CHAPITRE XI
DERNIER ACTE
***
BELLA POV
Nous arrivions à Volterra en plein milieu de la nuit, une nuit sans Lune. Nous avancions sans nous arrêter, rapidement et d'un pas assuré sur les pavés de la cité. Revenir ici me faisais froid dans le dos. Des dizaines d'images se bousculaient dans ma tête. Je savais qu'elles étaient réelles mais elles appartenaient à ma vie humaine et s'apparentaient plus aujourd'hui à un cauchemar qu'à un souvenir. Je continuais d'avancer n'ayant qu'une idée en tête, retrouver mon fils. J'étais fortes et puissances aujourd'hui, les Volturi ne pouvaient plus rien contre nous. En serrant Renesmé contre moi, je repensais aux paroles de Gabriel : notre fille serait un atout précieux. Je ne me sentais pas à l'aise de la savoir chez eux, mais avec mon pouvoir, ils ne la toucheraient pas. Nous traversions la place centrale et je remarquais Edward fixer ce clocher avec intensité. Lui aussi y pensait. Pour lui, ces souvenirs étaient plus vifs que dans ma mémoire. Je fis exprès ne le pas le regarder alors qu'il me lançait quelques regards anxieux, comme s'il vérifiait que j'étais toujours en vie et que j'étais bien arrivées à temps ce jour là pour le sauver. Le reste des Cullen nous emboîtaient le pas, moi en tête du groupe pour faire barrage si les choses venaient à se compliquer. Quoi qu'il arriverait cette nuit, les choses iraient vite, très vite. Nous avions un plan bien définit dans lequel chacun avait sa place. Le rôle de chacun était cruciale, nous n'avions pas le droit à l'erreur.
J'entrerais seule, par l'entrée principale. Aro avait toujours été fasciné par ma personne. Voir le résultat de ma transformation le ravirait. Edward et Nessie partiraient rejoindre Gabriel en attendant le signal. Emmett, Jasper et Carlisle entreraient sur le côté pour s'occuper de la garde royale, la cours d'Aro et ses frères. Je devais être seule fasse aux Volturi. Alice, Rosalie et Esmé, quant à elles, passeraient par les toits à la recherche d'Anthony. Penser à ce prénom, l'associer à un être bien vivant était encore douloureux. La façon dont il allait me percevoir, l'image de j'avais de moi-même après l'avoir abandonné et toutes ces choses que j'ignorais encore sur lui, était comme un frein à ma progression. Je m'en voulais d'avoir acceptée sa mort comme une évidence. Mon instinct aurait dû me dire de chercher plus loin. Je l'avais abandonné avant même de le connaître. Quand nous avions élaboré notre plan d'action, l'idée que je sois seule face aux Volturi m'étais apparue comme une évidence, qu'auraient-ils bien pu me faire? Mais il en avait été autrement avec Edward. Encore une fois, les souvenirs de notre dernier face à face avec eux étaient trop présent dans sa mémoire. Moi, tout ce que je revoyais, c'était la façon dont Jane l'avait terrassé.
Je chassais rapidement cette image de mon esprit alors que nous arrivions en dessous du cloché. Je montais les marches sans hésitation et me retournait pour vérifier que tout le monde était prêt. Seul Edward et Nessie étaient à mes côtés, les six autres nous regardaient fixement comme pour nous souhaiter bonne chance. Tout le monde étaient prêt et résigné. Encore une choix, nous avions un plan et si personne ne commettait d'erreur, il serait infaillible. Puis ils se dispersaient, lentement, dans un clame quasi religieux. Les groupes se formèrent, des regards tendres furent échangé entre les membres de la famille et chacun pris ses fonctions. Une fois tous les trois, j'embrassais ma fille qui dormait sur l'épaule de son père maintenant. Quand je levais les yeux vers lui, son air inquiet et triste me frappais. Je me hissais sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur ses lèvres.
- On va réussir. Chuchotai-je.
- Je sais.
- Prend soins d'elle. Nous serons bientôt réunis.
- Je sais. Répétait-il.
- Edward …
- ça va.
- Edward, ils ont pris notre enfant. Je dois y aller.
- Je sais, j'ai simplement peur de te laisser y aller seul.
- Je ne peux pas être mieux protégée que par moi-même, tu le sais. J'ai ce don, je l'ai pour une bonne raison. Cette raison c'est ce moment, cette raison, c'est cette nuit.
- Fais attention à toi.
Sur ce il embrassait mon front, appuyant ses lèvres sur moi comme s'il allait se bruler en quittant ma peau, et partit sans se retourner. Encore une fois, des réminiscences de ma vie humaine s'imposèrent à moi. La dernière fois qu'il m'avait embrassé comme ça, il m'avait quitté. Il était partit dans cette forêt sans se retourner. Je serrais les poings pour m'empêcher de penser. Il fallait que je sois concentrée sur mon but principale. Pourquoi cette nuit fallait-il que je fasse le bilan de mes expériences humaines? Je ne mourrais pas ce soir. Personne ne mourrait ce soir.
Je passais la porte sans problème, comme si ma visite avait été attendu. Prudemment j'arpentais ces couloirs qui m'étaient familier malgré le fait que je n'y sois venu qu'une seule fois. Je crois que cet endroit m'avait tellement terrorisé en tant qu'humaine que ses murs étaient figés à jamais dans mon esprit. Aujourd'hui ils ne représentaient rien d'autre que de la pierre, rien d'autre qu'un obstacle de plus entre moi et mon fils. Alors que je m'enfonçais dans les profondeurs de Volterra, dans ce couloir qui semblait mener à une crypte, je sentais une présence, une flagrance humaine : leur réceptionniste.
« Toujours en vie ? », pensai-je, « Ils étaient moins indulgents quant à ma transformation ».
Plus que trois étage dans les entrailles de la ville, par cet ascenseur et j'entrerais dans le hall gigantesque de cette pseudo royauté vampirique. Quand les portes s'ouvrirent sur moi, la pauvre fille voulu m'empêcher d'avancer. Après tout, c'était son travail. Malheureusement pour elle, je n'étais pas d'humeur et son odeur était bien trop alléchante.
- S'il vous plait ! Vous n'avez pas le droit d'être là ! Me lançait-elle, avec un fort accent italien, en venant à ma rencontre presque affolée.
Je me surprise à pensé que ses « patrons » ne devaient pas toujours être très tendre avec elle. « Pauvre fille ».
- J'y vais quand même, c'est important.
- Non ! Revenez !
Je continuais ma progression quand elle me reteint par le bras. Décidément, elle ne connaissait rien aux vampires. Sa peau chaude et le rythme accéléré de son sang m'aveuglais, le tout décuplé par l'urgence que je ressentais. Je n'avais pas le temps pour toutes ses politesses. Alors, je l'attrapais par la gorge, plus dans le but de calmer ses élans de bravoure que pour lui faire du mal. Doucement j'approchais mon visage du sien, tétanisé. Je parlais lentement et calmement pour que mes paroles aient tout leur sens dans sa petite tête écervelée.
- Écoute moi bien ma mignonne, je n'ai pas le temps de jouer avec toi et estime toi heureuse que se soit le cas parce que j'ai extrêmement faim là tout de suite. Alors tu va me laisser passer et tu vas te tirer d'ici. Trouve toi un boulot convenable et une vie parce que, crois-moi, eux n'hésiteront pas à en finir avec la tienne. On s'est bien comprise?
Elle s'empressait d'acquiescer et je la relâchais. La pauvre se hâta de ramasser ses affaires et s'enfuie comme si le Diable en personne était à ses trousses. Je poussais ensuite les deux grandes portes de la salle principale et m'avançais en son centre. Sans surprise, Aro, Marcus et Caïus étaient là ainsi que Alex, Jane, Felix et leurs autres pantins. Tous étaient silencieux, eux non plus n'étaient pas surprit de me voir.
- Isabella, te voir ici me réjouit. Quelle magnifique créature tu es devenue. Lançait Aro alors que je me figeais au milieu de la salle, les bras croisés. Je savais que tu viendrais, où est le reste de ton clan? Demandait-il avec ce ton mielleux qui me faisait horreur.
- Pas loin.
- Et que nous vaux le plaisir de ta visite?
- Vous m'aviez dit que vous prendriez l'éducation de mes enfants très à cœur si jamais je me décidais à vous les confier.
- Mais bien sûr ! Ça va de soit !
Soudain il était plus enjoué et intéressé.
- Hum, souriais-je, c'est étrange quand vous m'avez fait cette proposition …
Je prenais un instant avant de finir ma phrase.
- J'étais loin de me douter que vous transformeriez l'un d'eux en machine de guerre.
Le sourire mondain d'Aro s'effaçait.
- Je crois que nous avons tous les deux sous-estimés nos capacités.
- Felix ! Lançait Aro alors que déjà les bras de son sous-fifre m'emprisonnaient. Tu vas voir ce que l'on fait aux petites insolentes dans ton genre.
- Vous pourriez être surpris. Répondis-je, sans essayer de me débattre.
***
EDWARD POV
Je quittais Bella à contre cœur pour rejoindre Gabriel au point de rendez-vous convenu. Une crypte dont les sous-terrains menaient chez les Volturi. Ma fille était toujours endormie dans mes bras, je ne pouvais m'empêcher de la surprotéger, elle n'aurait jamais dû venir ici. Comme prévu, Gabriel était là, debout au milieu de la pièce, les bras croisé devant lui. Il paraissait serein. Il avait ce genre de calme qu'ont toutes les personnes âgées par exemple. Ce calme, cette attitude qui impose le respect et même à un vampire de plus de 100 ans comme moi.
- Les choses commencent à peine. M'informait-il.
- Où est mon fils?
- Là haut. Dans ses cartiers. Il n'est pas avec eux pour le moment. Tes sœurs devraient le trouver facilement. Cela dit, je persiste à dire que se n'est pas une bonne idée. Vous ne savez pas ce qu'il pense de vous à l'heure actuelle.
- Je sais, mais c'est toujours mieux que de nous mettre en position de force dès le départ. C'est notre fils, quelque chose en nous le fera réagir.
- Il est encore jeune et influençable.
- Plus pour longtemps.
Gabriel hocha simplement la tête.
- Laisse moi te poser une question, commençais-je, qu'est-ce qu'il adviendra de toi quand ils découvriront que tu es avec nous?
- J'aurais violé ma parole. Les termes du marché sont clairs. S'il l'un de nous trahis l'autre, il meurt.
- Tu es condamné à mourir ? Réalisais-je.
- Si on veux. Je cesserais simplement d'exister dans votre monde.
- Si qui reviens à vivre éternellement dans un chaos sans saveur.
- C'est pour éviter ça que je suis descendu sur Terre, effectivement. Aro m'avait promis l'humanité.
- N'a-t-il pas violé le contrat en te la refusant?
- Il n'a rien refusé, il n'a de cesse de repousser l'échéance c'est tout.
- A quoi ça ressemble pour toi de partir?
- Il y a beaucoup de lumière. C'est une supposition que je fais d'après la façon dont je suis arrivé, m'expliquait Gabriel les yeux perdu dans le vide, tout va très vite. C'est comme d'être aspiré dans un tourbillon vertigineux. J'ai vu de nombreux univers dans ma chute. Tant d'étoiles qui m'étaient inconnue. Tant de chose autour défilant à une vitesse qu'il t'es même impossible de concevoir. La lumière m'a aveuglé en même temps qu'elle m'a prêté vos ses humains, ou vampire dans ton cas. C'est comme une naissance, violente et effrayante mais tellement magique à la fois.
- Pourquoi? Pourquoi te priver de cette liberté pour nous?
- Janus, ton fils, il se retournais pour me faire face, il m'a montré plus de chose que ce que jamais je n'aurais espéré découvrir. Ma quête de connaissance terrienne et ma recherche de sensation, tout est venu de lui. Il était tellement particulier, si innocent malgré son entrainement. C'est un être fascinant pour moi. Quand j'ai compris les plans de mes Appelleurs le concernant, je me devais d'agir. Lui donner la chance de vivre parmi les siens était un cadeau minime pour tout ce qu'il m'a apporté.
- Merci. Répondis-je avec toute ma gratitude. Tu t'es sacrifié pour lui. Tu lui as redonné la vie.
- Le laisser pour mort aurait été une perte énorme pour votre planète. C'est un être exceptionnel.
- Merci encore.
- Vampire, protège ta famille. Protège-le pour moi quand je ne serais plus en mesure de le faire.
- Tu as ma parole.
- Bien.
Après ça, nous reprenions petit à petit le cours de la réalité et ce qui nous attendait.
- Et maintenant ?
- On y va.
- Bella doit être en place. Réalisais-je.
- Oui, et la petite ?
- Elle est épuisée, répondis-je en resserrant mon emprise autour de ma fille, les 9 heures de vol l'ont épuisé.
- Tes frères et le docteur sont prêt?
- Oui.
- Inutile de te rappeler que s'ils me repèrent avec toi, je serais obligé de t'attaquer.
- Sois indulgent dans ce cas. Je n'ai pas le pouvoir des dieux.
Encore une fois il hochait la tête.
- C'est l'heure, annonçait Gabriel, il faut y aller.
- Tu es sûre qu'elle sera en sécurité ici? Demandais-je, inquiet.
- Parfaitement, mon sortilège la protègera jusqu'au moment de la confrontation. Dépose-la. Nous n'avons pas le choix, sont côté humain ameuterait tous les vampires présents dans l'enceinte.
Alors je m'exécutais, déposant délicatement ma fille sur une couverture posée sur le sol. Nessie restait profondément endormis. Je la regardais un instant, repoussant une de ses belles boucles de feux qui lui encombraient le visages. Gabriel s'accroupit ensuite au même niveaux que moi et posa sa main sur le front de ma fille. Une lumière diffuse semblait s'échapper de sa paume.
- Dors ma jeune amie, dors, au delà des frontières de ton inconscient, quand tu t'éveillera sur le firmament, suis les traces de ta lignée et ton jumeau tu auras retrouvé.
- C'est fait?
- Elle sera là, le moment venu. Acquiesçait-il en ouvrant déjà la marche.
Avant de le suivre, j'embrassais le front de ma petite fille et la recouvrais machinalement pour qu'elle soit enveloppée dans la couverture.
***
JASPER POV
Carlisle, Emmett et moi nous étions jeté dans la gueule du loup dès les premières secondes. Il était temps d'en finir avec cette court. Les vampires présents devant nous avaient chacun une faculté particulière, il nous avait été impossible de dissimuler les vraies raisons de notre venue : les tuer, les tuer tous. Nous ne faisions certainement pas le poids fasse à eux, mais peu importe. Notre mission était de les occuper assez longtemps pour que Bella pénètre dans la salle du trône, seule avec eux. Maintenant, il était question de survivre. Edward et Gabriel nous rejoindraient bientôt. Le combat était déloyale. Nous étions en sous nombre et les capacités de ses vampires étaient bien au dessus des nôtres. Survivre, esquiver et encaisser était notre but. Aussi longtemps qu'ils seraient occupés avec nous, aussi longtemps que tout ce petit monde tenterait de nous éliminer, ils ne donneraient pas l'alerte. Leurs capacités seraient focalisées sur nous et pas sur leurs maîtres.
Je jetais un coup d'œil à mon frère qui se débattait contre six vampires femelles. Emmett ne se détachait pas de son éternel sourire, encore mieux, il appréciait le combat. Il était né pour ça, sa vie était faite de challenge et celui-ci étaient l'un des plus beau. Carlisle aussi avait son lot d'assaillant, ne se détachant pas de son charisme légendaire et bien qu'il n'appréciait pas de se battre contre les nôtres, il accomplissait son devoir dans le but de sauver sa famille. Comme il l'avait toujours fait. Quant à moi, Jasper Hale, je retrouvais mon âme de guerrier, celle que jusqu'ici j'avais tenté d'étouffer. Je savais que cette fois, tuer les miens était la chose à faire. La bonne chose. Cette fois j'étais du bon côté. Je défendais les miens contre leurs oppresseur. Pour la première fois de mon existence vampirique, je retrouvais mon côté humain. Ce côté qui m'avait poussé à m'engager dans l'armée. J'avais toujours eu l'âme d'un leader, j'avais gravis les échelons. Jusqu'à cette nuit, j'avais toujours cru qu'en mourant, j'avais perdu cette partie de moi. Cette partie qui avait forgée ma personnalité humaine et mon sens du devoir et des responsabilité. Mais je me trompais. Le vampire avait peut-être stoppé les battements de mon cœur, mais ma bravoure, mon envie d'aider et de faire régner l'ordre ne m'avais jamais quitté. J'étais fier ce soir de servir une juste cause.
Pour le moment nous parvenions à repousser les vagues ennemies mais la mise à mort était plus délicate. Edward, mon frère et le père de ma nièce et de mon neveux, j'admirai aujourd'hui son courage et sa force. Nous nous ressemblions, nous étions calme et réfléchi tous les deux, pourtant je pense que si Alice avait été humaine le jour de notre rencontre, je ne pense pas que j'aurais eu le même self contrôle que lui avec Bella. Bella, ma sœur, humaine si courageuse têtue, elle avait eu fois en nous et j'avais failli la tuer. Le manque de contrôle dont j'avais fait preuve l'avait éloigner de nous pendant quelques mois. Malgré tout, ni l'un, ni l'autre ne m'en avaient tenu rigueur et pourtant il y avait eu de quoi. C'était pour eux et leur nouvelle famille que je me battant cette nuit, pour expier. Pour leur prouver ma reconnaissance et mon éternelle loyauté.
Ce soir, malgré les coups que nous recevions, aucun de nous trois ne flanchait. Nous repoussions ces vampires, tous nobles qui disaient être, sans retenu et sans ménagement. Cette dictature allait cesser maintenant. Soudain et propulsant un énième corps contre le mur, une force m'envahissais. Mon pouvoir, mon habilité me remplissait d'une puissance presque divine : Gabriel arrivait. Nous avions tenu bon. Je sifflais Carlisle et Emmett, leur donnant le signal de repli et nous nous mettions à l'abri. Dans un même mouvement, Edward nous avait rejoint et déjà une chaleur immense envahissait les lieux, puis des hurlements sinistres. Nous nous retournions tous comme un seul homme pour admirer la puissance de cette ange des ténèbres. Il se tenait au centre de la pièce les bras en l'air, générant un cercle de feux hardant. Moi et les autres nous munissions de nos armes : des haches et nous nous élancèrent sur les vampires, les découpant en petit morceaux, les uns après les autres. Bien sûr ils se défendaient encore mais cette fois et protégé par le pouvoir de Gabriel, nous les écartelions sans problème. Carlisle jetaient les membres dans l'enfer personnel que créait notre divinité. Rapidement, la court de Volterra n'était plus. Maintenant nous étions plus nombreux, maintenant ils n'étaient plus que trois. Tout se mettait en place. J'eus une pensé pour Alice, tout comme Edward en eu une pour Bella. C'était à mes sœurs d'intervenir maintenant. Il était maintenant l'heure pour nous de rejoindre la salle du trône pour l'affrontement final.
***
ROSALIE POV
J'entrais dans cette chambre d'enfant après ma sœur et ma mère. Cette chambre aurait pu être celle de n'importe quel enfant. C'était étrange compte tenu de la personnalité des propriétaires des lieux. J'étais anxieuse à l'idée du petit personnage que nous venions chercher. Mon neveux. Comme mon propre sang, même si techniquement je n'avais aucun lien de parenté avec ce petit être. Mais je savais, je savais que je ressentirais la même chose pour lui que pour sa magnifique sœur. Ces deux enfants n'étaient pas les miens certes. Je ne les avait pas porté en moi, j'en étais incapable. Ils étaient de mon frères et Bella, ma nouvelle sœur. Quand je repensais à mon attitude envers elle j'étais prise de remords, moi, des remords. Je devais bien admettre que la première fois que je l'avais rencontré, je l'avais méprisé. Pour moi, elle était venue envahir notre famille et l'attitude d'Edward envers m'avait rendu jalouse. Après tout, jusqu'à lui aucun homme n'avais résisté à mon pouvoir de séduction. Moi qui avait toujours eu pour habitude d'être adulée. Aujourd'hui, je devais admettre que Bella m'avait fait le plus beau cadeau qui soit. Elle avait apporté la vie. Deux cœurs battraient maintenant parmi nous. J'aurais aimé être mère, mais à défaut de la pouvoir, j'étais maintenant tante de deux magnifiques et extraordinaires êtres. Je les protègerais au péril de ma vie pour l'éternité et c'était exactement ce que je faisais ici ce soir. Enfin, après presque cent ans d'existence, la vie de ces enfants dépendait un peu de moi. C'est tout ce que j'avais jamais demandé.
Alice fut la première qu'Anthony remarquait. Il se levait rapidement, déjà sur ses gardes. Ses pupilles rouges sang me choquèrent. Ses bourreaux l'avaient abreuvé de sangs humains, tant de sang. Ils l'avaient pervertis malgré lui. Une incommensurable rage s'emparait de moi.
- Vous êtes les ennemis ! Vous allez payer votre trahisons ! Criait ce jeune soldat aux traits d'ange.
- Nous ne te voulons aucun mal. Tentait de la rassurer ma sœur.
- Traitres ! Criait le petit. Traitres ! Vous nous avez trahis !
- Nous sommes là pour leur parler !
- Pas besoin, je vous empêcherais de leur faire du mal !
- Qui es-tu parler pour aussi durement à un si jeune âge? Soufflait Alice, presque effrayée des dommages qu'ils lui avaient causé.
Tant de rage dans un si petit être, tout mon être brûlait. Comment avaient-ils pu pervertir ainsi son innocence ? Alice essaya d'approcher d'avantage mais déjà Anthony lui faisait une démonstration de son pouvoir en la plaquant violemment contre le mur. Elle ne fit rien pour résister à sa force. Esmé prenait le relai.
- S'il te plait Anthony attend, dit-elle doucement en s'agenouillant, écoute-nous avant de faire quoique se soit.
Le petit commençait à pleurer. Il était terrorisé. Nous lui faisions peur.
- Je suis Janus.
- Non. Tu es Anthony Massen Cullen.
- Les Cullen sont méchants ! Criait-il en resserrant son emprise sur Alice.
- Gabriel nous envoi ! Lançais-je. Penses-tu vraiment que Gabriel te voudrait du mal?
- Menteurs !
- S'il te plait, repose là. Demandait ma mère, plus calme que moi. Écoute-nous.
- Pourquoi?!
- Parce que nous connaissons ta mère. Répondait Alice en suffoquant.
Une étrange lueur traversait ses pupilles et il relâchait Alice qui s'écroulait sur le sol. Esmé tenta d'approcher mais le petit était trop sur ses gardes.
- Elle est morte.
- Ça c'est un mensonge mon ange, nous la connaissons, nous vivons avec tes parents.
- Vous voulez nous tuer. Sanglotait l'enfant.
- C'est faux, Aro t'a enlevé à ta vrai famille. Je sais que ces choses sont encore difficiles à comprendre pour toi mais il faut que tu réfléchisses. Pourquoi serions-nous venu jusqu'à toi sinon?
- Aro m'aime ! Je ferais partie des Volturi ! Avec Gabriel !
- Gabriel est avec nous mon ange. Souffla Alice.
- Je veux … Je veux Gabriel.
Alors j'avançais, dépassant ma mère et tandis la main à l'enfant.
- Je t'emmène le voir alors.
Anthony hésitait.
- Tu ne veux pas connaître la vérité? Demandais-je. Viens la voir de toi même. Après ça, tu feras ce qui tu voudras.
Séchant ses larmes, il me prit doucement la main mais ses yeux me criaient qu'il ne nous faisait pas confiance. Après tout, malgré toute cette dureté, il n'était qu'un enfant. Il ne voulait qu'une famille.
***
BELLA POV
Felix me tenait fermement par les bras, mes bras qui me faisaient mal sous la pression qu'il exerçait dessus. Aro s'approchait de moi pour en finir, sous les yeux satisfait de ses frères. Je comptais les secondes, je n'avais pas peur. Tout se déroulait comme prévu. Avec un timing parfait, les garçons et Gabriel entrèrent dans la salle du trône et se placèrent rapidement derrière moi, prenant nos agresseurs par surprise. Gabriel resta dans l'ombre. Lui je ne pouvais pas le protéger, son pouvoir était trop grand. Il propulsa Felix au loin, finissant ainsi de s'exposer aux yeux de ses Appeleurs. Ensuite j'englobais tout le monde dans mon champs de force.
- Traitre ! Cria Aro. Je serais celui qui te tuera !
- Et que va tu faire Aro? Tu as peut-être le pouvoir de me tuer maintenant que je t'ais désobéi mais ça ne veux pas dire que la tâche sera aisée.
- Abattez- le ! Hurlaient les trois frères en chœur.
- Bella... Souffla Edward derrière moi en me prenant la main.
Il fixait le fond de la salle avec une certaine appréhension. Je suivais son regard en même temps que j'entendais un son cristallin. Je me figeais.
- Non !! Hurla ce petit garçon. T'es méchant ! Gabriel !
Alors tout le monde se figeait dans la pièce quand ce petit garçon couru se réfugiez dans les bras de Gabriel. Alice, Esmé et Rosalie apparurent derrière lui pour se placer avec les autres sous ma protection.
- Janus ! Tu vas quitter cette pièce. Maintenant ! Hurla Aro !
- Non ! Cria le petit.
Edward et moi nous étions figé dans la contemplations de celui que nous aurions reconnu même aveugle. Notre fils, notre sang. Vivant, devant nous. Il était aussi beau que sa sœur. Aussi bien Edward que moi comprenions qu'une partie de nous lui avait toujours appartenu . Pour la première fois depuis ma transformation, je me sentais faible et perdue. Nous ne bougions plus.
- Gabriel est avec les Cullen, c'est un traitre et tu sais ce que nous faisons aux traitres.
- Non ! Répétait mon fils en s'accrochant aux épaules de Gabriel ! C'est mon ami !
- Sale petit morveux ! Cracha Aro en s'apprêtant à le frapper.
Edward sortit de mon champ de force pour répliquer mais dès qu'il ne fut plus protégé, Jane le plaqua au sol. Je criais. Tout recommençait. Edward se tordait de douleur sur le sol. Gabriel attrapa Aro à la gorge et le fit voler dans les airs, propulsant ses frères dans la même direction d'un seul geste de la mains. Je lu dans ses yeux qu'il ne survivrait plus longtemps après ça. Il avait violé les termes du marché. Moi, je relâchais mon bouclier pour me jeter sur Jane. J'étais plus forte qu'elle à présent et je lui faisais payer se qu'elle nous avait fait enduré. La garde royale voulu s'en prendre au reste de la famille mais encore une fois, Gabriel les en empêchait. Plus il utilisait son pouvoir contre eux et plus il s'affaiblissait. Mon fils s'accrochant désespérément à lui en le voyant défaillir. Ses hurlements mes glaçaient encore plus le sang, si c'était possible.
- C'est ta vraie famille. Ais confiance. Souffla Gabriel à mon fils.
Une fois libre, Edward vint m'aider mais nous entendions des pas derrière nous. Quand je me retournais, Aro m'avait saisit à la gorge, envoyant Edward valser. Alors tout devint lent autour de moi. D'un côté il y avait Anthony pleurant sur Gabriel qui commençait à s'éteindre, de l'autre le reste de la famille courrait dans notre direction pour nous venir en aide. Edward se relevait. Je repoussais violemment Aro. La lenteur des images qui défilaient devant mes yeux étaient peut-être dû au fait que j'avais peur. J'étais dans un cauchemar. Mon cauchemar. Aro, ses frères en renfort revenaient à la charge quand tous les visages se tournèrent vers l'entrée.
- Gabriel ! Gabriel ! Criait Anthony en le secouant. Non, reviens. On va jouer.
Ses sanglots désespérés me déchirèrent les entrailles et déjà Gabriel n'était plus que poussières, se désintégrant devant les yeux de mon fils. Payant le prix de sa trahison. Payant le prix de nos vies. J'aurais voulu courir prendre mon fils contre moi, pour la première fois, mais mon attention était retenue par celle qui venait d'entrer dans la salle. Renesmé s'avançait doucement pour nous rejoindre, les yeux fixés sur son frère, comme éteinte. J'allais l'intercepter mais Edward m'en empêcha. Sur son passage, même les Volturi s'étaient figés.
- Fabuleuse. Souffla Aro en jubilant.
Ma petite Nessie alla jusqu'à ce frère qu'elle n'avait pourtant jamais connu et entoura ses épaules, posant sa petite tête sur son dos, alors qu'Anthony pleurait toujours. Sa petite main voyagea jusqu'à la joue de son frère et ils restèrent ainsi quelques minutes sous le silence de plomb qui remplissait les lieux. Tout le monde percevait déjà le changement qui était entrain d'opérer. Nessie usait de son habilité sur son frère pour lui montrer la vérité, l'éloigner du mensonge qu'avait été sa vie jusqu'ici. Gabriel avait raison depuis le début, lui avait su. Il avait su qu'elle seule aurait pu lui ouvrir les yeux, quand aucune parole n'aurait fonctionné.
C'est alors que troublant ce moment magique, Aro hurla et s'élança vers mes enfants. Avant que nous n'aillons pu faire quoique se soit, Anthony et Renesmé s'étaient relevés, main dans la main. Quand ils se touchèrent, un courant d'énergie traversait chacun de nous telle une vague électrique. De la pure énergie. Nous tous comprenions alors que seul, chacun d'eux étaient puissant mais qu'à deux, ils étaient invincibles. Cette vague était tellement forte, tellement puissante et remplit d'amour et d'espoir, remplis de vie tout simplement, que tout le monde tomba à genoux. Cette énergie passant à travers nous plus forte que n'importe quoi dans cet univers. Elle était belle, innocente et pure. L'énergie qui émanait de mes enfants étaient à leur images. Elle était unique.
Aro, ses frères et le reste des gardes périrent sous le regard patient et sage de mes deux anges. La vague d'amour qui nous avait envahis, c'était transformer en éclair géant, transperçant les Volturi de part un d'autre jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien d'eux.
Puis le calme retomba, nous laissant tous hébétés. Nous nous relevions doucement et un instant, je ne sus plus quoi faire. Anthony échangea un dernier regard avec sa sœur avant de rompre le contact entre eux. Edward arriva à mes côtés et machinalement, ou plutôt parce que j'étais complètement perdue, je serrais ma mains dans la sienne. Je n'aurais pas su déterminé lequel de nous deux tremblait le plus à cet instant. Toujours est-il que quand Anthony s'approchait enfin de nous, ses parents, nous étions figés. Figés dans la joie, figé dans la peur ou bien l'appréhension. Le petit se plaça devant nous, levant ses grands yeux vers nous pour nous dévisager un moment. Je retrouvais enfin l'usage de mes membres et me baissait à son niveau. Anthony fit le dernier pas et m'entourait doucement dans ses bras, posant sa tête sur mon épaule. J'osais enfin poser mes mains sur lui, sentant sa respiration régulière et je fermais les yeux. Je savais, je savais que tout était enfin rentré dans l'ordre. Tel que ça aurait du être, l'ordre des choses. J'avais enfin retrouvé mon fils et je me promettais de ne plus jamais l'abandonner. Edward et Renesmé se joignirent à nous, je sentais qu'il était aussi ému que moi à cette instant. Anthony et moi faisions une place à Nessie, que j'entourais de mon autre bras, se cercle fut refermé par ceux de leur père qui m'embrassa le front. Ses lèvres tremblèrent sur moi alors que nous sentions le souffle léger de nos enfants sur nous. Nous étions une famille. Plus personne ne nous menacerait maintenant.
EPILOGUE
***
C'était le jour J, le jour de mon mariage. Le jour où j'allais officiellement devenir Madame Edward Cullen. La cérémonie se déroulait à la villa, mes parents et amis étaient réunis pour assister à l'évènement. J'étais à l'étage prise en charge par ma mère et Rosalie. J'entendais Alice déplacer des montagnes pour finir de préparer la maison en bas. « Rien d'extravagant », avait-elle précisé. Seulement nous n'avions pas la même notion du mot. Pendant que je me faisais coiffé par ma sœur, Nessie jouait avec ma mère, derrière nous. Anthony était en bas avec les hommes, comme le voulait la tradition. L'annonce de l' « adoption » de ces jumeaux abandonnés par leur mère avait ravie la mienne. Comme s'ils avaient été des petits chiots que nous avions recueillis. L'idée de l'adoption avait été plus simple à expliquer qu'une grossesse accélérée, entrainant ma mort et ma renaissance. Ça donnait aussi à ma mère l'impression d'avoir des petits enfants sans pour autant avoir l'appellation de « Grand-mère », tout le monde y trouvait son compte finalement.
- Voilà ! Annonçait fièrement Rosalie, tu n'as plus qu'à enfiler ta robe.
- Merci Rose. Répondis-je en m'observant dans le miroir.
- Autre chose?
- Si tu le permet, commençait ma mère en tendant Nessie à Rosalie, j'aimerais parler à ma fille, seule à seule.
- Bien sûr.
Nessie me fit un rapide câlin avant de quitter la pièce sur ses petites jambes et tenant sa tante par la main. Une fois la porte fermée, René s'avança lentement jusqu'à moi en s'asseyant à mes côtés. Nous observions toutes les deux notre reflet dans le miroir. Mère et fille.
- ça va maman? Tu ne vas pas pleurer quand même. Plaisantais-je.
- Quand je te regarde, commençait-elle songeuse, quand je nous regarde, je vois à quel point tu as grandi vite.
- Maman …
- Je suis désolée si je n'ai pas toujours été la meilleure mère du monde ma chérie.
- Arrête, qu'est-ce qui t'arrive?
- Ma petite fille va se marier. Je dois faire le bilan de ma carrière de mère avant de te laisser aux mains de ton époux.
- C'est pas plutôt à papa de dire ce genre de chose?
- On est divorcé que veux-tu? Tu auras deux discours pour le prix d'un aujourd'hui !
- Ça a ses bon côtés. Soufflais-je en souriant.
- Comme tu lui ressemble, disait ma mère en reportant son regard sur le miroir, les mêmes yeux, les mêmes cheveux, le même sourire … J'ose espérer qu'en vieillissant tu prendras un peu de moi.
- Oui, certainement ! Lançais-je en pensant secrètement que jamais la vieillesse de m'atteindrait.
- Bella …
- Maman? Demandais-je ironique alors qu'elle croisait de nouveau mon regard.
- Tu sais, je ne suis pas aveugle, je vois les choses … Surtout quand elles te concernent.
- Qu'est-ce que tu veux dire?
- Je sais que tu me caches quelque chose. Tu es tellement … Différente. Disait-elle comme troublée par mon apparence.
- Si blanche, si belle … Non pas que tu ne l'étais pas avant mais, tu semble avoir grandi tellement vite en même pas deux ans. Et ces deux petits en bas me semble tellement familier. On dirait des proches de la famille Cullen mais, en même temps ils ont les yeux des Swan.
- Maman je …
- Laisse moi finir. Je vois tout ça. Aujourd'hui tu sembles tellement plus proche des Cullen que nous. Je sais que tu as un secret, peut-être que vous l'avez tous. Je n'attend pas à ce que tu révèle quoique se soit aujourd'hui mais, sache qu'un jour, si tu veux m'en parler ... Je serais là.
Je la prenais dans mes bras, dans une longue étreinte. Pourquoi faillait-il que René soit clairvoyante maintenant que j'essayais de lui cacher des choses. Pour son propre bien être qui plus est.
- L'important aujourd'hui c'est que toi et Edward vous aimiez. Je l'ai toujours su. A la minute même où tu m'as parlé de ce garçon, j'ai su, j'ai su qu'il serait le seul pour toi.
- Merci maman.
- Allez mademoiselle, allez enfiler cette robe avant que je ne vous accompagne près de votre futur mari.
- Je viens de réaliser que c'est la dernière fois qu'on me qualifiera de « mademoiselle ».
- Pas si tu divorce ! C'est peut-être dans les gênes.
Je lui lançais un regard réprobateur.
- Ça va ! On ne peux plus plaisanter ?! Et puis je te signal que pour mériter le titre de « mademoiselle », il faut plus qu'un mariage.
- C'est à dire?
- Ma chérie, de femme à femme, ne me dis pas qu'avec un copain avec des fesses pareilles tu es encore vierge !
- Maman !
J'en aurais rougie si j'avais pu.
- Quoi?!
- Et la mère « copine » est de retour ! Soupirais-je.
- Tu sais ce qu'on dit : « Chassez le naturel et il reviens au galop ! ».
On frappait à la porte.
- Mesdames, disait Charlie, en passant la tête dans l'entrebâillement de la porte, c'est l'heure.
- Je m'habille et on arrive.
- C'est partit ma belle, elle me caressait la joue, tu es magnifique.
***
Quand je descendais les marches pour les rejoindre, une douce musique envahissait mes oreilles. Je reconnue ma berceuse. Nessie et son frères jetaient des pétales de roses sur mon chemin en tentant, tant bien que mal, de garde le rythme que leur imposait leur tante Alice. Les pauvres, elle les avait fait travailler cette petite chorégraphie toute la soirée. Tous mes amis, aussi bien humains, que vampire ou encore loups, étaient présent. Ils me couvaient tous du regard. Encore une fois j'étais heureuse que ma condition ne me permette pas de rougir.
Une fois en bas, toute mon attention fut captée par lui : Edward. J'allais enfin lui appartenir. Pour l'éternité. J'avançais jusqu'à lui qui me souriait gentiment, ses prunelles n'avaient jamais été aussi dorées. Elles ne brillaient que pour moi.
La cérémonie fut célébrée par Carlisle, fraîchement rentré d'Italie. Oui, le docteur Cullen voyageait maintenant entre Forks et Volterra pour assurer ses nouvelles fonctions. Faire régner l'ordre parmi les vampires, sans tyrannie, sans assassinat, sans mise à mort. Il avait su se faire respecter des plus rustre et en éduquer quelques un au régime animal. La nouvelle génération de vampirique façon Cullen était en marche. Nous savions que c'était ce qu'il avait toujours espéré accomplir. Lui et Esmé avaient une nouvelle demeure là-bas. Nous autres vivions maintenant à la villa blanche.
- Bella, je te promet de te chérir et de t'aimer pour l'éternité. Tu es la seule qui n'a jamais fait battre mon coeur (les vampires de l'assistance sourirent à cette idée) et il en sera toujours ainsi.
- Edward, je te promet de te chérir et de t'aimer pour l'éternité. A la minutes où je t'ai vu, j'ai su que tu changerais ma vie à jamais. Je ne m'étais pas trompé. Même si ça n'a pas toujours été facile, je ne regrette rien. Je suis née pour t'appartenir.
Ensuite nous échangions nos alliances, nous nous embrassions et c'était officiel : J'étais une Cullen. Enfin.
Quand nous regagnions le jardin pour ouvrir le bal, Edward me souffla à l'oreille :
- Vous êtes magnifique Madame Cullen.
- Vous n'êtes pas mal non plus monsieur Cullen.
- Je t'aime.
- Moi aussi.
Je lui souriais et il m'embrassait tendrement.
- Hey les tourtereaux ! La lune de miel c'est pas pour tout de suite ! Ramenez-vous ici !
- Du Emmett tout craché ! Soupirait mon mari.
- Que veux-tu … C'est la vie ! Et c'est la nôtre ! Lançais-je fièrement.
Nous allions danser. Par la suite je passais de bras en bras, jouant les mariées parfaite. Je faisais même danser mon petit garçon sous les regards attendrit de l'auditoire.
Finalement, ce qui avait commencé dans un cours de biologie, 2 ans plus tôt, se prolongeait sur fond de magie et de mystère. J'étais un vampire, moi anciennement petite humaine maladroite. J'étais un vampire, mère de deux enfants, avec un mari fantastique à plus d'un titre, faisant partie d'une famille extraordinaires et avec un super bouclier défensif. Moi qui était née banale, j'étais maintenant extraordinaire. Si en quittant Pheonix, on m'en avait prédit autant, je me serais moi-même faite internée. Aujourd'hui, j'étais fière de ce que j'avais accomplie.
Mon éternité serait belle.
L'histoire d'Isabella Swan se termine ici, celle de Bella Cullen commence à peine …
THE END.
Ginielee. 2009
« Tout crépuscule est double, aurore et soir. Cette Formidable chrysalide que l'on appelle Univers trésaille éternellement de sentir à la fois agoniser la chenille et s'éveiller le papillon »
Voilà le voyage se termine ici ! J'espère vraiment que cette histoire vous a plus et qu'elle vous a transporté comme ça a été le cas pour moi ! Merci, vraiment merci à chacun d'entre vous et merci de m'avoir soutenue jusqu'au bout ! Je sais que beaucoup d'entre vous commençaient à déespérer de voir cette fin arriver. Je m'en excuse, j'ai été pris dans le flot Beautiful Disaster ma seconde ficition. Maintenant tout est rentrée dans l'ordre. Pour ceux qui ne lise pas encore BD, vous pourrez me retrouver de ce côté à présent ! Merci à tous ceux qui ont reviewé et également ceux qui n'avait pas de compte et à qui je ne pouvais fournir de réponse : Je pense à vous aussi : Merci !! Vous pouvez retrouver tous les trailers de Chrysalis ici (n'oubliez pas d'enlever les crochets !) :
- http://www[.]youtube[.]com/watch?v=wuYubOlmEaY&feature=video_response
- http://www[.]youtube[.]com/watch?v=1sSmaFldlsI&feature=related
- http://www[.]youtube[.]com/watch?v=xMXauUgccYY&NR=1
- http://www[.]youtube[.]com/watch?v=HLA97rW2DPU
Sur ce, à très bientôt sur BD et bonne fêtes de fins d'années !!
Ginie (une page se tourne)