une jeune femme épanouie. Edward et elle, sont les deux personnes les plus importantes pour toi, ils s'occupent bien de toi et tu peux avoir confiance en eux.
J'espère qu'un jour tu pourras me pardonner et qu'on pourra bâtir une relation saine sur de nouvelles bases solides.
Je t'aime
Ta maman, Tanya
xxx
J'avais eu de la peine, c'est certain, mais j'étais heureuse qu'elle m'ait écrit que je pouvais aimer Bella et que c'était ok pour elle. Jasper m'avait dit que Tanya était sur la voie de la guérison, qu'elle suivait une thérapie qui l'aidait à prendre conscience du mal qu'elle avait fait et de celui qu'elle s'était infligée, comment elle s'était détruite et comment elle en était arrivée là.
J'avais respecté sa demande, je lui avait envoyé des photos de moi, une à chaque année que je choisissais parmi celles prisent à mon anniversaire. Une seule photo dans une enveloppe, sans rien d'autre. C'était ce que je pouvais faire de mieux pour l'instant. Je ne voulais pas entretenir une correspondance régulière avec elle je n'étais pas prête, mais surtout, je n'en ressentais pas le besoin.
Et aujourd'hui à 13 ans, j'ai enfin compris comment j'avais été conçue, du moins les circonstances de ma conception et de ma naissance. Pas que je m'imaginais être née dans les choux, je savais comment on faisait des bébés, ma mère de coeur et d'amour, Bella, m'avait expliqué lorsque j'avais eu mes premières règles l'an dernier.
Flashback
Oh merde ! c'est pas vrai ! c'est beaucoup trop tôt ! J'ai que 12 ans !
-MAAMAAANNN!
-Carlie, ça va ? Qu'est-ce qui se passe ? dit mon père derrière la porte de la salle de bain.
-N'ENTRE PAS ! VA T'EN ! JE VEUX MAMAN!, paniquais-je. Je ne voulais surtout pas qu'il voie mes parties intimes découvertes.
-Carlie, Bella fait la sieste, je suis certain que je peux t'aider, ouvre-moi ! dit-il en essayant d'ouvrir la porte, mais je l'avais fermé à clé.
Combien de fois, je vais devoir lui dire pour lui faire comprendre que j'ai 12 ans et que j'ai besoin d'intimité, j'ai plus 5 ans pour qu'il entre et sorte de la salle de bain quand j'y suis. J'étais en camisole, assise sur le cabinet de toilette, je m'apprêtais à prendre ma douche.
-Non, papa, je t'assure, n'entre pas, va chercher maman, c'est... c'est... va la chercher, s'il te plaît, terminais-je en pleurant.
-D'accord ma princesse, souffla-t-il inquiet.
Au son de sa voix, je lui avais probablement fait de la peine, mais j'étais terriblement gênée de lui demander son aide. C'est pire que d'aller acheter des sous-vêtements. J'irai le voir plus tard pour lui expliquer.
-Carlie, ma puce, ouvre moi !
Je m'approchai de la porte après avoir remis ma petite culotte, et j'ouvris à ma mère. Je voyais mon père au visage inquiet derrière elle, Laura dans les bras et Raphaël sur les talons.
-Maaammaaaannn ! dis-je en sanglotant.
-Pleure Carlie ! dit Raphaël.
-Oui... t'inquiète pas mon bonhomme, maman va la consoler, entendis-je avant que ma mère referme la porte.
-Hey... doucement, qu'est-ce qui se passe ?
-Je ... je crois que... que j'ai mes règles...
-Oh ma chérie ! C'est normal tu sais, ça devait arriver tôt ou tard !
-Non, je suis trop jeune, j'ai 12 ans... faut pas avoir 14 ans ?
Elle me serra contre elle, me fit asseoir sur le rebord du bain et ouvrit l'eau pour me faire couler un bain. Elle y ajouta ma mousse de bain préférée.
-Tu sais ma chérie, 14 ans c'est seulement l'âge moyen, moi je les ai eu à 13 ans.
-13 ans ?
-Oui. Je dormais chez Jasper et Rosalie ce soir là et avant d'aller dormir, quand je suis allée faire pipi, j'ai vu une tâche dans ma petite culotte. Je me doutais bien de ce que c'était, alors, j'ai été voir Rosalie qui dormait déjà avec Emmett. Nos parents étaient sortis ce soir là. C'est elle qui m'a dit comment on fait pour mettre une protection et comment faire pour me préparer pour la prochaine fois. Ça nous a pris presqu'une heure et les garçons se demandaient bien ce qu'on faisait.
-Vous leur avez dit aux garçons ?
-Oui. Je savais que ça arriverait bientôt. Emmett était habitué avec Rosalie, elle les avait depuis plus de 4 ans, et Jasper, c'était déjà mon meilleur ami, alors, on en a parlé et il était content d'apprendre comment ça fonctionnait. Il disait qu'il saurait ce que c'était quand il aurait une petite amie.
-Tu l'as dit à tes parents, ben... à ton père ?
-Oui, le lendemain matin, je l'ai dit à ma mère et c'est elle qui en a parlé avec mon père. Il n'était pas très à l'aise de parler de ça avec moi.
-Tu crois que papa, il serait à l'aise d'en parler avec moi ? demandais-je.
-J'en suis certaine. Tu sais Edward est très compréhensif, il est capable de parler des vraies choses de la vie. Et crois-moi, même s'il est un homme, il en connaît beaucoup sur les femmes.
Je ris. C'est vrai que mon père en savait beaucoup sur les filles, ma marraine Alice lui avait expliqué beaucoup sur les vêtements, les coiffures, les bijoux et j'étais presque certaine qu'elle lui avait parlé de ses règles quand ça lui est arrivé.
Ma mère ferma les robinets d'eau.
-Entre dans le bain, je vais aller voir si j'ai des protections dans ma salle de bain, me dit-elle avec le sourire.
-D'accord, merci maman.
Elle ouvrit la porte et la referma derrière elle. J'entendis mon père demander ce que j'avais. J'écoutais discrètement ce qu'ils disaient de l'autre côté de la porte.
-Edward... elle t'en parlera plus tard d'accord ?
-Mais Bella... pourquoi elle criait ? elle s'est fait mal ? il faut que j'appelle mon père ?
-Non, ça va aller, elle va s'en sortir, elle ne s'est pas fait mal.
-Mais... Bella... je...
-Edward... stop ! Elle va bien, va au parc avec Raphaël et Laura, s'il te plaît.
-D'accord.
Je me dévêtis pour me glisser dans l'eau chaude et réconfortante de mon bain. Ma mère revint avec des sous vêtements propres, ainsi qu'un ensemble de sport.
-J'ai appelé Alice, elle va venir nous rejoindre avec Rosalie, Emma et Esmée. Ton père va aller avec Raphaël, Emmett, Alec, Félix et Carlisle chez Jasper.
-Pourquoi ? demandais-je.
-Avec tes premières règles, tu passes de l'état de jeune fille à celui de jeune femme. C'est l'une des transformations majeures dans ta vie, et souvent les femmes de ton entourage veulent marquer cette occasion d'une manière spéciale.
-Comment ?
-On va attendre Alice pour ça ! c'est elle la spécialiste des soirées.
-Ok, je vais me laver, de toutes façons, marraine va me réexpliquer de long en large, riais-je.
Ma mère s'esclaffa.
-Je n'ai pas trouvé de protection, Alice va t'en rapporter, j'en ai plus.
-Qu'est-ce que je vais faire en attendant ? paniquais-je.
-Je sais que ce ne sera pas très agréable, mais on pourrait essayer de faire quelque chose de confortable avec une «pull-ups»* de nuit de Raphaël, répondit-elle avec un petit sourire.
-Maman ! je ne mettrai pas ça !
-Ce n'est que pour quelques heures ma puce.
Je me résignai donc à porte cette «grosse» chose dans ma petite culotte et allai retrouver ma mère dans le salon. Je ne me sentais pas bien, ça tournait et ça faisait un bruit quand je marchais, le même que Laura avec sa couche. C'était gênant et j'avais hâte que marraine arrive pour mettre une vraie protection faite pour ça.
Ma mère avait préparé les pyjamas de mon frère pour la soirée chez Jasper. Mon père l'avait déjà installé dans la voiture et revenait pour prendre le sac. Laura qui s'était endormie dans la poussette durant la promenade faisait la sieste, elle resterait avec nous. Mon père me regarda tristement. Je ne savais pas si ma mère lui avait dit.
-Papa ? je suis désolée d'avoir crié sur toi !
-Je voulais juste t'aider ma chérie.
-Je sais... j'ai paniqué, je... c'est parce que... j'ai mes règles !
-Oh mon dieu ! Ma petite fille ! souffla-t-il.
Il s'approcha de moi et me serra contre lui.
-Ça va bien aller, faut pas t'inquiéter, c'est normal à ton âge.
-Je sais.
Il se tourna vers ma mère et la serra contre lui à son tour.
-C'est pour ça la soirée de filles ?
-Oui.
-Vous allez faire le rituel et tout le toutim ? demanda-t-il en souriant.
-Oui, Alice a tout organisé.
-Bonne soirée alors! Dit-il avant de quitter la pièce.
Je regardais ma mère et elle haussa les épaules.
-J'imagine qu'il en a entendu parler quand c'est arrivée à Alice, dit ma mère en se dirigeant vers la cuisine.
Elle s'attela à nous faire de merveilleuses lasagnes, pour me faire plaisir, parce que c'est mon plat préféré. Je l'aidai avec le dessert, elle disait qu'il fallait absolument que ce soit des biscuits, consigne d'Alice.
Quand tout fut prêt ou presque, les filles arrivèrent. Elles me félicitèrent toutes chacune leurs tours et je me sentais un peu gênée. Ça faisait bizarre de se faire féliciter pour avoir ses règles. J'allai mettre une protection convenable et me débarrasser de la «pull-ups» avant de passer à table.
On mangea le repas que ma mère avait préparé et avant le dessert, elles me parlèrent de comment ça leur était arrivé la première fois. Pendant que Laura et Emma regardaient une émission de Dora l'Exploratrice à la télé, elles me donnèrent beaucoup de conseils.
-Tu sais ma chérie, chaque jeune femme a des règles différentes, parfois abondantes et longues, parfois courtes et discrètes. Parfois ça fait un peu mal au ventre, mais cela n'empêche pas de poursuivre ses activités habituelles. On peut prendre un comprimé pour la douleur pour se sentir mieux, m'informa ma mamie.
-Si le sang est quelques fois de couleur brune, cela n'a rien d'inquiétant, c'est simplement parce qu'il s'est oxydé à l'air, me rassura Rosalie.
-Tu peux même te baigner. Tu dois mettre un tampon. Tu peux pratiquer n'importe quel sport. Faire du sport est même conseillé car cela fait circuler le sang plus vite, ce qui a tendance à diminuer les maux de ventre, me dit Alice.
-Il ne faut pas que tu t'inquiètes si tes règles n'ont pas lieu le mois prochain. En général, elles surviennent tous les 28 jours. Mais au début, souvent pendant un ou deux ans, les cycles sont irréguliers. Il faudra que tu aies toujours dans ton sac une protection, au cas où...renchérit ma mère.
-C'est mieux un tampon ou une serviette ? demandais-je en rougissant.
-Tampons ou serviettes, c'est à toi de choisir la protection avec laquelle tu te sentiras le plus à l'aise. Beaucoup de jeunes filles optent pour les tampons dès la première fois, il est alors préférable de commencer avec les "minis", répondit Rosalie.
-Ça l'air compliqué ! soufflais-je.
-T'inquiète pas ma chérie, ça va bien aller ! me réconforta ma grand-mère en caressant le sommet de ma tête.
-Carlie, nous ne sommes pas obligées d'en parler ce soir, mais il va falloir qu'on parle de conception et contraception. Tu te souviens, comment on fait les bébés ? demanda ma mère.
-Oui.
-Quand on a nos règles, ça veut dire qu'on a commencé à ovuler, continua-t-elle.
-Ovuler ? dis-je perdue, on m'avait expliqué les graines qui dorment et celles qui ne dorment pas, mais ovuler, non.
-Oui, regarde, dit Esmée en me tendant un livre ouvert sur une page où il y avait une photo, dont le titre était «Appareil reproducteur féminin».
Génial ! cours de sexe avec la famille !
Je devais être encore plus rouge que tout à l'heure.
-Pour faire un bébé, on doit ovuler. C'est ce petit ovule juste là, qui est expulsé par les trompes de Fallope, ici, m'indiqua Rosalie.
-Pour qu'il soit fécondé, c'est à dire, pour qu'un spermatozoïde perce sa petite membrane, il faut une relation sexuelle avec un garçon, dit Alice.
-Stop marraine ! je ne vais pas avoir de sexe avec un garçon, je ne suis pas amoureuse, j'ai 12 ans !
-Je sais ma chérie, mais il faut quand même qu'on t'informe. Ce n'est pas sur internet que tu vas avoir les bonnes informations sur ces choses là ! C'est notre devoir à toutes, ici présente, de te dire ce qu'il y a à savoir sur la conception et le sexe, argumenta-t-elle.
-Ok, me résignais-je.
Je me mis à écouter attentivement toutes les informations que ces quatre femmes merveilleuses me donnaient, en passant par la technique de la chose comme du plaisir.
L'information la plus embarrassante me fût donnée par mon exubérante marraine, soit la possibilité de se donner du plaisir seule, communément appelé, la masturbation. J'ai à peine écouté, j'avais chaud et j'étais terriblement gênée. Ma mère et ma grand-mère l'ont quand même arrêtée avant qu'elle ne me donne une technique pour le faire et je leur en étais reconnaissante.
J'avais retenue le principal, soit d'être certaine que j'étais amoureuse et que le garçon aussi l'était et de m'assurer qu'on avait un moyen de contraception pour éviter de tomber enceinte ou encore d'attraper une MST.
-Les filles dorment, dit ma mère en revenant de la chambre de Laura, où cette dernière et Emma étaient installées.
-Nous allons pouvoir commencer, sautilla Alice.
Elle prit une feuille dans ses mains et commença à la lire.
-Donc, ce rituel, connu comme « le rituel du premier sang » sera un de ceux que tu peux créer toi-même. C'est ton rite et il devrait être aussi unique que tu l'es. Le rite suivant est simplement une indication. La chose la plus importante à garder à l'esprit étant que c'est un temps de célébration. Les règles ne sont pas une malédiction, mais une période extrêmement magique. Les sorcières les voient comme le moment pendant lequel nous sommes les plus puissantes, et de nombreux rites importants peuvent être tissés pendant les « lunes de sang », comme les sorcières les appellent.
-Les sorcières ? demandais-je.
-Oui, en fait, c'est une légende, mais elle est suivie depuis plusieurs centaines d'année, répondit ma grand-mère.
-Il faut transformer ce rituel en une petite fête, inviter des amies, mais seulement celles qui ont déjà commencé à avoir leurs propres cycles. Ou, cela peut-être une réunion de famille seulement les filles, avec ta mère, tes tantes, ta grand-mère.
-Marraine ? Emma et Laura n'ont pas leurs règles ? dis-je.
-Je sais mais elles sont déjà au lit, alors, elles ne participent pas au rituel.
-Ok !
Ma marraine se mit à lire le carton devant elle.
RITUEL DES PREMIÈRES RÈGLES
Ce que tu veux
Accueillir ta féminité.
Ce dont tu as besoin
Des bougies rouges, du vin rouge (nous on a de la tisane pomme et framboise), des biscuits, un cadeau pour marquer cette nouvelle phase de ta vie.
Période lunaire
Toutes les périodes. Préférable de le faire au moment des premières règles. La couleur de ce rituel doit être le rouge, pour des raisons évidentes, ainsi, habille-toi en rouge si tu le peux, allume des bougies rouges et célèbre cette occasion avec un verre de vin rouge.
Savourer les biscuits faits plus tôt !
Cadeau
Recevoir un petit cadeau, qu'il provienne de toi, d'une femme proche de ta famille ou d'une amie. En tout cas quelque chose qui marque le fait que tu sois maintenant passée de l'enfance à la féminité.
Ma mère allumait les bougies, Rosalie nouait un foulard rouge autour de notre cou et mamie plaçait des paquets cadeaux sur la table devant moi.
-Tu peux ouvrir les cadeaux, dit ma mère.
Je pris le premier sac rose qui venait de ma grand-mère. J'en sortis un pyjama neuf et une robe de chambre avec des pantoufles. Dans le deuxième sac qui était rouge, venant d'Alice, je sortis un assortiment de sous-vêtements neufs dans plusieurs teintes. Mon visage vira cramoisi une fois de plus, d'avoir exposé mes dessous devant autant de gens. Dans le troisième sac mauve, offert par Rosalie, il y avait tout un assortiment de serviettes sanitaires et de tampons et deux petites trousses pour les ranger dans mon sac d'école et mon sac à main.
Je les remerciais toutes chaleureusement. J'étais heureuse de voir que je pouvais compter sur elles dans ce moment important de ma vie. J'étais déçue que ma mère, ne m'ait rien donné, quand on sonna à la porte. Ma mère me demanda d'aller ouvrir.
-Oui !
-J'ai un colis pour Carlie Cullen, dit le monsieur devant moi.
-C'est moi !
-Tenez, bonne soirée jeune fille, dit-il souriant avant de tourner les talons.
Je retournai à la cuisine où toutes me regardaient, j'avais l'impression qu'elles savaient toutes ce qu'il y avait à l'intérieur.
Je défis la boucle rouge qui ornait la longue boîte blanche avant de soulever le couvercle. Il y avait un énorme bouquet de roses blanches et rouges à l'intérieur, ainsi qu'un petit paquet blanc et une petite carte.
Je pris la carte dans mes mains, et je vis l'écriture fine de mon père.
Ma princesse,
c'est une journée importante pour toi aujourd'hui
Je voulais t'offrir des fleurs pour la souligner
et aussi pour te dire combien je suis fier de toi.
Tu es devenue une jeune femme et
je suis certain que tu seras une femme merveilleuse !
Je t'aime très fort !
Ton papa !
xxx
P.S. le petit paquet est de la part de Bella.
Je levai mes yeux remplis de larmes vers ceux de ma mère et lui souris. Elle avait raison, mon père était un homme merveilleux. Je pris la petite boîte recouverte d'un papier blanc et d'un noeud rouge et la déballai. J'y découvris une boîte de velours rose. Lorsque je l'ouvris, j'y trouvai une bague en or blanc avec une fleur en cristal surélevée. Elle était magnifique. Je me jetai dans ses bras.
-Merci maman! C'est la plus belle bague que j'ai jamais vue ! Merci, merci, merci !
-Je suis contente si elle te plaît, me répondit-elle.
Je la mis à mon doigt et Alice décréta qu'il était temps de passer à la dégustation de biscuits avec notre breuvage rouge.
J'avais passé une soirée merveilleuse.
Fin du flashback
Mon père m'avait expliqué qu'on pouvait faire des câlins d'adultes même si nous n'étions pas amoureux, mais je ne savais pas qu'on pouvait le faire à l'adolescence, je croyais que les câlins d'adultes ne se faisaient que lorsque nous étions adultes. J'étais naïve, mais je crois bien qu'il m'a intentionnellement laissé le croire. Quand j'ai eu mes règles et le cours de sexe des femmes de ma famille, j'ai mieux compris comment ça se passait. Mais encore une fois, un détail m'avait échappé, jusqu'à aujourd'hui.
La «vraie» signification de la phrase préférée de Tanya «Tu as tiré ton coup et si je n'étais pas devenue enceinte, tu m'aurais probablement ignorée jusqu'à la fin de tes jours, et tu sais que j'ai parfaitement raison.» a vraiment pris sa signification lors d'une conversation à la cafétéria durant le déjeuner.
J'étais avec Kristen et notre petit «gang».Des filles plus vieilles dont l'une était la demie soeur plus grande de Kristen, s'étaient jointes à nous pour le repas. Elles parlaient de french kiss, de caresses, de relations sexuelles, j'écoutais discrètement. Une, que je connaissais à peine, Lola âgée de 16 ans, nous raconta que sa soeur jumelle, Katie, était enceinte de son dernier coup d'un soir. Elle avait dit : «La pauvre, le mec a tiré son coup et elle se retrouve enceinte. Il lui a dit qu'ils n'avaient pas besoin de préservatif, la première fois on ne peut pas tomber enceinte!» La fille a continué de parler de sa soeur, disant que cette dernière pleurait tellement, qu'elle croyait qu'ils allaient se marier, le garçon et elle, qu'elle était amoureuse mais que lui ne voulait plus la voir, qu'il avait juste «tiré son coup». J'avais donc compris que mon père s'était donc marié obligé et que je n'étais rien de moins qu'un «accident», le résultat d'un coup d'un soir.
Je me suis précipitée vers la sortie pour prendre l'air, ignorant les appels de Kristen, je ne me sentais vraiment pas bien. J'avais de la difficulté à respirer et j'avais une boule dans l'estomac.
Comment mon père avait pu me cacher une telle chose, comment mon père avait-il marié Tanya par obligation et comment mon père à moi, MON papa, mon doux petit papa d'amour, avait-il pu «tirer son coup» et mettre une fille enceinte et lui faire croire qu'elle ne tomberait pas enceinte. C'était impossible, il devait y avoir une autre explication.
Je me mis à courir, courir, le plus vite que je pouvais et je ne me souviens plus comment j'ai fait pour me rendre devant cette porte, mais c'était la seule place où je pourrais trouver les réponses, mais surtout la seule personne à qui je pouvais vraiment dire tout ce que j'avais sur le coeur sans risquer d'être jugée et de passer pour uneméchante.
J'ouvris la porte et je me plaçai devant la secrétaire, Lucie.
-Hey Salut Carlie, tu n'avais pas rendez-vous aujourd'hui ?
-Je sais... je... il...
-Oh ma chérie, ne pleure pas, je vais t'emmener au Dr Hale, viens, ma grande, dit-elle en prenant par les épaules.
Je me laissai entraîner dans le bureau de Jasper, sans dire un mot. Elle toqua à la porte et l'ouvrit après avoir reçu l'autorisation.
-Désolé, Dr Hale, mais votre nièce est là, dit-elle simplement.
-Carlie ?
Je me précipitai vers lui alors qu'il se levait pour venir à ma rencontre. Je m'accrochai à sa chemise et me mis à sangloter. Je l'entendis dire à Lucie de reporter ses rendez-vous à plus tard dans la soirée avant qu'elle ne ferme la porte.
-Hey, qu'est-ce qui t'a mise dans un état pareil ? me demanda-t-il doucement en levant mon visage de ses doigts sous mon menton.
-Je... tu... est-ce que tu savais... que... est-ce que tu savais... que j'étais un ac...cident ? que mes parents... je ne suis que... le résultat… coup d'un soir !
-Viens t'asseoir.
-Tu le savais ? dis-je en le repoussant, rageusement.
-Carlie, viens là... dit-il en tapotant la place à côté de lui sur le canapé de son bureau. Il était toujours d'un calme sans faille.
Je pris place en séchant mes larmes avec le mouchoir qu'il me tendait. Après quelques minutes, je me mis à lui débiter toutes les informations que cette fille avait défilées sur l'heure du lunch et les liens que j'avais faits avec l'histoire de cette fille enceinte et ma conception.
-Je sais que ce n'est pas très juste pour toi, que personne ne t'aie clairement expliqué les circonstances de ta venue au monde, mais crois-moi quand je te dis que jamais Edward ne t'a considéré de trop, et encore moins d'accident. Il te manque des petits bouts de l'histoire.
-Pourquoi personne ne me l'a jamais dit ?
-Tu sais ma belle, même avec tout ce dont nous avons discuté depuis les 6 dernières années, ce n'est pas facile de discuter avec une fillette de 8-9 ans de conception et surtout de relation sexuelle. C'est un peu jeune pour expliquer comment le papa fait pour mettre la graine dans le ventre de la maman. Tu savais le principal, soit que Tanya et Edward avait fait un câlin d'adulte, même en n'étant pas amoureux et que...
-Et que la graine de Tanya elle ne dormait pas quand celle de mon père est arrivée... terminais-je en riant avec lui.
-Le mieux serait que tu en parles avec Edward, après on pourra discuter toi et moi sur cette partie de ton histoire, par la suite. Tu as 13 ans maintenant, tu en connais un peu plus sur le sujet.
-D'accord, répondis-je en hochant la tête.
Mon portable sonna, Clair de Lune, m'avertissant d'un appel de mon père.
-Oui, papa ?
-Carlie, pour l'amour du ciel, où es-tu ? L'école vient d'appeler, pourquoi tu n'y es pas ?
-Avec Jasper.
-Avec Jasper, mais... qu'est-ce que tu fais avec Jasper ? Tu... tu n'avais pas de rendez-vous ? Tu vas bien ?
-Je vais mieux. Je vais bientôt rentrer à la maison.
-J'annule mes rendez-vous et je viens te chercher. Ne bouge pas.
-Papa ! je vais rentrer en autobus ! Je suis assez grande !
-Non ! Passe-moi Jasper !
Je soupirais, il était toujours aussi «papa poule» que lorsque j'avais 5 ans. Je tendis mon portable à Jasper qui souriait, amusé. Il savait que la surprotection de mon père m'exaspérait.
-Edward !
...
-Han, han...
...
-Edward, je ne te dirai rien, elle va t'en parler elle-même. Je n'ai pas le droit de te dévoiler le contenu de nos rencontres depuis qu'elle a 13 ans, tu le sais.
...
-Ne t'inquiète pas, elle va bien.
...
-D'accord, on t'attend.
Il raccrocha.
-Il va venir te chercher.
Je croisai les bras, boudant.
-Ne sois pas fâchée contre lui. C'est ton père et il s'inquiète pour toi.
-Je sais.
-Il se sent encore coupable de ce qui s'est passé avec Tanya. Il aurait voulu t'épargner ces épreuves. Surtout, il aurait voulu ne pas dormir quand Tanya a essayé de t'enlever, il croit qu'il a manqué à son devoir de père.
-Ce n'est pas sa faute, elle l'avait «drogué» lui aussi.
-Elle était malade, tu sais, on en a parlé souvent.
-Oui et je sais aussi, qu'elle va mieux depuis qu'elle voit un psychologue à la prison. C'est papa qui me l'a dit.
-Oui, elle va mieux, mais quand tu étais petite, elle n'allait pas bien et ton père se sent aussi coupable de ça. Il aurait voulu que tout se passe bien. Il s'est occupé de toi depuis ta naissance, il a veillé sur toi, tu le sais, on en a déjà parlé, il veut que tout soit correct pour toi. Il fait des efforts pour te laisser un peu de liberté, mais ce n'est pas facile pour lui.
-Puis Bella était là. C'est cette nuit là que j'ai réalisé dans ma tête de petite fille que c'était une maman comme elle que je voulais. Quand Tanya me criait dessus cette nuit là, je me disais que Bella ne criait jamais après moi.
-Je sais, Bella a pris une grande place dans ta vie à partir de cette nuit là. Tu avais des gens merveilleux autour de toi qui t'ont beaucoup aidé à oublier ces malheurs.
-Papa, maman, mamie, papy, marraine Alice et toi. Rosalie, Emmett et les triplés m'ont aidée aussi, je voulais une famille comme eux en avait une. Après il y a eu Raphaël, mon petit frère, quand il est né, je me suis sentie comme faisant partie d'une famille normale, avec un papa, une maman et un petit frère.
-Tu te souviens de la lettre qu'on a écrite à Tanya tous les deux ?
-Oui. Tanya m'a même répondu. Elle s'est excusée de tout le mal qu'elle m'avait fait, dis-je tristement.
-Hey, tu avais le droit de ne pas lui répondre, de faire le choix de ne pas entretenir une relation avec elle par la suite. Tu peux toujours changer d'idée, personne ne t'en voudra.
-Je ne veux pas faire de peine à mes parents et je ne vois pas qu'est-ce que je pourrais bien pouvoir lui dire. J'ai l'impression que je ne la connais pas.
-Elle est partie, tu n'avais que 7 ans. En plus, quand tu étais petite, elle n'était pas présente ou très peu.
-Tu crois que je suis obligée de reprendre contact avec elle ? Elle va être libre dans moins de 2 ans.
-Non. C'est toi qui décides. Tu n'es probablement pas prête et ce n'est pas plus mal, une chose à la fois.
-Merci Jasper, tu m'as beaucoup aidé.
-Ça me fait plaisir. N'hésite pas à m'appeler ou à venir me voir chaque fois que tu en as besoin.
-Merci beaucoup.
On frappa à la porte.
-Entrez !
-Dr Hale, monsieur Cullen est ici.
-Merci Lucie.
Mon père entra et vint vers moi. Il me prit dans ses bras et embrassa mon front en inspirant, plongeant son nez sur le sommet de ma tête. Il le faisait depuis toujours, avec moi, avec Bella, avec Raphaël et avec Laura ma petite soeur de 3 ans. J'étais certaine qu'il le ferait aussi avec le bébé qui était au chaud dans le ventre de maman qui devait accoucher d'ici 3 mois.
-J'ai eu tellement peur, dit-il.
-Je suis désolée.
-La prochaine fois appelle-moi, pour m'avertir.
-Je le ferai.
Il se tourna vers Jasper.
-Merci Jasper.
-Pas de problème.
Avant de partir, mon père demanda des nouvelles d'Alice et des garçons, Justin était ravi d'avoir enfin un petit frère. Ma marraine avait donné naissance à un deuxième garçon, Bryan, il y a à peine 3 mois.
Arrivée à la maison, mon père voulait avoir une discussion, il voulait savoir ce qui m'avait fait aller chez Jasper ce midi. Il avait les traits tirés et il était visiblement inquiet. Je me mis à lui raconter l'histoire de la soeur jumelle de cette fille ce midi et plus je racontais, plus je le voyais devenir encore plus triste. Mais le plus dur pour lui fut de répondre à mes questions.
-Alors, tu as fait croire à Tanya qu'elle ne tomberait pas enceinte la première fois ? Tu n'as pas mis de préservatifs en lui promettant qu'il n'y avait pas de risque ? Tu lui as fait croire que tu étais amoureux d'elle ?
-Bien sûr que non! Je ne lui ai jamais rien dit de tel !
-Tu lui as dit quoi alors ?
-Je ne l'ai pas forcé, ni menti pour coucher avec elle, si c'est ça que tu cherches à savoir !
Il ferma les yeux, comme s'il regrettait ses paroles. Mais j'étais rassuré sur les intentions qu'il avait eues envers Tanya, enfin, presque.
-Pourquoi tu ne m'as jamais dit que vous ne me vouliez pas ?
-Ne redis jamais que je ne te voulais pas ! C'est un horrible mensonge ! grogna-t-il en ouvrant les yeux.
Il avait tant de peine dans son regard.
-C'est quoi alors ?
-Carlie, tu as 13 ans, je ne vais pas te faire ce récit là ! On ne va pas avoir cette discussion! C'est au dessus de mes forces, je suis désolé, je ne suis pas prêt pour ça !
-Tu... tu... Papa, j'ai besoin de savoir, j'ai besoin de comprendre. C'est juste impossible que tu aies juste «tiré ton coup»! Que tu te sois barré par la suite ! Tu es bien trop gentil et bon pour avoir fait une horreur pareille ! Tu ne peux pas avoir fait ça ! Comment ça se fait que je suis ici avec toi si c'est ÇA que tu as fait !
Je sentais les larmes déborder de mes joues, c'était ça qui me faisait le plus de peine. Mon père avait toujours été ma stabilité, mon modèle, j'avais l'impression que mon monde était en train de s'écrouler, qu'il m'avait trahie depuis toutes ces années. Comme s'il avait fait passer Tanya pour la méchante et que lui était le valeureux papa qui s'occupait de sa fille.
-Carlie... c'est difficile pour moi de parler de ça avec toi.
-Papa, je t'en prie, je veux savoir !
Il se leva et se posta devant la grande porte fenêtre de notre salon qui donnait sur la cours arrière, dos à moi, comme s'il avait honte. Il prit plusieurs inspirations avant de commencer à réciter ce moment de sa vie, il y a 14 ans.
-Quand j'avais ton âge, avec mes parents, nous allions dans une maison sur la plage pour les vacances. J'ai rencontré Tanya quand j'avais 18 ans. Elle travaillait au restaurant près de notre condo où on allait souvent Alice et moi. On a fait connaissance et on s'est rapproché, ça a duré le temps des vacances. On était bien ensemble, on avait passé la journée à la plage, on riait, on s'est embrassé et je suis retourné à Seattle après les vacances.
-Vous vous êtes juste embrassé ? Faut plus qu'un baiser pour tomber enceinte ! dis-je consciente qu'il faisait exprès pour ne pas me dire ce que je voulais savoir, soit c'est ça, soit il me prend pour une conne.
-Carlie, je... écoute ma chérie...
-Papa, si c'était pour Raphaël ou pour Laura que tu devais raconter comment ils ont été conçus et leur naissance, tu aurais la même attitude ? m'écriais-je.
Il souffla.
-Non, ça serait probablement plus facile, murmura-t-il plus pour lui que pour moi.
-Est-ce que tu as déjà raconté cette histoire à une autre personne ? demandais-je.
-Oui.
-À qui ? À maman, Alice, Mamie, Papy, JASPER ! il avait l'air de savoir lui, pourquoi tout le monde SAIT et pas moi ! c'est mon hisoire, j'ai le droit de savoir !
J'entendis la porte de la maison se fermer et des pas venant vers nous.
-Hey qu'est-ce qu'il se passe ici ? demanda ma mère en entrant dans la pièce.
Je ne parlai pas et fusillai mon père du regard. Il avança vers ma mère, comme attiré par un aimant et se pencha pour lui déposer un baiser à la commissure de ses lèvres. Elle recula son visage et passa sa main tendrement dans la crinière désordonnée de mon père. Il y avait tellement d'amour entre eux, juste dans leurs gestes, leur regard.
-Pourquoi vous criez ? Mais d'abord pourquoi tu n'es pas en cours jeune fille ?
Je regardai mon père, ma mère n'aimait pas quand je manquais les cours.
-J'ai besoin de toi Bella, j'y arriverai pas, je ne peux pas lui parler de ÇA si tu n'es pas là, dit-il en ancrant son regard au sien.
-Edward...
Elle avait l'air de comprendre de quoi il devait me parler, c'était donc si horrible que ça !
-Ok, j'appelle ma mère pour qu'elle prenne Raphaël et Laura au jardin d'enfants. Va prendre une douche, on va faire livrer le repas.
Mon père souffla avant de se diriger vers leur chambre pour faire ce que ma mère lui avait dit. Elle le regarda, elle avait l'air inquiet. Et ce fut mon tour.
-Carlie, ma belle, tu devrais aller prendre une douche toi aussi, on se rejoint ici dans 1 heure et demie, le temps de faire baisser la tension et on parlera de tout ça calmement et plus encore, si tu veux.
-Ok, dis-je avant de tourner les talons vers le sous-sol où j'avais maintenant mes quartiers depuis l'an dernier.
Depuis que Laura n'était plus dans son lit de bébé, elle avait 3 ans maintenant, le sous-sol était devenu mon espace à moi. Laura avait partagé la chambre de Raphaël depuis qu'elle était née et mes parents m'avaient demandé si je voulais avoir ma chambre au sous-sol. Raphaël avait 5 ans et voulait une chambre de garçon avec juste des jouets de garçons. Alors, j'ai accepté. Ça me plaisait, j'avais un peu plus de tranquillité et une salle de bain pour moi toute seule.
J'entrai sous la douche et je laissai l'eau chaude détendre mes muscles. Ça avait l'air douloureux pour mon père. Juste à l'idée qu'il doive me raconter cette partie de sa vie, le rendait triste comme jamais je ne l'avais vu depuis que Bella avait mis les voiles au début de leur amour. Elle avait eu peur, c'est ce qu'elle m'avait raconté quelques années plus tard. Elle avait eu peur de tout ce qu'impliquait la vie avec un enfant qui n'était pas le sien. Elle voulait être certaine de ses sentiments et de faire le bon choix. Elle ne voulait pas se tromper et vivre une séparation, surtout si elle s'était attachée à une enfant.
Elle avait toujours été là pour moi, dès notre première rencontre, celle où je m'étais perdue à la foire. Elle s'était très bien occupée de moi, et de façon naturelle, comme si le destin nous avait mis sur la route de l'autre. Nous sommes très proches.
Je sortis de la douche et appliquai ma crème pour le corps, ma marraine disait qu'il fallait commencer tôt à prendre soin de sa peau. Je coiffai mes cheveux en un brushing rapide et je fis une queue de cheval sans sortir mes cheveux du dernier tour de l'élastique. De cette façon, je n'avais pas les cheveux qui chatouillaient mon cou.
Je montai à l'étage et j'entendais mes parents préparer le repas.
BELLA
Quelle journée ! J'avais mal partout, j'avais hâte de rentrer et de prendre un bain avant le retour de mes amours. Carlie rentrait avec le transport écolier, et Edward passait prendre les petits au jardin d'enfants alors que moi je faisais le repas. C'était notre façon de faire depuis les 6 derniers mois et c'était plus facile pour moi et pour le petit bébé qui grandissait dans mon ventre. J'étais enceinte pour la troisième fois, je devais accoucher d'ici 3 mois. Edward était tellement content que je lui ai accordé cette faveur à nouveau et moi aussi. Je ne croyais pas que je serais à la tête d'une famille de 4 enfants à 32 ans.
Je stationnai ma voiture dans l'entrée de notre maison et je fus surprise d'y voir que celle d'Edward était déjà là. Il avait l'habitude d'arriver 1h30 après moi. J'ouvris la porte et j'entendis Carlie crier.
-À qui ? À maman, Alice, Mamie, Papy, JASPER ! il avait l'air de savoir lui, pourquoi tout le monde SAIT et pas moi ! c'est mon hisoire, j'ai le droit de savoir !
Je fermai la porte. De quoi pouvait-il parler, pourquoi est-ce qu'ils se chicanaient comme ça!
-Hey qu'est-ce qu'il se passe ici ? demandais-je en entrant dans la pièce.
Carlie ne parla pas et fusilla son père du regard. Ce dernier avança vers moi et se pencha pour me déposer un baiser à la commissure de mes lèvres. Il avait l'air triste. Je reculai mon visage pour mieux le regarder et je passai ma main tendrement dans ses cheveux. Edward me bouleversait. La seule chose qui pouvait le mettre dans cet état c'était sa vie avec Tanya, pire, que Carlie pose des questions précises sur cette partie de sa vie.
-Pourquoi vous criez ? Mais d'abord pourquoi tu n'es pas en cours jeune fille ?
Je ne savais plus si je devais gronder ou compatir après avoir vu leur mine.
-J'ai besoin de toi Bella, j'y arriverai pas, je ne peux pas lui parler de ÇA si tu n'es pas là, dit-il en ancrant son regard au mien.
ÇA ?
-Edward...
C'était bien ÇA ! On se doutait bien qu'elle finirait par poser des questions, nous y étions donc. Qu'est-ce qui avait bien pu arriver pour qu'elle lui parle de ÇA !
-Ok, j'appelle ma mère pour qu'elle prenne Raphaël et Laura au jardin d'enfants. Va prendre une douche, on va faire livrer le repas, dis-je à Edward.
Il souffla avant de se diriger vers notre chambre pour faire ce que je lui avais dit. Je ne pus que le regarder quitter la pièce. J'étais tellement inquiète pour lui.
-Carlie, ma belle, tu devrais aller prendre une douche toi aussi, on se rejoint ici dans une heure et demie, le temps de faire baisser la tension et on parlera de tout ça calmement et plus encore, si tu veux.
-Ok, dit-elle avant de tourner les talons vers le sous-sol où elle avait maintenant ses quartiers depuis l'an dernier.
Je pris mon portable et appelai ma mère.
-Maman, c'est Bella.
-Oh ma grande, ça va ? Tu n'as pas accouché j'espère ? C'est beaucoup trop tôt !
-Non, ça va. Je suis désolée d'appeler si tard, mais j'aurais bien aimé que tu ailles chercher les enfants au jardin d'enfants, on a un petit problème avec Carlie et...
-Pas de problème ma chérie, tu peux compter sur moi. Je vais les garder à coucher, j'ai des pyjamas propres ici.
-Merci maman, t'es vraiment gentille.
-Ça me fait plaisir et s'il te plaît, ne soyez pas trop dur avec elle. Souviens-toi à son âge...
-Maman stop ! ne t'inquiète pas pour Carlie.
-D'accord, d'accord !
-Merci maman !
J'enlevai mes chaussures et ma veste et je me dirigeai vers notre chambre pour trouver Edward. J'espérais pouvoir me glisser dans la douche avec lui. J'entendais l'eau couler, je pouvais voir Edward immobile sous le jet.
J'enlevai mes vêtements et j'ouvris doucement la porte de la douche. Ce qu'il y avait devant mes yeux était certes le plus bel homme qu'il m'avait été donné de voir, mon homme. Je refermai la porte derrière moi et je posai ma main sur son épaule.
-Oh Bella... dit-il en se retournant.
-Edward, je suis désolée...
Il avait les yeux rougis et même si l'eau de la douche éclaboussait son visage, je pouvais voir les larmes rouler sur ses joues. Il se mit à me raconter que l'école l'avait avisé que Carlie n'était pas en cours, qu'il avait été la chercher au bureau de Jasper et que rendus ici, elle lui avait raconté cette histoire d'une jeune fille enceinte d'un garçon qui a tiré son coup et qu'elle avait fait le lien avec sa conception. Elle voulait des explications. Il avait essayé de lui raconter, mais...
Il allait être confronté à la conversation la plus difficile qu'il n'ait jamais eu avec sa fille. La discussion qu'il avait volontairement repoussée depuis toutes ces années, cette discussion dont il avait peur, peur du regard que sa fille poserait sur lui après.
-Ça va bien aller, je suis là...
-J'ai peur... j'ai peur de ce qu'elle va penser de moi quand elle saura.
-Ça va aller... chuutt... Carlie est grande maintenant, elle peut comprendre...
-J'ai vraiment tiré mon coup Bella, c'est vraiment ce que j'ai fait... et j'étais bourré... elle va croire que...
-Elle ne va rien croire du tout, elle a beaucoup mûrie ces dernières années, Jasper l'a aidé, elle va comprendre, on va lui expliquer, elle a besoin de savoir...
-Comment je vais faire pour lui expliquer qu'elle n'est pas une erreur de jeunesse, un accident ?
-On va lui expliquer... tu t'es occupée d'elle, tu ne l'as jamais considéré comme un accident, elle va comprendre... explique-lui comme tu me l'as expliqué à moi... comment elle a illuminé ta vie quand elle est née.
-Ok.
-Ça va bien aller, mon amour.
-J'ai tellement besoin de toi, souffla-t-il sur mes lèvres.
-T'inquiète pas, je suis là, on va faire ça ensemble...
Je ne l'avais pas vu souvent dans cet état. Ça me faisait tellement mal, je me sentais impuissante. J'espérais juste que je pourrais le calmer un peu en lui montrant combien je le désirais et combien je l'aimais lui, avec son passé, que j'étais là dans notre présent, notre futur avec nos enfants.
Il posa sa bouche sur mes lèvres doucement, pressant sa main sur ma taille pour me rapprocher de lui. Il lécha ma lèvre inférieure demandant l'accès à ma bouche et il approfondit le baiser. Je passai mes bras autour de son cou, mais c'était difficile de me rapprocher de lui avec mon gros ventre.
Il coupa l'eau et nous fit sortir de la douche. Il me souleva pour me faire asseoir sur le comptoir et s'installa entre mes cuisses, frottant son érection contre mon centre bouillant.
-Laisse-moi t'aimer, Bella, murmura-t-il en déposant des petits baisers dans mon cou.
Il en avait tant besoin. Je renversai ma tête vers l'arrière pour lui donner plus d'accès à ma gorge et il laissa traîner ses mains sur mon ventre bien rond où reposait le fruit de notre amour. Je le laissais parler, il avait besoin d'extérioriser quand il était dans cet état.
-Tu es tellement belle, encore plus quand tu es enceinte... ça m'excite !
Ses mains cajolèrent encore un peu mon ventre, avant de prendre mes seins lourds en coupe pour les presser dans ses paumes, me faisant soupirer d'aise.
Ses caresses me faisaient frissonner et je bougeai mon bassin pour tenter de faire augmenter notre excitation.
-Je t'aime... Je t'aime si fort, murmura-t-il sur mes lèvres, alors qu'il entra en moi lentement.
-Hummm...Edward...
Je le sentais tellement bien, sa dureté qui frappait habilement contre mon point G et ses lents vas et viens étaient grisants. Je resserrais les muscles de mon vagin pour apprécier encore plus sa présence, je savais qu'il aimait, que ça l'excitait, quand je faisais ça.
-Oh oui... fais-le encore... c'est tellement bon de te sentir si serrée...
Il faisait des mouvements lents et doux en me cajolant de ses mains et de sa langue, faisant frissonner mon corps d'anticipation. Edward savait me faire du bien, et de toutes les manières qui soient. Je ne pouvais même pas dire laquelle de ses façons de me faire l'amour, je préférais. J'aimais lorsqu'il était passionné, avide et sexe. J'aimais quand il était joueur, pervers et insatiable. J'aimais aussi quand il était doux, tendre et amoureux.
-J'suis trop bien quand j'suis en toi... Tu me fais tout oublier...
Il augmenta la vitesse de ses poussées et j'écartai encore plus mes cuisses en reculant mon dos pour m'appuyer sur mes coudes. Il me fit un immense sourire avant de baisser les yeux sur l'endroit où nous étions joints.
-Tu m'as envouté... depuis le premier soir... j'ai su que c'était toi... la femme de ma vie...
Il déplaçait sans cesse ses mains sur mon corps, délaissant mes seins, à peine quelques secondes, allant caresser mes cuisses pour revenir les empaumer plus fortement.
-Promets-moi d'être là, d'être toujours là... souffla-t-il en donnant un coup de rein plus fort.
-Oh Edward... oui...
-Promets-le moi, supplia-t-il en approchant son corps du mien pour venir lécher mes tétons érigés à leur maximum, me faisant cambrer pour apprécier encore plus.
-Je suis là... oh putain... Edward...
Notre étreinte douce, venait de s'enflammer tant dans les mouvements qu'il faisait en moi que dans les paroles qu'il me disait.
-Je suis un mec chanceux, t'es tellement sexy, tu es à moi...
Il m'embrassa fougueusement, avant de demander l'accès à ma bouche en caressant effrontément sa langue contre mes lèvres. Il gémit quand il atteint son but. Je ressentais sa détresse et je ne pouvais qu'y répondre, je me devais de le rassurer de toutes les façons qui soient.
Lorsqu'il brisa le baiser, il posa son front contre le mien et continua ses mouvements de bassin.
-Putain... c'est toujours aussi bon...
-Hummm... Oui... Edward...
-J'adore quand tu dis mon nom... ça m'excite encore plus bébé...
Il glissa une main entre nos deux corps et frotta mon clitoris en faisant des cercles.
-Oh ouii Edward... Edward... ouii... encore...
-J'adore ça... dis-le encore... c'est la plus belle musique...
-Oh ouii Edward... Edward... ouii... encore...
Il grogna en s'enfonçant toujours plus vite et plus fort, pinçant à chaque fois mon bouton de plaisir. J'avais chaud, mon sexe palpitait sous la torture de mon amoureux et je me laissai aller au plaisir en gémissant.
-Ouiiiii... Edwaaaaaaard...
-Oh bébé... oui... je vais jouir... hummm... putaaaaaiiinnnn... gémit-il enfouissant son visage dans le creux de mon cou.
Nous reprenions nos respirations et Edward, se releva m'emmenant avec lui dans le mouvement. Je lui en étais reconnaissante, mes bras me faisaient souffrir.
-Ça va mon amour ? demanda-t-il en posant ses mains de chaque côté de mon ventre.
-Oui, je vais bien, juste un peu endolorie, souriais-je.
Il prit ma main et me dirigea vers la douche où il me lava doucement. Je sortis pour mettre un pyjama pendant qu'Edward terminait sa douche et il vint me rejoindre pour revêtir lui aussi un pyjama. La tension que nous avions fait baissée avec notre ébat, était revenue et je la sentais peser sur nous.
-Ça va aller mon chéri, murmurais-je en me lovant contre lui.
-Je sais, tant que tu seras là, ça ira.
-Je serai toujours là, je t'aime.
-Je t'aime aussi.
CARLIE
Je me présentai doucement dans la cuisine, devant l'ilot comptoir.
-Je peux vous aider?
-Oui, tu voudrais bien mettre les chips dans un grand bol ? répondit ma mère.
Je hochai la tête et fis ce qu'elle me demandait. Je croyais qu'on faisait livrer un repas, mais ils avaient apparemment changé d'idée. Mon père terminait de mettre des sandwichs dans une grande assiette et ma mère de mélanger la salade de pâtes.
-Tu veux bien mettre les bols et les couverts, on va manger sur la terrasse, dit ma mère.
-Oui.
-Tu pourras t'asseoir, on vient te rejoindre, m'informa-t-elle alors que je prenais les couverts.
J'entendis mon père souffler très fort et ma mère lui dire que tout irait bien. Je pris place sur une chaise autour de la table et je leur jetai un regard. Ma mère avait posé une main sur la joue de mon père et il hochait la tête à tout ce qu'elle lui disait. Il ferma les yeux et elle déposa un baiser sur ses lèvres. Même après toutes ces années, ils étaient encore aussi amoureux qu'au début de leur relation. Je m'étais toujours dit que je voulais un amour comme le leur quand je serai adulte. Je me souviens combien les yeux de mon père s'étaient mis à briller quand elle était entrée dans sa vie. À partir de ce jour là, je savais que mon père avait trouvé ce qu'il lui manquait pour être complet.
Il venait de s'asseoir devant moi, coupant court à mes pensées.
-Je suis prêt à répondre à tes questions, tu peux me les poser, dit mon père en levant les yeux vers moi.
-Est-ce que maman sait tout ce qui s'est passé ? demandais-je.
-Oui, Bella sait tout ce qu'il y a à savoir sur cette partie de ma vie.
On commença à manger tranquillement et bizarrement, je n'avais plus très faim.
-Tu as dit que tu avais rencontré Tanya durant les vacances d'été, mais... ça prend 9 mois pour avoir un bébé, alors que je suis née en août.
-Nous sommes retournés à Cuba avec mes parents aux vacances de Noël. Un soir alors qu'on était allé danser Alice et moi, nous avons rencontré Tanya, elle s'est jetée dans mes bras. Je ne savais pas que j'allais la revoir. Je ne savais pas qu'elle serait là, ni qu'elle reviendrait me voir. J'étais un peu bourré, Alice et moi avions pris beaucoup d'alcool et j'ai passé la nuit avec elle.
-Tu as passé la nuit avec elle ? C'est tout ? Ça ne me dit pas grand chose de plus que je ne sais déjà ? Je ne veux pas savoir comment tu as fait pour mettre ton pénis dans son vagin, je suis au courant de la technique des petites graines ! Dis-moi juste si Tanya disait vrai ? Tu as juste tiré ton coup et si elle n'était pas tombée enceinte, tu l'aurais ignorée jusqu'à la fin de tes jours ?
J'essayais de rester calme, mais je bouillais tellement qu'il n'aille pas droit au but.
-Carlie, j'aimerais bien que tu changes d'attitude. Je comprends que tu sois en colère contre moi, mais ne rend pas les choses plus difficiles qu'elles ne le sont déjà, gronda mon père.
Je baissai les yeux, il avait raison, je faisais tout pour qu'il se sente encore plus mal.
-Je ne me souviens plus de cette nuit là ! Juste que je me suis réveillé au matin et que j'étais dans son lit, chez elle et que... que nous étions nus tous les deux... je me suis habillé et je suis rentré chez moi.
Il avait de la difficulté à en parler.
-On est reparti à Seattle une semaine plus tard et je n'ai pas eu de nouvelles d'elle jusqu'à notre retour l'été suivant. Lorsque je l'ai revue, elle était enceinte de 7 mois. Elle disait que c'était de moi. Je ne la croyais pas.
-Pourquoi ?
Une fille devait se rappeler avec qui elle avait eu une relation sexuelle. Pourquoi lui, ne la croyait pas, il devait se souvenir de ce qu'il avait fait avec elle ? On n'a pas du sexe avec plein de personnes différentes.
-Parce que... parce... merde ! ragea-t-il en passant la main dans ses cheveux.
-Edward... souffla ma mère.
-Comment je fais pour lui dire ça ?
-Il faut que tu lui dises mon amour, tu ne peux pas lui dire qu'elle est le fruit de votre amour, elle sait que vous n'étiez pas amoureux, lui rappela ma mère.
Il ferma les yeux et se pinça l'arête du nez. Il souffla pour se donner du courage et défila le reste de l'histoire.
-Quand on est adolescent ou jeune adulte, on fait des gestes sans réfléchir aux conséquences. J'avais discuté avec Carlisle de tout ce qu'il y avait à savoir sur le sexe, sur la contraception et la protection contre les MST.
J'hochai la tête seulement pour l'encourager, ce bout ne m'intéressait absolument pas. Il avait l'air déterminé et je ne voulais pas qu'il s'arrête, je voulais savoir. Ma mère serra sa main qu'elle avait prise dans la sienne sur le dessus de la table.
-T'imagines, à cet âge, que les conseils de nos vieux, on les prend et on leur fait croire qu'on va tout faire ça bien.
Il secoua la tête.
-Donc, j'ai pris beaucoup d'alcool ce soir là, trop pour avoir les idées claires, alors, j'ai eu une relation sexuelle avec Tanya sans nous protéger. Pas de préservatifs, et j'ai mis Tanya enceinte ce soir-là. Je ne me souviens même plus de comment ça c'est passé, alors, Tanya avait raison de dire que j'ai tiré mon coup et que si elle n'avait pas été enceinte, je l'aurais probablement ignorée jusqu'à la fin de mes jours.
Il inspira profondément. On arrivait au nœud du problème, il me semblait. J'étais suspendue à sa voix.
-Quand je suis revenu à Cuba l'été suivant les vacances de noël, j'avais une petite amie dont j'étais amoureux qui m'attendait à Seattle pour aller passer la fin des vacances scolaires au chalet de ses parents. C'est là que Tanya m'a annoncé que j'allais être père. Je ne savais pas encore si j'étais vraiment ton père, mais mes parents m' ont fait comprendre que je ne devais prendre aucun risque, il était impensable de laisser mon enfant à Cuba et l'ignorer. Donc, je suis rentré avec Tanya enceinte et on s'est marié le mois suivant. J'ai plaqué la fille qui m'attendait et j'ai eu tellement mal que je me suis mis en colère. J'ai dû me marier avec Tanya pour t'offrir une sécurité, soit la citoyenneté américaine. En épousant Tanya, tu naissais aux États-Unis, j'avais des droits sur toi et en plus, mon nom était sur ton certificat de naissance.
Il venait de terminer sa phrase, il avait à peine respiré depuis le début de son récit, mais il me manquait une information.
-Tu l'as finalement cru quand elle disait que c'était toi mon père ?
-Non, je ne l'ai jamais cru. J'ai attendu que tu naisses pour le savoir. Carlisle nous a fait passer à toi et à moi, deux jours après ta naissance, un test de paternité. C'est un simple test sanguin. Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait pour toi, pour ne pas que tu paies les frais de mon erreur de jeunesse. Si j'avais écouté le jeune homme de 19 ans que j'étais à l'époque, j'aurais laissé Tanya à Cuba et j'aurais été au chalet de ma petite amie, le reste des vacances comme prévu. J'aurais vécu la vie d'un garçon de mon âge au lieu de celle d'un père de famille avec toutes les responsabilités qui vont avec. La suite tu la connais, termina-t-il la voix chevrotante.
Il se leva, et rentra dans la maison, je le vis monter l'escalier qui menait aux chambres.
-Il va m'en vouloir, demandais-je à ma mère qui essuyait ses yeux.
-Non, il s'en veut à lui. Mais il a surtout peur, peur de ce que tu vas penser de lui, laisse-lui un peu de temps, me répondit-elle.
-Je ne sais plus quoi penser ! Je l'ai toujours vu comme le papa le plus merveilleux et l'homme le plus beau, le plus fort. Je me suis toujours trouvée chanceuse devant les autres petites filles que ce soit mon papa à moi.
Elle sourit.
-Je pensais la même chose de mon père quand j'étais petite.
-Mais ce matin, quand j'ai entendu cette fille parler de sa soeur, je n'arrivais pas à croire que mon père avait fait la même chose que ce garçon irrespectueux.
-Carlie, ma puce, à l'adolescence, ton père te l'a dit, on fait des choses sans penser aux conséquences. Avoir une relation sexuelle alors qu'on a pris de l'alcool, ce n'est pas une bonne idée. Nos sens sont troublés et on oublie les détails, comme de mettre un préservatif, autant pour se protéger des grossesses non désirées que des MST.
-Alors, on a le droit de tiré son coup, juste pour... pour le sexe... tant qu'on met un... un préservatif ? demandais-je un peu gênée.
-Oui, c'est à peu près ça! Le préservatif est très important. Mais le mieux est d'attendre d'être amoureuse et que le garçon le soit aussi.
-Tu l'as fait toi... tiré ton coup ?
-Oui, mais ce n'est pas obligé, répondit-elle en souriant.
-Comment on fait pour savoir ? Le garçon il avait dit à la fille qu'il l'aimait ? Je suis perdue là !
-Ma grande, c'est un peu trop tôt pour toi. Quand ce sera le bon moment avec le bon garçon, tu le sauras tu verras. On pourra en discuter aussi, si tu veux.
-Oui... euh merci !
On termina notre repas et j'étais inquiète que mon père ne revienne pas. Je me sentais un peu mal de lui avoir fait vivre des émotions aussi intenses et bouleversantes.
-Tu crois que je pourrais aller le voir ? demandais-je.
-Vas-y, je crois qu'il va en avoir besoin, me rassura-t-elle.
Je montai l'escalier et arrivai devant la porte de la chambre de mes parents. Il était là, assis sur le lit, me tournant le dos. Une douce mélodie sortait du petit piano «Fischer Price» de Laura qui avait déjà commencé à pianoter avec lui. Il jouait la première chanson qu'il m'avait apprise, «Ah vous dirais-je maman!»
-Papa ? soufflais-je doucement, le faisant arrêter de jouer.
-Oui ?
-Je peux entrer ?
-Oui, viens là, dit-il en tapotant la place à côté de lui.
Un poids tomba de mes épaules, je me précipitai vers lui et me jetai dans ses bras. Je me sentais soulagée. J'avais eu peur qu'il m'en veuille. Il me serra contre lui.
-Je suis désolée papa, je ne voulais pas te faire de peine.
-Ça va ma puce, c'est juste... difficile d'admettre devant son enfant qu'on n'a pas bien agi. J'ai juste peur que tu sois déçue de moi, souffla-t-il en secouant la tête.
-Tu regrettes ton erreur alors ? Tu voudrais que Tanya ne soit pas tombée enceinte ?
-Bien sûr que non ! Je t'interdis de penser que tu es un accident, le résultat d'un coup d'un soir, que tu n'étais pas désirée ! Même si l'histoire de ta conception et de ta venue au monde n'est pas la plus belle, tu es pour moi, un cadeau de la vie, une surprise merveilleuse et jamais je ne regretterai tout ce qui te concerne. Bien sûr, je ne peux pas te dire que je voulais être père mais lorsque tu es née, tu m'as envoûté. Ton regard m'a littéralement fait craquer. Et depuis cet instant, je suis heureux de pouvoir t'aimer et je suis fier d'être ton papa.
Il avait dit la dernière phrase en me regardant, droit dans les yeux.
-Merci papa ! Je sais tous les efforts que tu as faits pour moi. Quand j'étais petite, tu as toujours fait de mon bonheur ta priorité.
-Merci d'être ma fille !
Il me regarda, ouvrit la bouche plusieurs fois pour la refermer sans rien dire. Il cherchait à me dire autre chose c'était évident.
-Ça va papa ?
-Oui... Carlie... tu as 13 ans, je sais que Bella en a parlé avec toi, mais... les garçons... à l'adolescence... j'étais un adulte quand tu es arrivée...
-Tu veux qu'on parle de sexe ? le coupais-je.
-Pas vraiment, mais... je voulais juste te dire que ce… que de ne pas avoir mis de préservatif, ce n'était pas très responsable de ma part... et... c'est la seule fois où ça m'est arrivé.
-Je sais...
-Aussi, que... il se peut que le garçon veuille juste du sexe et qu'il te fasse croire qu'il est amoureux de toi,... je veux juste que... je ne voudrais pas qu'il t'arrive la même chose que la jeune fille dont tu m'as parlé cet après-midi...
-Papa, t'inquiète pas pour moi, maman m'a déjà expliqué tout ça et... je suis un peu jeune pour sortir avec les garçons.
-Oui... je sais que tu es trop jeune, mais d'ici 2 ou 3 ans, tu vas avoir un petit copain et je voulais juste que tu saches que Bella et moi on est là et qu'on fera ce qu'il faut pour la contraception.
-Je sais.
-Je veux que tu aies le temps de vivre ta vie de jeune adulte avant de faire des bébés. Ce que je regrette, c'est la façon dont Tanya…
-Tu t'en es bien sorti non ? Regarde-moi !, le coupais-je.
Il rit. Je ne voulais pas qu'il se fustige encore plus.
-T'es une gentille fille, ma princesse. Je t'aime.
-Je t'aime aussi papa.
Il me serra à nouveau dans ses bras, je me sentais mieux. Jasper avait raison, parler ça réglait beaucoup de choses.
BELLA
Edward et Carlie étaient redescendus alors que je terminais la lessive. Après avoir rangé la table, je voulais leur laisser du temps pour discuter juste eux deux, alors, j'étais allée faire la lessive. Il y en avait toujours une montagne avec une famille de cinq. Ça n'irait pas en s'arrangeant quand j'aurai donné naissance au petit marathonien ou à la petite marathonienne dans ma bedaine.
Carlie m'avait fait un bisou avant d'aller dormir et j'étais allée au lit avec Edward, on discutait un peu avant de dormir.
-Je suis tout de même content de lui avoir raconté ça, dit-il avec soulagement.
-Tout est clair maintenant, répondis-je.
-Oui. Tu avais raison, c'est une jeune fille intelligente, elle a compris que malgré mon erreur de jeunesse, je suis heureux de l'avoir dans ma vie. M'occuper d'elle seul alors qu'elle était petite m'a fait devenir une meilleure personne
-Et quelle personne, répondis-je en passant par dessus lui pour l'embrasser à pleine bouche.
-Hummm... jamais rassasiée à ce que je vois, dit-il en m'embrassant à nouveau empaumant mes seins nus, sous ma camisole.
-Jamais je ne serai rassasiée de toi, Edward Cullen, t'es un homme merveilleux, murmurais-je sur ses lèvres, frottant mon intimité contre la sienne et je le sentais durcir à chaque coup de langue que je m'appliquais à faire dans sa bouche.
-Tu l'es encore plus, soupira-t-il lorsque j'enroulai mes doigts autour de son sexe qui à présent palpitait sous moi.
-Je t'aime, soufflais-je.
-Je t'aime aussi, répondit-il en écartant le tissu de ma petite culotte.
Je positionnai sa dureté contre mes lèvres intimes trempées de mon excitation et je me laissai tomber sur son ventre nous faisant gémir tous les deux. Je m'agrippai à ses épaules et commençai à danser sur sa turgescence qui frappait au fond de mon ventre à chacun de mes mouvements.
Je fermai les yeux après avoir regarder mon amour renverser la tête appréciant les sensations auxquelles il participait désormais en faisant rencontrer nos bassins.
-Oui... Edward... encore...
Je m'accrochai encore plus à lui et arrêtai de bouger, le laissant mener la cadence et je sentis ses mains se refermer sur mes hanches. Il prit un rythme plus fort et plus soutenu que le mien qui me mena dans les méandres du plaisir absolu.
-C'est bon... oui... Edddwaaarrddd !
-Putain... oui... bébbééééé!
Il termina par quelques coups plus lents nous faisant redescendre lentement de notre apogée. Il me câlina doucement et je me laissai tomber en roulant sur le dos à côté de lui.
-C'est toujours aussi bon de faire l'amour avec toi, soufflais-je repue de plaisir.
-Pareil pour moi, dit-il en embrassant mon cou, mes seins, pour terminer sa course sur mon ventre.
-T'es tellement belle, murmura-t-il contre moi.
Il frottait son nez sur ma peau et je sentais des mouvements qui cognaient contre mon ventre.
-Il est toujours en forme, on dirait qu'il bouge autant que Raphaël. Tu crois que ce sera un garçon ?
-Je crois que oui. Je me sens comme lorsque j'étais enceinte de Raphaël. La grossesse de Laura était vraiment différente, aucune nausée, aucune fatigue, pas de sautillage à la Alice, alors que là, la fatigue se faire sentir rapidement, les nausées me guettent encore chaque matin et le gêne «stepettes»**Cullen est au rendez-vous, expliquais-je en nous redressant contre les oreillers.
-J'ai eu peur que tu ne veuilles plus d'enfants, après la grossesse de Raphaël, tellement ça t'avait vidé, je suis heureux que tu m'aies fait encore ce bonheur et deux fois plutôt qu'une.
-J'avais envie d'une grande famille, et nos enfants sont merveilleux, répondis-je.
-Tu me rends heureux, c'est grâce à toi que je me sens bien. J'adore notre vie et jamais je n'en choisirai une autre. Tu m'as aidé, soutenu et tu m'as guéri de tous mes démons. J'ai envie de le crier haut et fort à qui voudra bien l'entendre.
Je ris et je vis à peine son bras attraper quelque chose sur la table de nuit. Mais lorsqu'il planta son regard dans le mien, je fus happée par ses prunelles tellement brillantes sous la lumière de la lampe de chevet, que j'haletais. Il déposa une petite boîte dans ma main.
-Bella... épouse-moi !
F I N
*o*o*o*o*o*o*o*
Voilà, c'est la fin ! Vous avez aimez ?
Je suis un peu triste, j'arrive pas à croire que j'ai mis le point final à cette fic. Il me reste tout de même MALHEUREUX EN AMOUR avec les merveilleuses pensées d'Edward, pour me consoler. Comme plusieurs auteurs sur ce site, je m'attache beaucoup à mes personnages, j'ai même l'impression qu'ils font parti de ma famille.
J'espère que vous avez apprécié. Je vous remercie ÉNORMÉMENT ! Vous m'avez laissé des reviews merveilleuses tout au long de cette superbe aventure et je vous en suis reconnaissante. Je suis proche des 2000 reviews et faites-moi plaisir à défoncer ma boîte mail.
Je me suis également liée d'amitié avec des personnes merveilleuses durant l'écriture de cette fic, plus particulièrement avec ma bêta LENEROL, je t'adore !
Je voulais vous préciser que j'ai pris l'explication du «rituel» d'Alice qui vient de sa tante Carmen, sur un site internet et que j'en ai presque recopié le texte intégralement. Je savais qu'il existait une coutume, comme dans ma famille, de remettre des fleurs et un présent à la jeune fille lors de ses premières règles, mais quand j'ai vu ce «rituel» j'ai trouvé qu'il collait à la peau d'Alice...lol...
Que j'ai également lu des forums de discussions où des jeunes filles racontaient comment s'est passé l'arrivée de leurs premières règles et l'anecdote de la «pull-ups» pour bébé y était, je trouvais ça rigolo, alors, je m'en suis servie...lol...
*pull-ups : c'est une couche de nuit ou d'entraînement à la propreté pour les enfants de 2 à 6 ans environ. C'est comme un couche, mais il y a des motifs de dessins animés comme Toy's story, Dora, Diego ou encore Cars.
**Stepettes : saut, danse, mouvement d'excitation avec les mains et les pieds, bref mot d'origine TRÈS québécoise…lol…
Je vous ai mis un lien pour la bague que Carlie a reçu en cadeau.
Je vous aime beaucoup ! Rendez-vous sur FMRFMV et EMEA et sur une autre fic qui sait !
Merci encore et toujours de me lire
A+
isasoleil