CHAPITRE 6 : EPILOGUE.

Moi je dis vive « Charlie et la chocolaterie » et « Harry Potter » mdr

Bonne anniversaire ma Céline ^^


Harry les observa avant d'acquiescer lentement et de se relever, les jambes flageolantes. Il posa sa main sur la tête de Draco qui était encore sur les cuisses de son père, et l'autre sur la jambe de Lucius, avant de fermer les yeux et de les faire tous transplaner dans la chambre du brun. En atterrissant, ils tombèrent pêle-mêle les uns sur les autres dans un concert de grognements et de rires étouffés.

Malefoy senior se dégagea le premier et alla s'allonger, attendant et regardant le nœud humain au bout du lit : le Serpentard et le Gryffondor avaient les jambes entremêlées, les bras du Survivant entourant doucement la fine taille du blond qui avait posé ses avant-bras de part et d'autre de la tête de Potter. Les yeux dans les yeux, front contre front, ils finirent par s'embrasser tendrement, amoureusement, se serrant encore plus fort contre l'autre.

-allons, je croyais que l'on devait dormir, ironisa Lucius en les voyant s'embrasser de plus en plus passionnément.

-hum… euh oui, se serait plus sage… murmura Draco, la voix rauque, les joues rouges et les yeux brillants.

Souriant malicieusement, le Serpentard embrassa le Gryffondor une dernière fois avant de se dégager pour aller s'allonger sur son père, entre ses jambes, la tête sur le ventre et les bras l'entourant. Harry se mit à genoux et les regarda jalousement, avec hésitation ; les Malefoy le regardèrent, amusés, et le tirèrent par la main pour le faire tomber à leurs côtés. Le Survivant se blottit contre leurs flancs, les jambes mêlées aux deux autres, les bras les câlinant tout trois ; ils finirent enfin par s'endormir.

La nuit passa tranquillement et Dray se réveilla. Il trouva son père en train de caresser tendrement la tête du Gryffi, le regard amoureux. Les orbes orages du fils étaient nostalgiques, Malefoy junior l'admira un instant avant de resserrer son étreinte sur Lucius, fixant à présent le brun en train de dormir en boule, comme un chat.

-depuis combien de temps l'aimons-nous, Père ? demanda doucement le Serpentard.

-cela fait quatre ans à présent, mon amour, répondit le Mangemort.

-et on ne peut pas l'avoir, n'est-ce pas… murmura-t-il à nouveau, laissant couler en silence quelques larmes.

-voyons Draco, nous le savions depuis le début que les chances pour nous aimer à trois étaient bien minces. Tu es un grand maintenant, Fils, cesse de pleurer, ajouta-t-il Lucius en abandonnant les cheveux noirs pour mettre le Serpentard assis sur lui, essuyant son chagrin.

-je l'aime tellement Père, j'aurais aimé qu'on soit enfin ensemble tout les trois pour toujours, pleura-t-il de plus en plus en se serrant contre lui, la tête dans le cou.

-moi aussi je l'aime chéri. Mais qui accepterais de vivre et de partager un amour à trois, surtout avec deux Malefoy ? C'est impossible Draco… chuchota-t-il en berçant son fils, une larme glissant sur sa propre joue.

-avez-vous demandé mon avis ? s'exclama une voix un peu coléreuse.

-Harry… murmura Lucius de surprise en voyant le brun à genoux sur le lit, les yeux furieux et tristes, le drap cachant son sexe au repos.

-moi je veux être avec vous ! Moi je veux vivre cet amour à trois ! Pourquoi choisissez-vous à ma place ? Moi j'accepterais Malefoy ! Qui êtes-vous pour décider à ma place ! cria le Gryffondor, les yeux laissant cascader ses larmes de rage et de désespoir.

-chut Chaton, arrêtes de pleurer, bredouilla Draco en tentant de reprendre ses esprits. Ça ne nous va vraiment pas au teint, reprit-t-il en rigolant piteusement face à leurs nez rouges et humides, et les yeux collants de chagrin.

-je vous aime, espèce de Serpentard… chuchota Harry en se laissant aller à un câlin à trois.

Ils se rassurèrent et se consolèrent, riant de leurs bêtises, s'aimant tout simplement. Potter alla ouvrir son magasin et passa la journée à vendre ses friandises au goût de bonheur, laissant le soulagement et l'amour remplir peu à peu le vide qui était en lui. Les Malefoy, eux, traînèrent au lit, attendant avec impatience le moment où le Survivant ne serrait qu'à eux, mangeant les chocolats délicieux, imaginant sans peine le brun recouvert de ce met exquis.

Lorsqu'il revint le soir et qu'il vit la tête de ses deux blonds, leurs regards bouillant de désir, il sourit avec gourmandise et commença à se déshabiller en se déhanchant sensuellement. Ce soir, au menu, nous aurons : un Harry nu, nappé de chocolat, fourré d'amour … miam… à consommer sans modération !

Après tout, si les sucreries aident les désespérés, pourquoi n'exciterait-il pas à forte dose deux personnes bourrées d'hormones et d'amour pour un chocolatier ? comme quoi, le chocolat adoucit les mœurs… enfin presque !