Et oui, revoilà Chu-chan, mais pas avec un délire cette fois-ci...
Titre : Confessions
Rating : T
Résumé : Après la fin de la guerre et la mort de Voldemort, le père de Drago est envoyé en prison. Narcissa, qui vit très mal ce "déshonneur", se confie à son fils. Mais Drago n'a personne à qui parler, lui... Personne ? Non, Harry est là !
Avertissement : Tout les homophobes sont demandés à la sortie de cette histoire, située au niveau de la petite croix rouge en haut a droite... Ils sont priés de quitter immédiatement cette histoire qui contient un slash !
Remerciements particuliers : à ocechan, qui, en plus d'avoir accepté de me donner des conseils sur l'écriture de ce chapitre, a corrigé toutes mes fautes d'orthographe ! (elle est pas géniale cette fille ? :P). Un grand merci à toi ! Je te dédie ce chapitre ainsi que le reste de la fic en espérant qu'elle te plaira !
Disclaimer : Les personnages ont beau m'avoir déclaré ( dans mes rêves :P) qu'ils seraient toujours à moi et m'avoir donné le bout de papier qui le prouve, impossible de remettre la main dessus...Quoi ? Comment ça c'est pas vrai ?... C'était un rêve ? Possible...Lire ce qui est marqué en haut ? OK ! Alors, voyons...Les personnages de cette histoire ne sont pas à moi mais à J.K Rowling et je ne me fais pas d'argent avec cette fic...C'était parfait ? Merci :P
Les choses essentielles ayant été dites, je vous souhaite une bonne lecture !
--------------------------------------------------------------------------
Il était déjà tard lorsque Drago Malfoy aperçu enfin le saule cogneur planté dans le parc de Poudlard.
Il revenait de l'appartement ou sa mère, Narcissa Malfoy, avait été logée par le ministère en attendant la fin de la perquisition du Manoir des Malfoy.
Comme tout les jours depuis la fin de la guerre, il lui rendait visite. En effet, la jeune femme souffrait d'une grave dépression nerveuse à cause de ce qu'elle appelait "un déshonneur pour notre noble famille au sang si pur", c'est à dire l'envoi de son époux, Lucius Malfoy, à Azkaban et la saisie pour perquisition de leur manoir et de leur coffre à la banque Gringotts.
Les médicomages, constatant l'état de santé inquiétant de Narcissa, avaient conseillé à Drago de faire preuve de patience et d'affection afin d'aider sa mère à se remettre du choc et à se rétablir rapidement.
Il lui rendait donc visite tout les jours et il l'écoutait pleurer en ressassant inlassablement les mêmes choses. Mais ce qui l'agaçait dans toute cette histoire, c'est que lui ne pouvait même pas parler de sa propre souffrance à qui que se soit : sa mère refusait de l'écouter, son père n'aurait jamais accepté qu'il se laisse autant aller (et de toute façon, il était loin), il était fils unique et il ne pouvait se confier à aucun de ses amis car ils ne le comprendraient pas...
Il faisait déjà nuit noire quand il franchit la porte de Poudlard. En se rendant à sa chambre de préfet, il croisa Rogue, qui était devenu directeur depuis la mort de Dumbledore.
- Mr Malfoy, comment va votre mère, aujourd'hui ?
- Comme toujours depuis cette fin de guerre monsieur, très mal
- Vous lui souhaitez un bon rétablissement de ma part, demain. Bonne nuit Mr Malfoy.
- Je lui transmettrais. Bonne nuit, monsieur le directeur.
En réalité, il n'avait qu'une seule envie : ne pas voir sa mère demain. Il en avait assez de devoir supporter ses pleurs tous les jours. Certes, il comprenait sa douleur, mais il trouvait tout de même qu'elle exagérait. Lui aussi il souffrait énormément, mais elle refusait de s'en rendre compte.
Il se changea, se glissa sous ses draps et essaya de trouver le sommeil, en vain.
Comprenant qu'il n'arriverait pas à dormir, il décida d'aller faire un tour dehors. Peut-être que l'air frais m'aidera a trouver le sommeil, pensa-t-il.
Il se dirigea donc vers le lac. La température était douce, une brise fraiche et agréable jouait avec ses cheveux blonds qui tombait de manière élégante sur sa nuque. Il s'assit au bord du lac, perdu dans ses pensées, et commença à pleurer doucement...
***
Harry se réveilla en sursaut.
Comme chaque nuit depuis maintenant 3 mois, il avait été réveillé par un horrible cauchemar. Toujours le même.
Son cœur battait encore a tour rompe. Trop bouleversé pour pouvoir dormir, il se leva et décida d'aller prendre un peu d'air, histoire de se calmer.
Il enfila donc sa cape d'invisibilité et marcha hors du château, en direction du lac : c'était toujours la-bas qu'il allait lorsque quelque chose le tracassait.
Tout en se dirigeant vers le lac, il réfléchissait. Il avait perdu énormément lors de cette guerre. Il souffrait énormément. mais il ne pouvait parler à personne. Les seules personnes qui le comprenaient le mieux étaient Sirius, Lupin et Dumbledore, mais ils étaient morts tous les trois, par sa faute... Quant à Ron, il avait bien assez de problème comme cela, et Hermione aussi. Il restait donc seul, avec sa douleur et ses cauchemars...
Arrivé dehors, il sortit de sous la cape. La nuit était calme, une légère brise soufflait. Il allait se rendre dans son endroit préféré au bord du lac lorsqu'un drôle de son lui parvint : un sanglot étouffé. Il tourna la tête dans sa direction et ce qu'il vit attira son attention : de la ou il était, il distinguait très nettement une personne recroquevillée sur elle-même En revanche, impossible de deviner de qui il s'agissait à cette distance. Il se rapprocha donc.
L'inconnu sursauta en entendant le bruit de ses pas et tourna la tête vers lui.
C'est la qu'il le reconnu : c'était Malfoy.
Il essuya précipitamment ses larmes et demanda a Harry :
- Qu'est ce que tu fous là ?
- La même chose que toi, j'imagine...
Harry s'assit a côté de Malfoy sans tenir compte de ses faibles protestations.
- Pourquoi tu pleurais, Malfoy
- Pfff... Je pleurais pas, Potter, faut pas rêver...
- Je t'ai entendu Malfoy...
- N'importe quoi !
Mais comme Harry était curieux et qu'il voulait absolument savoir, il se dit qu'il fallait qu'il change de tactique.
- Tu as encore été voir ta mère aujourd'hui ?
- En quoi ça te regarde ?!
- Je m'inquiète pour elle, c'est tout... J'ai entendu dire qu'elle allait très mal...
- C'est vrai, elle fait une grave dépression nerveuse.
- La pauvre... C'est vrai que ça doit être difficile pour elle...
- Ouais, mais franchement, elle exagère un peu, je trouve. Elle ne se rend pas compte qu'elle n'est pas la seule a souffrir, il y a moi aussi...
Malfoy s'interrompit et rougit violemment, se traitant mentalement d'idiot. Harry, lui, nota cette information et la rangea précieusement dans un coin de sa tête.
- Toi aussi, tu souffres, Malfoy...
- C'est pas parce que j'ai dis ça qu'il faut de ficher de moi !
- Pourquoi je me ficherais de toi alors que moi aussi, j'éprouve cette même souffrance ?
-... Toi...Aussi ?
- Bien sur !
Ils restèrent un moment silencieux, appréciant la douce caresse de la brise automnale et regardant la lumière de la lune se refléter sur la surface lisse du lac. Se fut Harry qui brisa en premier le silence.
- Pourquoi tu n'en parles pas a quelqu'un ?
- parler de quoi ?
- De ce que tu éprouves !
- A qui ? Ma mère refuse de m'écouter et reste murée dans sa propre douleur... Mon père est loin et, de toute façon, il n'accepterais jamais que je me confie comme ça ! En plus, aucun de mes amis ne me comprendrait et je n'ai même pas un frère ou une sœur vers qui me tourner... Tu vois, c'est impossible !
- Pourquoi tu ne m'en parlerais pas ?
- T'es malades ou quoi ?! On est même pas amis, on est même ennemis. Tu profiterais de mes confidences pour te ficher de moi avec la belette et la sang-de-bourbe !
- Ils s'appellent Ron et Hermione ! Et non, nous ne sommes pas ennemis. Dois-je te rappeler que tu m'as aidé à tuer Voldemort ? Tu m'as donné ta baguette, enfin ! Ce n'es pas rien...
- De toute façon, je ne vois pas pourquoi je serais le seul à parler...
- Je peux aussi te faire des confidences, si tu crains à ce point que je veuille me moquer de toi.
- Tu rigoles, la !
Il regarda Harry et constata qu'il avait l'air on ne peut plus sérieux. Il capitula finalement, se disant qu'après tout, il n'avait rien a perdre et, qu'en effet, cette proposition lui convenait : au moins, si le Gryffondor lui avait menti et qu'il divulguait ses confidences à toute l'école, il pourrait se venger...
- Bon, OK j'accepte...Mais ne compte pas sur moi pour te réconforter, je t'écoutes et c'est tout ! Les marques d'affection, c'est pas mon truc.
Harry éclata de rire, suivi par Malfoy.
- D'accord, j'essayerais de ne pas réclamer trop de câlins !
Nouvelle crise de fou rire. Ils convinrent ensuite qu'ils se rentrouvraient ici tous les soirs à 23h, puis ils se dirigèrent chacun vers leurs dortoirs respectifs.
En se rendant à sa chambre, Drago réalisa soudain qu'il s'était embarqué dans une sacrée galère... Il se remémora les paroles que son père avait prononcé tant de fois à son intention lorsqu'il était petit : "Un vrai Malfoy ne se laisse jamais aller à la faiblesse, il ne pleure jamais, il ne se confie jamais. il reste fort, quoi qu'il arrive. Ne trahis jamais ton sang, mon fils !"
Il s'endormit sur cette pensée " Qu'est ce que j'ai fait ? Père, pardonnez-moi, j'ai trahis mon sang..."
-----------------------------------------------------------------------------------------------
Et voila !
Ce chapitre est un peu une sorte de prologue. Il met l'histoire en place.
On en apprendra beaucoup plus sur les pensées, l'enfance et les peurs de Malfoy dans la suite. mais on en saura aussi beaucoup plus sur Harry ! (même si la fic tourne surtout autour de Malfoy...)
On se retrouve bientôt pour la suite !
Chu